Les étoiles trompeuses Sirius & Alyx Je m'étire longuement en me réveillant ce matin. J'ai vraiment pas envie de sortir dans le froid pour aller taper sur Cisayox alors qu'on ne pourra jamais le battre avec Adara et que de toute façon on en a rien à cirer et que ça sert à rien et que ces foutus entraînements ne servent à rien. Je suis vraiment pas d'humeur à me faire défoncer aujourd'hui. Surtout que depuis qu'Ace a lu mon devoir, il se fait une joie de me rendre la vie impossible. C*****d. Ce type n'aura pas ma peau, je le jure devant euuuh, devant et puis zut. Je le jure et c'est bien assez. Z'allez pas commencer à me reprendre et m’embêter hein ? Et puis d'abord, a qui je parle ? Je crois que je deviens fou. Ace me rend fou. Je parle à des gens qui n'existent pas. Enfin bon, quoi de mieux pour commencer la journée que d'envoyer des messages randoms et sans aucun sens au reste du monde. Hazel, Renren et Alex sont mes cibles favorites. C'est tellement facile de les embêter. Malheureusement ils ne me répondent plus. A croire que j'ai finit par les lasser. C'est triste. Faut que je trouve une nouvelle victime. Mais tout d'abord je dois survivre à cet entraînement de la mort. Je râle, je râle mais je dois bien reconnaître que Adara et moi nous nous renforçons avec toute cette histoire. C'est peut-être pas une si mauvaise idée que ça ces entraînements. Mon dieu. Je l'ai dis. Enfin, penser mais c'est pareil. Les entraînements me gênent de moins en moins. J'aurais jamais cru dire ça mais si je râle chaque matin c'est plus par habitude que par réelle envie. Adara maîtrise désormais à la perfection ses attaques et elle est plus rapide et plus souple. Certes on ne peut pas faire de dégâts à Light mais ça on le pourra certainement jamais, mais on commence à être regarder avec un brin de respect dans le dortoir des Noirs. Je suis devenu le « Coordinateur qui combat pas si mal » et c'est une sacrée amélioration par rapport au « Coordinateur ». Surtout quand on sait que Coordinateur est presque une insulte chez les Noctali. Mais c'est pas grave, je ne me suis jamais démonté et le résultat et là. Je m'attend bien avec certains de mes camarades de dortoir et j'ignore les autres. S'il ne sont pas capable de comprendre le vrai sens du mot beauté tant pis pour eux. Il n'auront pas le droit à des réductions sur mes articles à venir. Après un rapide passage sous la douche, je file en direction du réfectoire en espérant qu'il reste l'un de ces fantastiques pain à la baie Pêcha. En général ils partaient comme des petits pains. Oh. Mais wait. C'EST DES PETITS PAINS !!! Ahum. Bon cerveau fonctionne bizarrement. Par moment il marche très bien et fait la liaison entre les choses assez rapidement mais d'autre fois … D'autre fois c'est le néant là haut. Le petit déjeuner pris, ouiii j'ai eu mon petit pain ! Je rentre au dortoir. J'ai rien de prévu aujourd'hui alors je pense me poser dans un coin de la salle commune des Noctali pour approfondir quelques idées qui tourne dans ma tête depuis quelques temps. Je monte deux par deux les marches qui mènent à ma chambre. J'attrape à la volée mon carnet et mes crayons et je file telle une fusée vers la salle commune. Deux minute plus tard, je suis casque et musique dans les oreilles et je me lance, inspiré, dans la création de quelques modèles de tenues de concours. Et des décors et des capsulballs. Je commençais à avoir une liste assez impressionnante d'idées et de concepts à lancer dès l'ouverture de sa costumerie. Il avait tellement hâte. Tout était minutieusement préparé et il n'avait qu'une seule hâte. Se lancer. Prendre des commandes. Les créer, faire plaisir au gens et se commencer à réellement vivre de sa passion. Une bonne heure plus tard, je relève la tête de mes carnets. Et là, je flashe. Une longue chevelure blonde, de grands yeux bleus-verts cachés derrière une petite paire de lunette noire adorable, une charmante jeune fille traîne nonchalamment dans notre dortoir. Mais comment ais-je pu la rater ? Je me relève d'un bond et je me précipite vers elle. Je saisis son bras et les joues rougissantes, je reste à l'observer pendant quelques minutes sans rien dire. Les joues encore plus rouges quand je me rend compte que je viens d'agresser une jeune fille et je ne lui ai rien dit. - Euh … Je suis désolé, euh, je, en fait, je voulais juste, euh, je suis un Noctali et euuuh, je veux être Coordinateur Mode et je euuh, en fait, j'ai flashé et je peux créer quelque chose pour toi ? C'est bizarre à dire comme ça mais … Enfin, je suis Sirius B. Powell. Enchantée Mademoiselle. Avec un sourire enjôleur, je m'incline devant celle qui, je l'espère, deviendra ma muse et ma seule inspiration. |
Les étoiles trompeuses Sirius & Alyx Les yeux brillants, je la regarde se retourner vers moi. Et sa voix. Aussi douce et élégante que la personne. Elle est parfaite. Et quel caractère charmant. Les joues rouges, je la regarde m'expliquer deux trois petites choses comme le fait que ma si chère Mademoiselle est en réalité un homme … Attendez. Quoiiiiiiiiii ? Pas que ce soit quelque chose qui me gêne mais je ne peux m’empêcher de repasser un regard, assez peu discret mais très surpris sur le corps du blond. Je me sens un peu, bon ok énormément, désolé. C'est ridicule mais j'essaie de me rassurer en me disant que je ne suis certainement pas le premier et pas le dernier à me tromper sur le sexe de ce Noctali. Confus, je me dandine un peu sur mes longues jambes tout en frottant d'une main l'arrière de ma tête. Et je passe du rouge rosé au rouge écarlate. Me .. Me .. Me le prouver ? Mais attendez, ça impliquerait que ? IMAGES MENTALES. AHUM. Nan, nan, nan. Un créateur ne doit avoir aucune mauvaise pensée pour sa muse. Une muse est pure, innocente et intouchable. Même si je dois bien reconnaître que je passerais bien mes mains dans la chevelure d'or de ce charmant Noctali au caractère si tendre. Je fond complètement. Moi qui cherchait désespérément de l'inspiration, voilà que des millions, non, des milliards d'idées se bousculent dans ma tête avec empressement. Les yeux brillants de tous ces astres que j'aime tant je regarde le blond accepter ma proposition. Je retiens un cri de joie. Par quoi commencer ? Il y a tant à faire ! Commencer par des accessoires ? Une tenue ? Nan, un diadème ! Évidement. Je serre délicatement sa main alors qu'il se présente. Un nom aussi doux et élégant que lui, c'est sublime, c'est parfait ! Alyx Levi-Harabo c'est un tel honneur que d'être tombé sur toi. Petit rayon de soleil bien habillé dans cet enfer de noir. Enfin, enfin, depuis mon arrivé au dortoir Noctali je désespérait d'un jour tomber sur quelqu'un connaissant les bases. Genre, on porte pas plus de trois couleurs … Enfin, ici c'était plutôt que les gens ne portaient pas assez de couleurs. Un peu de rouge ici et là mais c'était bien la seule touche de couleur du dortoir. Soupir. Rapidement effacé par la présence de cette princesse. - Désolée pour mon entrée en matière peu délicate. Je suis infiniment désolé de m'être mépris pour votre genre, Votre Altesse. Et pour me faire pardonner je vous propose de vous créer une pièce, de votre choix évidement, pour vous ou votre adorable Funécire, gratuitement. Pour le moment je suis assez limité mais dès que je pourrais ouvrir ma costumerie vous n'aurez qu'à me demander et je créerai pour vous. Pour aujourd'hui, je vous proposerai un diadème, ou une couronne ou tout du moins une ébauche de ce qui deviendrai la marque de votre royauté. Si ça vous va, je propose que l'on monte dans ma chambre, de là je pourrais commencer quelque chose de sur mesure. Et à votre mesure. Hum. Je me suis un peu laissé emporter. Je suis terrible pour ça. Je parle trop par moment. Mais tant pis. Ce qui est dit est dit et j'ai juste à sourire en attendant la réponse de ma muse. Il ne le sait pas encore mais mon esprit le photographie sous toutes les coutures pour mémoriser le moindre de ses traits. C'est parfait. Il est parfait. Je joue avec la clé de ma chambre en espérant qu'il accepte et surtout qu'il ne voit pas tout ça comme une tentative maladroite de drague. Je suis totalement contre les relations entre un créateur et sa muse. Il faut toujours garder un brin de mystère autour de cette dernière. Un brin de magie. Si je savais tout de lui, il l’intriguerai bien moins. La muse d'un artiste est toujours, à ses yeux, une créature un peu mystique et bien trop lointaine pour qu'il ose trop s'en approcher. Il la considère toujours avec un certain recul pour mieux l'observer en son entièreté. Comme une divinité, il l'adore et la sublime. Et c'est toujours un coup de foudre qui entame cette relation un peu particulière. Et c'est ce qui m'est arrivé. Un véritable coup de foudre. Un coup d'Electhor. |
Les étoiles trompeuses Sirius & Alyx Dans la vie d'un artiste, il y a, bien évidement, ses amis et sa famille. Mais aussi d'un autre coté, d'un autre point de vue, il y a ses modèles. Et parmi ces modèles, il y a lui. Ou elle. A ce niveau là le sexe n'a pas, n'a plus, d'importance. Il y a cette personne, qui brille si fort. Ça ne peut-être qu'à vos yeux, ça peut être perceptible par tous mais ce qui compte c'est ce que vous, vous ressentez. Ce palpitement dans votre poitrine, ce tremblement dans tout votre corps. Ça pourrais ressembler à un coup de foudre amoureux mais il n'en est rien. C'est un coup de muse. Enfin, ça c'est l'appellation que j'ai décidé de lui donner. Pour différencier. Parce que pendant les premières minutes, j'y ai cru à mon coup de foudre. Mais j'ai rapidement compris que je n'avais aucune attirance sexuelle envers Alyx. Juste une immense vénération face à lui. Face à sa chevelure délicatement soigné. Face au soin évident qu'il prenait à porter son minuscule Funécire. Face à la perfection de la coordination de ses tenues. Tout en lui était sublime. Juste, sublime. Les yeux brillants, je le regarde accepter mes propositions lancées en l'air, comme ça sous le coup de l'impatience. Chacune d'elle est pourtant brillante. C'est là le pouvoir d'une muse. Vous n'avez aucune inspiration ? Aucune idée ? Ce n'est pas un problème. Regardez la. Et c'est tout. Immédiatement, une multitude d'idée est arrivée dans mon esprit. C'est magique. Réellement. J'ai tellement hâte d'avoir mon atelier pour pouvoir me lâcher et imaginer ce dont j'ai envie. En attendant, je me trouve terriblement chanceux. Trouver sa muse aussi jeune est une réelle aubaine. Certains passent leur vie à sa recherche et moi, moi, voilà qu'elle arrive telle un ange. Nous montons. Alyx a accepté de me suivre. Je le guide dans ma chambre, souriant avec enthousiasme. Je suis ravi, il a l'air plutôt enclin à se prêter au jeu. Il propose des idées. Une fois dans ma chambre, je lui pointe mon lit du doigt en lui proposant de s'y installer. « Fait comme chez toi. » - Je veux bien que tu m'aides à organiser les idées. J'ai l'esprit bien trop brouillon. Je suis incapable de tenir un truc cohérent trop longtemps. Ça finit toujours en gros n'importe quoi. Alors si je peux avoir quelque chose d'organisé je dis pas non. Après, je ferais quelques mesures enfin de pouvoir avancer sans avoir à t'embêter toutes les deux minutes. Au niveau des idées, j'en ai la masse. Je peux avoir une indication quand à comment tu prends tes notes ? Dans le désordre j'ai déjà des designs de milles diadèmes, de nombreuses robes, quelques vestes. Pour ton Funécire, je trouverai ça absolument adorable de lui faire des ensembles assortis. Je m'emballe. Un peu. Beaucoup. J'ouvre la deuxième armoire, celle qui est censée être celle de Paul mais qui est devenue la mienne par ma grande force de persuasion. C'est parfait ! J'ai mille tissus à essayer. Mais peut-être devrais-je me renseigner sur les goûts de ma muse. - Dis moi, as-tu des couleurs, des motifs, des tissus ou textures préférés ? Que je puisse faire quelque chose qui te corresponde le plus possible ! Peut-être as-tu toi même des idées ? Quelque chose qui te ferais plaisir ? Un rêve d'enfant ? Une tenue idéale ? Tout ce que tu veux ! Je suis à ton écoute. J'attrape mon mètre et tout en écoutant les premières réponses d'Alyx je commence, après avoir obtenu son accord à prendre les mesures du Funécire. |