Callisto Sulyard
Nom. Sulyard, comme plusieurs générations avant elle.
Prénom. Callisto, qu’elle doit à la passion de ses parents pour l’astronomie et à un caillou dans le ciel ayant eu la bonne idée de se faire appeler ainsi.
Âge. 14 ans, depuis début juillet.
Région d'origine. Hoenn, dans un petit village près de Nénucrique.
Ambitions futures. Afin de faire comme son frère, elle souhaite s’orienter vers le parcours de scientifique.
Rêver le vent
Lier la terre et les étoiles
Description
Dix-sept heures. Son regard quitte les pages du livre entre ses mains pour se poser sur la fenêtre de sa chambre. De là, elle peut voir la mer. Cette vaste étendue d’eau aussi fascinante que terrifiante, aussi calme à l’heure actuelle que sujette aux immenses vagues. Un terrain de jeu dont elle s’approche très peu, bien trop peureuse pour s’y aventurer. D’un geste ne trahissant pas la moindre trace d’hésitation, Callisto referme son livre et le jette sur le lit, descendant de ce dernier d’un bond. Dix-sept heures, l’heure de sortir d’ici, de partir jouer dans les prairies environnantes. De s’aérer l’esprit avant de remettre le nez dans la pile de livres attendant patiemment son heure. D’un geste rapide, elle récupère plusieurs élastiques sur sa commode pour pouvoir attacher sa longue chevelure, descendant ensuite quatre à quatre les escaliers menant au rez-de-chaussée. C’est avec le sourire que la demoiselle saute dans ses souliers, prêtant peu attention au ton exaspéré que son père emploie dans son petit sermon visant à lui faire comprendre qu’elle ne doit pas descendre aussi rapidement les marches. Le même discours, encore et encore, avec pour seule variante l’utilisation d’un exemple si elle venait à rater une marche et se rompre le cou au bas des escaliers. Elle n’en a cure. C’est à la volée que l’adolescente ouvre la porte de l’entrée, marquant toutefois un temps d’arrêt pour humer l’air une fois à l’extérieur.
Le dernier arrêt avant que sa destination ne soit atteinte.
Callisto courre. Elle courre et remercie intérieurement son corps pour s’être adapté à un tel effort tous les jours. Elle manque de perdre l’équilibre dans la descente menant au bourg du petit village, salue par de grands gestes des personnes qu’elle connaît. Elle ne s’arrête pas et personne ne s’en formalise. Ici, dans ce village comptant à peine cinq cent âmes, aucun individu ne s’étonne de voir cette fusée blanche passer sous son nez lorsque vint sonner cinq heures de l’après-midi. Une fusée blanche, car l’on retient essentiellement la couleur de ses cheveux volant derrière elle. Une couleur peu commune, qui attire le regard et a su attirer les interrogations lors de sa première apparition. Un problème de pigmentation des cheveux, hérité de son père, de sa grand-mère et de quelques autres générations avant eux. Comme si les gênes responsables de ce souci s’amusaient à revenir à chaque génération pour ne pas être oubliés. Un problème d’égo, selon la dernière touchée de la famille Sulyard. Un égo bien mal placé. C’est avec agilité qu’elle évite un Medhyena et son propriétaire, s’excusant à la volée tout en continuant son chemin. Elle a beau être résistante, Callisto finit par accuser le coup. A ses yeux, tenir aussi longtemps est déjà un exploit. La demoiselle n’est pas attirée par le sport, qu’importe la discipline. Elle, elle est plus du style à se rendre spontanément dans une librairie plutôt qu’un magasin vendant des articles de sport. Une passion qu’elle s’est découverte très tôt grâce à ses parents et son grand-frère. Une passion que ce dernier entretien presque religieusement, lui accordant le privilège de piocher dans sa bibliothèque personnel ses prochaines lectures. Des romans souvent compliqués, dont elle ne comprend pas tous les tenants et les aboutissants, mais dont elle se plaît à dévorer les lignes et les pages, quitte à devoir ennuyer son aîné par la suite pour obtenir des explications.
Elle lisait, il expliquait. Une sorte de rituel entre eux.
Au bout d’une rue, son regard noisette se porte sur une grande silhouette un peu plus loin. Callisto s’arrête, reprend tant bien que mal son souffle, attache ses cheveux en deux couettes basses et époussète le bas de sa robe. C’est une fois ces différentes tâches accomplies que la demoiselle redresse la tête et s’approche d’un pas encore rapide de sa cible. Grand, bien bâti, des cheveux bruns en bataille, son grand-frère a encore le nez sur son portable, elle le sait. Alors, elle compte bien le surprendre. Comme à chaque fois qu’il ne remarque pas son arrivée quelques secondes avant son passage à l’action. Un second rituel entre eux, instauré sans le consentement du plus grand. Consentement dont elle se fiche éperdument. Callisto fait ce qui lui plaît, quitte à parfois froisser son entourage. Quitte à mettre les pieds dans le plat et à s’en mordre les doigts ensuite. Son joli sourire s’accentue à quelques pas de son aîné. Elle marque un second temps d’arrêt, avant de se jeter littéralement sur le plus vieux. « BOOOOOOOOONJOUUUUUUR ! » Missile largué, cible exterminée. Ou, tout du moins, suffisamment surprise pour manquer de perdre l’équilibre et se retrouver face contre terre. Un large sourire sur son faciès, Callisto laisse échapper son amusement par un rire éclatant. Un peu trop perçant pour les oreilles aux alentours sans doute. Un défaut dont elle se serait bien passé. La large main du plus vieux ne tarde pas à s’aventurer dans sa chevelure, mettant cette dernière sens dessus dessous sans la moindre pitié. Le rire ne tarde pas à se transformer en quelques reproches lancés de manière forte, non sans une pointe d’amusement encore derrière. La demoiselle finie toutefois par abdiquer, reprenant ses distances pour plus de sécurité tout en remettant tant bien que mal ses cheveux en place, non sans afficher une moue de mécontentement. Moue attirant à elle seule le rire du plus vieux. « T’as voulu jouer, Cally ! » D’un geste puéril elle lui tire la langue, faisant mine de bouder tout en croisant les bras sur sa poitrine presque inexistante. Un petit complexe, d’ailleurs, cette dernière. Du coin de l’œil, elle peut voir son interlocuteur hausser les épaules et ranger son portable dans la poche arrière de son jean, attrapant ensuite le sac à ses pieds. « Si tu boudes, je ne t’emmène pas. » L’effet est immédiat. Un sourire, bien que forcé, ne tarde pas à reprendre sa place sur son visage, tandis qu’elle emboîte le pas de son frère en direction de la petite forêt un peu plus loin. « Dis, Ao, on va où aujourd’hui ? » Le dénommé Ao, sac sur l’épaule, fait mine de réfléchir. Son truc à lui. Ennuyer son monde en sachant pertinemment que Callisto, surnommée affectueusement Cally, se mettrait en quatre pour assouvir sa curiosité ou satisfaire ses demandes les plus folles. « Eh bien … J’ai encore quelques spécimens à observer dans la forêt. On va donc retourner là-bas. » Ravie, elle acquiesce silencieusement et se met à observer le paysage autour d’eux. Plus d’une fois, Ao est obligé de la retenir pour lui éviter une chute. Son côté tête en l’air, exaspérant au possible, mais adorable pour les plus masochistes.
Puis viendrait son côté curieux lors de l’exploration de la forêt, son côté trouillard lorsqu’un bruit suspect viendrait à se faire entendre, son côté courageux pour faire face à ce même bruit. Toute une palette de facettes. Des facettes communes, propres aux adolescents de son âge rêvant de devenir de grandes personnes rapidement. Des facettes ne perdant pas pour autant de leur intérêt une fois rassemblées, bien au contraire. Elles sont ce qui permet à Callisto d’être elle-même.
Qui irait donc dire qu’elle est sans intérêt ?
Histoire
Une naissance est, pour la plupart des personnes, synonyme de jour de fête. Celle de Callisto ne fit pas exception. Née en plein mois de juillet, par une chaude journée d’été, le père arrosa comme il se devait la naissance de sa fille le soir-même. Sans sa femme, sans son enfant, toutes deux trop fragiles pour participer à une telle soirée après cette si grande épreuve qu’est l’accouchement. Avec son fils et sa famille, ses amis. Chacun allant de son bon commentaire, de ses félicitations, de sa petite enveloppe pour permettre aux parents de gâter un peu plus leur petite dernière. La fille qu’ils désiraient tant après avoir eu un petit garçon. Celle qu’ils espéraient sans jamais l’avouer, préférant garder au fond de leurs cœurs ce secret. Afin de ne pas avoir à répondre aux questions sur une absence de grossesse, afin de ne pas donner l’impression à leur tout premier de ne pas être suffisant pour les satisfaire. Afin de pouvoir vivre tranquillement, sans la moindre vague, malgré ce désir toujours plus grand d’agrandir le foyer. Un souhait réalisé trois ans après avoir été émis, dix ans en tout après leur premier enfant. Dix années d’écart, pour certaines mauvaises langues, c’était quelque chose d’énorme. Aux yeux de ces parents à l’amour débordant, c’était juste assez pour permettre au dorénavant grand-frère de s’occuper de sa petite sœur chérie. De la chérir comme eux pouvaient le faire. Et, après la première rencontre entre les deux, ils pouvaient être rassurés. Ao s’occuperait de Callisto aussi bien qu’ils pouvaient l’espérer. Voire même mieux.
Callisto Sulyard venait de naître dans un foyer aimant, animé et heureux. Tout ce dont un nouveau-né pouvait rêver.
Un rêve pouvant s’avérer bien éphémère. Ce serait mentir que d’affirmer que la vie de ce nouvel être fut un long fleuve tranquille. Ses premières années furent calmes. Aussi calme que peut être la vie d’un bébé, avec ses fuites nocturnes et la perte de sa tétine ou de sa peluche préférée. Puis elle se mit à marcher. Deux pas avant de s’écrouler, puis cinq, puis dix. Le tout sous le regard admiratif de sa famille. C’est seulement lorsqu’elle fut à peu près stable sur ses jambes que le calvaire d’Ao commença. Callisto ne le lâcha plus, faisant trois pas tremblants lorsque le jeune adolescent en faisait seulement un. Un véritable Zigzaton de compagnie, toujours à quémander l’attention de son aîné et à se croire plus forte qu’elle ne l’était. Elle termina à l’hôpital à l’âge de quatre ans pour une fracture au bras à cause de cette assurance débordante et de ce manque d’attention caractéristique de sa personne. Un passage dans le milieu hospitalier qui fit culpabiliser Ao, lui donnant un regain d’affection pour cette petite fille haute comme trois pommes et aussi collante qu’un chewing-gum. A cette époque, tout allait pour le mieux dans la petite maison aux volets bleus, un peu éloignée du bourg, de ce petit village perdu situé à quelques kilomètres seulement de Nénucrique. Une maison animée, où chaque voisin s’accordait à dire que la famille parfaite s’y trouvait.
Sauf que la perfection ne pouvait exister en ce bas monde.
Six ans. L’âge où l’on commence, doucement mais sûrement, à faire un peu plus attention aux sentiments des autres. Pour son cas, en tout cas. Une prise de conscience ne se déroulant pas de la meilleure des manières. C’est en surprenant une dispute entre ses parents que Callisto se mit à comprendre certaines choses. A faire le rapprochement entre le manque d’entrain d’Ao et le sourire forcé de sa mère. A mettre des mots sur le fait de ne pas pouvoir dire bonne nuit à son père lorsque venait l’heure de se coucher. Sa mère reprochait à son père de trop faire la fête. Un mot joyeux dans l’esprit de l’enfant, mais perdant de sa bonne humeur dans la bouche de sa génitrice. Son père se défendit à peine, assurant simplement avoir besoin de se détendre. Et ainsi de suite. Jusqu’à ce que son grand-frère ne la surprenne à observer leurs parents se disputer, prenant sur lui pour l’emmener dans sa chambre et lui changer les idées avec ses poupées. Sans pour autant pouvoir empêcher les cris de se faire entendre. La scène se répéta plusieurs fois, avec toujours le même discours et la même finalité. Jusqu’au jour où sa mère claqua la porte du domicile familial. Sans revenir, sans demander des nouvelles de sa famille. Une rupture claire et définitive, qui fit plus de mal aux hommes de la famille qu’à la petite dernière. Elle, elle avait encore Ao. Que demander de plus ?
Sans doute qu’il reste pour toujours.
Le calme revenu, Callisto finit par s’épanouir dans ce foyer entaché par la disparition de cette figure maternelle, bien vite remplacée par une seconde figure paternelle. De quatre, ils passèrent à trois, puis à quatre à nouveau. L’équilibre était retrouvé, bien qu’un peu étonnant aux yeux des voisins. Qu’importe. Tant qu’ils étaient heureux, rien ne pouvait les atteindre. Tant qu’elle avait Ao, elle se sentait bien. La demoiselle le colla encore plusieurs années, jusqu’à ce que l’adolescent n’en arrive à faire ses études à Lavandia. Il s’éloigna lorsqu’elle fêta son dixième anniversaire. Lorsqu’elle avait besoin de lui pour faire face aux petites brutes de l’école en rentrant chez eux. C’est à partir de ce moment-là que la demoiselle marqua une rupture avec sa scolarité, suppliant jusqu’à obtenir gain de cause d’étudier chez elle. Son père travaillait à la maison, alors pourquoi pas elle ? La logique fut implacable et l’enfant une nouvelle fois trop gâtée par ses parents. Une petite princesse à qui l’on cède tout sans prêter attention aux possibles conséquences. Moins de contacts avec l’extérieur, un possible renfermement sur soi. Puis l’isolement, les problèmes en société dans les pires des cas. Elle, elle était simplement heureuse de rester dans sa salle à manger à travailler ses leçons aux côtés de son père. De ne plus subir les moqueries des autres vis-à-vis de sa situation familiale compliquée et de son goût un peu trop prononcé pour la lecture, quitte à en oublier les parties de football dans la cours de récréation. D’être tranquille pour comprendre les choses que les professeurs s’acharnaient à leur apprendre. De s’avancer, également. Afin de faire comme son frère, de finir comme lui. D’être une sorte de génie.
Ce frère, qui l’avait abandonné pour ses études, ne perdait en aucun cas en éclats dans ses yeux.
Lorsqu’Ao revint à la maison deux années plus tard, la maison aux volets bleus se tenait toujours là. Ses trois occupants également. Les meubles étaient toujours posés au même endroit, le jardin était toujours entretenu de manière impeccable. Rien ne semblait avoir changé, mis à part la chevelure de la plus jeune et son intérêt pour le travail de son grand-frère. Sa chevelure blonde venait de passer au blanc, son intérêt feint deux années plus tôt se montrait plus vif à présent. Elle s’était renseignée sur le travail de son frère via son père, elle s’était penchée dessus. Elle avait apprécié, sans toutefois l’avouer. Plus que des mots, ses gestes comptaient. Quand Ao se mettait à travailler, elle restait à ses côtés en regardant les images de livres bien trop compliqués pour son âge. Quand il se mettait en route pour observer tel ou tel endroit, elle le suivait silencieusement, soucieuse de ne pas le déranger dans son travail. Quand il se mit à la recherche de pokémons pour pouvoir les étudier, elle chercha avec lui. Au point de, parfois, finir poursuivie par un Heledelle n’ayant pas apprécié son intrusion sur son territoire ou un Polichombr bien trop farceur pour le pauvre cœur de l’adolescente. Pourtant, elle continuait. Encore et encore, sans jamais se lasser, plutôt fière de pouvoir se rendre utile. Fière de marcher à sa manière dans les pas de son grand-frère.
Jusqu’à ce mois de juin fatidique.
Une journée banale, avec son lot de recherches et son soleil dardant fièrement ses rayons sur eux. Hoenn en plein été, sa chaleur intenable ne faisait que plus apprécier les quelques endroits à l’ombre. Les mains en visières au-dessus de ses yeux, Callisto observait l’horizon. La veille, Ao était parvenu à observer une mère Chapignon et ses deux petits Balignon. Aujourd’hui, ils étaient partis à la recherche de ces pokémons à nouveau pour aider Ao dans son travail. Une thèse à rendre au professeur Seko, afin de valider ou non sa candidature dans son laboratoire. Ou bien quelque chose dans ce style-là. La demoiselle s’était montrée bien trop enthousiaste pour prêter attention aux paroles de son frère jusqu’au bout. Maintenant, son égo lui interdisait de lui reposer la question. Tant qu’elle suivait ses instructions, elle ne pouvait rien faire de mal. Normalement. « Callisto ! » Elle se retourna aussi sec, cherchant quelques secondes la provenance de cet appel avant de localiser Ao. D’un bon pas elle s’approcha de lui, penchant légèrement la tête sur le côté une fois à sa hauteur. « T’as trouvé ? » Lorsqu’Ao trouvait quelque chose, il ne prenait pas une mine si sérieuse. C’était bien là ce qui l’inquiétait et rendait le ton de sa voix plus suspicieux que d’habitude. Voulait-il cesser ses recherches vis-à-vis de la mère Chapignon ? Y avait-il un autre sujet d’étude qui l’intéressait ? Le jeune homme secoua légèrement la tête de droite à gauche, un mince sourire étirant ses lèvres. Un sourire pas totalement sincère, elle le savait. Cela faisait presque quatorze années qu’elle observait ce sourire. « Pas tout à fait. Mais viens, faut rentrer à la maison. » D’abord inquiète, la demoiselle haussa les épaules avant de rejoindre au pas de course son frère qui s’était déjà éloigné. S’il voulait rentrer, c’était son problème. Et puis, ce n’était pas comme si elle allait rechigner quant au fait de se mettre au frais chez eux.
La chaleur finissait par lui donner mal au crâne.
Tout comme cette conversation se déroulant sous son nez. Assise sur le canapé du salon, elle observait sans vraiment la voir la brochure posée sur la table basse. Une école. Sa prochaine école, apparemment. En fond sonore, elle parvenait à distinguer les voix d’Ao, de son père et du copain de son père. Chacun allant de son petit argument, de sa petite phrase innocente mais sous-entendant tant de choses. Aller là-bas serait bien pour elle. Elle pourrait se faire des amis, étudier ce qu’elle désirait. Marcher dans les pas de son grand-frère adoré. Ce dernier argument lui fit relever la tête, son regard noisette croisant celui de son père. Il faisait vieux, maintenant. Plus que sa cinquantaine d’années. Pourtant, son sourire paraissait aussi resplendissant que dans son souvenir le plus éloigné. Un sourire montant jusqu’aux yeux, donnant envie à chacun de faire de même. Callisto se détacha de ce sourire pour observer la mine quelque peu inquiète de son frère. L’envoyer en pension, elle qui avait quitté l’école quelques années plus tôt pour pouvoir étudier à la maison, cela lui semblait bien déraisonnable. Pour autant, il ne pouvait pas dire du mal de cet établissement. Malgré les derniers évènements, les cours dispensés étaient reconnus pour leur qualité. Un lieu rêvé pour n’importe quel enfant. Elle vit l’inquiétude laisser sa place au sérieux. Ce qui fut suffisant pour lui faire comprendre que son destin était scellé.
Elle s’en irait de cette petite maison aux volets bleus, avec sa vue sur la mer.
Un départ qui l’angoissait, qui lui tordait le ventre. Un départ qu’elle ne pouvait qu’accepter. Ils désiraient l’envoyer dans ce lieu pour lui octroyer le meilleur enseignement possible. Pour qu’elle puisse évoluer dans un cadre parfait. Pour lui donner encore plus de chances qu’à Ao. Pour qu’elle devienne meilleure, sans doute. Callisto s’en fichait. Tout ce qui comptait à ses yeux était cette séparation. La fin de ses bons moments à la maison, la fin de sa collaboration avec Ao. Ou peut-être bien que non, qui sait ?
La technologique pouvait permettre de lier des personnes éloignées par des milliers de kilomètres. Ce qu’elle découvrirait en septembre.
Surnom. Isonoé
Espèce. Polarhume
Nature. Naïf
Description.Isonoé est spéciale. Un peu tête en l’air, elle avance sans prêter attention à ce qui l’entoure et se retrouve souvent à trébucher. Un peu comme sa dresseuse. De cette manière-là, elles se complètent assez. Isonoé, surnommée parfois Iso quand Callisto se retrouve à avoir la flemme de l’appeler par son nom complet, est attachante. Tactile, un peu trop parfois, elle ne perd pas une occasion de coller Callisto, surtout quand la nuit vient. La Polarhume apprécie plusieurs choses : des choses douces, avec un goût de sucre pour les aliments, mignonnes pour les accessoires. Elle a un faible pour la veste emmenée par Callisto pour l’hiver, en grande partie faite en coton et extrêmement douce.
Son caractère n’est pas difficile à vivre. Si une chose ne l’intéresse pas, elle l’ignore tout simplement et part de son côté. Si une chose l’intéresse, elle restera bien sagement à sa place pour l’observer. Ou elle ira voir la chose de plus près, quitte à parfois se mettre dans une mauvaise situation. Isonoé ne s’encombre pas de manières.
Pseudo ou prénom. Minsty
âge. 19 ans
Comment avez-vous connu le forum ? A l’époque, c’était grâce à un partenariat.
Quelque chose à ajouter ? Plus qu’une nouvelle inscription, c’est un retour que je fais. Pour ceux que ça intéresse, mon ancien compte est Mélissandre Woods, mais je suis resté tellement peu de temps que ça n’a sûrement pas marqué les esprits x)
Du coup, après réflexion et un pm à Elisabeth, j’aimerais récupérer 1/3 des jetons et de l’expérience de Méli, si possible ♥
Sinon, mis à part ça, j’ai bien hâte de reprendre le rp ici et je tiens à dire que votre design est vraiment top (j’aime le vert ♥). Et je m’excuse pour cette présentation un peu toute naze, j’ai plus l’habitude d’écrire le background d’un personnage. Du coup, j’espère que ce sera suffisant quand même !