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Aileen Sôma
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Icon : (mission) Made in exploitation. [Terminé] Gdy0
Taille de l'équipe : 23/30 + 2.
Région d'origine : Illumis, Kalos.
Âge : 20.
Niveau : 80
Jetons : 16666
Points d'Expériences : 3148
(mission) Made in exploitation. [Terminé] Gdy0
23/30 + 2.
Illumis, Kalos.
20.
80
16666
3148
pokemon
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Illumis, Kalos.
20.
80
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Aileen Sôma
est un Pokeathlète Agent
La brune avait failli hurler de joie en recevant la lettre retour de PALLADIUM SARL. A tout hasard, elle avait envoyé son CV et une lettre de motivation, sans grand espoir d’être lue par cette grande entreprise. Cependant, surprise : elle avait reçu, au milieu de l’été, la lettre réponse de la multinationale, lui indiquant que sa candidature avait été retenue pour une mission en particulier, et que de plus amples détails lui seraient envoyés dans les jours suivants. Promesse tenue. Moins d’une semaine plus tard, nouveau courrier avec toutes les informations, bien évidemment à tenir hors de la portée de ceux n’étant pas concernés par la mission. Une petite entreprise Les Ciseaux de la Manternel, basée à Illumis, était soupçonnée par PALLADIUM SARL de faire de l’exploitation abusive de Pokémon, à la limite de l’esclavage. Et s’ils s’y intéressaient, c’est parce que cette petite entreprise faisait partie de leurs sous-traitants, et que ce qui entachait cette petite boîte Illumoise les entachait également. Une multinationale comme la leur ne pouvait pas se permettre le moindre soupçon de scandale, après tout. Les rumeurs d’exploitation étant de plus en plus grandes, elles avaient fini par remonter jusqu’au PDG de l’entreprise internationale, qui comptait bien profiter de la disponibilité à bas prix des étudiants pour régler le souci sans y être directement mêlé. C’était lâche, comme technique. Mais Aileen s’en fichait. Elle voulait devenir espionne internationale pour la police, pour lutter contre les teams criminelles et démanteler les réseaux d’asservissements des Pokémon. Avoir été choisie pour cette mission était une véritable aubaine, pour elle. D’un côté, elle savait pourquoi elle avait été prise, plutôt qu’un autre espion.  Son CV s’auréolait déjà d’une collaboration avec la police pour démanteler la Team Scary à Voilaroc, mais aussi un réseau de trafic de faux chromatiques à Illumis, sans compter sa mission avec Haru Eina à Lansat dans laquelle elle avait activement participé à l’arrestation d’une personne voulant contrôler les Pokémon. Le seul problème, c’est qu’elle n’était pas seule sur cette mission. Elle allait être accompagnée de trois stylistes et d’un coach, ce qui lui semblait normal, mais aussi d’un autre étudiant de l’académie, soit Sirius Powell, un jeune coordinateur mode du dortoir Noctali. Autant dire que la Pyroli était assez agacée de devoir, une fois de plus, travailler sans que sa couverture ne vole en éclats. Bah, si elle avait réussi avec Idalienor et Haru, elle y arriverait une nouvelle fois.

Prenant les devants, Aileen avait contacté Sirius pour lui dire qu’ils partaient en mission ensemble pour le compte de PALLADIUM SARL, qui les avaient affectés en duo. Sirius, styliste, n’avait pas grand-chose à cacher, mais Aileen, elle, y allait en qualité de médecin, couverture qu’elle tenait depuis maintenant deux ans. Les deux élèves avaient parlé sans ambages, pour se connaître l’un et l’autre avant la mission, élaborant un début hasardeux de stratégie pour parer à toute éventualité. Prenant de l’avance, Aileen s’était renseignée sur l’endroit où elles allaient. Petite entreprise sous-traitante de plusieurs multinationales et autres stylistes célèbres, tels que Karl Flagerfell ou Jean-Paul Gaulet, elle restait relativement discrète, idéalement positionnée à côté de la Place Cyan, dans une ruelle la reliant à la très fréquentée avenue Thermidor. Ludmilla Troce, la directrice, se targuait d’en connaître un rayon sur la mode, même si, selon les rumeurs, elle se frustrait également de ne pouvoir faire partie du gratin. Monsieur Tournesol (prénom inconnu malgré sa fouille rapide), le directeur des ressources humaines, avait l’air plutôt sympathique, même si la brune avait appris à ne faire confiance à personne. Dany Derato, le responsable du rendement, était vraisemblablement fiché par la police pour magouilles diverses et variées à Lavandia, une chose que même son sourire brillance Colgate ne pouvait effacer. Jusqu’à la fin du mois, elle avait continué de se renseigner, emmagasinant les informations sans chercher à trier le bon grain de l’ivraie. Dans un endroit inconnu, tout était bon à prendre, même si cela s’avérait être, au final, du pipeau total. Elle verrait bien. Car la date était vite arrivée, et la Pyroli avait préparé son sac pour quitter l’île, ne déboursant pas un rond pour le ferry, payé par PALLADIUM SARL. C’étaient eux qui l’envoyaient hors de l’académie, et ils payaient le billet pour chaque étudiant retenu. Ca devait être une bagatelle, pour eux.

« Arrête de râler, Sphax, t’es chiant. Aide-moi à trouver Sirius, plutôt. Tu te rappelles de qui c'est ? C'est le styliste qui avait fait le collier pour Feänor. »

L’Absol shiny lâcha un grognement agacé. Une nouvelle fois, il n’avait pas pu monter sur le Tropius avec sa dresseuse, et l’idée de voyager sur un bateau lui donnait par avance le mal de mer. Prenant les devants, il grimpa à bord du ferry, Aileen le suivant en resserrant les bretelles de son sac militaire. Elle n’avait pas pris grand-chose pour ne pas s’encombrer, sachant que de toute manière, si elle manquait de quelque chose, elle pouvait toujours aller chercher ce qui lui faisait défaut chez elle, vu que sa mère possédait une villa à Illumis, à proximité de la Place Rouge. Ce n’était pas très loin de l’avenue Ventôse où se trouvait leur hôtel, payé, une fois de plus, par PALLADIUM SARL. La Pyroli aurait préféré rester chez elle… Mais elle savait que par souci d’harmonisation de la mission, il valait mieux que tout le groupe envoyé par la multinationale loge au même endroit. De son point de vue strictement rationnel et logique, la jeune préfète pensait qu’il aurait été plus prudent de séparer tout le monde. Comme ça, si l’un des membres de la boîte décide de les suivre, les relier les uns aux autres serait mis en difficulté par le fait qu’ils ne logeaient pas tout dans le même hôtel. Mais on ne lui avait pas demandé son avis, alors ce serait l’avenue Ventôse. D’un mouvement de tête, Sphax lui désigna Sirius, assis dans un coin, entouré de ses affaires. Une main accrochée négligemment à la lanière de son sac, Aileen le rejoignit, et se débarrassa de sa charge pour la déposer en face du siège sur lequel elle s’assit, se mettant à côté de son camarade.

« Si peu d'affaires ? Moi qui m'attendais à te voir entouré de cinquante valises comme une vraie petite Mentali... Je suis presque déçue. »

Taquine, la brune esquissa un sourire. Elle aimait bien taquiner les coordinateurs. Etrangement, quel que soit leur dortoir, il fallait toujours qu'ils soient chargés comme des Mentali partant en weekend. Loan, son ex copain, était exactement comme ça quand ils partaient ensemble. Quand elle avait une valise, il en avait quatre ou cinq. Et là, alors qu'elle avait un gros sac à dos, Sirius en avait un, plus un autre sac. Il était au courant qu'ils ne partaient qu'une petite semaine, à tout casser ? Ahlala, ces coordinateurs... Reprenant son sérieux, la brune s’installa plus confortablement avant de reprendre la parole.

« D’après ce que j’ai compris, on logera dans un petit hôtel de l’avenue Ventôse. On doit rejoindre quatre autres personnes là-bas, soit trois stylistes et un coach. Ca a l’air sérieux, cette histoire… Je n’aurais jamais imaginé que de nos jours, des gens puissent encore exploiter des Pokémon de la sorte. »

Mensonges. Pas plus tard qu’il y a quelques mois, elle avait sauvé de la mort des Pokémon enlevés par la Team Scary, maltraités et affamés par ces derniers. Et l’an dernier, presque à la même période, elle luttait contre une organisation criminelle exploitant des Pokémon en leur injectant un sérum mortel visant à les rendre temporairement chromatiques pour les vendre au prix fort. Le monde était pourri jusqu’à la moelle, et elle ne pouvait faire confiance à personne. Mais ça, Sirius n’avait pas besoin de le savoir…


Dernière édition par Aileen Sôma le Mar 22 Nov - 18:09, édité 1 fois



Sing me to sleep ★ Remember me now, time cannot erase, I can hear your whispers in my mind, I've become what you cannot embrace, our memory will be my lullaby.
Sirius B. Powell
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Région d'origine : Algatia - Hoenn
Âge : 19 yo
Niveau : 51
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Points d'Expériences : 1589
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12
Algatia - Hoenn
19 yo
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pokemon
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Sirius B. Powell
est un Coordinateur Mode



made in exploitation

Avec Aileen Soma

Un sourire ravi se dessina sur son visage quand son regard parcourut la lettre lui annonçant qu'il avait été sélectionné. Il partait, pour la seconde fois, à Illumis, capitale de la mode et de la beauté, pour une mission. Plus qu'une mission, ce à quoi Sirus allait participer était un stage. Si l'environnement dans lequel il baignerait lors de ce stage était assez éloigné de ce dans quoi il voulait travailler, il avait tout de même envoyé son CV et sa lettre de motivation. Mieux valait viser large, de toute manière aucun des stages proposés n'était préférable au final car ce qui importait aux yeux de Sirius était la jolie petite ligne qu'il pourrait ajouter à son CV.

PALLADIUM. La grande multinationale dominait de nombreux domaines et nul doute qu'il aurait à faire affaire avec eux dans un avenir plus ou moins lointain. Autant gagner des points en avance en étant irréprochable lors d'un stage avec eux. D'autant plus qu'il serait accompagné par des pointures de la mode. Quoi de mieux pour progresser et apprendre que de rencontrer des professionnels ? Il n'avait pas souvent l'occasion d'apprendre ainsi. La seule faiblesse de la Pokemon Community a ses yeux étaient l'absence de pointure de la mode. Si Heartnett était un coordinateur incroyable, avec un sens du style exquis, ça n'empêchait pas qu'il n'était pas couturier. Et que son absence d'expérience dans ce domaine poussait les membres du parcours mode à apprendre par eux même. Ce qui n'était pas un mal aux yeux de Sirius, ça le poussait à se dépasser et à développer son propre style. Mais il reconnaissait que parfois, quand il était face à une difficulté, il aurait aimé pouvoir se reposer sur les conseils d'un professeur.

Pour en revenir à la mission, Sirius était ravi d'être en compagnie de quelqu'un d'aussi expérimenté qu'Aileen. La Pyroli était efficace et lors de leurs rencontres pour parler de la mission, elle s'était montrée très douée pour trouver les informations importantes entre les dossiers fournis par l'entreprise et le web. Il avait été sacrément impressionné par sa capacité de synthèse et de fouille. Grâce à elle, il possédait des petites fiches dans son porte monnaie avec les informations capitales. Qui était qui. Pourquoi être ici. Comment faire dans telle situation. Il se sentait prêt à tout. Surtout que la préfète en chef, bien qu'impressionnante, était sympathique et que la discussion allait facilement entre eux, Sirius ayant assez de self contrôle pour ne pas lui demander en permanence des informations sur sa génitrice, cette grande coordinatrice qui animait les rêves de Sirius.

La scène. Cruelle mais si brillante. Il voulait en devenir le maître.

★★★★★

Sirius était assis à coté d'une fenêtre à l'intérieur du ferry. Il s'était mit d'accord avec Aileen pour se retrouver directement sur le bateau. Il s'était positionné de manière à ce qu'on ne puisse pas le louper, et de toute façon, avec sa taille, il y avait peu de chance que quelqu'un un minimum observateur ne le remarque pas. Son sac à dos posé sur son gros sac de sport était sur le siège à coté de lui. Il savait que dehors, Soleil dansait dans l'air. Il ne s'inquiétait pas, elle saurait se montrer pour qu'il la fasse rentrer. Adara était dans sa tignasse brune, cherchant à se protéger de la chaleur. Le reste de son équipe était dans leurs pokeballs. La chaleur de leur réussissait pas vraiment. Il espérait avoir tout de même l'occasion de faire sortir sa Cerfrousse, la pauvre n'était pas dans un environnement idéal. Entre une île désertique et une grande ville …

Il soupira. Adara tira sur une de ses mèches pour lui faire relever la tête et apercevoir la petite brune qui se dirigeait vers lui. Un sourire apparut sur ses lèvres tandis qu'il la saluait joyeusement. Il haussa vaguement les épaules suite à sa taquinerie avant de lui répondre sur le même ton.

- Que veux-tu, il se peut qu'en de rares exceptions je contienne mes pulsions de petite Mentali.

Il n'avouerait pas qu'il avait passé dix heures, très précisément, à faire ses sacs. Trop dur de choisir quoi prendre. Et maintenant qu'il y pensait, sa chemise à carreau blanche aurait été parfaite pour l'occasion. Avait-il le temps de courir vers sa hutte pour la récupérer ? Considérant le trajet en Tropius et le départ imminent de l'engin, non, il ne l'avait pas. Quelle tristesse …

Son visage se ferma suite aux paroles d'Aileen. L'exploitation. C'est vrai qu'il n'avait pas vraiment pensé à cet aspect de la mission. À la base, ils partaient là bas pour trouver des preuves sur une sur-exploitation de pokemon. Il ne savait pas vraiment quoi en penser. Il était révolté, bien évidement, mais ce qu'il comprenait moins c'est pourquoi est-ce que PALLADIUM n'engageait pas d'espion ? Aileen était médecin, il était styliste. Et il commençait à douter de ses capacités à infiltrer ainsi le système. En serait-il capable ? Si vraiment, d'horribles choses se tramaient dans cette petite entreprise, serait-il capable de se contrôler et de rester dans son personnage ? Il soupira mais ne préféra pas partager ses doutes avec la préfète en chef. Mieux valait rester discret là dessus. Il verrait bien dans l'action, tous les mots du monde n'y changerait.

- C'est horrible oui … J'espère qu'on réussira à y mettre un terme si c'est vraiment le cas …

Il gardait le ferme espoir que rien de tout ça ne se passe réellement. Un peu idéaliste Sirius ? Totalement plutôt. Il aurait tellement aimé qu'un coup de baguette magique suffise à réparer tous les travers du monde. C'était peut-être pour ça qu'il aimait autant la coordination. C'était un monde de paillettes et de glamour. Pourtant, et il le savait parfaitement, c'était également un monde corrompu. Combien d'histoire d'argent, de fesses et autres avait-il put lire dans les magasines spécialisés. Il espérait qu'il resterait ce qu'il était malgré son entrée de plus en plus imminente dans cet étrange monde …

Le reste du trajet se passa tranquillement, la conversation se tourna vers les attractions de la capitale, certes ils allaient travailler mais autant profiter du séjour pour découvrir cette capitale de mode et de divertissement. Il allait sûrement pouvoir aller au Chic à Porter. Ou tout du moins, en voir la vitrine … Ce n'était certainement dans son voyage précédent qu'il avait put découvrir la façade incroyable de la capitale kalosienne. Il l'avait passé dans un bâtiment à préparer un défilé … On avait vu bien mieux comme visite guidée …

★★★★★

Ils débarquèrent après quelques heures de trajets à Port-Tempère. Plus qu'un bonne heure et demi dans le train pour rejoindre Illumis et ils en aurait finit des transports. Pour une semaine. Sirius soupira. Là aussi, le trajet se passa tranquillement, bien plus rapide que celui en bateau. Et pour la seconde fois, il déposa le pied dans la cité de lumière. Ils arrivaient pile au bon moment en plus. Le soleil commençait à se coucher et la ville s'illuminait. Et c'était là que l'on comprenait pourquoi elle s'appelait Illumis. C'était un spectacle sublime qui alluma des étoiles jumelles à celle de la ville dans les yeux bruns de Sirius.

Ils rejoignirent assez rapidement leur hôtel, la connaissance d'Aileen sur la ville étant définitivement très utile. Un groupe assez hétéroclite les y attendait. Entre le grand noir et la petite brune aux traits asiatiques, il semblait que leur équipe regroupait des personnalités assez diverses. Quand elle les aperçu, la petite asiatique se leva d'un coup avant de se diriger vers eux pour les guider vers la table.

- Bienvenue bienvenue ! Aileen et Sirius c'est bien ça ? Olalala, vous êtes adoraaaaaables. Venez, venez je vais vous présenter.

Le groupe entier était maintenant accessible à leurs regards. Le grand noir baraqué avait un air sévère qui fit frissonner le pauvre coordinateur, la petite asiatique faisait bien deux têtes de moins que lui et rayonnait de bonne humeur. Ils étaient les seuls debout. Assis sur les canapés qui encerclait la table basse où reposait quelques boisons entamées, une blonde à l'air avenant et un rouquin à l'air taquin.

- Je me présente, Maribelle Martin, mais vous pouvez m'appelez Mari, je suis styliste. Mr. Renfrogné c'est Lloyd Graham, Blondie c'est Alice Rivas et enfin nous avons Alban Roy. Respectivement Coach, styliste et styliste !

Tout en leur présentant les membres de l'équipe, Mari exécutait pirouettes et petites mimiques. Cette fille était … extravagante.

© BB Dragon



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Âge : 20.
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Aileen Sôma
est un Pokeathlète Agent
D’ordinaire, arrivée à Port-Tempères, Aileen prenait le funiculaire pour atteindre la partie haute de la ville, et elle allait à Illumis à pied. Il fallait un peu de temps, certes, mais ça allait toujours plus vite que le train, qui ne passait pas par la zone aride à cause de la présence des centrales et qui devait aligner ses voies avec la gare de la capitale. Donc au lieu de prendre vingt minutes, arriver à Illumis prenait une heure. Quarante minutes de perdues, en somme. Mais ça, Palladium devait l’ignorer, vu qu’avec les billets de ferry, ils avaient reçu deux billets de train chacun, un pour l’aller et un pour le retour. La brune n’avait fait aucun commentaire, et était donc montée à bord du train, s’appuyant contre la vitre pour regarder défiler les paysages. C’est vrai que c’était utile, le train, pour atteindre les villes proches sans passer par Illumis. Ils s’étaient arrêtés plusieurs fois dans des villes qu’il aurait pourtant fallu des heures à atteindre en marchant, avant de repartir aussi sec. Et finalement, au bout d’une petite heure, ils avaient atteint Illumis. Quand elle put enfin poser les pieds dans la cité de lumière, la Pyroli s’étira, engourdie par ces longues heures sans bouger, et sourit, heureuse. Elle rentrait enfin chez elle. Pour seulement quatre jours, où elle n’aurait pas le temps de faire un crochet par sa maison, mais elle était à Illumis, cité qui l’avait vue grandir, jungle urbaine dans laquelle elle avait fait les quatre cent coups. Ils arrivaient pile au bon moment, en plus. Le soleil se couchait, les lumières s’allumaient, faisant briller des étoiles dans les yeux du coordinateur fasciné par ce qu’il voyait. Mais surtout, c’était l’été, et qui dit l’été, dit touristes. Et qui dit touristes, dit le maire de la ville qui veut en mettre plein la vue aux nouveaux venus… Sanglant de nouveau son sac, la Pyroli se mit en route, entraînant son camarade dans ses pas. Ils étaient juste à côté de l’avenue Ventôse, mais Sirius n’avait pas l’air de le savoir. Très bien. Elle en profiterait pour lui en mettre plein la vue, alors. D’un pas tranquille, elle remonta une ruelle jusqu’à la place Jaune, la dépassa, et remonta vers l’arène d’Illumis, sombre dans la nuit tombante si on exceptait les lumières des fenêtres, seul signe qu’il y avait de l’activité dans la Tour Prismatique. Au bout de quelques minutes d’attente, le bas de la Tour s’alluma, et un à un, les étages de la Tour l’imitèrent, se mettant à briller comme un phare dans l’obscurité, jusqu’à atteindre le sommet, ou deux puissantes lumières s’élevèrent vers le ciel. Ces mêmes lumières brillaient dans le regard émerveillé de Sirius, tirant un sourire à Aileen.

« Attrape-touristes estival de base pour en mettre plein la vue aux gens… Mais je me suis dit que ça te ferait plaisir de voir ça. »

Sympathique, la Pyroli attendit quelques minutes que le Noctali se repaisse du spectacle, et finalement, le tira doucement par la manche pour le faire avancer. Docile, il la suivit, tournant de temps en temps la tête pour regarder une dernière fois la tour lumineuse, comme hypnotisé. Ils atteignirent vite l’avenue Ventôse, juste à côté, et leur hôtel une étoile caché dans une ruelle calme, assez proche de l’entrée de la rue, à l’autre bout de la Tour Prismatique. Mais Sirius lui pardonnerait sans doute ce petit écart, vu qu’elle lui avait permis de voir la Tour s’illuminer en pleine nuit, ce qu’il n’avait sans doute jamais vu, vu que cette animation n’avait lieu qu’en été. Dans l’hôtel, Aileen déclina leurs identités, récupéra leur clé de chambre, pensant qu’il faudrait qu’elle songe à prévenir Sirius qu’ils allaient vraisemblablement partager la même chambre pendant une semaine. Elle-même n’était pas très dérangée de le savoir, mais Sirius le prendrait peut-être mal… Avant qu’elle n’ait pu le mettre au courant, une petite asiatique s’était levée pour se diriger vers eux, souriante et pétillante de bonne humeur. Elle les accueillit en pépiant, arrachant un sourire à la brune, contaminée par sa bonne humeur. Se présentant comme s’appelant Maribelle Martin, elle les dirigea vers le reste du quatuor, et Aileen put ausculter leurs tuteurs pour les quatre prochains jours. En plus de la pétillante demoiselle, il y avait un grand noir baraqué et peu affable, Lloyd Graham. Une grande blonde aux yeux bleu clair et au sourire gentil, Alice Rivas. Et un rouquin aux yeux vert émeraude avec des lunettes rectangulaire sur le nez, qui avait l’air aussi sympathique que taquin. Leur groupe était assez hétéroclite. Et si l’un d’entre eux n’avait pas l’air des plus avenants, les trois autres avaient l’air très gentils. Quand le regard du coach se posa sur elle, Aileen eut le réflexe d’y planter le sien, ne le détournant pas d’un iota, comme deux loups dominants qui se regardent. S’il voulait l’écraser, il allait avoir du boulot…

« Bon ! J’imagine que vous devez être fatigués après cette dure journée de voyage, alors ce que je propose, c’est qu’on aille tous se coucher ! On se verra demain matin au petit-déjeuner, comme ça on pourra faire plus ample connaissance ! »

Maribelle « je pète la joie » Martin avait parlé, faisant sursauter le coach qui avait détourné les yeux en même temps que la petite espionne. Aller dormir. L’idée était bonne. C’est qu’il commençait à se faire un peu tard, et après son repas à bord du train, elle n’avait plus assez faim pour passer au restaurant de l’hôtel. Et tout le monde semblait d’accord avec cette idée, puisque d’un mouvement commun, ils se levèrent pour se diriger vers les étages où se trouvaient leurs chambres. D’un haussement d’épaules, la Pyroli leur emboîta le pas, pour rejoindre la chambre 121 qui leur avait été attribuée. Avec la clé, elle ouvrit la porte, et jeta un œil sur leur nouveau palace. Une chambre de taille moyenne, avec deux lits une place séparés, ayant chacun leur commode et lampe de chevet, avec des placards où ranger les affaires. Elle laissa Sirius entrer, et brusquement, se souvint qu’elle ne l’avait pas averti de leur colocation temporaire.

« Ah, j’ai oublié de te prévenir… On va partager la même chambre d’hôtel pendant quatre jours, j’espère que ça ne te dérange pas trop. »

Posant la clé sur la table basse, la Pyroli alla ranger son sac dans un coin. Elle le déplierait demain, si elle n’avait pas trop la flemme, parce que pour le moment, elle préférait aller dormir rapidement. Elle savait qu’elle se réveillerait à quatre heures trente le lendemain matin, et que sa paranoïa naturelle l’empêcherait de sortir faire son sport matinal (et si quelqu’un la voyait et l’associait à la mission ? Et si elle était suivie ? Et si…), du coup elle voulait se coucher le plus vite possible pour grappiller quelques minutes de sommeil supplémentaire. Ouvrant son sac, elle en sortit sa trousse de toilettes, et se redressa, un sourire taquin aux lèvres.

« Eh, Sirius ? » Elle souleva ses affaires avant de reprendre. « Première sous la douche ! »

En pouffant de rire, elle fila s’enfermer dans la salle de bains, trop vite pour que le Noctali n’ait le temps de faire un geste. Avec les coordinateurs, il fallait se méfier. Elle préférait prendre sa douche la première plutôt que d’attendre une heure que madame la Mentali ait fini de se pomponner…



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Sirius B. Powell
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(mission) Made in exploitation. [Terminé] OT3z7Un7_o
12
Algatia - Hoenn
19 yo
51
7892
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Sirius B. Powell
est un Coordinateur Mode



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Avec Aileen Soma

Un peu épuisé par le trajet, parce que oui rester assis c'est totalement épuisant, Sirius s'étira longuement à la descente du train avant de redevenir un enfant. Ça brillait de partout. Des petites lumières qui brillent, de la vie, des exclamations, et les tenues, les tenues vous dirait-il, elles étaient sublimes. Immédiatement, alors qu'il se laissait guider par Aileen dans les rues illuminées de la cité des Lumières, il savait où il se trouvait. Capitale du luxe et de la beauté. Capitale des défilés de mode et de la mode en général. Toutes les dernières tendances naissaient ici et Sirius espérait avoir lui aussi un jour, des modèles paradant dans des tenues signées de son nom. Il espérait que lui aussi attiserait les rêves de quelques enfants à son égard. Que comme lui en cet instant I, des gamins lèvent les yeux vers son portrait illuminé, et qu'ils se disent, un jour, je me tiendrais aux cotés de cet homme. Il eut un bref sourire. Il y arriverait. Il ne renoncerait pas, peu importait la pression que poserait ses parents sur ses épaules. Peu importait qu'il se fasse déshériter, il atteindrait et réaliserait son rêve. Ce n'était qu'une question de temps.

Et comme un point d'orgue à cette sublime soirée, Aileen leur avait faire un détour par la place centrale d'Illumis, et ensemble, ils purent admirer le sublime jeu de lumière des artistes de la villes. Étage après étage la tour s'illumina, changea de couleur, se transformant au grès des envies des mécaniciens qui s'amusent à faire briller les yeux des pauvres touristes qui sont présents. Ils sont loin d'être seuls après tout, comme le dit Aileen, ce petit spectacle est une véritable attraction de la ville et il faut dire que ça marche.

- Merci, c'est vraiment génial.

Un large et grand sourire très niais semble gravé sur le visage du jeune homme alors que la jeune fille l’entraînait doucement vers leur hôtel et mission. Le pauvre garçon se tourna dans tous les sens pour observer jusqu'à la dernière seconde le spectacle. Hors de question d'en louper une seule seconde. Ils atteignirent rapidement leur logement, la brune sachant parfaitement se déplacer dans la faune colorée de la grande ville. Avantagé par sa grande taille, Sirius détaillait le moindre mur, la moindre boutique, la moindre étincelle du luxe illumisien. Il profitait pour la première fois réellement de la ville, sa précédente visite ayant été consacré sur la réalisation d'un défilé, il n'avait pas vraiment eut l'occasion de faire du tourisme.

La rencontre avec leurs coéquipiers se déroula assez bien, Sirius adorant presque instantanément le caractère coloré et jovial de Mari. Elle était totalement inratable et pleine de vie. Tout le contraire de son collège Coach qui effrayait presque Sirius, mieux valait ne pas se frotter à lui Il se ferait discret en sa compagnie, il n'aimait pas vraiment son regard. Sirius détailla assez rapidement les deux autres membres dont les visages lui disaient vaguement quelque chose. Des stylistes à ne pas en douter au vu de leur sublime sens du style, une jolie et pimpante blonde qui se tenait tranquillement aux cotés d'un rouquin à la fine monture noire et au sourire taquin.

Sirius hocha vaguement la tête suite à l'explication de la jeune femme, était-elle infatigable ?, puis se dirigea en compagnie d'Aileen dans les étages du bâtiment jusqu'à trouver leur chambre. Attendez. Leur chambre ? Une légère rougeur lui monta aux joues, qu'il refréna rapidement. Pas de problème, après tout, il partageait bien une hutte avec Dahlia et Hanaë. Il partageait une hutte avec Hanaë. N'importe quel autre colocataire serait parfait.

- Ne t'inquiète pas, ça me gène pas du tout.

Il était pas du genre pudique de toute façon. Ça ne l'avait jamais dérangé de partager une chambre avec un inconnu ou presque. Il détailla rapidement la chambre, pas très grande mais comprenant le strict nécessaire. Deux lits simples séparés de chaque coté de la chambre, avec tables de chevet et commodes séparés également, ça allait parfaitement au jeune homme. Il déposa son sac de voyage et son sac à dos sur le lit avant de s'avancer pour jeter un œil par la petite fenêtre qui délimitait le milieu de la chambre. Avec un sourire ravi, il admira la foule qui passait sous leurs pieds dans l'allée commerçante. Cette mission lui plaisait de plus en plus. Ne serait-ce que par le cadre.

Il se retourna juste à temps pour voir la porte de la salle de bain se refermer et qu'une voix taquine n'en résonne. Gnagnagna. Qu'elle file, il prendrait tout son temps après.

★★★★★

Le lendemain, le réveil sonna un peu trop tôt au goût de Sirius bien trop habitué à un rythme estival où il ne se levait pas avant, au moins, onze heure. Alors les six heures que son iPok affichait, c'était pas humain à ses yeux. Les cheveux en pétard et le regard vague, il put observer une Aileen en pleine forme et pleinement réveillé au contraire de lui même. Impressionnant mais pas choquant de la part d'une Pyroli. Les réveils tôt c'était son quotidien après tout. Il s'étira longuement avant de, après une salutation brève, s'enfermer dans la salle de bain pour se préparer rapidement et efficacement.

De toute façon, sa faculté de moulin à parole ne s'activait qu'après la troisième tasse de café. Les deux adolescents une fois prêts, descendirent rapidement pour retrouver les professionnels et recevoir enfin leurs instructions finales et derniers conseils avant de rentrer dans l’arène. Il ne stressait pas encore, trop endormi pour que de réelles émotions le prennent. Mais il savait bien qu'une fois réveillé, l'habituelle boule de stress viendrait lui nouer le ventre. Il salua vaguement les membres de l'équipe avant de se jeter sur le café présent et de boire cul sec deux tasses d'affilé.

Voilààààà que ça allait mieux.

Un jour peut-être réglerait-il son addiction à la caféine. Il capta le regard amusé de Mari quand elle vit ses yeux s'éclairer et l'habituel sourire illuminer le visage du jeune homme. Maintenant qu'il était mieux réveillé, Mari … ses cheveux ? Des longues mèches noires, la jeune femme portait désormais une courte coupe explosive d'un … rose fluo. Wow. C'était … incroyable. Après un petit déjeuner simple et efficace, mais rempli de spécialités Illumisienne qui ravirent le jeune homme, le petit groupe se dirigea vers la petite usine. Avant qu'ils ne quittent la sérénité de leur hôtel, le rouquin les arrêta pour leur confier quelques derniers conseils et recommandations.

- N'oubliez pas que nous sommes là bas sous couverture, on cherche des preuves. Vous êtes jeunes, profitez, on ne vous dira rien si on vous vois fouiner. On ne se préoccupe rarement des enfants sur ce genre de mission, vous êtes un atout. Cependant, ne prenez pas de risque ok ?

Sirius hocha vivement de la tête. Pas question pour lui de tout faire foirer, il était peut-être pas super doué, mais il ferait de son mieux. Le trajet fut relativement rapide et le petit groupe aperçut l'usine après à peine un quart d'heure de marche dans les rues encore calmes de la capitale. Ce n'était clairement pas un établissement très grand et il ne détonait pas dans les vielles pierres du centre ville. La première heure qui suivit leur arrivée dans le vieux bâtiment fut terriblement ennuyeuse aux yeux de Sirius, des histoires d'entrée dans le registre, récupérer les badges, les uniformes …

Et puis enfin, on les guida dans une salle assez grande, où un homme assez petit dont le chapeau melon ne faisait que rendre un peu plus ridicule, les attendait, pour leur expliquer leurs tâches. Cet homme, Monsieur Tournesol comme ils l'apprendraient un peu plus tard, semblait tout droit sortit d'un film des années 50, ce qui le rendait assez sympathique. Le look un peu vieillot fit lever un sourcil surpris à Sirius qui pensait qu'il se rendait dans l'un des temples de la mode. Enfin bon, il allait devoir faire avec, et puis, ça lui allait presque bien ?

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Aileen Sôma
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Aileen Sôma
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Le réveil de Sirius se manifesta à six heures du matin, tirant le jeune brun de son doux sommeil dans un grognement inintelligible qui fit sourire sa camarade, réveillée depuis quatre heures trente déjà. En attendant que son camarade se réveille, elle avait un peu tourné dans l’hôtel, avant de finalement grimper sur le toit en escaladant une gouttière pour se coucher sur le dos et regarder le soleil se lever, éclairant le ciel bleuâtre de ses lueurs orangées. Elle avait fini par redescendre pour ne pas attraper froid, n’ayant pas pensé à prendre une veste avec elle pour protéger ses bras nus. Souplement, elle était repassée par la fenêtre pour atterrir silencieusement dans le couloir, et une fois la fenêtre refermée, elle était retournée dans la chambre, juste à temps pour voir Sirius sortir de son lit en grognant pour s’enfermer tel un zombie dans la salle de bains. Ahlala, les coordinateurs ! Ne l’attendant pas, la brune se saisit juste d’une veste et descendit jusqu’au restaurant de l’hôtel, rejoignant le reste du groupe, ou plutôt ceux étant déjà levés puisque la blonde manquait à l’appel. Maribelle avait changé de couleur de cheveux dans la nuit, passant du brun terne au rose fluo, faisant hausser un sourcil à Aileen et pouffer de rire Kipling, son chaton télépathe. Pourquoi pas. C’est une coordinatrice après tout, mieux valait ne pas se poser de questions hein. S’asseyant avec les autres pour le petit déjeuner, la brune ne se servit qu’un modeste jus d’orange, accompagnant ce dernier d’un croissant au chocolat. Après tout, elle avait déjà mangé en se levant, habitude Pyroli pour survivre au sport matinal, et manger par-dessus ne pourrait que lui donner mal au cœur. Alors elle préférait grignoter, plus par gourmandise que par faim réelle, pour se mêler au groupe et écouter les conversations. Maribelle et Alban étaient plongés dans une conversation animée, tellement enjouée qu’il ne manquait plus que les paillettes et les confettis en émergeant pour inonder de joie leurs camarades de table. Elle se retrouvait donc seul avec Monsieur Sourire, soit leur coach grognon qui n’avait pas prononcé un mot depuis hier soir. Heureusement pour elle, la blonde et Sirius firent vite leur apparition, se plongeant chacun dans leurs cafés respectifs pour prendre le temps de se réveiller. Une fois bien sûre que tout le monde avait émergé, Maribelle attira leur attention pour prendre la parole d’une voix chantante.

« Bonjouuuur tout le monde ! Vous avez bien dormi ? J’espère, car c’est aujourd’hui que commence notre premier jour de travail ! » Elle esquissa un sourire joyeux, mais qui ne trompait personne. Ils n’étaient pas là pour le plaisir, mais pour une affaire sérieuse. « Bien ! Aileen, Sirius, quand vous êtes allés vous coucher hier, on a réfléchi à un plan avec les autres. Comme il serait très suspect de nous voir arriver en groupe compact à l’atelier, nous allons nous y rendre séparément et faire comme si nous ne nous connaissions pas. D’accord ? » Les deux stagiaires hochèrent la tête. « Parfait ! Vous deux, vous pourrez arriver ensemble si vous le désirez. Vu que vous êtes de la même école, vous êtes sensés avoir pris le bateau ensemble, donc vous connaître un minimum ! »
« Mais ça ne va pas faire trop suspect, six nouvelles personnes qui arrivent en une seule journée ? »
« Non, pas vraiment. » Le rouquin, Alban, releva ses lunettes sur son nez. « Depuis quelques temps, il y a une grosse vague de démissions dans l’atelier, et la patronne embauche en masse. C’est comme ça que notre patron s’est rendu compte que quelque chose clochait, à cause des rumeurs des anciens employés. De ce fait, on ne sera pas les seuls nouveaux aujourd’hui, en jouant bien notre jeu on se fondra facilement dans la masse. »
« D’autant plus que madame Troce ne s’attend pas à une inspection surprise ! Allez, faisons tous de notre mieux, et n’oublions pas : Garrick Gamble compte sur nous ! »

Chaque personne présente hocha la tête, et Aileen termina en vitesse son deuxième jus d’orange avant de se lever pour suivre les autres. Avant de quitter l’hôtel, ils furent arrêtés par Alban, qui leur livra quelques conseils et recommandations de son ton calme et serein. En tant qu’enfants, ils étaient un atout. Qui irait penser qu’un gamin a été envoyé pour espionner ? D’autant plus que si la gérante les avait pris comme stagiaires, c’était surtout pour toucher une des nombreuses prises versées par ses fournisseurs soucieux de garantir une bonne image de marque. Palladium, en l’occurrence. Laissant partir tout le monde, Aileen retint Sirius quelques instants de plus, le temps que le dernier adulte ait tourné à l’angle de la rue. Puis elle sortit un plan d’Illumis dans son sac, récupéré la veille en sortant de la gare pour montrer à Sirius par où ils allaient passer.

« Comme on est les derniers à partir, couper tout droit pour atteindre l’avenue Thermidor via la place centrale serait plus une perte de temps qu’autre chose. On se retrouverait coincés entre ceux qui vont au travail et ceux qui en sortent, et on arriverait avec trop de retard. Faire le grand tour via les rues septentrionales et méridionales serait aussi beaucoup trop long, du coup, je propose qu’on passe par ici. » Du doigt, elle montra sur la carte l’itinéraire à son camarade. « On descend jusque là, on passe par la place Jaune, puis la place Verte, pour atteindre tranquillement la place Cyan, où se situe les Ciseaux de la Manternel. Ca te va ? »

Cela semblant lui convenir, Aileen replia son plan et le rangea dans son sac pour descendre la rue jusqu’à atteindre l’embranchement menant à la place Verte, Sirius sur ses talons. Ca devait être pratique, pour lui, de faire cette mission avec une native d’Illumis. Il était sûr de ne pas se perdre, et s’il voulait aller quelque part, il n’aurait qu’à lui demander. Au bout d’un bon quart d’heure d’une marche tranquille, où ils n’avaient pas croisé grand monde, ils atteignirent enfin l’atelier, où les autres se trouvaient déjà, se massant à la porte avec les employés. Justement, ils arrivaient pile à temps : à peine s’étaient-ils rapprochés que les portes s’ouvraient pour laisser entrer la foule. Restant à proximité de Sirius pour ne pas le perdre, Aileen s’arrangea pour rester juste derrière Maribelle, aisément reconnaissable avec ses cheveux d’un rose fluo pour le moins déconcertant. Alors que les employés se dirigeaient en papotant vers leurs postes de travail, les nouveaux venus furent rassemblés plus loin pour l’habituelle séance d’inscription. Il fallait les entrer dans le registre, pour pouvoir leur fournir des badges valables avec photos et puce électronique en état de fonctionnement, leur trouver des uniformes à leur taille, leur créer une fiche employé (du moins, pour eux, une fiche stagiaire, ce qui revenait un peu au même), bref, toute la paperasse nécessaire. Mais si ce n’était que ça ! Sans doute bien décidée à donner une excellente image de sa société, surtout après toutes ces rumeurs d’exploitation de Pokémon, la patronne leur avait préparé une présentation à part, et bien vite, Aileen se retrouva assise sur une chaise en plastique inconfortable et bancale avec les autres nouveaux employés. Quelques instants après, un homme faisait son apparition sur l’estrade, et la brune retint un pouffement de rire. C’était quoi… Ca ? L’homme qui leur faisait face ressemblait à une olive, vu la couleur de ses vêtements et de son chapeau melon, et même si sa coiffure atypique et son sourire le rendaient sympathique, il n’en paraissait pas moins ridicule.

« Bonjour à tous ! Je me présente, je suis monsieur Tournesol, le responsable des ressources humaines, la personne vers qui vous pourrez vous tourner sans crainte si vous avez le moindre problème. Mais, entre nous, je doute que vous rencontriez des problèmes dans notre petite entreprise ! » L’homme esquissa un sourire joyeux et très convaincant. « Je vais maintenant laisser la parole à mon collègue, monsieur Derato. »
« Merci, monsieur Tournesol. » Un grand brun s’avança alors, remettant en place ses lunettes carrées. « Je suis Dany Derato, responsable du rendement de l’entreprise, ainsi que la personne en charge du versement de vos salaires. Normalement, vous ne devriez pas trop avoir affaire à moi, mais s’il y a le moindre problème avec vos fiches de paie… Vous savez où me trouver. »

Il esquissa un sourire, nettement moins convaincant que celui de son collègue précédent. Et alors qu’il allait reprendre la parole, une troisième personne fit son apparition, réduisant les deux autres au silence. Une femme mince, longue, très belle, aux cheveux blancs très soignés, tout comme son apparence et les vêtements qu’elle portait sur elle. Aussitôt, Dany Derato se recula prestement, avec un empressement non feint, pour laisser la place à sa patronne. Du coin de l’œil, Aileen vit passer son Pokémon, un Chaffreux chromatique à l’air aussi patibulaire que sournois. Et les Pokémon étant le reflet de leurs dresseurs, cette Ludmilla Troce ne devait pas être un ange de bonté…

« Bonjour à vous, et bienvenue aux Ciseaux de la Manternel ! Je suis Ludmilla Troce, votre employeuse, et je suis ravie de vous accueillir ici ! » Ladite employeuse se fendit d’un sourire, qui ressemblait plus à une mimique de requin dangereux. « Je me doute bien que cette trop longue paperasse en a épuisé plus d’un, aussi ne puis-je que vous annoncer avec plaisir que cette épreuve est maintenant derrière vous, et que vous allez pouvoir vous mêler aux autres pour découvrir vos postes de travail et ce que nous attendons de vous ! »

Elle esquissa un nouveau sourire dangereux avant de descendre de l’estrade, signant le départ de tout le monde. Aileen se leva avec les autres… Et se retrouva stupide. Que devait-elle faire, maintenant ? C’est vrai qu’elle ne s’était pas posé la question avant, trop obnubilée par le fait qu’elle partait en tant qu’espionne sous couverture. Mais sous couverture de médecin ! Et que vient faire un médecin dans un atelier de stylisme, honnêtement ? Peut-être devait-elle rejoindre l’infirmerie… Avant qu’elle n’ait eu le temps de paniquer, un homme déboula devant eux, manquant presque de percuter Sirius. Presque. Il s’était arrêté au dernier moment, en dérapage contrôlé, comme s’il avait l’habitude de faire ça.

« Bon-jouuuuur ! Lequel de vous deux est le médecin stagiaire ? » Son regard se porta sur Sirius, puis sur elle. « J’imagine que c’est toi, vu vos différences vestimentaires ? »
« Euuuh, hrmm, oui en effet, c’est moi, le médecin stagiaire. »
« Paaaaar-fait ! Viens avec moi, qu’on puisse papoter un peu avant que l’atroce nous tombe dessus. »

Aussitôt dit, aussitôt disparu. Aileen cilla, puis sourit, et se tourna vers Sirius, aussi surpris qu’elle par cette apparition soudaine à la langue acérée. Elle comprenait mieux les « différences vestimentaires ». Sirius était habillé avec soin, ayant sans doute passé un long moment à choisir les différents éléments de sa tenue, alors qu’elle-même avait juste pris deux-trois trucs dans sa valise en y passant moins d’une minute. Le styliste du groupe était aisément reconnaissable, du coup…

« Bon, bah, du coup j’y vais, on se rejoindra à midi pour manger ! »

Quittant le Noctali, la Pyroli partit à la suite de l’autre adulte, qui attendait aux portes qu’elle le rejoigne. Il devait sans doute être le médecin de la boîte avec qui elle ferait son stage. Il avait l’air gentil, ce bonhomme. Avec un peu de chance, il ne serait pas trop fouineur, et la laisserait poser ses questions et se balader un peu partout pour découvrir quelque chose…

Présentation des PNJ de la mission :


Dernière édition par Aileen Sôma le Sam 10 Sep - 21:07, édité 2 fois



Sing me to sleep ★ Remember me now, time cannot erase, I can hear your whispers in my mind, I've become what you cannot embrace, our memory will be my lullaby.
Sirius B. Powell
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Avec Aileen Soma

Un peu nerveux, Sirius ajusta pour la énième fois sa chemise. N'en avait-il pas trop fait ? La jolie chemise blanche parfaitement ajustée et assortie avec son jean d'un bleu très sombre lui donnait un air mi-chic mi-décontracté qu'il appréciait énormément mais plus la réunion avançait et plus il se demandait si c'était adapté, si il aurait finalement dut ajouter la cravate, si ses baskets ne faisait pas trop décontracté, et si ses cheveux étaient bien en place, et si, et si …

Il soupira, sa mission n'était pas de faire un défilé de mode bien plutôt d’enquêter sur de la maltraitance de pokemon. Alors certes, si il pouvait se faire bien voir c'était idéal, mais il était pas là pour ça à la base, il devait s'en souvenir et pas se laisser entraîner par les merveilleuses choses qu'il n'allait pas tarder à voir dans les ateliers. Il n'était là que pour renforcer la couverture des espions à la base. Il ne savait pas vraiment s'il allait pouvoir réussir à les aider vraiment, d'autant plus qu'il ne savait qui ils étaient, mais dans tous les cas, la mission ne sera pas un échec par sa faute, il était déterminé à ne pas faire de gaffe.

Arrivé dans la salle de réunion où les personnages plus ennuyants les uns que les autres, à part peut-être Ludmilla Troce qui si elle n'était pas l'une des meilleures restaient un grand nom de la discipline. Adara posée tranquillement sur son épaule, aux aguets surveillait les allées et venues des hauts-fonctionnaires de l'entreprise. La petite fée était observatrice et Sirius comptait sur elle pour l'avertir en cas de problème. D'autant plus qu'elle se faisait remarquer, pour le plus grand plaisir du Noctali, de part son étrange couleur. Entre elle et Sphax, autant dire qu'ils ne passaient pas inaperçus.

La réunion terminée, les deux adolescents furent abordés par un homme du style énergique qui embarqua la médecin vers l'infirmerie du bâtiment. Il lui fit un rapide signe de la main en regardant la brunette s'éloigner. Maintenant qu'il y pensait c'était étrange une médecin dans une telle mission, ça devait pas vraiment faire rêver la préfète en chef et elle avait probablement le CV pour participer à un stage avec un médecin bien plus connu que celui de cette petite infirmerie sans importance … Il haussa vaguement les épaules, décidant de ne pas s'y arrêter plus en détail que cela et se dirigea vers le petit groupe de styliste auprès duquel il était assigné. Il fit comme s'il ne connaissait pas l'exubérante demoiselle et le rouquin et les salua aimablement, son sourire de politesse gravé sur les lèvres. Ils étaient peut-être une dizaine à intégrer l'entreprise aujourd'hui et aucun des responsable ne sembla perturbé par ce fait.

Le petit groupe eut droit à un rapide tour de la partie production. Et ce fut superbe. Les chatoyantes couleurs des tissus, l'agréable bruit des machines, le silence travailleur, la tension à chaque nouveau point … Un si joli paradis. Comment, par Groudon, est-ce qu'un endroit aussi merveilleux en apparence pouvait camoufler un si gros secret ? On leur indiqua que les Manternels qui faisaient la renommée de l'établissement travaillait dans une salle annexe afin que personne ne soit perturbé. Le Noctali douta de la véracité de la question et savoir qu'il n'aurait eut aucun problème avec cette justification s'il n'était pas venu ici pour confirmer des doutes quand à du maltraitante lui fit perdre sa superbe pendant un instant. Il laissa une de ses mains caresser une étoffe de soie rose avec attention quand leur guide s'arrêta pour leur indiquer leurs postes. Les adultes se mirent rapidement au travail puis, le guide, un petit blond assez costaud doté d'un sourire mesquin s'approcha de lui pour lui expliquer les joies d'être stagiaire.

Si Sirius avait imaginé pouvoir coudre lui aussi, si Sirius avait imaginé apprendre des stylistes autour de lui, si Sirius avait imaginé être considéré comme plus qu'un gamin, alors Sirius aurait été déçu. Et Sirius fut déçu. Apporte moi un café noir très court sans sucre. Apporte moi un cappuccino caramel avec deux sucres et demi. Apporte moi un nouveau crayon, un B3. Apporte moi un mètre de soie de Kanto vert anis. Il n'eut même pas dix minutes pour se poser auprès du demi-poste qui lui était assigné, trop occupé à courir d'un bout à l'autre de la grande salle de production.

Il n'avait même pas put s'intéresser à la salle des Manternels. Alban, Alice et Maribelle avait une masse de travail trop importante et une surveillance constante pour qu'ils ne réussissent à récupérer des informations. Dans la salle, de leur groupe, il était le plus disposé à y accéder discrètement. Il n'était pas surveillé comme les adultes, n'écopant que de quelques regards noirs quand il traînait entre les postes pour écouter les rumeurs et ragots de l'entreprise. Son regard chocolat se posa une nouvelle fois sur la porte qui menait aux Manternels. Dans leur malchance, ils avaient de la chance, la porte était très proche de leur section et ils étaient assez bien camouflés par les machines qui les entourait. Qui savait ce qui se passait derrière ? Il soupira puis appuya sur le bouton du café-très-serré-sans-sucre-merci qu'une rousse au regard hautain et méprisant lui avait demandé un peu plus tôt.  Puff. Dans quelques années, quand il serait au sommet, elle regretterait son mépris et lui lécherait les bottes. En attendant, il endurait.

Avec l'approche de midi et donc du repas, Sirius, sourire de façade bien en place et regard innocent paré, s'approcha du chef de leur section. Il joua quelques minutes l'ado gêné avant de lancer d'une voix qu'il espérait assurée :

- Désolé de vous déranger Monsieur. Euh, je … Vous pensez que c'est possible de … en faiiit …

- Arrête de tourner au tour du pot gamin. Et si ça te soûle de servir de larbin, c'est pareil. Si t'as signé, c'est pour en chier.

- Désoooolé.

Il ne l'était pas du tout. Maintenant, l'attention du chef de service était entièrement focalisé sur lui, celle de tous les membres de la section aussi. Du coin de l’œil, il repéra Mari qui leva le nez de son travail et qui avec un regard étrangement sérieux se faufila vers la porte des Manternels.

- En fait, c'est pas ça du tout Monsieur. Je sais que je n'ai clairement pas le niveau …

Il devait gagner du temps pour que Mari fasse … euh … qu'elle fasse ce qu'elle voulait faire.

- C'est juste que … Vu que c'est bientôt midi et tout … j'me demandais si … enfin, si vous voulez pas me répondre je comprendrais, je suis qu'un stagiaire après tout. Je suis pas vraiment important, mais … ça serait vraiment trop cool de votre part si vous répondiez … Enfin, je … voilà quoi ..

- Abrège gamin.

- Est-ce que les Manternels mangent à part ? C'est des pokemons tellement intéressants pour les stylistes enfin vous savez tout ça vous êtes styliste après tout. Mais je voulais savoir si on allait pouvoir les rencontrer et tout vu qu'ils sont les stars de l'entreprise et tout ça.

Parler pour rien dire était quelque chose qu'il savait étonnant bien faire. Alors parler pour rien dire en attirant l'attention sur lui un maximum ? C'était surtout un bon résumé de toute sa vie. Mimiques jouées ce qu'il fallait pour ne pas être surjouées, gestes savamment étudiés, il savait attirer les regards, qu'ils soient amusés ou agacés. On dira merci aux nombreuses réceptions auxquelles il avait participé plus jeune. Il continua son manège un moment, ne laissant pas occasion au chef de service de lui répondre en débitant un joli nombre de compliments et commentaires admiratifs sur l'entreprise et sa gestion et son personnel et tout ce à quoi il pouvait penser. Ce n'est que quand il repéra l'exubérante styliste en sécurité proche de son poste qu'il se laissa gentillement enguirlander.

Et même pas qu'il eut sa réponse. Quelle fichue injustice.

En arrivant dans la cafétéria/réfectoire de l'entreprise, il se glissa aux cotés d'Aileen, probablement arrivée quelques minutes avant lui. La jolie brune avait un air totalement épuisé. Cette mission n'était vraiment pas de tout repos.

- Ça s'est bien passé pour toi ?

Il hésita un instant à lui demander si elle put découvrir des trucs intéressants, mais il préféra ne pas tenter le diable en évitant qu'une quelconque oreille curieuse ne puisse comprendre qu'ils n'étaient pas là uniquement en temps que stagiaire. Il s'appuya tranquillement contre le dossier de sa chaise, les yeux posés sur le repas bien peu ragoutant de la cafet. C'était clairement pas du Mama Odie ça … ça lui manquait presque.

Ok. Ça lui manquait totalement.

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Le médecin marchait vite, et la brune avait quelque peu du mal à le suivre. Derrière elle, Sphax la suivait comme son ombre, ne s’embarrassant pas des quelques regards surpris qui tombaient sur lui. Un Pokémon shiny, ce n’était pas tous les jours qu’on en voyait, mais il était en mission, donc trop concentré pour se laisser avoir par de telles flatteries. Devant eux, l’adulte marchait à grands pas, laissant comme seule indication du chemin à suivre ses cheveux blancs qui voletaient à chacun de ses pas, aisément reconnaissables quand elle se retrouvait ralentie par une personne arrivant en sens inverse. Au bout de quelques instants, le médecin poussa une double porte, sans doute l’infirmerie, et elle s’y engouffra à sa suite avant que les portes n’aient eu le temps de se refermer. L’adulte pila, et elle s’arrêta de justesse, manquant presque de le renverser si son starter n’avait pas eu le réflexe de l’attraper par le tee-shirt pour la ralentir. Le médecin mit ses mains sur ses hanches, semblant chercher quelque chose, avant de prendre la parole d’une voix faussement autoritaire.

« Emily ! Où es-tu encore ? Tu as profité du fait que j’avais le dos tourné pour t’enfuir par la fenêtre, c’est ça ? »

Il y eut des bruits à l’arrière de la pièce, et un Pokémon fit son apparition, des feuilles soigneusement rangées dans ses pattes griffues. Un Mangriff. Ou plutôt, une Mangriff, d’un rose très pâle et très joli, et des marques d’une teinte bleue qui se mariaient plutôt bien à son pelage rosâtre. Elle posa les feuilles sur le bureau avant de s’approcher de son dresseur, et, remarquant la demoiselle qui l’accompagnait, elle fixa son regard sur la brune, attendant les présentations. Ce fut le moment que choisit le médecin pour se retourner, sourire en la voyant, et reprendre la parole d’un ton enjoué.

« Alors comme ça, tu ne t’es pas perdue ? Félicitations. Mes anciens stagiaires se paumaient toujours sur le chemin et j’étais obligée d’envoyer Emily les chercher… Au temps pour mon petit bizutage ! » Le médecin lâcha un petit rire amusé. « Bien. Je m’appelle Kevin Regnard, mais sois gentil, appelle-moi Kevin. Et elle, c’est Emily, ma Mangriff assistante. Et toi, comment tu t’appelles ? Je sais, ça ne fait pas sérieux, mais j’ai appris que j’avais une stagiaire il n’y a même pas deux heures, donc… »

La brune esquissa un sourire. Son supérieur de stage avait l’air fort sympathique, bien qu’un peu bizarre. Il n’avait pas l’air de lui en vouloir de s’incruster dans son infirmerie sans prévenir, mais d’un côté, ce n’était pas sa faute. C’était Ludmilla Troce qui avait accepté sa candidature de stage, c’était donc aussi à elle de prévenir le médecin. Mais bon…

« Je m’appelle Aileen Sôma. Je viens de l’académie de l’île Lansat, où je suis un double cursus de médecin et de mécanicienne. Et lui, c’est Sphax, mon starter. »
« L’académie de Lansat, hein ? Elle commence à se faire un joli nom. Paraît même que des champions se déplacent pour affronter des challengers. C’est vrai ? » Aileen hocha la tête, faisant siffler le médecin. « Impressionnant… Ton école doit vraiment avoir les moyens pour faire se déplacer des champions et un ancien Maître de la Ligue. C’est elle qui t’a trouvé ton stage, aussi ? »
« En partenariat avec Palladium Sarl, oui. Des offres de stage sont parvenues et j’ai envoyé un CV pour être recrutée. »
« Haaaa, c’est pour ça que la Troce a engagé deux gamins… Je comprends mieux maintenant. »

Avec un sourire énigmatique, Kevin s’avança dans son infirmerie, lui faisant signe de la suivre. Curieuse, la Pyroli lui emboîta le pas, Sphax la suivant silencieusement sous le regard suspicieux d’Emily. Poussant une chaise d’un coup de pied, il s’affala dessus, et invita la brune à s’asseoir sur la chaise en face de lui. Ca faisait un peu consultation chez le psy, ce qui troublait la préfète en chef, qui n’y était jamais allé. Avant qu’elle ne se demande s’il allait lui faire raconter sa vie, il lui sourit, reprenant la parole en changeant de sujet.

« Comme je t’ai dit, je ne savais pas que j’allais avoir une stagiaire, alors je n’ai rien pu préparer. Tu n’as pas de bureau ni d’endroit où poser tes affaires, mais on va se débrouiller. On va partager celui-là, et quand on aura un peu de temps, on ira t’en chercher un. » Il esquissa un léger sourire. « Bon, on arrive maintenant au moment où je brise tes illusions. Être stagiaire, ce n’est pas une partie de plaisir. Tu vas passer la majorité de ton temps à courir d’une pièce à l’autre pour aller chercher tel papier, tel crayon, telle bande de gaze, tout ça. Ce n’est pas très gratifiant, je sais. Sans vouloir être défaitiste, je ne pense pas que tu apprennes quoi que ce soit ici, mis à part le tri de la paperasse. »
« Vous ne soignez jamais les Manternel, alors ? »
« Les Manternel ? » Kevin cilla, et un instant, elle crut s’être dévoilée seule, avant qu’il ne lui réponde en souriant. « Pas vraiment. Je m’occupe surtout des employés blessés. C’est que c’est dangereux, une machine à coudre, tu devrais voir la taille des blessures que certains me ramènent ! Bon allez viens, je vais te faire faire le tour, ce sera plus facile pour te repérer après. » Il tapota la pile de feuilles. « Emily, je te laisse ranger ça, ma grande ? Merci ! Allez, viens Aileen. »

Placide, la Mangriff récupéra silencieusement ses feuilles pour aller les ranger, laissant la jeune stagiaire suivre son nouveau supérieur. A aucun moment la Pyroli n’avait imaginé qu’elle pourrait accéder en quelques secondes aux Manternel, ni qu’elle serait indispensable au petit groupe. Et c’était tout aussi bien comme ça, car elle passa le reste de sa matinée à tourner dans l’infirmerie, s’occupant du travail ingrat, comme Kevin le lui avait promis, non sans une pointe de regret. Elle ne put pas quitter l’infirmerie de la matinée, et même Sphax ne put pas lui fausser compagnie, pour la simple et bonne raison que trop de gens l’avaient vu avec sa dresseuse, et que s’il se baladait seul, il risquait d’éveiller les soupçons. A l’heure du repas, la Pyroli était tout simplement vannée. Et un peu frustrée, aussi. Elle avait pris l’habitude du rythme de l’académie entrecoupé de missions dangereuses, et se retrouver cantonnée au même rôle répétitif et inutile l’agaçait fortement. Cependant, elle avait bien conscience qu’elle n’était pas là pour soigner, mais pour espionner. Et rester dans les petits papiers du médecin était la meilleure solution pour ça. Il finirait bien, à un moment ou à un autre, par s’occuper des Manternel, et en tant que sa stagiaire, Aileen pourrait forcer un peu pour le suivre, pour voir comment un professionnel s’occupe des Pokémon blessés. Elle pourrait donc se faire une véritable opinion de cette prétendue maltraitance qui avait fait réagir Palladium Sarl. D’un pas peu motivé, elle se traîna jusqu’à la cafétéria de l’entreprise. Elle avait tellement faim. Elle accepterait de manger n’importe quoi, pourvu que ça lui remplisse un temps soit peu l’estomac pour lui permettre d’affronter le trop long après-midi qui se profilait devant elle. Enfin, s’ils voulaient bien avancer pour lui permettre d’accéder à la file… Plus agile qu’elle, Sphax se glissa jusqu’au panneau pour lire le repas du jour, histoire de pouvoir le transmettre à sa dresseuse par l’intermédiaire de Kipling.

« Sphax dit purée de petits pois cassés avec du steak de Tauros, du fromage et un yaourt d’Ecrémeuh. »

La brune sentit le découragement l’envahir. Elle avait tellement faim… Et le repas ne donnait tellement pas envie. Elle n’avait jamais été fan des pois cassés, et le steak de Tauros la rebutait littéralement. Et elle ne pouvait pas se nourrir que d’un bout de fromage et d’un yaourt… Cependant, Kipling vint à nouveau à sa rescousse.

« Sphax dit qu’il y a un espace cafétéria, mais que la nourriture n’est pas aux frais de l’entreprise. Et il voit le mot « végétarien » inscrit sur une pancarte. »

Alléluia. Alléluia ! Ragaillardie, la Pyroli quitta la file d’attente du réfectoire pour se glisser dans celle de la cafétéria, sortant son porte-monnaie pour recompter ses Pokédollars. Avant de partir, elle avait eu la brillante idée de changer une partie de ses jetons en monnaie réelle, se doutant bien qu’aucun magasin n’accepterait les jetons en cours sur l’académie de l’île Lansat. Elle se doutait bien que durant leurs vacances sur Cobaba ou sur Touga, les jetons dépensés par les élèves étaient ramenés aux responsables de l’académie qui les récupéraient pour payer les commerçants en monnaie sonnante et trébuchante. Prudente, la Pyroli avait prévu large, et si elle avait transféré ses sous sur son compte en banque pour ne pas tenter le diable, elle avait tout de même gardé quelques piécettes avec elle, sait-on jamais. Cela lui permit de payer son repas végétarien et de prendre, en sus, un sandwich aux baies pour lui tenir le ventre en cas de fringale inopportune. Son plateau chargé, elle alla s’asseoir à une table libre, et fut vite rejointe par Sirius, qui arborait un air fatigué, un peu lassé, mais excité.

« Ca va. Je suis la stagiaire du médecin de l’entreprise, et j’ai passé la matinée à courir à droite et à gauche pour récupérer des feuilles, des crayons, de la gaze, des pansements, et tout ça. Je n’aurai jamais pensé qu’il y avait autant de gens qui pouvaient se blesser avec une machine à coudre… Il faut vraiment être maladroit. »

Surtout que certaines de ces blessures ne ressemblaient pas du tout à des blessures dues à une machine à coudre, mais plutôt à une attaque de Pokémon. Un Manternel qui se rebelle, peut-être ? Comment savoir ? Il allait falloir qu’elle compte. Qu’elle note. Qu’elle mémorise mentalement qui venait pour une vraie blessure accidentelle, et qui venait pour une blessure ressemblant un peu plus à une attaque. Et qu’elle regarde le médecin, aussi. Pour voir s’il feignait d’ignorer ce qu’il se passait ici, ou s’il l’ignorait vraiment. Pour ne pas attirer l’attention, elle s’attaqua à son repas végétarien, lançant un regard un peu dégoûté au repas peu ragoutant du jeune styliste.

« Tu vas vraiment manger ça ? Tu es courageux. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens qu’on va avoir une vague de gens qui vont se plaindre de maux de ventre cet après-midi… L’avantage, c’est que quand tu viendras, j’aurai tellement fait l’aller-retour que je pourrai aller te chercher les médicaments sans me perdre dans les tiroirs. »

La Pyroli esquissa un sourire taquin, continuant son repas, qui avait l’air bien plus appétissant que celui du Noctali. Compatissante, elle finit par reprendre la parole, vaincue par le regard mi-dégoûté mi-blasé de son camarade de stage. Elle n’allait pas le laisser reprendre le travail avec un simple yaourt dans le bide, après tout.

« Il y a une cafétéria, là-bas, mais le prix de la nourriture est à ta charge. J’ai changé une partie de mes jetons en Pokédollars, sait-on jamais, donc si tu n’as pas d’argent, je peux t’avancer tes repas et tu me rembourseras à l’académie. Ca te va ? »

C’était une proposition pour le moins inattendue. Après tout, sa réputation de rapace proche de ses sous la suivait comme son ombre, et il était très rare qu’elle propose d’avancer la monnaie. Mais à circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles, comme on dit…



Sing me to sleep ★ Remember me now, time cannot erase, I can hear your whispers in my mind, I've become what you cannot embrace, our memory will be my lullaby.
Sirius B. Powell
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Avec Aileen Soma

Être stagiaire n'était clairement pas ce que Sirius avait fait de plus passionnant dans sa vie. En se laissant tomber à coté d'Aileen, son plateau-repas plein d'aliments qui paraissaient secs et sans goût, Sirius se demanda si il avait bien fait, au final, de postuler pour cette mission là plutôt qu'une autre. Qu'on se le dise, à la base il était ici parce que Kalos. Il ne se faisait pas d'illusion, il savait qu'il ne pourrait pas être utile efficacement pour le véritable but de sa mission. Au mieux, il était capable de faire une diversion. Super. Youhou. Paye ta semaine de mission. Enfin bon, tous les plus grands partaient du bas de l'échelle, et on faisait rarement plus bas que stagiaire. Surtout stagiaire dans une boite de prod comme celle-ci. Ce n'était qu'une étape, bientôt les grands podiums de la scène kalosienne lui serait ouverts et il allait y briller.

Sirius s'installa aussi confortablement que possible et profita de l'absence d'un quelconque voisin de table en face de lui pour étaler ses longues jambes et les détendre au maximum. Ça faisait du bien quand même de s'arrêter une petite heure dans ses voyages entre les différents postes pour transmettre tel ou tel truc. Aileen semblait avoir vécu sensiblement la même matinée. Le mot « stagiaire » devait vraiment se faire renommer « larbin ». C'était nettement plus juste.

Un détail attira l'attention du jeune homme. Des blessures à cause d'une machine à coudre ? Il jeta un regard perplexe à la Pyroli. C'était stupide. On ne pouvait jamais que se piquer. C'était assez fréquent, piquait un peu mais on pouvait reprendre la couture quelques minutes aprèrs. Ça ne valait pas un aller-retour à l'infirmerie. D'autant plus que les couturiers de la boîte étaient des professionnels. Ce n'était pas possible que ça arrive. Il resta silencieux un instant.

- Il y en a beaucoup de ces blessures ? C'est bizarre que les employés d'une maison comme les Ciseaux se blessent aussi facilement … Surtout que j'ai du mal à voir comment on peut se blesser avec une machine à coudre.

Il baissa d'un ton sur la dernière phrase, comme s'il se parlait à lui même. Dans son propre groupe, aucun des couturiers ne s'étaient plaints d'une blessure nécessitant d'aller à l'infirmerie. Un excuse pour surveiller les Manternels ? Une révolte qui se traduisait par ces blessures ? Il n'en savait rien et c'était ça qu'ils devaient découvrir. Sirius aurait mentit en disant que toute cette histoire de l'excitait pas. Il avait l'impression d'être James Bond. Peut-être aurait-il dût prendre ses superbes lunettes de soleil et se présenter comme étant Powell, Sirius Powell ? Quoique non. Ça grillerait immédiatement sa couverture. Il fallait être subtil. Les moments très classes de révélation se passaient toujours à la fin du film.

Il reporta son regard sur son repas, qui n'était pas devenu soudainement super appétissant et compara avec celui d'Aileen. Où avait-elle trouvé ce qui lui semblait être un repas quatre étoiles alors que lui il avait le droit au moins quatre étoile ?! Injustice ! Même qu'elle le taquinait là dessus. C'était méchaaaaaant çaaaaaa. Il lui adressa une moue boudeuse. Il avait pas envie de choper on ne sait quelle maladie à cause d'un repas douteux. Il lui adressa des yeux larmoyants pour qu'elle lui indique où trouver un meilleur repas et il eut de la chance. La Préfète en chef sembla avoir un élan de générosité face à la mine défaististe du jeune homme sur son propre repas et lui fit cadeau de sa recette magique. La Cafétéria. Un bien meilleur investissement que cette cantine dégoûtante.

Il remercia la préfète d'un sourire éclatant puis avant d'accepter ou refuser la généreuse offre, il fouilla son porte-monnaie. Il avait prévu de partir à Auffrac-Les-Conjères dans quelques temps pour une virée shopping en compagnie d'Etna, il avait donc normalement un petit stock de Pokedollards. Si il n'avait pas tout oublié dans son chalet. Il sortit victorieusement un biller et le montra à la brune avec un clin d’œil.

- Merci de ta proposition mais je crois que j'ai ce qu'il faut. On remerciera Groudon de m'y avoir fait penser !

Franchement ça l'arrangeait d'avoir de quoi s'offrir le repas ainsi que ceux de la semaine, la réputation d'Aileen sur l'argent n'était plus à faire et il avait un peu peur qu'elle ne lui demande d'énormes frais. Sait-on jamais. Les légendes amplifiaient toujours la vérité mais bon, il ne voulait pas tenter Giratina.

Il lui adressa un sourire avant de se lever pour saisir un repas plus appétissant. Il retrouva rapidement la brunette et ils discutèrent tranquillement jusqu'à la fin du repas. Malgré le statue d'Aileen dans l'académie, Sirius trouvait qu'elle gardait un coté plutôt abordable et les discussions avec elle était souvent intéressante, même si elle le taquinait régulièrement. Il avait l'habitude de toute manière.

La pause repas se termina rapidement et les deux adolescents se saluèrent. Ils ne se reverraient que ce soir, pour repartir à l'hôtel. Devant lui s'étalait de nouvelles heures de larbinisme. Qu'aurait-il à faire ? Soyons un peu original, cet après-midi il devrait aller chercher ce nouveau tissu pour la gamme automne-hiver. Si seulement il pouvait ne coudre ne serait-ce qu'un peu. Bon sang, il avait vraiment l'impression de perdre du temps.

Les heures s'écoulaient, toutes plus longues que les autres. C'est presque à la fin de la journée qu'il se passa enfin, quelque chose d'intéressant. Un des membres de son service se plaignit d'une coupure causée par un ciseaux. Ce que Sirius trouva absolument ridicule, on se dit couturier et on se coupe avec un tel objet ? Rentre chez toi et laisse moi la place. Cependant, Sirius y vit l’opportunité d'égayer un peu son après-midi. En moins de temps qu'il n'en faut pour dire Manternel, Sirius se retrouva à coté du bureau du chef. Ce dernier soupira, se demandant probablement pourquoi c'était lui qui héritait de ce cas.

- Je peux l'accompagner ? J'ai une amie médecin qui m'a dit qu'il ne fallait jamais laisser quelqu'un de blessé se déplacer tout seul, si jamais il fait un malaise voyez ?

Étonnamment ce ne fut pas le chef de service mais bien l'employé qui lui répondit sur un ton sec que ça irait, il n'avait pas besoin de l'aide d'un gamin pour aller à l'infirmerie, surtout que c'était pas une grosse coupure ! Le sourire de Sirius s'agrandit. Il était peut-être totalement parano ou bien trop prit dans ses délires de film d’espionnage mais ça, ça puait le « je-veux-aller-dans-un-endroit-sans-personne-pour-faire-des-choses-malhônettes ». Et plus Sirius insistait, plus il rétorquait que la blessure n'était pas suffisamment grave pour le faire tomber dans les pommes.

Plutôt marrant. Sirius s'amusait bien à faire tourner l'adulte en bourrique. On sentait clairement qu'il se moquait de lui mais le Noctali était largement assez habile de ses mots pour que l'on ne puisse rien lui reprocher. Quand il sentit l'homme prêt à exploser, il lui adressa un grand sourire avant de lui demander innocemment :

- Si c'est si bénin, vous n'avez pas besoin d'aller à l'infirmerie non ?

Victoire. L'adulte soupira et lui marmonna de le suivre si ça lui faisait plaisir. Ils parcoururent rapidement les couloirs de l'entreprise. Sirius capta les quelques regards à la dérobé que le blessé lançait à certaines portes. Menaient-elles toutes aux Manternels ? C'était terriblement excitant ! Sirius toqua rapidement à la porte de l'infirmerie une fois arrivé et l'ouvrit à son blessé, s'amusant à surjouer ses gestes d'inquiétude. Les réactions de cet homme était vraiment beaucoup trop drôles.

- Coucou Aileen ! Bonjour Monsieur. Je vous amène Monsieur Fray, il est de ma section et s'est coupé avec un ciseau, et comme tu m'as toujours dit de ne jamais laisser un blessé marcher seul, je l'ai accompagné !

Il adressa un sourire moqueur au fameux blessé. C'était un sacré pipeau ce qu'il avait sortit juste avant et Sirius avait hâte de voir comment il allait s'en sortir.

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Il était l’heure de retourner travailler. Et bien que jouer le rôle de la stagiaire ne l’emballe pas (surtout quand stagiaire rimait avec larbin) il fallait bien avouer qu’elle avait la meilleure place possible pour observer les allées et venues. Trop de gens venaient à l’infirmerie pour des blessures minimes. Se piquer avec une aiguille ne valait pas un abandon de poste. Se piquer avec une machine à coudre, un peu plus, mais quel genre de professionnel se pique avec son outil de travail ? Il allait falloir qu’elle enquête. Qu’elle regarde si les gens blessés revenaient souvent, si leurs blessures correspondaient à ce qu’ils disaient, et si le médecin en poste trouvait ça suspect ou pas. Écouter ce qu’il disait, analyser, réfléchir, bref, faire son travail d’espionne. Se levant en même temps pour débarrasser leurs plateaux, Sirius et Aileen papotèrent encore quelques minutes avant de prendre congé, chacun repartant là où il devait aller. Peut-être qu’elle pouvait en profiter pour fouiner un peu ? Après tout, c’était son premier jour, et en tant que pauvre petite stagiaire lâchée dans une structure inconnue, il est normal qu’elle se perde un petit peu en cherchant son chemin ? Si elle croisait quelqu’un, il lui suffirait d’un regard humide et d’une lèvre tremblante pour s’innocenter et courir à l’infirmerie avant de s’attirer de plus gros ennuis. Sphax sur ses talons, la Pyroli se faufila dans un couloir qu’elle n’avait jamais emprunté, espérant que, peut-être, il la mènerait à un autre étage. Après tout, le bâtiment avait l’air d’avoir au moins un étage de plus. Elle se doutait bien que le premier devait être occupé par la patronne et ses subordonnés, mais elle était tout de même curieuse de voir s’il n’y avait pas un sous-sol, et un moyen d’y accéder. C’est commun, après tout. Quand on veut cacher quelque chose, comme des enfants ou des Pokémon exploités, on les planque à la cave…

Malheureusement, le couloir ne menait à rien d’intéressant, sinon à plusieurs autres salles qui avaient l’air d’être utilisées. Apparemment, elle avait emprunté le couloir des réserves, au vu des nombreuses portes qu’elle croisait sur son chemin. Par curiosité, elle en avait ouvert quelques-unes pour regarder à l’intérieur, et avait déchanté devant la profusion de tissus, de feuilles, de crayons, qui s’étalaient le long des murs et dans les nombreuses étagères disposées dans un ordre monomaniaque qui faisait plaisir à voir. Pas étonnant que Sirius déteste son job de stagiaire… Au moins, les différents objets semblaient faciles à trouver, vu que tout était rangé dans un ordre bien défini. Le responsable du rangement devait être un vrai maniaque, sans doute. Refermant la porte, elle quitta en vitesse le couloir des réserves pour ne pas se faire attraper là. Elle était déjà en retard, ce qu’elle pourrait justifier en disant qu’elle s’était perdue. Mais alors qu’elle prenait la direction de l’infirmerie, elle pila devant un escalier qui montait. Donc il n’y avait pas de sous-sol ? Curieuse, elle s’y engagea, mais une voix l’arrêta aussi sec.

« Hep jeune fille ! Où crois-tu aller comme ça ? »

Surprise, elle se retourna, et croisa le regard chaleureux mais dangereux de Dany Derato, le responsable du rendement. Sans attendre, elle prit son air de stagiaire perdue, rentrant doucement la tête dans les épaules, son regard coupable tombant vers le sol.

« Je… Je cherchais l’infirmerie, et… Je me suis perdue… » Doucement, elle leva ses yeux humides vers lui, l’implorant presque avec espoir. « Vous voulez bien m’indiquer le chemin, s’il vous plaît ? »

Le responsable du rendement renifla légèrement, sans doute méfiant, comprenant probablement que la gamine ne lui disait pas toute la vérité. Mais après tout, comment savoir, avec les gamins ? Concrètement, Aileen était pile dans l’âge où les enfants sont chiants. La crise d’adolescence, le oui, le non, le plus fort du monde qui devient brutalement le plus faible quand il perd ses repères… Heureusement pour elle, elle avait fini cette phase de sa vie. Mais ça, Dany Derato l’ignorait. Et devant son regard plein d’espoir, il ne put pas l’envoyer bouler. Après tout, si sa chère patronne avait engagé des stagiaires, il était sans doute de son devoir de les gérer, de les empêcher de se perdre dans des étages où ils ne devraient normalement pas avoir accès… Et surtout, les empêcher de trouver par inadvertance les Manternel exploités.

« D’accord. Viens avec moi, l’infirmerie n’est pas très loin. »

Avec un sourire ravi, Aileen sauta les trois marches qu’elle avait grimpé pour s’approcher de l’adulte, et le suivre dans les couloirs jusqu’à finalement atteindre l’infirmerie en quelques minutes de marche. Cet endroit semblait être beaucoup plus grand que ce qu’elle avait pu voir sur leur site web. Ou bien c’était à cause des couloirs qui n’arrêtaient pas de tourner ? Ramenée à l’infirmerie, elle rentra dans la pièce en se faisant toute petite, et fila vers le bureau pour rejoindre Kevin, qui leva vers elle un regard amusé.

« Laisse-moi deviner. Tu t’es perdue ? »
« Un petit peu… »

Le médecin lâcha un petit rire, et lui indiqua la réserve pour qu’elle se mette au travail. Et si Aileen avait pensé pouvoir espionner, elle se trompait largement. Il ne se passa strictement rien. En une après-midi, il n’y eut qu’une personne qui passa en grimaçant de douleur, pâle comme un linge, la main enrobée dans un gros chiffon. Il s’était apparemment entaillé très profondément le doigt avec une grosse machine, et vu son air, il ne surjouait pas, à tel point que Kevin devint brusquement très sérieux, le faisant s’asseoir, main levée vers le plafond, le temps d’appeler les secours, qui arrivèrent moins de quinze minutes après son coup de fil. Et pendant que l’infirmier remplissait la paperasse, Aileen nettoya le sang qui avait coulé au sol, sur les barres métalliques du lit, et finalement, enleva les draps tâchés pour les rouler en boule. Il devait bien y avoir un pressing, ici. Elle en profiterait pour fouiller un minimum… Et une nouvelle fois, son plan avorta. Car alors qu’elle se dirigeait vers le pressing en question, après avoir récupéré son emplacement grâce à son supérieur, le Chaffreux chromatique de la patronne surgit d’un couloir et entreprit de la suivre, faisant doucement grogner Sphax. Message reçu. Avec ce chat dans les parages, elle ne devrait rien tenter. Aussi se contenta-t-elle d’atteindre le pressing, de donner les draps aux femmes de ménage, et de repartir vers l’infirmerie, le Chaffreux la suivant toujours comme une sale petite teigne. Il ne la lâcha que lorsqu’elle passa les portes de l’infirmerie, et la brune se retint de frapper quelque chose de peur d’attirer l’attention du médecin. Heureusement, ce fut à ce moment que Sirius entra, précédant un adulte à l’air revêche et agacé, monsieur Fray, qui s’était apparemment coupé avec des ciseaux. Avant qu’elle n’ait eu le temps de répondre à sa pique, Kevin s’était approché, tout sourire.

« Et c’est un très bon réflexe, jeune homme. Tu dois être Sirius, c’est ça ? Le nouveau larbin des couturiers ? Ah non mince, ce n’est pas ça le mot politiquement correct, c’est… Aileen, comment on dit déjà ? »
« Je ne suis pas sûre, mais je crois qu’on dit stagiaire. »
« Ah ouiiiii, stagiaire ! Quelle idée d’inventer des mots compliqués au lieu de dire tout simplement larbin… Allez, courage gamin, au bout de cette semaine éprouvante et inutile, tu pourras rajouter une jolie ligne sur ton CV pour impressionner tes futurs recruteurs ! »

Kevin se fendit d’un grand sourire, preuve, s’il en était besoin, qu’il ne se moquait pas d’eux, mais de la direction, qui prenait deux stagiaires alors qu’ils ne comptaient rien leur apprendre. L’homme, le Fray, grinça des dents, n’appréciant sans doute pas qu’on dise aussi ouvertement du mal de la patronne, mais avant qu’il n’ait pu dire quoi que ce soit, Kevin l’avait saisi par l’épaule pour le faire asseoir sur une chaise, afin de mieux pouvoir voir sa blessure.

« Alors, voyons voir ça… Attendez, monsieur Fray, vous vous fichez de moi ? » Le médecin se redressa, passablement agacé. « Ce n'est pas une vraie blessure, ça ! Vous me dérangez pour une vulgaire estafilade ? »

Les deux stagiaires échangèrent un bref regard. Vulgaire estafilade ? Pourtant, tous ceux qu’elle avait vu avant n’avaient pas de vulgaire estafilade, mais une vraie plaie ouverte. En tout cas, Kevin Regnard semblait vraiment agacé, maintenant, à tel point que pendant un court instant, il avait oublié la présence des deux adolescents. Cependant, il revint bien vite à lui, et se racla la gorge en se redressant dans une attitude presque guindée.

« Aaaah, les stylistes, quelles précieuses… Bon, on va vous mettre du désinfectant, un beau petit pansement, et vous pourrez retourner travailler. N’hésitez pas à venir me voir s’il se décolle, je ne voudrais pas que vous fassiez une hémorragie, n’est-ce pas ? »

La brune étouffa un fou rire, s’attirant un regard mauvais du styliste assis sur la chaise. En quelques minutes, l’affaire était pliée, et Sirius repartit, accompagnant le styliste qui venait de se faire humilier devant deux gamins par le médecin. Aileen se tourna alors vers Kevin, qui s’asseyait à son bureau pour continuer de remplir ses papiers, et elle s’approcha de lui, curieuse. L’occasion était trop belle, elle ne pouvait pas la laisser passer.

« Ca arrive souvent, ça ? » Il leva les yeux vers elle, interrogatif. « Les gens qui viennent avec une petite coupure ? Ca ne vaut pas de quitter son poste, ça, quand même… »
« C’est assez fréquent, oui. Honnêtement, je pense que c’est le stress. Ils préparent la nouvelle collection Automne/Hiver, ils sont sous pression, c’est sans doute normal de faire des erreurs dans la précipitation. Mais je vois ce que tu veux dire. Se déplacer pour une estafilade, il faut vraiment avoir envie de tirer au flanc. »
« Je ne sais pas, depuis ce matin, il y a quand même beaucoup de gens qui passent, j’ai l’impression. Entre les ciseaux, les aiguilles, les machines à coudre… A les entendre, et à voir la taille de leurs blessures, on dirait presque qu’être styliste, c’est un parcours du combattant ! »
« C’est vrai que certaines blessures paraissent parfois irréalistes… Mais bon, je n’ai jamais utilisé ces trucs, alors je peux difficilement juger. »

Aileen hocha la tête, et Kevin retourna à ses papiers, la laissant songeuse. Elle n’était là que depuis une journée, mais ça n’avançait pas beaucoup. Tourner autour du pot avec Kevin ne la mènerait nulle part. Il fallait qu’elle soit plus directe. Aussi, quand il eut terminé de remplir sa feuille, elle alla droit au but, quitte à enfoncer des portes ouvertes.

« Je pourrai venir avec vous quand vous irez vous occuper des Manternel ? »

Surpris, le médecin leva les yeux, et la Pyroli put lire dans son regard que son étonnement n’était pas feint. Quand il lui avait dit ce matin qu’il ne s’occupait pas vraiment des Manternel, il ne lui avait pas menti. Et qu’elle revienne à la charge le prenait de court.

« Ca aurait été avec plaisir, vraiment. Mais je ne m’occupe pas des Manternel. Mon travail, c’est de m’occuper des employés humains. Pourquoi cette fixette sur ces Pokémon ? »
« Eh bien… Cette entreprise s’appelle les Ciseaux de la Manternel, et je sais qu’il y en a ici. C’est un peu de la curiosité, mais j’aurai bien aimé les voir travailler, pour voir comment ils font. »
« Je comprends. Mais c’est un médecin spécialisé qui s’occupe d’eux. Les Manternel ont leur pièce à part pour ne pas être perturbés par l’activité humaine. Ils travaillent à un rythme et des horaires différents des nôtres, et pour assurer au maximum leur bien-être, il n’y a que quelques personnes qui sont autorisés à leur rendre visite pour s’assurer que tout se passe au mieux. Ils ont un médecin attitré, un cuisinier attitré, un coach attitré, bref, tout le confort qu’il leur faut. »

Tout espoir d’avoir accès aux Manternel s’éloignait donc. Un peu déçue, la Pyroli hocha la tête, et rassembla ses affaires en voyant que l’heure de fin approchait. Sous peu, ils se rassembleraient tous à l’hôtel pour parler de leur première journée d’espionnage, et en toute honnêteté, la Pyroli espérait que les autres auraient eu plus de chances qu’elle. Fermant son sac en tirant la zipette, elle l’enfila sur son dos, caressa la tête de son Absol, et après avoir dit au revoir au médecin, elle quitta l’infirmerie pour rejoindre Sirius, qui devait sans doute l’attendre à l’entrée.



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Sirius B. Powell
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Avec Aileen Soma

Bêtement fier d'avoir réussit à accompagner le fameux Monsieur Fray, Sirius appréciait à sa juste valeur le petit changement de routine qui s'était opéré en déjà un jour. Il pouffa légèrement suite au petit discours du médecin en enviant un peu Aileen. Il était trop cool son maître de stage à elle. Lui il se coltinait l'autre type blasé qui commençait déjà à s'habituer à sa grande excentricité. Il savait sourire ! Wow ! Phénoménal !

Il avait pas tord néanmoins. Très franchement, il n'était là que pour la jolie ligne sur son CV. S'il pouvait aider à sauver des pokemons c'était génial, mais à la base, sa lettre de motivation envoyée à PALLADIUM avait été faite dans le seul but de participer à une mission avec un employeur internationalement reconnu.

Il reporta son attention vers Monsieur Fray en cours d'auscultation. Le médecin s’agaça rapidement, qualifiant la blessure de bénigne. Sirius ne s'y connaissait pas du tout mais la longue plaie qui courrait sur la main du couturier n'était décidément pas une égratignure. Et c'était encore moins causé par un ciseau. Les deux stagiaires échangèrent un regard surpris avant de décider d'un accord tacite d'en parler plus tard. C'était de toute évidence pas le lieu ni le moment.

Quelques minutes et quelques vannes plus tard, Monsieur Fray était prêt à repartir. Le chemin du retour se fit dans un silence pesant. Sirius se plongea dans ses pensées pour le reste de la journée, répondant mécaniquement aux ordres qu'on lui donnait au plus grand étonnement des membres de son service, habitués à le voir survolté et très insistant pour qu'on lui confie une pièce à coudre. Mais ils se passaient un peu trop de trucs bizarres dans cette entreprise et ce pauvre Sirius, dopé au films d'action et d'espionnage ne pouvait pas vraiment s'empêcher de réfléchir à tout ce qu'il savait pour trouver la vérité vraie.

Comment faisait les héros déjà ? D'abord énumérer les indices. Il y avait des portes auxquelles personne n'avait le droit d'accéder. Beaucoup de couturier allaient à l'infirmerie pour soigner des blessures de l'acabit de celle de Mr. Fray. Ensuite, leur hypothèse était que les Manternels étaient maltraités. Enfin, trouver le lien. Hum. Les portes blessaient les couturiers pour aider les Manternels à se rebeller. Non. C'était stupide, les portes ne blessaient pas. Les couturiers étaient stupides et se rappaient sur les portes en allant voir les Manternels en les maltraitant en recouvrant leurs vêtements de leur sang fraîchement coulé.

Wow. Ses idées étaient pas bonnes du tout. Il soupira. Sérieux, c'était quoi le lien ? Concentration, concentration. Le reste de son après-midi fut consacré à l'étude de ses hypothèses et théories totalement bidons. Si bien, que lorsque qu'Aileen le rejoignit, il avait toujours cette petite moue de frustration de celui qui est proche du but mais qui ne le trouve pas. Il masqua néanmoins plus ou moins rapidement ses émotions derrière un grand sourire et son éternel enthousiasme.

Il se laissa encore une fois guidé par Aileen qui lui fit le grand honneur d'un tour dans l'une des allées les plus en vogue de la cité de lumière, l'Avenue Floréal. Oui. L'Avenue avec le Chic à Porter. Aileen lui promit qu'ils repasseraient pour faire un peu de shopping mais qu'il fallait absolument qu'ils retournent à l'hôtel pour débriefer avec le reste de l'équipe et savoir s'ils avaient des instructions différentes. Totalement dégoûté (cette chemise irait telllemeeeeent bien avec ce pantalon qu'il avait et puis ce chapeau làààà), Sirius approuva néanmoins sa camarade et se laissa encore une fois entraîné jusqu'à l'hôtel.

Encore un peu boudeur, il mit du temps à vraiment se lancer dans la conversation. Il n'eut pas vraiment de problème pour cela, Aileen relatant parfaitement bien les événements de l'infirmerie et le reste avait été vu par les autres couturiers du groupe. Ce qui fut légèrement plus intéressant, était le témoignage du coach. Comme Aileen, il était seul de sa profession et enfermé dans un environnement assez différent de celui de base et avait ainsi put accéder à une autre facette de l'établissement. En effet, fier comme un coq, il leur raconta sa propre journée qui au final n'était pas plus intéressante que la leur. Probablement même moins.

Le groupe se pencha ensuite sur les nombreuses théories qui découlaient de leurs trouvailles du jour. Le Noctali eut la présence d'esprit de ne pas sortir les plus loufoques et se contenta de présenter ses idées les plus probables. Au final, le groupe se mit d'accord sur la théorie stipulant qu'une grande majorité des employés étaient au courant pour la maltraitance et que leurs blessures venaient de rebellions diverses et variées des pokemons. C'était le plus cohérent.

Ils élaborèrent ensuite longuement un plan tout en mangeant. Infiltration, diversion, tout fut planifié dans le moindre détail. Qui devait faire quoi à telle seconde de telle minute dans tel lieu. Perfectionniste, Sirius contribua en grande partie à la planification du moindre détail, de la moindre perturbation. Il ne doutait pas en ses capacités d'improvisation mais il préférait largement avoir un plan bien défini pour savoir clairement ce qu'on attendait de lui. Il n'était pas espion lui. Il connaissait pas tout ce monde de dissimulation. C'était en grande partie pour ça qu'il fut assigné à la partie diversion du plan.

Plus tard dans la nuit, allongé sur son lit après une rapide conversation rapide avec sa colocataire, Sirius ne trouva pas le sommeil. Il angoissait totalement. Sa gestion du stress était vraiment terrible. Il se redressa rapidement, jetant un rapide coup d’œil à la jeune fille avant de se lever et de se placer à la fenêtre. C'était vraiment ce qu'il détestait le plus quand il était en ville. La pollution lumineuse l'empêchait de perdre son regard dans les milliers d'étoiles au dessus de lui. Il pouvait à peine deviner les étoiles principales. Aldeberan du Taureau. Regulus du Lion. Antares du Scorpion. Sirius du Grand Chien. Il resta une bonne demi-heure les yeux rivés au ciel avant de se sentir assez calme pour retourner se coucher et cette fois-ci, s'endormir.

Le lendemain matin fut assez difficile mais la force de l'habitude parlant il se prépara convenablement. Son éternel grand sourire retrouvé après la troisième tasse de café et il était totalement prêt à cette angoissante journée. Le plus gênant à ses yeux restaient le fait qu'il ne pouvait pas librement libéré son équipe en toute circonstance. Seule Adara était en permanence dans ses cheveux. Aujourd'hui, il s'aiderait probablement de sa Capumain. L'agile guenon serait d'une grande aide, ne serait que pour les tâches de larbin qu'il devait accomplir et puis pour sa diversion … elle serait parfaite.

Il la fit donc sortir, souriant quand elle s'accrocha immédiatement à son épaule. Si elle était très à l'aise dans la nature ou sur scène, les rues bondées d'Illumis et ses hauts grattes-ciels l'angoissaient terriblement. Il la rassura rapidement de quelques mots doux avant de s'excuser auprès d'Aileen. Il n'avait même pas remarqué qu'il s'était arrêté, il en devait une au sens d'observation de la demoiselle. Avant de pénétrer dans l'entreprise, pour leur deuxième jour, il échangea un regard avec la jeune fille avant de murmurer :

- Et c'est partit …

Comme tous les jours, on commençait par la réunion du personnel. Il fallait savoir que Les Ciseaux faisaient toujours commencer les nouveaux employés le Lundi. Ainsi, aucune nouvelle tête aujourd'hui. Sirius s'installa à coté de sa camarade et soupira un peu face au terriblement long et terriblement barbant discours de Derato, le responsable du rendement. Existait-il un truc plus ennuyant que ce genre de chiffre et statistiques ? L'intérêt de Sirius se renouvela et il se tint inconsciemment plus droit sur son siège quand Madame Ludmilla Troce entra à son tour. Il savait qu'elle était probablement la responsable de la maltraitance de nombreux pokemons, mais il ne pouvait pas s'empêcher de l'admirer. Elle avait un goût et un style indéniablement excellent et malgré son âge, elle restait tout simplement sublime. Dommage que son pokemon soit aussi … laid ? Ouais c'était le mot.

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Enfin dehors ! Cette journée avait été interminable, et la brune avait réellement cru qu’elle ne se terminerait jamais. Rejoignant Sirius, elle ne le ramena pas directement à l’hôtel, mais le mena directement à l’avenue Floréal pour lui montrer le Chic à Porter, allumant des étoiles dans les yeux du styliste. Elles aurait bien poussé la porte pour y entrer, mais il commençait à se faire tard, les magasins fermaient les uns après les autres, et ils allaient être attendus à l’hôtel. Aussi, ce fut non sans réticences que le Noctali quitta les lieux pour suivre sa camarade, qui, pour le consoler, passa par la place centrale pour que le styliste puisse profiter une nouvelle fois de la tour Prismatique brillant de mille feux. Ils redescendirent ensuite l’avenue Ventôse pour retourner à l’hôtel, et grimpa dans les étages pour rejoindre le groupe dans les chambres. Ils n’avaient pas grand-chose à leur apprendre, mais en tant que stagiaires, Aileen se disait que leur présence, bien qu’inutile, serait requise. Aussi se fondirent-ils au groupe pour s’asseoir dans un coin, s’attendant à une longue soirée silencieuse où ils laisseraient les autres parler.

« Ah, Aileen. Tu étais la seule à l’infirmerie. Qu’est-ce que tu peux nous dire ? »

Surprise, la Pyroli cilla, et se redressa pour prendre la parole. Elle n’avait pas grand-chose à leur apprendre, mais elle essaierait cependant de n’omettre aucun détail, des fois que l’un d’eux se révèle important.

« Concrètement, j’ai vu passer beaucoup de blessés. Mis à part celui qui s’est coupé un bout de doigt dans une machine pour couper les tissus, le reste des blessés se partageaient en deux camps. Ceux qui venaient pour des blessures minimes et ridicules, comme une égratignure avec une aiguille ou des ciseaux, et ceux qui montraient des plaies plus ouvertes, même s’ils semblaient ne pas vouloir en expliquer la cause. Selon le médecin, Kevin Regnard, c’est dû à la pression, parce qu’ils préparent la nouvelle collection Automne/Hiver et se blessent dans la précipitation. »

Les quelques adultes hochèrent la tête, et Aileen se rassit. La discussion commençait. Et tous se tournèrent vers Maribelle, qui avait réussi à s’introduire dans le local des Manternel pendant que Sirius occupait tout le monde avec ses paroles mielleuses. Qu’avait-elle vu ? Les Manternel étaient-ils réellement maltraités ? Malheureusement, Maribelle n’avait pas grand-chose à leur apprendre, à sa grande frustration.

« Je n’ai rien vu. C’était comme un long couloir plongé dans l’obscurité. J’ai l’impression que ce n’est pas n’importe qui qui peut accéder aux Manternel. En fait, je pense qu’une forte majorité des employés sont au courant de la maltraitance des Manternel, et qu’ils y participent tous par tours de garde, peut-être pour s’assurer qu’ils ne se rebiffent pas. »
« Et ils iraient ensuite à l’infirmerie parce que les Manternel se rebelleraient ? »
« C’est ce qui me semble le plus probable. »

A nouveau, les adultes hochèrent la tête, et même Sirius sembla d’accord. Cependant, un tout petit détail gênait la jeune espionne, à savoir la conversation qu’elle avait eue avec Kevin. Cela la faisait partir dans une direction opposée, même si elle ignorait complètement laquelle. Cependant, elle devait leur en faire part, pour éviter qu’ils aillent tous droit dans le mur parce qu’elle avait omis d’en parler.

« Je ne pense pas. » Les regards se tournèrent vers elle. « J’ai joué la carte de la stagiaire impatiente avec le médecin, en lui demandant si je pouvais l’accompagner la prochaine fois qu’il irait s’occuper des Manternel. Il m’a répondu que seul un groupe restreint de gens s’occupaient des Manternel, pour ne pas les brusquer et assurer au maximum leur bien-être. Je me doute bien que ça doit être la version officielle… Mais je doute que toute l’entreprise participe à ça. »
« Alors dans ce cas, comment expliques-tu qu'il y ait autant de gens blessés qui défilent à l’infirmerie ? »
« Je ne pense pas que ces gens se soient blessés soient vraiment importants. Si la petite dit qu’il y a un circuit fermé autour des Manternel, ça expliquerait les nombreuses rumeurs qui courent autour de l’entreprise. Et entre nous, s’ils se relayaient vraiment en tours de garde, on les verrait partir en groupe, pas un par un, non ? »

Aileen détestait vraiment être appelée « la petite », mais elle devait avouer que se sentir soutenue et prise au sérieux par une adulte lui faisait un bien fou. De plus, le fait qu’Alice ait pris la parole sembla faire reconsidérer la question à tout le monde. Profitant du silence, la jolie blonde se tourna vers elle.

« Tu dis qu’il y a un circuit fermé. Tu en sais plus ? »
« Selon le médecin, les Manternel auraient leur propre médecin, leur propre coach, leur propre cuisinier, et sans doute une équipe de stylistes qui travaille avec eux pour s’assurer que tout se passe bien, et peut-être qu’aucun Manternel ne réussisse à s’enfuir pour ébruiter l’affaire. »
« Ca se tient. »
« Je repose ma question. S’il y a un circuit fermé autour des Manternel, comment expliquer le défilé de gens blessés ? »

Le silence se fit quelques secondes. Personne n’avait la réponse. Au bout de quelques secondes, Alban se leva pour attirer l’attention sur lui.

« On réfléchira à ça demain. Pour l’heure, il est tard, et je propose que nous allions tous nous coucher. Nous verrons demain si nous avons de meilleures pistes. »

Tous acquiescèrent, et chacun se redressa pour rejoindre sa chambre. Après une bonne douche, la brune, couchée dans son lit, se mit à réfléchir. Cette histoire était vraiment très compliquée à résoudre.


« Nous avons un plan. »

Aileen reposa son gobelet de jus d’orange (le troisième qu’elle buvait, à la grande consternation de sa Kirlia, qui lui disait qu’elle allait avoir mal à l’estomac après), et leva les yeux vers Alban, qui avait gentiment attendu que tout le monde finisse de déjeuner pour prendre la parole. Il valait mieux. Si Aileen était debout depuis cinq heures trente, ce n’était pas le cas des autres, et il avait fallu à Sirius trois tasses de café pour réellement ouvrir les yeux.

« Lloyd, Maribelle, Alice et moi-même, nous avons les poings liés de par nos statuts d’adultes. Cependant, vous deux, en tant que stagiaires, vous êtes amenés à bouger dans presque toute l’entreprise. Nous allons donc avoir besoin de vous. »

Les deux étudiants hochèrent la tête en cœur. A voir les autres, ils étaient tous au courant, sans doute parce qu’ils avaient participé à la création du plan, ou parce que leur rôle dedans était tellement minimes qu’ils n’avaient pas eu d’autre choix de d’accepter l’idée.

« Nous ne savons pas si ce que tu as dit hier est vrai, Aileen, ou si le médecin t’a mené en bateau. Mais comme toutes les pistes sont bonnes à prendre, et que ça pourrait peut-être nous permettre de placer quelques taupes, on va en tenir compte et utiliser ça comme on le pourra. »
« Toi d’abord, Sirius. Tu travailles du côté des stylistes, tu es stagiaire, tu peux aller partout. Ce qu’on te demande donc, c’est justement d’aller partout où tu le pourras, sans faire de zèle ni te mettre en danger, pour répertorier mentalement tous les employés de l’entreprise, et ce avant midi. Désolée de te mettre ainsi la pression, mais c’est primordial. Comme ça, à midi, tu seras capable de reconnaître chaque personne, et de nous désigner ceux qui travaillent avec les Manternel, si c’est vraiment comme ça que ça se passe. »
« Aileen, on va profiter de ta présence à l’infirmerie. Si nous voulons placer des taupes dans l’équipe en charge des Manternel, il va d’abord falloir se débrouiller pour les écarter temporairement le temps que nous puissions mener notre mission à bien. Ton rôle sera de récupérer certains médicaments sans te faire remarquer par le médecin et de nous les rapporter avant midi, pour que tu puisses remettre les boîtes à leur place avant qu’il ne se doute que tu as fouillé sa pharmacie. »

Aileen hocha la tête. Piquer des médicaments ne devrait pas être bien dur, et elle savait déjà comment se débrouiller pour quitter l’infirmerie sans se faire remarquer. Après un petit-déjeuner copieux, ils se mirent en route, partant tous à quelques minutes d’intervalle tandis qu’Aileen et Sirius repassaient par le même chemin emprunté la veille. A nouveau, ils arrivèrent à l’heure, juste à temps pour assister à une réunion du personnel. Quelle plaie… Aucun moyen d’échapper à ça, évidemment. A contrecœur, Aileen s’assit à côté de Sirius, et décrocha quand le responsable du rendement prit la parole pour leur parler chiffres, statistiques et salaires. Elle ne serait pas payée, de toute manière, donc elle se fichait un peu de ce qu’il pouvait bien raconter. Elle se redressa quelque peu quand ce fut la grande patronne qui prit place au micro, et au vu de la tête des habitués, c’était assez exceptionnel. Aileen, qui s’attendait à des mots d’encouragements pour les employés, tomba des nues quand la patronne commença son discours.

« Mes chers employés. J’imagine que chacun d’entre vous est au courant qu’il y a des Manternel qui travaillent ici… Or, la sécurité m’a rapporté qu’elle avait trouvé des traces de passage aux différents couloirs menant aux Manternel. Je me doute bien que certains doivent être très curieux de comment ils travaillent… Mais n’oubliez pas que dans ces couloirs, la sécurité a été hautement augmentée depuis le jour où des gens ont tenté d’entrer en effraction pour s’en prendre aux Pokémon. Pour votre sécurité ainsi que pour la leur, je vous demanderai donc de ne pas chercher à accéder à leur pièce. Monsieur Regnard a déjà fort à faire, inutile de lui rajouter encore plus de travail avec vos blessures de guerre… »

Voilà qui répondait à la question de Lloyd. Le défilé de blessés venait du fait que tous les stylistes avaient tenté de se glisser dans la salle des Manternel pour les voir travailler, et s’étaient blessés sur les sécurités mises en place pour empêcher quiconque de fouiner là où il ne le devait pas. La réunion finie, Aileen quitta son siège pour filer vers l’infirmerie, ne cherchant pas, cette fois-ci, à se perdre. Elle avait des laxatifs à piquer. Elle comptait arriver avant Kevin pour fouiner durant son absence, mais manque de chance, ce dernier était déjà là, sa Mangriff chromatique assise dans un coin, sans doute pour rattraper sa nuit. En la voyant entrer, le médecin lui fit un grand sourire, auquel elle répondit par automatisme.

« Bonjour Aileen ! Tu ne t’es pas perdue, cette fois ? »
« Il faut croire que non. C’est un bon début, non ? »

Le médecin lâcha un petit rire, avant de lui donner son travail de la matinée. Le même que d’habitude. L’aider à ranger, l’aider à trier, l’aider à faire de l’ordre dans la pharmacie car un nouveau stock de médicaments allait arriver. Ah ? Intéressant, ça… Cependant, il fallut un moment à la Pyroli avant de pouvoir s’approcher de la pièce servant de pharmacie. Emily, la Mangriff, semblait la tenir à l’œil, ou bien était-ce son habitude, pour veiller à ce qu’il ne lui arrive rien de fâcheux avec les produits qu’elle passait d’un casier à l’autre. Et finalement, l’aubaine. Alors qu’elle n’y croyait plus, un homme poussa la porte de l’infirmerie en boitillant, s’aidant d’un autre homme lui servant de béquille, attirant tout de suite le médecin vers lui. En voulant attraper du tissu sur un rayonnage de la réserve, il avait tiré comme une brute en constatant que le tissu ne venait pas, et l’armoire de métal, attirée par la gravité, avait suivi le mouvement quand tous les rouleaux étaient tombés. Sa jambe était restée coincée, et il avait été libéré lorsqu’un autre employé avait été attiré par ses appels à l’aide.

« Voyons voir… Je pense que c’est une entorse. Aileen, sois gentille, va me chercher ce qu’il faut dans la pharmacie pendant que je m’occupe de monsieur. »

Sautant sur l’occasion, la Pyroli fila dans la réserve pour récupérer ce dont Kevin avait besoin. Crèmes, antidouleurs, attelle de fortune, et elle quitta la pharmacie pour lui remettre le tout. Très vite, le médecin tourna autour de son patient tandis qu’Aileen allait chercher un verre d’eau pour que le blessé puisse prendre des antidouleurs. Quand elle revint, l’attelle était fixée, et Kevin prodiguait ses derniers conseils à l’homme qui l’écoutait religieusement.

« Bien, ça devrait faire l’affaire pour le moment. Rentrez chez vous, reposez-vous, et dès que possible, allez voir un médecin pour vous faire arrêter quelques temps. Je préviendrai vos supérieurs que vous ne serez pas là de la journée, mais il va falloir une feuille d’arrêt en bonne et due forme si vous ne voulez pas avoir de problèmes. » Il se tourna vers Aileen. « Tu veux bien ranger tout ça pendant que je m’occupe du mail, s’il te plaît ? »

Aileen hocha la tête, et récupéra le tout pour le ranger à la place qu’il fallait. Profitant de ce court moment où elle n’avait ni Kevin ni Emily sur le dos, elle entreprit de fouiller les tiroirs en vitesse jusqu’à ce qu’elle trouve les laxatifs. Prudente, elle ne se servit que dans les tiroirs où il y en avait en grande quantité, ne prenant qu’un exemplaire de trois laxatifs puissants pour que leur disparition temporaire ne soit pas remarquée avant qu’elle n’ait pu les remettre à leur place. Il fallait maintenant qu’elle les remette à l’un des membres du groupe sans se faire remarquer. Et elle savait très bien comment faire ça… Discrètement, elle fit sortir Freud, son Pijako, de sa Poké Ball, et après lui avoir expliqué ce qu’elle attendait de lui, elle le lâcha dans la réserve. Le Pijako se mit immédiatement à piailler, avant de quitter la réserve à grands renforts de battements d’ailes, voletant dans l’infirmerie avant de s’enfuir. Il l’écoutait de plus en plus. Il était bien, comme Pokémon de diversion… Avant de partir à sa suite, elle fit sortir Silica, sa Zoroark, de sa Poké Ball, et avec un juron, Aileen quitta la réserve pour le poursuivre, ne s’arrêtant même pas, préférant lâcher sa phrase en courant.

« Mon Pijako s’est enfui ! Désolée ! Je reviens ! »

Elle sortit de l’infirmerie pour courir après l’oiseau, se guidant aux sons qu’il faisait. Comment le reconnaître ? Facile. C’était le seul, dans toute l’entreprise, à traiter de tocard tous les gens qu’il croisait… Et en plus, il attirerait bien l’attention sur lui !  Freud fut aisé à retrouver. Comme Aileen le lui avait demandé, il avait voleté au hasard jusqu’à retrouver Sirius, et il restait dans la même pièce que lui pour permettre à sa dresseuse d’attraper Sirius sans se faire repérer. Aileen déboula comme une furie dans la pièce, et pila en voyant son oiseau tourner en hauteur, trop haut pour être attrapé.

« Mais c’est quoi, ce piaf ?! »
« Comment il a pu entrer ici ?! »

« Désolééééée, c’est le mien… Freud, reviens ici tout de suite ! C’est un ordre ! »
« To-caaaaard, to-caaaaard ! »
« Silence, et reviens ! »

La brune tendit sa Poké Ball vers l’oiseau, qui fut absorbé dedans en quelques secondes. Maintenant, l’attention générale était fixée sur elle, et pendant que le responsable la sermonnait pour leur avoir fait perdre du temps sous le regard colérique des employés, plus personne ne regardait Sirius. Silica, invisible grâce à ses illusions, en profita pour récupérer les flacons dans la poche de sa dresseuse pour les englober dans son illusion, et pouvoir les porter en toute discrétion à Sirius. Mais avant cela…

« Ne sursaute pas. Ce n’est que ma Zoroark. »

Sirius était prévenu, et ne ferait donc pas de grands gestes face à cette menace invisible. Rapidement, la Zoroark fit passer les flacons des poches de sa dresseuse à celle du Noctali, qui avait maintenant la tâche de les rapporter à qui de droit. Elle venait de lui donner le dernier flacon quand l’engueulade se termina, et, faussement piteuse, la brune put retourner à l’infirmerie, sa Zoroark invisible la suivant de près. Ce plan était bancal, mais c’était le meilleur qu’elle avait trouvé. Envoyer sa Zoroark seule aurait été dangereux, vu que Silica ne connaissait pas le plan des lieux. Elle s’était tapé l’affiche, mais elle avait donné les flacons à Sirius. Il ne lui restait plus qu’à attendre le repas de midi pour les récupérer…



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Avec Aileen Soma

Ses doigts qui s'agitent et tapotent frénétiquement sa chaise doivent être terriblement agaçants pour toutes les personnes autour de lui, mais Sirius, dans son stress et son anxiété ne s'en souciait pas. Le plan. Ses suppositions, disparues, envolées. Il jeta un coup d’œil à Aileen, elle ne montrait aucun signe de surprise ou autre. Le jeune homme se contint de regarder les autres membres de l'équipe. Il ne devait pas les trahir ou quoi que ce soit. Par Groudon. Toutes ses suppositions, tous les films qu'il s'était fait … Plus rien ne subsistait, il ne restait que les paroles froides de cette étrange femme et son imagination déçue. Point de rébellion mais un système de sécurité très efficace. C'était moins mélodramatique et il était déçu. Son super blockbuster se transformait en film de série B. Ils pensaient un peu, aux aventures qu'il allait pouvoir raconter à son retour ?

Enfin bon, si il avait eut ne serait-ce qu'un seul doute quand à son futur il s'était effacé. L’espionnage c'était pas toujours glamour et il le savait plutôt bien. D'ailleurs, la tâche qui lui avait été attachée était terriblement … peu attirante. Et très stressante. Trèèèèès stressante. Il avait confiance en lui et en sa mémoire mais retenir quelques cent visages en une matinée … La mission s’annonçait ardue.

Sirius se reprit assez rapidement, ok il était déçu, mais pas question de décevoir à son tour. Il avait un rôle important qu'il était plus que prêt à accomplir. Il grommela un rapide « A plus » à Aileen puis commença son éreintant travail de mémorisation. Une fois arrivés dans leur service, le va et vient de ce cher Sirius commença. Au vu du très grand sourire de Mari quand elle lui demanda pour la cinquième fois de la matinée de lui apporter une aiguille neuve, elle se faisait un malin plaisir de lui trouver des excuses toutes trouvées pour vagabonder dans l'entreprise. Aller chercher tel papier dans le bureau du responsable des relations humaines, discuter un instant avec lui en espérant récupérer quelques informations, se faire prendre par un larbin par celui-ci, retourner au service, distribuer les aiguilles et les papiers, noter consciencieusement dans un coin de sa tête tous les visages de l'entreprise.

Celui là avait une étrange moustache, la chemise de l'autre était d'un bleu très pétant … Il observa, observa et observa, accomplissant ses tâches avec la vigueur d'un repos, ses erreurs compensées par sa petite Capumain. Belté avait compris l'importance de la tâche de son dresseur et se faisait un devoir de le surveiller. En fin de matinée, un peu surpris de n'avoir pas encore vu son efficace coéquipière, il s'éloigna une nouvelle fois de son service pour aller chercher les derniers cafés.

À peine posa t-il les cafés sur la petite table qu'une furie colorée entra vivement dans la salle. Petit oiseau bleu à la voix très forte, le Pijako clamait à qui voulait l'entendre et surtout à qui ne le voulait pas, des véhéments « Tocard ! ». Les stylistes s'agitèrent immédiatement, surpris par l'apparition. La force de l'habitude Pcienne permit à Sirius de ne lever qu'un sourcil intrigué avant d'avoir un petit sourire en remarquant la petite brune qui arrivait à la suite de l'oiseau.

Ouais. Typiquement PC.

Il entendit la voix psychique de la préfète et fit un léger signe de tête pour lui faire comprendre qu'il avait entendu et compris le message. Aussi, il ne sursauta pas quand il sentit les poches de son pantalon se remplir rapidement des flacons qu'Aileen avait réussit à récupérer. Maintenant, il n'avait qu'à les transférer à Mari. Il hocha rapidement la tête pour signifier à son chef qu'il arrivait avec son café et commença rapidement la distribution des cafés. Apparemment, la tornade les avait fatigués. Pfeu, ils ne tiendraient pas une semaine à l'académie. Bande de branquignolles.

Il devait trouver un moyen discret de donner ses flacons à Mari. Il était presque certain de pouvoir reconnaître chacun des membres de l'entreprise et il avait son idée pour transmettre au groupe d'adulte qui étaient les employés spéciaux des Manternels. Il devait juste donner les flacons. Hum. Il s'attela à sa tâche tout en réfléchissant. Il n'avait plus trop le temps, une demi-heure tout au plus pour trouver un plan et le réaliser. Tomber à coté d'elle par hasard serait suspect, il n'était pas du type à tomber et ça surprendrait ses collègues.

À dix minutes de la pause de midi et après quelques échanges visuels affolés avec les membres de l'équipe, Sirius décida de partir pour sa première idée, aka utilisons la souplesse incroyable de ma Capumain. Ça ne devrait pas être trop surprenant, la petite guenon avait était du style à se balader un peu partout pendant toute la journée. Il lui donna les petits flacons et Belté se chargea, à l'aide de quelques habiles pirouettes de transférer le tout à Mari pendant que Sirius se faisait un plaisir de pleurnicher auprès du boss. C'était trop marrant de voir son visage se vider de toute expression alors qu'il dissertait sur l'incroyabilité des Manternels et de la rapidité de production de l'entreprise et si il ne se sentait pas trop mal d'être coincé ici plutôt que d'exposer sur des podiums et …  

Du grand Sirius une nouvelle fois.

Il ne lui restait qu'une seule tâche quand il s'installa à coté d'Aileen pour le repas, acheté à la cafétéria plutôt qu'à la cantine, trouver les membres de l'entreprise chargés des Manternels. La discussion fut assez calme, le jeune homme occupé à chercher du regard les personnes qu'il ne connaissait pas. Une fois repérées, il les nota sur un plan qu'il fit rapidement sur une feuille qu'il avait récupéré un peu plus tôt. L'avantage de la situation était que les employés Manternels s'étaient tous regroupés et il n'y avait pas cinquante groupes de personne qu'il ne connaissait pas. Un fois sur de lui, il se leva rapidement avant de se diriger vers Mari d'un air qu'il espérait naturel.

- Excusez moi ? Euuuuh, désolé, j'ai complètement oublié de vous donner ça, c'est du boss, il s'est pas bien accroché avec le reste du dossier. Vraiment désolé Madame.

Elle lui fit un petit sourire avant de le remercier. Il retourna s'asseoir à coté de la brune en poussant un soupir de soulagement.

- Ouuuf, j'ai vraiment eut de la chance de retomber dessus en fouillant mes poches … Boss m'aurait tué.

Le reste était désormais entre les mains des adultes, ils n'avaient plus vraiment leur rôle dans toute cette histoire, du moins pour aujourd'hui. De ce qu'il avait compris, ce soir, une des filles du groupe irait minauder avec les garçons du groupe des Manternels et elle se débrouillerait pour « empoisonner » le pauvre jeune homme. Fourbes femelles.

Le reste de la journée se passa assez calmement pour Sirius qui commençait à s'habituer aux nombreux aller-retour qu'il devait réaliser. Sérieusement, le coup du « je veux tel tissu » alors qu'il revenait tout juste de l’entrepôt où était le fameux tissu … Il ne comptait vraiment plus le nombre de soupir qu'il laissa échapper dans la journée. On atteignait des sommets. Le seul avantage qu'il trouvait à la situation c'était qu'il pouvait fureter un petit peu où il voulait sans vraiment pouvoir être grondé. Le combo stagiaire et nouveau le rendait presque intouchable.

En réalité, c'était pas vraiment incroyable mais ça le consolait un peu de se dire qu'il pouvait possiblement, avec de la chance si les conditions étaient rassemblées et que l'alignement des planètes étaient dans son sens, peut-être, voir quelque chose d'intéressant pour sa mission. Autant dire qu'en effet, les chances n'étaient pas très élevées.

Voir carrément nulle. Nullissime. Nul sur vingt.

Et en effet, il aurait put voir un employé sortir d'un couloir sombre et avec un air sérieux, il aurait put le menacer de le dénoncer si il ne lui avait pas donné des informations. Il aurait put être un peu badass. Il aurait put ramener fièrement des informations à l'équipe. Il aurait put être utile. Mais on parlait de Sirius et autant il adorait ses étoiles, autant c'était pas toujours réciproque. Et aujourd'hui l'alignement n'était pas bon, et l'après-midi de ce cher Sirius fut terriblement ennuyant de banalité. Comment la vie en entreprise pouvait-elle être plus ennuyante ?

Quoique, il allait pas se poser la question. Il avait trop peur que la Loi de Ginjel Ginji x Cael's ship name ne lui tombe dessus. Alors il supporta l’insupportable ennui qui le prenait. Avec un peu de chance ce soir ils auraient le temps de traîner dans Illumis et de profiter de la ville de Lumière.

À la sortie, les deux adolescents se rejoignirent et du coin de l’œil ils purent observer Alice parlant avec une très grande élégance à la patronne et Mari hilare au bras d'un des hommes que Sirius reconnu comme faisant parti du staff. Apparemment il y avait un léger changement dans les plans. Normalement, Alice aussi aurait dût draguer l'un des stylistes or, à la place, c'était Alban qui … Oh. Malin. Voir totalement pas con.

Il avait certainement dût deviner de l'homosexualité d'un des stylistes et plutôt que d'envoyer Alice s'y casser les dents, Alban prenait en charge cette étape du plan. Et la blonde justement, elle léchait tranquillement les bottes de la boss histoire d'être bien vue et pouvoir s'infiltrer plus facilement dans le trafic. Impressionnant. Sirius esquissa un sourire, les autres membres de l'équipe gérait vraiment.

Le Noctali se laissa joyeusement entraîner par la brune vers la très commerciale allée Floréal et grâce aux connections d'Aileen ils purent entrer dans le très fameux Chic à Porter. Imaginez un seul instant la joie de Sirius. Pas mal beaucoup heureux ouais. Voir totalement surexcité. Entièrement. Complètement. La pauvre préfète en chef du supporter les essayages et les hésitations du jeune homme avant qu'il ne passe en caisse, un sourire de bienheureux sur le visage. La fantastique chemise et le costume qu'il s'était offert étaient juste … Parfaits. Ils lui allaient parfaitement, il avait choisit des pièces assez classiques afin de pouvoir les mettre plus fréquemment, et puis, après tout, c'était son premier achat ici, il ne pouvait pas décemment dévalisé l'endroit si ?

Les bras chargés de sac et sa Couafarel toute bien apprêtée après un arrêt chez le meilleur toiletteur du monde, Sirius se laissa joyeusement guider vers l'hôtel. Ils croisèrent un Alban et une Mari visiblement épuisés mais satisfaits et une Alice très satisfaite. Ils leur racontèrent rapidement leurs soirées avant que tout le petit groupe ne se retrouve pour le repas du soir dans une ambiance agréable. Tout avait fonctionné comme sur des roulettes et tous attendaient le lendemain avec grande impatience.

Cette nuit là, Sirius dormit plutôt bien. Le lendemain s’annonçait assez tranquille pour lui, en réalité la partie importante de son rôle était passée et il n'avait plus qu'à se faire discret tout en tentant de récupérer quelques informations. Mais rien d'énorme au final. Il profita donc pleinement de sa nuit avant de réaliser le même rituel de préparation et de dope à la caféine que chaque matin. Un rapide briefing pour les féliciter et leur expliquer les étapes suivantes du plan et le petit groupe se séparait pour aller pour la troisième journée aux Ciseaux.

Sirius appréciait de plus en plus l'ambiance qui régnait dans la capitale Kalosienne. Le calme de ces heures matinales étaient tellement contrastées par celles tardives et festives. Une ville à deux visages bien plus animé que son Algatia natale. Aujourd'hui, Alice et Lloyd devait intégrer la brigade spéciale Manternel de l'entreprise si tout c'était passé comme prévu.

Comme chaque matin, tout le monde se retrouva dans la salle de réunion et à la grande surprise des habitués et anciens employés, pour la troisième fois consécutive, la directrice fit un discours. De sa voix calme et posé, bien que l'on pouvait sans mal remarquer son froncement de sourcil, elle expliqua rapidement la situation.

- Bien, allons droit au but. J'ai reçu l'appel de deux de nos membres de la brigade spéciale des Manternels. Je vais donc avoir besoin de deux remplaçants. Sont donc promus Lloyd Graham et Alice Rivas. Félicitation à vous deux, vous viendrez me voir dans mon bureau à la fin de la réunion.

Sirius dût ravaler le sourire satisfait qui pointait le bout de son nez sur ses lèvres. Si il avait put il aurait crié de joie. C'était plus que parfait ça. Il était presque sur que Lloyd serait intégré, étant donné qu'il était le seul coach supplémentaire de l'établissement mais Sirius n'avait aucune idée de comment Alice s'était débrouillée mais c'était sacrément impressionnant.

La journée de Sirius se passa plutôt ordinairement et fut très semblable à toutes les autres, ses longues balades dans les couloirs entre les entrepôts étant ses seuls moments où il n'avait pas l'impression de rien faire. Quoique, aujourd'hui, il avait eut l'opportunité de réparer une machine à couture ! Wow, incroyable ! Heureusement qu'il prévoyait de devenir Mécano et qu'il avait quelques connaissances pour avoir légèrement customisé sa propre machine restée à Lansat.

Si bien que c'est avec ce sentiment de fatigue bizarre que l'on ressent après avoir eut l'impression de n'avoir rien fait de la journée qu'il retourna vers le hall pour rejoindre Aileen. Cette fatigue entièrement physique où on a l'impression de n'avoir rien fait de son cerveau toute la journée. Il n'aimait vraiment pas ça.

Il espérait presque un peu de rebondissement dans cette monotone vie.

© BB Dragon



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Taille de l'équipe : 23/30 + 2.
Région d'origine : Illumis, Kalos.
Âge : 20.
Niveau : 80
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Aileen Sôma
est un Pokeathlète Agent



Le réfectoire était à nouveau bondé. C’est qu’il y en avait, du monde, dans cette boîte, mine de rien… Et c’était aussi parce qu’elle était sortie en retard de l’infirmerie qu’elle avait du mal à trouver une place. Kevin avait un peu râlé quand elle était revenue, faussement penaude, avec la Poké Ball de son oiseau dans la main. Il ne lui avait pas fait la morale, mais l’avait gardée quelques minutes de plus pour compenser. Aileen s’en fichait. Au moins, elle avait pu donner les flacons à Sirius… Et elle vivrait les heures restantes dans l’angoisse que le médecin se rende compte que des flacons avaient disparu, du moins jusqu’à ce qu’on lui ramène les boîtes et qu’elle puisse les ranger. Elle ne savait pas trop comment ils allaient s’y prendre, mais elle leur faisait confiance. De toute manière, si elle se faisait attraper, elle préférait foutre son stage en l’air plutôt que de dire la vérité, pour ne pas saboter l’infiltration, et la possible libération des Manternel captifs. Après avoir récupéré son repas à la cafétéria (ce n’était pas que l’Ecremeuh sauce béarnaise ne l’attirait pas, mais si en fait) elle s’assit à côté de Sirius, qui se releva quelques minutes après pour aller donner un papier à Maribelle. Sans doute la localisation de l’équipe réduite qui travaillaient avec les Manternel… Il revint quelques secondes après et s’attaqua à son repas tout en papotant avec elle, ou plutôt parlant pour deux tandis qu’elle ne s’exprimait que par quelques grommellements monosyllabiques. Elle était inquiète. Tant qu’elle n’aurait pas ses flacons, elle serait inquiète, de toute manière. Inquiète, et paranoïaque. Elle avait l’impression que tout le monde sentait son trouble, et que tous pouvaient voir qu’elle était beaucoup trop nerveuse pour que ce soit naturel. Tout le monde la regardait. Non, elle ne devait pas céder à la paranoïa. Elle termina à grand-peine son repas, avant de quitter le réfectoire avec les autres pour retourner dans l’infirmerie. Sans les flacons. Misère de misère.

« Hey, toi, la stagiaire ! » Surprise, la Pyroli se retourna, juste à temps pour voir Lloyd s’approcher avec des cartons dans les mains. « Rends-toi utile, et prends les trois au sommet de la pile, tu veux ? »

Obéissante, Aileen les attrapa pour les jucher sur ses propres bras, s’étonnant de leur lourdeur peu commune. Vraisemblablement, Lloyd ne venait pas du réfectoire, mais de l’une des réserves, où il avait dû se surcharger de cartons pour tout ramener à sa salle de sport.

« Bon, tu viens, ou tu as besoin d’un carton d’invitation ? Les jeunes, j’vous jure… »

Sans comprendre, la Pyroli suivit le coach, qui l’entraîna jusqu’à son lieu de travail, où elle posa les cartons à l’emplacement qu’il lui indiquait. Un Judokrak et un Karaclée, sans doute ceux de Lloyd, récupérèrent alors ce qu’il y avait dans les cartons pour tout installer dans la pièce, contournant un immense Bastiodon très occupé à dormir sur un tatami défoncé. En se penchant, Alban récupéra le plus petit des cartons, et l’ouvrit avant de le lui tendre. Les flacons ! La brune esquissa un sourire soulagé. Elle qui avait pensé ne plus jamais les revoir… Sookie et Silica se hâtèrent de les récupérer, en se débrouillant pour ne pas être vues. Assise sur les pattes tendues de la Zoroark, la Kirlia utilisait ses pouvoirs psychiques pour faire léviter les flacons autour d’elle, pour s’occuper du transport tandis que sa camarade achèverait de les camoufler. Les laissant se charger de ça, la brune, curieuse, se tourna vers le coach.

« Comment vous avez fait pour les récupérer ? »
« Tu les as donnés à Sirius, qui les as donnés à Maribelle. Elle en a récupéré un certain nombre, s’est débrouillée pour donner les flacons à Alban, qui les a empaquetés avant de les déposer dans la réserve des matériaux sportifs, où je les ai récupérés. »

C’était très ingénieux. Après l’avoir remercié, la petite espionne quitta la salle de sport, marchant calmement pour ne pas semer ses Pokémon, et retourna à l’infirmerie, laissant passer les gens qu’elle croisait pour ne pas prendre le risque qu’ils heurtent Silica ou un flacon flottant. Ce serait un peu dommage, tout de même. Quand elle entra dans l’infirmerie, ce fut pour voir Kevin Regnard sortir de la réserve pharmaceutique, l’air concentré, une feuille à la main. Le cœur de la brune rata un battement. S’était-il aperçu qu’il manquait quelque chose dans l’inventaire ?

« Hmmmm… Aileen ? Il y a quelque chose que je ne retrouve pas… » La brune se raidit, très inquiète. « Tu sais où sont les bandes de gaze ? Avec le bazar qu’a mis ton piaf, un Pokémaniac n’y retrouverait pas son équipe… »

Aileen éclata d’un rire nerveux. Des bandes de gaze ! Et dire qu’elle s’était stressée pour les laxatifs volés ! Le médecin esquissa un sourire, la faisant se sentir coupable d’avoir piqué des trucs dans la réserve.

« Pour me faire pardonner, je vais tout ranger. Ca vous va ? »
« Volontiers ! Bonne chance… Tu risques d’en avoir besoin ! »

En pouffant de rire, la Pyroli s’engouffra dans la réserve, avant de piler brutalement. Ah… Ouais. En effet. Avec un soupir, elle referma la porte, permettant à sa Zoroark de redevenir visible, et à sa Kirlia de ranger les  flacons de laxatifs dans les bons tiroirs. Une fois ceci fait, Silica resta dans sa Poké Ball, mais Sookie resta dehors pour l’aider à ranger, faisant léviter chaque boîte de médicament, chaque paquet, chaque flacon, jusqu’à ce que sa dresseuse trouve où il devait se ranger. Sans grande surprise, le rangement lui prit l’après-midi, et ce n’est qu’à la fin de la journée qu’elle sortit de la réserve, épuisée, mais heureuse. Elle avait fait un truc utile, ne s’était pas faite attraper, et contribuait à la libération future des Manternel. Que demander de plus ? Le cœur léger, la brune quitta la petite entreprise pour rejoindre Sirius qui l’attendait, et put, avec lui, assister à la suite des opérations. Maribelle plaisantait avec un homme et se laissait inviter à prendre un verre, Lloyd flirtait ouvertement avec un homme, faisant ciller la Pyroli qui ne s’y attendait pas, Alban allait boire un coup avec les stylistes s’occupant des Manternel, et Alice léchait outrageusement les bottes de la patronne, qui semblait apprécier les compliments flatteurs de la jolie blonde. Les membres de l’équipe géraient vraiment. Ca ne l’étonnerait même pas d’apprendre que dans le lot, il y avait un ou deux espions… Arrachant Sirius à sa contemplation, elle l’entraîna dans les ruelles pour le ramener au Chic à Porter. Il ne resterait pas ouvert longtemps, alors autant en profiter ! Cependant, quand ils poussèrent les portes, une vendeuse s’interposa, un peu gênée d’avoir à tenir ce rôle.

« Hrm… Je m’excuse d’avoir à vous dire cela, mais, il semblerait que vous ne soyez pas assez stylish pour entrer… »

La déception de Sirius fut perceptible pour tous. Heureusement, Aileen se chargea de la retransformer en joie d’un simple sourire, et d’une phrase laconique.

« Ma mère a pourtant ses habitudes ici, et elle m’a fait inscrire sur la liste privée. Voici ma carte d’identité, si vous voulez. »

La brune tendit sa carte, et après une brève recherche dans leur base de donnée, la vendeuse se répandit en excuses et les laissa passer tous les deux. Elle mena Sirius à l’étage, où se trouvaient les vêtements masculins, et se posa sur un siège pour attendre la fin des essayages du Noctali, supportant de bonne grâce ses hésitations, ses questions, jouant le rôle de la bonne copine pour lui dire ce qu’elle préférait. Au bout d’une heure, ils quittaient le magasin, Sirius s’étant offert une chemise et un costume hors de prix, tandis qu’elle-même passait en caisse avec un trench-coat noir soldé à soixante-quinze pour cent de son prix. Une excellente affaire, vraiment. Alors qu’ils allaient rentrer à l’hôtel, Sirius pila devant le Fringant Pokémon, un salon de coiffure pour Couafarel. Bah, si ça pouvait lui faire plaisir… Et elle en profiterait pour payer sa Coupe Kabuki à Olympe, histoire que cette dernière arrête de la souler en permanence.


« Bien, allons droit au but. J'ai reçu l'appel de deux de nos membres de la brigade spéciale des Manternels. Je vais donc avoir besoin de deux remplaçants. Sont donc promus Lloyd Graham et Alice Rivas. Félicitation à vous deux, vous viendrez me voir dans mon bureau à la fin de la réunion. »

Sirius ravala à grand-peine son sourire. Aileen masqua le sien derrière un bâillement. La veille, les adultes leur avaient raconté comment ils avaient réussi leur coup. Les laxatifs avaient été pilés et transformés en poudre, et distribués à qui de droit pour permettre à Alice et Lloyd de prendre leur place. Dubitative, Aileen avait fait remarquer qu’il aurait été plus logique d’empoisonner plusieurs personnes plutôt que deux, histoire de ne pas attirer l’attention, mais son commentaire était passé à la trappe. Et ce qu’elle craignait se produisit. Les employés plus anciens se mirent à grommeler, agacés à l’idée de voir une nouvelle leur passer sous le nez. Le coach, encore, ils pouvaient comprendre, c’était le seul restant. Mais Alice ! Il y avait des tas de gens plus anciens et plus qualifiés ! Alice avait trop attiré l’attention sur elle. Ils auraient dû empoisonner plus de gens pour passer inaperçus… En quittant Sirius, la brune sentit son inquiétude monter, et elle rejoignit l’infirmerie avec la sensation que quelque chose allait se produire. Ce fut le moment où elle croisa Kevin, qui manqua de lui rentrer dedans, rattrapé par sa Mangriff qui l’empêcha de bousculer la jeune stagiaire.

« Que… Oh, pardon Aileen. Je te laisse le fort, je dois porter ça à la patronne. »

Le médecin soupira, et la brune comprit aussitôt que quitter les lieux ne l’enchantait pas. Alors que si elle prenait sa place, elle pourrait monter à l’étage, et fouiner un peu, pour trouver un truc intéressant, si elle avait de la chance…

« Vous voulez que j’y aille à votre place ? »
« Hm, eh bien… Pourquoi pas, après tout. C’est à l’étage, tu trouveras facilement. »

La brune hocha positivement la tête, et récupéra les dossiers avant de faire demi-tour, son Absol la suivant à la trace de son habituel pas tranquille. Elle retrouva bien vite l’escalier qu’elle avait tenté de grimper quelques jours plus tôt, et munie cette fois-ci d’un sésame, elle le grimpa deux à deux pour débarquer comme une fleur à l’étage de la direction. C’était complètement autre chose. Ca semblait un peu plus pimpant, un peu moins désuet, et bien plus spacieux malgré le fait que l’étage était bien plus petit que le rez-de-chaussée. Bien. C’était l’heure de fouiner. Dossier serré contre sa poitrine, la Pyroli chercha son chemin, n’oubliant pas de laisser traîner ses yeux, s’arrêtant quand son chemin croisa, à nouveau, celui de Dany Derato, qui la considéra d’un œil agacé.

« Tu n’as rien à faire ici, jeune fille. De nouveau perdue, j’imagine ? »
« Euh… Pas cette fois, non. J’apporte un dossier à la patronne, de la part de monsieur Regnard. »
« Ah, sans doute celui de Lucifer… Suis-moi. »

Lucifer. Quel malade mental peut nommer son Pokémon Lucifer ? Ouais, non, Orren en était capable, selon elle, donc mieux valait qu’elle s’arrête là. A contrecœur, elle suivit l’adulte qui la mena jusqu’au bureau de la patronne. Grand, lumineux, blanc, minimaliste mais si volumineux. Vaniteux et prétentieux, quoi. A l’image de la patronne qui, assise à son bureau, leva nonchalamment les yeux vers eux, comme surprise de voir deux cafards passer le seuil de sa porte, faisant se retourner Alice et Lloyd, qui avaient rendez-vous avec elle pour leur toute nouvelle promotion.

« Oui ? »
« Mes excuses, Ludmilla, mais notre jeune stagiaire vous apporte le dossier de Lucifer que vous avez demandé à monsieur Regnard. »
« Hm. Je finis avec nos deux jeunes promus, et je m’occupe de vous juste après. »

Dany Derato ferma la porte du grand bureau, et la laissa s’installer sur un siège le temps de patienter. Durant son attente, la Pyroli eut tout le loisir de détailler le grand couloir, les pots de fleurs, les vases, les tableaux abstraits qui s’étalaient sur les murs. Ca faisait moderne. Riche. Un peu trop, d’ailleurs. Il était étonnant de voir que la patronne d’une petite boîte sous-traitante ait les moyens de décorer son étage de la sorte. Son bureau, pourquoi pas, mais tout un étage ? Ca sent l’argent sale à plein nez, ça. Au bout d’un moment, la porte du bureau se rouvrit, laissant passer Alice et Lloyd qui ne lui lancèrent pas un regard. Sur un signe du responsable du rendement, la brune se leva pour pénétrer dans le bureau, trottiner jusqu’à la patronne, et déposer sans rien dire le dossier devant elle. Cette dernière s’en saisit sans un mot, laissant la brune plantée là quelques secondes, avant de le lui tendre à nouveau.

« En trois exemplaires. C’est tout. »

Un peu désabusée, la Pyroli le récupéra, et suivit le directeur du rendement qui la faisait sortir du bureau, la plantant à nouveau là pour repartir vers le sien. Cependant, la voix de la brune le stoppa net.

« Je suis sensée faire quoi avec ça ? »
« Hmpf. » L’adulte se tourna vers elle. « C’est plutôt clair, non ? Ludmilla t’a donné ses directives, à toi de les suivre. »
« Plutôt clair ? En trois exemplaires, ça peut vouloir dire tout et n’importe quoi. »
« Je dois vraiment tout t’expliquer ? » Le silence de la brune lui sembla positif. « Misère… Bon, s’il le faut vraiment. Rend-toi à la photocopieuse et fais trois exemplaires du dossier. Ramène-en un au médecin, les deux autres à la patronne. Au passage, n’oublie pas son café, son eau gazeuse et ses magazines au kiosque. »
« C’est… C’est une blague, j’imagine. » Il leva un sourcil à peine méprisant. « Son eau ? Son café ? Ses photocopies ? Elle n’a pas un assistant pour lui faire ça ? »
« Non, mais apparemment, elle a une stagiaire. Alors au boulot, la stagiaire. »
« Je suis stagiaire en médecine, moi, pas en larbinisme ! »
« Dois-je te rappeler qui t'a accordé ton stage ? » La brune, qui allait répondre, referma la bouche. Ludmilla Troce. Touché. « Alors si tu tiens à le garder, arrête de lambiner, et au travail. Elle n’a pas toute la journée… Et moi non plus, accessoirement. »

A nouveau, il la planta là pour retourner à son bureau, la laissant seule dans le couloir. Ravalant la volée d’insultes qui lui brûlaient la langue, la Pyroli soupira, et se mit en route pour trouver la photocopieuse. Finalement, elle comprenait ce que ressentait Sirius depuis le début de son stage. Paie ta vie d’esclave ! Ses photocopies faites, elle descendit en donner une à Kevin, et remonta avec les journaux, le café et l’eau pétillante avec l’impression de s’être, quelque part, faite bien pigeonner. Bon, ça ne durerait que quelques minutes, elle pourrait ensuite retourner à l’infirmerie. Mais malheureusement pour elle, Ludmilla Troce avait dû être conquise par sa rapidité et son obéissance, et en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « Absol », elle se retrouva stagiaire officielle de la patronne. Aileen n’avait même pas tenté de protester. Ce rôle ne lui plaisait pas du tout, mais avec un peu de chance, ça lui permettrait de pouvoir fouiner dans les hautes sphères sans attirer l’attention sur elle. N’était-elle pas le larbin attitré de la grande patronne, après tout ? Elle déchanta bien vite en découvrant à quel point Ludmilla Troce pouvait, comme son nom l’indiquait si bien, être vraiment atroce. La Pyroli passa son temps à courir d’un point à l’autre de la petite entreprise pour aller chercher ci et ça, sans avoir plus de quelques minutes pour se poser, ce qui semblait faire sourire la patronne. Rigole, ma grande, rigole. Dans quelques jours, tu rigoleras moins, quand tu seras derrière les barreaux à cause de la maltraitance prouvée des Manternel…

Le soir venu, la Pyroli quitta la boîte, vannée, lessivée, et de fort méchante humeur. Elle n’avait pas envie de rentrer à l’hôtel, et de devoir subir les adultes qui lui expliqueraient que sa nouvelle place était pour le mieux. Sa seule envie était de manger et de se laisser tomber dans son lit pour dormir jusqu’au matin. Alice et Lloyd avaient intérêt à avoir découvert des trucs utiles, parce que sa journée avait été tellement pourrie qu’elle ressentait le besoin de frapper quelque chose. D’un pas traînant, elle rejoignit Sirius qui l’attendait dehors, et en silence, tous deux prirent le chemin de l’hôtel sur l’avenue Ventôse. Plus vite ils seraient rentrés, plus vite elle pourrait se poser. Cependant, alors qu’ils remontaient l’avenue Thermidor, où se trouvait l’atelier, la corne de Sphax effleura sa main pour la mettre en garde, quelques secondes avant que la voix de Kipling ne retentisse dans son esprit.

« On est suivis, maman. »
« Par qui ? »
« Le gros chat très moche qui t’a déjà suivi une fois. »
« Lucifer. Merde ! »
« Oui, Lucifer. Le Chaffreux de la méchante madame. »


Zut. Ils ne pouvaient pas remonter à l’hôtel. Si Lucifer faisait le pied de grue devant toute la nuit, il verrait le reste du groupe en sortir, et ça foutrait en l’air leur couverture. Avec un peu de chance, elle était la seule qu’il avait eu pour ordre de suivre. A moins que sa cible ne soit Sirius ? Ils n’avaient pas été particulièrement discrets, pendant ces trois derniers jours, à fouiner partout sans faire attention. Il fallait qu’elle tire Sirius de là. D’un bon pas et avec un sourire, elle se mit à sa hauteur avant de tourner à peine la tête vers lui.

« Suis-moi. Pose pas de questions. »

Ils venaient de s’engager sur l’avenue Ventôse. Mais au lieu de continuer tout droit vers l’hôtel, la brune tourna vers la place Rouge, Sirius la suivant sans comprendre, et Lucifer leur emboîtant le pas, se pensant caché dans les ombres. D’un pas tranquille, sans se presser, comme si tout était naturel, la Pyroli remonta jusqu’à une jolie maisonnette à proximité de la place Rouge, et ouvrit la porte avec ses clés, laissant passer Sirius avant de refermer la porte. Avant de répondre aux nombreuses questions de Sirius, qu’elle fit taire en levant un doigt vers ses lèvres, elle sortit son iPok pour appuyer sur le numéro d’Alban, premier à apparaître dans sa liste, et plaqua son téléphone à son oreille, volant la parole à l’adulte quand ce dernier décrocha. Sirius n’allait rien comprendre. Mais avec Lucifer sans doute collé à la porte, elle n’avait pas trop le choix…

« Allô maman ? C’est moi. Je ne te dérange pas ? »
« Maman ? Je pense que tu t’es trompée de numéro, Aileen. »
« C’est juste pour te dire qu’on est bien rentrés à la maison, Sirius et moi. Merci pour le petit mot ! Même si j’ai passé l’âge d’être appelée chaton… »
« Ah, je vois, tu ne peux pas parler. Je comprends. Vous ne rentrerez pas à l’hôtel, j’imagine. »
« Exactement. Vu mon âge, je tiens plus du chat que du chaton, maintenant. En parlant de chat, il faudra surveiller Lucy. Elle a trop tendance à te suivre partout, si tu vois ce que je veux dire… »
« Parfaitement. Merci Aileen. Je me charge de contacter les autres. Vous avez un endroit où loger ou tu veux que je vous trouve un hôtel ? »
« Oui maman, promis, on reste à la maison et on n’ouvre à personne. »
« Alors restez où vous êtes. Je vais prévenir les autres et leur trouver de nouveaux hôtels. Ce serait dommage de se faire griller à quelques heures de l’envoi final. »
« Oui, hein ? Bon, je ne t’embête plus, tu dois avoir des choses à faire. A la prochaine ! »

Aileen raccrocha, et entraîna Sirius dans le couloir pour l’emmener jusqu'au salon, où elle alluma la lumière et le laissa s’installer le temps qu’elle aille chercher à boire. C’était la première fois que quelqu’un de l’académie venait chez elle, tiens… Ca lui faisait tout bizarre. Revenant vers Sirius, elle lui donna son jus de baies, seul truc qu’elle avait trouvé au frigo, et déposa des chips sur la table avant de s’asseoir à son tour.

« Désolée pour les mystères, mais je ne pouvais pas t’en parler dans la rue. Le Chaffreux de la patronne nous as suivis, et pour ne pas l’entraîner jusqu’à l’hôtel, j’ai préféré tourner vers chez moi, c’est plus prudent. J’ai téléphoné à Alban pour tout lui dire, il se charge de trouver de nouveaux hôtels pour qu’on loge tous séparément. » Elle soupira légèrement, quelque peu agacée. « Je me doutais bien, aussi, que deux malades ça attirerait bien plus l’attention que tout un groupe… Et on a dû fouiner un peu trop pour être honnêtes. Il va falloir faire profil bas, demain. »



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Avec Aileen Soma

Le délicieux et tendre goût du mortel ennui. Vous savez, quand l'ennuie est tel que vous commencez à remarquer tout un tas de détails tous à fait insignifiants. Les reflets rosées dans la chevelure nouvellement bleue de Mari, le cliquetis très régulier des machines, les chuchotements et les commérages … Tout semble soudainement avoir un intérêt incroyable. Un intérêt renouvelé. C'est triste en vrai. En arriver au point où même une fissure dans le plafond semble beaucoup plus intéressante que ce que l'on fait de ses journées. Sirius n'aurait jamais crut entrer dans le merveilleux monde du Métro-Boulot-Dodo aussi rapidement et pourtant, ce stage en entreprise est aux antipodes de ce qu'il désire faire de sa vie. Ça lui aura au moins permit de le réaliser totalement. De s'investir encore plus dans ses travaux, dans sa quête. Il ne s'enfermera pas dans un lieu comme celui-là, lui, il sera sur les grandes affiches qu'on voit briller à toute heure de la journée. Sa main caresse la pokeball de Soleil, ils iront loin.

★★★★★

Appuyé contre le mur, à droite de la porte d'entrée de l'entreprise, Sirius laissait ses yeux observer les habitants de cette ville qui l'avait tant fait rêver. Est-ce que cette dame avec son joli chapeau et sa jolie robe d'été était une citadine ou simplement une touriste ? Et puis là, ce couple avec cette petite blondinette ? Et eux, ce petit groupe de garçons d'à peu près son age ? Tant de vies qui s’entremêlaient sans jamais se croiser. Ça tenait à quoi ? Une bousculade ? Un sourire échangé ? Un mot prononcé ? Les fils du destin dont se jouait la vie étaient quelque chose d'incroyable à voir. Si il se concentrait suffisamment pourrait-il voir ces fils ? Chercher du regard les rouges, ceux dont on dit qu'ils signifient l'amour ? Tant de petits imprévus, de petits signes, un rien et tout basculait. C'était effrayant quand on y pensait. Comme si on maîtrisait rien. Comme si on croyait savoir mais qu'au final, on ne savait rien.

Le Noctali fut distrait dans ses réflexions lointaines par l'arrivé de sa camarade de mission. D'un sourire il la salua sans lancer réellement une conversation. La fatigue de la brunette était clairement visible, il n'avait pas envie de la lancer, ni de se lancer, dans une conversation qui les embêterait tous les deux. Cet étrange et confortable silence allait très bien. Ses yeux fatigués se reportèrent sur la foule tandis qu'ils se promenaient tranquillement, prenant leur temps pour rentrer à l’hôtel. Tout se jouait à si peu de chose. Il soupira. Il fit signe à Aileen qu'il s'arrêtait un instant pour commander un café dans un de ces fast-food où les cafés ne sont pas très bon mais où ils ont le mérite d'être rapidement entre ses doigts.

Quand il revient vers la jeune femme, elle semble presque nerveuse même si seulement le froncement de ses sourcils indique que quelque chose la perturbe. Elle se reprit rapidement et toute fatigue disparue, c'est comme une nouvelle Aileen qui apparaît sous yeux. Il laisse un sourire se dessiner sur ses lèvres. D'un air naturel, de toute façon il ne comprenait rien à la situation, il prit une gorgée de son café avant de se laisser joyeusement entraîner par la brune. En parfait touriste, il pointa les jolis balcons et belles décorations. Les monuments, les étrangetés qui faisaient de la ville de lumière une ville si particulière. La préfète avait le pas déterminé et sûr. C'était sa ville après tout, on l'aurait placé dans Algatia, il aurait eu la même confiance. C'était étrange de se laisser aussi facilement guider parmi les dédales de ruelles. Il aimait bien ce sentiment de ne rien contrôler. De juste, laisser faire. Pas besoin de s'inquiéter, Aileen savait ce qu'elle faisait après tout. Il reprit une gorgée de café. Advienne que pourra.

Étrangement détendu, le brun se laissa guider dans une partie encore inconnue à ses yeux d'Illumis. Les hauts buildings modernes laissaient peu à peu place à des habitations bien moins hautes et certainement moins récentes également. Les belles et anciennes pierres du centre ville lui firent penser qu'il arrivait dans un quartier chic de la ville d'Illumis. Peu après avoir traversés la Place Rouge, Aileen s'arrêta et lui fit signe d'entrer.

Alors qu'il allait commencer à poser des questions, Aileen lui fit signe de se taire pendant qu'elle se saisissait de son téléphone. Très bieeeen. Il attendait. En écoutant d'une oreille l'étrange conversation de sa camarade, Sirius observa la jolie maison dans laquelle il se trouvait. Décorée avec goût et élégance, elle était plutôt agréable. C'était probablement la maison de la préfète en chef. Sirius en fut confirmé après avoir vu les quelques clichés de la brunette à des ages assez différents.

Ça voulait dire que … WOW WOW WOW. Il était dans la maison d'un des plus grands noms de la coordination ! Parce que si il s'était fait à l'idée qu'Aileen était la fille d'une de ses idoles, il ne s'était  toujours pas fait à l'idée qu'elle avait une vie comme tout le monde. Qu'elle faisait ses courses, qu'elle cuisinait, qu'elle avait une maison et qu'il était dans cette maison. L'étrange attitude de la brune oubliée, il se pencha vers les quelques photos. La mère d'Aileen avait une classe et une élégance en toutes circonstances qui inspirait le jeune homme. Il était décidément chanceux.

Les yeux grands ouverts, il suivit Aileen jusqu'à un petit salon aussi bien décoré que le reste de la maison avant de se laisser tomber sur le canapé. Il enleva sa veste, délogeant sa starter de sa poche droite qui se replaça dans ses cheveux, les réarrangeant à sa sauce. Il appuya son dos sur le dossier, remerciant Aileen pour le jus de baie et attendit qu'elle lui explique.

Il leva les yeux vers le plafond suite aux révélations de la brune. Ils avaient été suivit. Il avait eut de la chance d'être accompagné par Aileen. Il n'avait strictement rien remarqué. Il aurait fait un bien piètre espion au final. Heureusement que l'idée ne lui avait jamais effleuré l'esprit, il aurait eut l'air sacrément stupide. Déjà que.

- Du coup on fait quoi ? On reste ici pour ce soir ? Ça dérangera pas tes parents ?

Pas vraiment à l'aise, il se tortilla un instant. Ça lui prit un bon moment pour décompresser et agir à peu près normalement. La soirée fut tranquille, les deux adolescents papotant de choses et autres, évoquant leurs hypothèses quand au trafic de l'entreprise sur laquelle ils enquêtaient. Sirius décida de ne pas évoquer ses angoisses quand à la journée du lendemain. Il se connaissait et savait qu'il allait avoir du mal à agir normalement. Faire comme si c'était parfaitement normal qu'il dorme chez Aileen.

La nuit fut longue, les yeux perdus dans le plafond, les pires scénarios défilèrent les uns après les autres dans sa cervelle un peu trop imaginative. Et si jamais ils décidaient de les éliminer ? Après tout, ils étaient bien à la tête d'un trafic de pokemon, tuer des gens faisaient partit des trucs qu'ils faisaient sans réfléchir non ? Et puis si c'était pas le cas, comment est-ce que le secret aurait-il tenu aussi longtemps ? Nerveux comme jamais, Sirius eut besoin d'une sacré dose de café le lendemain matin pour devenir efficace. Nuit blanche et caféine n'ayant jamais été un bon mélange, les gestes du brun furent précipité et le nombre de petits tics de nervosités qu'il avait en temps normal augmenta sensiblement.

La journée serait longue.

★★★★★

Pourquoi rien ne se passe jamais comme prévu ? Et puis aussi, deuxième question qu'à la folie des événements actuels, comment est-ce qu'il s'est retrouvé ici ? L'esprit embrouillé et totalement terrifié, Sirius tenta de faire le point sur sa situation. Il était dans les sous-sols de l'entreprise, avec une dose de caféine très importante dans le sang, ce qui lui permettait d'être un minimum efficace. Comment était-il arrivé là ? Très bonne question cher lecteur. Si tu veux bien, on va revenir un peu en arrière, aka j'essaie d'écrire un truc avec ce procédé que je trouve trop cool quand on est en pleine action et qu'on repart en arrière en laissant du suspense. Du coup, Flashbaaaaaack !

La journée de Sirius s'était au final pas si mal passée malgré les petites maladresses causées par sa grande fatigue et le taux de caféine. Quelques tissus renversés, des discours stupides encore plus longs et stupides que d'habitude, des légers tremblements et des rires forcés, pas si grave au final. Il avait donné le change et avait une foule d'excuses toutes faites si jamais on lui posait des questions. Parce que sa nervosité était totalement expliquée par le fait qu'il s’apprêtait à demander en mariage sa copine qui n'existait pas mais ça pas besoin de le savoir, pas vrai ? Ou sinon, sa starter agissait bizarrement alors forcément il était nerveux et puis hein, zut il avait pas à se justifier devant eux. Non mais oh.  

Là où tout avait dérapé était quand, au milieu de l'après-midi, il avait croisé le responsable du rendement, Dany Derato, alors qu'il se dirigeait vers la réserve pour récupérer un nouveau stock d'aiguilles. Il l'avait salué respectueusement et allait continuer d'avancer quand un bruit sourd avait fait sursauté le haut placé. Il s'était précipité en direction d'une des portes qui étaient probablement reliés aux Manternels et était descendu rapidement oubliant de fermer la porte. Et lui, qu'avait-il fait  ? Il était descendu à leur suite.

De ce qu'il avait compris, les membres de l'équipe avait prévu d'agir aujourd'hui pour libérer les pokemons. C'était probablement eux et il n'avait pas réfléchit. Il n'avait aucune idée de ce qu'était le plan, de si il allait gêner ou aider mais l'adrénaline avait fait bougé ses jambes avant qu'il n'y réfléchisse un peu plus. Et c'était ainsi que le pauvre garçon se retrouva face à une situation totalement improbable. Aileen était déjà là ainsi que les autres membres de l'équipe. Quelque chose s'était mal passé dans le plan, c'était évident, mais quoi ? Aucune idée.

Il jeta un regard affolé à l'autre élève, sérieux, il se passait quoi ? Il n'était qu'un pauvre styliste lui, il n'était là que par hasard.

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Aileen était de retour chez elle. C’était étrange. Elle n’aurait jamais pensé qu’en pleine mission d’infiltration et d’espionnage, elle doive foutre sa couverture de stagiaire en l’air et rentrer chez elle plutôt que d’aller à l’hôtel pour, justement, protéger sa couverture… C’était assez contradictoire. Mais elle pouvait vivre avec ça. Installée dans le canapé, son verre de jus de baie à la main, elle expliqua rapidement la situation à Sirius, qui lui posa alors une question complètement stupide. Ca n’allait pas déranger ses parents ? Aileen faillit éclater de rire, mais se retint pour ne pas vexer son camarade. Il devait être assez mal à l’aise d’être chez elle, surtout qu’elle avait cru comprendre qu’il était assez fan de sa mère, juge de concours internationale de son état. Officiellement. Enfin bref. Avec un petit sourire, la brune hocha négativement la tête avant d’entrer dans les détails.

« Pas du tout. Ma mère est au Plateau Indigo pour le Grand Festival de Kantô, on a la maison pour nous jusqu’à ce qu’on s’en aille. Quant à mon père… Je n’en ai pas vraiment, en fait. Je l’ai rencontré une seule fois, il y a deux ans, et je ne l’ai plus jamais revu. Tout ce que je sais, c’est qu’après que sa femme a découvert qu’il l’avait trompée avec ma mère, qui n’était pas au courant qu’il était marié bien entendu, elle a divorcé et s’est installée ici, à Illumis. J’imagine que tu sais de qui je parle, hm ? »

La brune leva un sourcil, légèrement amusée. Dans l’école, il était su de tous qu’Aileen et Orren partageaient le même sang, vu qu’ils s’appelaient « frère » et « sœur » en public et qu’ils se ressemblaient beaucoup, accessoirement. Quand on lui posait la question, Aileen répondait qu’Orren était son demi-frère jumeau, et que c’était accessoirement la seule bonne chose que son géniteur ait apporté dans sa vie. Et vu la tête de Sirius, il avait compris de qui elle parlait. De la mère d’Orren, Melinda Losvrôk, qui avait repris son nom de jeune fille en divorçant. Elle ne le connaissait pas, tiens. Il faudrait qu’elle demande à Orren un de ces quatre. En tout cas… C’était bon de rentrer chez soi. Elle était quand même mieux ici qu’à l’hôtel. Elle ne passait pas beaucoup de temps ici, mais revenir était toujours un plaisir. Ça devait beaucoup moins en être un pour Sirius, cela dit, qui ne connaissait pas cet endroit et qui, comble de l’ironie, était coincé ici pour la soirée et pour la nuit alors qu’il n’avait aucune de ses affaires. Ca devait être bien dur, pour un coordinateur de sa trempe, de devoir se résoudre à porter les mêmes habits que la veille… Ahlala. Heureusement qu’il était chez Aileen, hein. Quand il eut terminé son jus de baies, elle se releva souplement.

« Viens, je vais te montrer la chambre d’amis. Et pour demain… Ne t’inquiètes pas. On va te trouver des fringues en moins de deux. »

Sans attendre, elle l’emmena dans la chambre d’amis, et le laissa visiter tandis qu’elle allait fouiller les placards de sa mère pour trouver des habits à Sirius. Il était plutôt grand, contrairement à elles, mais elle ne doutait pas d’y arriver. En fouinant quelques minutes, elle sortit un jean de l’armoire, un peu trop grand pour appartenir à sa mère. Hm… Ramenait-elle des conquêtes à la maison ? Bah, elle faisait bien ce qu’elle voulait, après tout. Une chemise noire finement rayée de blanc rejoignit le jean de marque, et en rougissant un peu, la Pyroli récupéra aussi des sous-vêtements propres. Ca, c’était clair que ce n’était pas à sa mère, ou bien cette dernière lui cachait énormément de choses. Bah, ça ne la regardait pas après tout. Rassemblant les affaires, elle quitta la chambre de sa mère pour aller vers celle de Sirius et tout déposer sur son lit.

« Voilà, je pense que tout ceci devrait t’aller. » Elle eut un petit silence. « Tu veux manger un truc particulier ce soir ? Sinon, on peut se commander une pizza. Ça te branche ? »

Ça le branchait complètement. Apparemment, lui aussi n’avait pas envie de discuter. Récupérant le téléphone, elle appela une pizzeria pour commander de quoi manger, rajoutant de quoi boire pendant que Sirius allumait la télé, manifestant sa joie de voir sa série préférée passer ce soir. Pizza, Coca, série télé. Ils ont bien le droit d’être jeunes, non ? 


Le passage à l’acte était pour aujourd’hui. Si elle n’avait vu aucun des membres du groupe depuis la veille, elle avait reçu un texto, tout comme Sirius, pour lui indiquer la marche à suivre. Laisser traîner ses oreilles. Et tandis que Sirius aurait la lourde tâche d’empêcher qui que ce soit d’accéder au couloir des Manternel pour laisser l’opération se faire sans accrocs, Aileen, de son côté, devait continuer son travail d’espionnage de la patronne, qui l’avait choisie comme stagiaire à plein temps. La brune prenait sur elle. Vraiment. Ludmilla Troce était une femme épouvantable et manipulatrice, qui tenait les clés de son stage en mains, raison pour laquelle elle en profitait pour lui faire faire tout et n’importe quoi. Aller lui chercher son café, sa boisson gazeuse, ses journaux, les médicaments de son cher et tendre Lucifer… Elle n’avait pas la moindre seconde pour elle. Comment pouvait-elle espionner dans ces conditions, je vous le demande ? A la fin de la matinée, la brune avait mal aux jambes, mal à la tête, et une envie brutale de frapper quelqu’un pour se défouler. Comme la patronne. Ou Dany Derato. Ou cette enflure de Tournesol. Si, au début, il avait eu l’air gentil, il s’était révélé être une sacrée saloperie qui magouillait de concert avec la patronne. Elle n’avait rien appris sur le trafic de Pokémon, mais elle savait au moins que ces deux-là étaient sacrément retors, même pris séparément. Elle avait passé le temps du repas à se venger allègrement sur ses légumes, se disant que c’était préférable de s’en prendre à eux plutôt qu’à un des trois adultes, histoire de garder son stage jusqu’à la fin de ce dernier. Il ne restait plus beaucoup de temps, et si ça se trouvait, ils étaient déjà à l’œuvre. Alors elle allait éviter d’exploser de colère et de tout faire rater…

Ce fut en début d’après-midi que les choses finirent par bouger. La brune était occupée à son travail de larbin (comment appeler ça autrement ?) quand la patronne s’agita soudainement. Son téléphone se mit à vibrer, et elle s’en saisit, avant de s’immobiliser à la lecture. Curieuse, la brune leva les yeux vers elle. Elle aurait bien tenté de lire le texto aussi, mais la patronne s’était levée brusquement avant de quitter son bureau, emportant le téléphone avec elle. Lâchant ce qu’elle faisait, Aileen lui courut après, Sphax sur ses talons. Il fallait qu’elle sache. Ludmilla descendit les escaliers en catastrophe, avant d’ouvrir une porte en grand pour s’engouffrer dans un couloir, la Pyroli la suivant à bonne distance. Si l’adulte lui posait des questions, elle lui ferait son plus beau sourire en lui disant qu’elle s’inquiétait pour elle… Tu parles, tiens. Une nouvelle porte fut ouverte en grand, et enfin, Aileen put voir la réalité de ses propres yeux. Un endroit clos, bien éclairé, où des Manternel devaient sans doute s’aligner bien sagement devant leurs tables de travail sous le regard inquisiteur des dix caméras de la pièce. Dix ? Eh bien, de quoi ont-ils si peur ? D’eux, sans doute… En tout cas, la scène était frappante. Les Manternel semblaient effrayés, mais trop cachés par les ombres pour qu’elle puisse voir s’ils étaient battus. Ce qui attirait le plus son attention, c’était Maribelle, plaquée au sol d’une clé de bras, Alice assise sur son dos pour la maintenir, et Alban collé au mur, maintenu par Lloyd. Aileen tiqua. N’étaient-ils pas sensés travailler ensemble… ? Ludmilla allait prendre la parole, mais elle fut interrompue par l’arrivée bruyante de monsieur Derato, Sirius sur ses talons. Ce dernier ouvrit de grands yeux choqués devant le spectacle.

« Mais enfin, que se passe-t-il ici ?! »
« Il se passe que ces sales petits fouineurs se sont fait attraper la main dans le sac. Heureusement que j’avais mes propres taupes parmi les nouveaux venus... »

Ses propres… Taupes ? Maribelle tenta de se débattre, mais la main d’Alice se plaqua sur son visage pour la coller sans ménagement au sol. Ses propres taupes. Alice les avait trahis. Cette impression fut confirmée quand la patronne se tourna vers la blonde avec un léger sourire.

« Comment sont-ils entrés ? »
« Aucune idée. Ils doivent être plusieurs, je suppose, raison pour laquelle ils ont pu passer la sécurité pour parvenir jusqu’ici. »
« Qui les a envoyés ? »
« Sans doute l’une des entreprises dont la vôtre est sous-traitante. Cette histoire de maltraitance des Manternel a dû en pousser certains à en avoir le cœur net. »
« Une entreprise dont on serait sous-traitants... »

Doucement, son regard de vautour se posa sur Sirius, avant de remonter vers elle. Elle avait compris. Palladium SARL. C’étaient eux qui avaient proposé aux Ciseaux de la Manternel d’embaucher des stagiaires, et l’entreprise avait accepté pour s’attirer les faveurs de ses supérieurs. Est-ce que, par hasard… Ils étaient de mèche ? Non, impossible. Des morveux, jouer aux espions ? Avec l’arrivée massive de Lundi, elle voyait sans doute le mal partout. D’ailleurs…

« Qu’est-ce que vous faites là, tous les deux ? Vous croyez que votre stage se résume à bâiller aux corneilles ? Retournez travailler, si vous ne voulez pas que votre stage se termine plus tôt que prévu ! »

Prise sur le fait, la brune hocha la tête avant de quitter la pièce. Cependant, elle pila dans le couloir pour écouter la suite de la conversation, étouffée derrière la porte que Ludmilla venait de refermer d’un claquement sec.

« Excellent travail, miss Rivas. Je savais bien que j’avais bien fait de faire appel à vous. Quant à vous… Lloyd Graham, c’est ça ? »
« Oui, patronne. Coach remplaçant des Manternel. »
« Vous avez bien agi en arrêtant ce malfaiteur. Je sais me montrer généreuse envers ceux qui me sont loyaux. Et vous semblez l’être... »
« Je me fous de cette histoire de maltraitance. Je veux juste une paie facile. Le reste ne m’intéresse pas. »
« Bien… Je pense que nous allons bien nous entendre, vous et moi. »

Aileen décolla son oreille de la porte, et quitta le couloir en courant sans savoir où aller. L’infirmerie ? Le bureau de la patronne ? Comment savoir ? Si elle allait à l’infirmerie, le médecin lui poserait plein de questions en voyant son trouble, et si elle allait dans le bureau de la patronne… Elle pourrait peut-être fouiller pour en apprendre plus. Après tout, c’était pour saisir cette maigre opportunité au vol qu’elle avait accepté de rester le larbin de Ludmilla Troce, non ? En plus, son horrible chat était avec elle dans la pièce aux Manternel. Elle avait le champ libre ! Sans perdre un instant de plus, la Pyroli remonta quatre à quatre l’étage et posta ses Pokémon en guetteurs pour qu’ils la préviennent si quelqu’un approchait. Elle avait le bureau de libre l’espace de quelques minutes. Que la fouille commence !



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Avec Aileen Soma

Cette mission n'était décidément pas pour lui. Qu'est-ce qu'il foutait là. Il n'y comprenait strictement rien. Pourquoi les membres de son propre groupe se maîtrisaient-ils mutuellement ? Et qu'est-ce que racontait la directrice. Ça n'avait aucun fichu sens. Il n'y comprenait rien. Alice et Lloyd passaient du coté des méchants ? Pourquoi ? Comment ? Qu'est-ce qu'il avait bien put se passer ? Alice ? Pourquoi agissait-elle ainsi ? Ne voulait-elle pas sauver les pokemons ? Comme le reste du groupe ? Comme lui même s'il ne comprenait pas tous les tenants et aboutissants de l'action ? Pourquoi ça ne marchait pas comme dans les films où les héros gagnaient toujours à la fin ? Parce que c'était la fin pas vrai ? Maintenant, on allait les éliminer et game over, la partie est terminée. C'était ça pas vrai.

Il tremblait un peu. Sirius s'était pas un héros. C'était un gamin passionné. Il avait rien à faire ici et il était le premier à le savoir. Il est pas vraiment courageux. Il avait juste une envie et s'était de fuir. Fuir vite et rapidement avant qu'on se rappelle de lui. Trop tard. Dégage. C'était clair comme ordre. Ok. Pas de soucis. Elle lui offrait une excuse.

Il hocha rapidement la tête, ne prenant même pas la peine de ralentir pour suivre la conversation. Le nœud qu'il avait au ventre lui empêchait toute réflexion efficace. Il ne supportait pas la pression. Il lui fallait l’évacuer rapidement, alors il partit dans l'un des ses monstrueux monologues. Personne ne pouvait l'entendre dans ce couloir vide et bien heureusement sinon la personne en aurait un peu trop appris sur ce qui venait de se passer et le rôle de Sirius dans le tout. Il se força à calmer sa respiration saccadée. Grandes inspirations et grandes expirations. Il devait reprendre un rythme normal. Ensuite il verrait ce qu'il faisait. Aileen n'était pas sortie par la même porte que lui, il ne pouvait même pas en apprendre plus grâce à elle. Il était tout seul. Il fixa un instant la porte dont il venait de sortir. Comment allaient Mari et Alban ? Ils avaient vraiment bien fait de partir ? De les laisser à leur sort ? Et si ses intuitions macabres se réalisaient ? Il ne se le pardonneraient jamais. Il lui fallait un plan. Il devait récapituler. Et bouger avec qu'on ne le trouve ici. Il posa sur son visage le masque du stagiaire concerné avant de retourner à son service.

Il ne capta pas un mot de ce qu'on lui disait. Il faisait les choses mécaniquement. Un parfait petit robot. Demain était leur dernier jour de stage. Dernière chance aussi. Alice et Lloyd étaient du coté des méchants. Mari et Alban étaient il ne savait où. Seule certitude, ils étaient en mauvais posture. Oh Groudon. Et si ils étaient vraiment morts ? Qu'est-ce qu'il pouvait faire ? Lors d'un de ses passages dans la réserve, il écrivit un rapide mot pour la police ou un truc du genre. Ça le dépassait totalement. Ça les dépassait totalement. C'était inconscient d'envoyer des gamins comme eux là dedans. Il finit par froisser le mot et demander à Véga de le brûler.

Il ne savait pas quoi faire. Il devait sauver Mari et Alban. C'était une certitude. Il pouvait peut-être envoyer un message à Aileen ? Mais pour dire quoi ? « Salut, je veux sauver Alban et Mari mais je suis une chochotte sans plan et sans idée, on y va ? » C'était pas bon. Pas bon du tout. Du tout, du tout. Comment réagir ? Était-il sensé réagir au final ? N'était-il pas là pour couvrir le reste de l'équipe au départ ? Il n'était pas un espion. Il ne prévoyait pas d'être un espion. Il ne voulait pas être un espion et cette mission l'avait définitivement vacciné de l'idée.

À jamais.

Quelle idée d'être espion déjà. Pourquoi risquer sa vie pour des gens qu'on en connaissait pas ? Il était peut-être pas assez bon et gentil au final. Peut-être tenait-il trop à son confort pour réellement vouloir les sauver ? Il n'était pas un héros. Définitivement pas un héros. Il ne voulait pas gâcher tous les efforts qu'il faisait pour briller avec une sombre histoire d’espionnage. Il ne voulait vraiment pas. Il était peut-être lâche et mauvais, mais il ne voulait vraiment vraiment pas.

Sirius déglutit. Mais s'il n'agissait pas, son stage serait caduc. C'était pas bon sur son CV qu'on sache qu'il avait travaillé dans une entreprise qui exploitait les pokemons. Si on mentionnait qu'il avait participer à l'arrêt de cette exploitation ça serait bien vu non ? Il ne savait pas. Agir ou pas ? Surpasser sa trouille ou se laisser porter par les événements et fermer les yeux ? Sachant qu'il aurait possiblement beaucoup sur la conscience ?

Au final,  il passa le reste de la journée à se torturer l'esprit sur quoi faire et quand il fut l'heure de sortir de l'entreprise il n'avait au final strictement rien fait. Il avait hâte de parler avec Aileen. De savoir si elle avait une idée, si il y avait un plan, si elle savait quelque chose que lui ne savait pas. Il lui sauta presque littéralement dessus, la guidant rapidement vers un café proche de l'entreprise en parlant très rapidement de banalités. Il ne voulait pas trop s'éloigner, il fallait qu'ils décident d'un plan et Sirius s'imaginait déjà devoir entrer dans le bâtiment de nuit et et et …

Il devait se calmer.

- Aileen tu étais au courant ? Tu crois que ça fait partit du plan ? On est sensés faire quoi ? Tu crois qu'on doit appeler PALLADIUM ? La police ? Les médias ? Genre ça fait bien la une des journaux ce genre de truc : « Une entreprise maltraite et exploite ses pokemons : Deux espions chargés de les délivrer kidnappés ! ». Où alors on fait rien ? Mais on devrait faire quelque chose non ? On peut pas juste les abandonner. Et faut comprendre pourquoi Lloyd et Alice sont devenus méchants ! Je veux dire, il ont jamais été très sympa mais ils sont pas sensés faire ça hein ? J'y comprend vraiment rien Aileen. Rien de rien.

Et ça se voyait. Les coudes appuyés sur la table et sa tête soutenue par ses mains, ses yeux reflétaient un mélange de panique et d'incompréhension. Presque la même tête que lorsque qu'il était face à un contrôle de stratégie mais en pire. Totalement perdu. Il regardait Aileen avec les yeux de celui qui attend la réponse à la question de la création du monde. Il aurait vraiment voulu ne pas postuler à cette mission là. Il y en avait plein d'autre qui lui aurait mieux convenu non ? Qu'il était stupide. À se prendre pour un héro alors qu'il n'était qu'un zéro.

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D’un geste vif, elle colla une de ses Poké Ball sur l’ordinateur de Ludmilla Troce, permettant à son Porygon de s’y infiltrer. Pendant qu’il éplucherait les dossiers de la patronne, Aileen s’occuperait des documents. Ou plutôt, Sookie s’occuperait des documents ! Déjà sortie, la Kirlia faisait léviter les feuilles au-dessus de sa tête, les survolant en un éclair pour ranger les moins intéressantes et tendre les plus croustillantes à sa dresseuse pour qu’elle les photographie grâce à son iPok. A côté de la porte, son Lucario se tenait, bien droit, faisant le guet pour s’assurer que personne n’attrape sa dresseuse en pleine fouille méticuleuse. Et pour ce qui était des caméras, Silica s’en occupait, cachant les actions de ses camarades sous une illusion parfaite, montrant une pièce propre et bien rangée, avec Aileen assise sur un canapé. Il fallait qu’ils se dépêchent. Ils ne savaient pas combien de temps l’interrogatoire prendrait, et chaque seconde était précieuse, raison pour laquelle la brune photographiait à tout va, surveillant du coin de l’oeil l’ordinateur pour le cas où Kasper se manifesterait. Comme maintenant ! Elle tendit son iPok à sa Mystibule, debout sur le coin du bureau, pour qu’elle continue la photographie, et bondit vers l’ordinateur pour voir ce que Kasper avait trouvé. Des rapports, des chiffres… Quel intérêt ? En s’y intéressant de plus près, la brune comprit, et ouvrit de gros yeux. Apparemment, la société trichait aux impôts : avec l’argent fourni par le travail permanent des Manternel, ils devraient payer plus que ça. Alors en plus de l’exploitation, il y avait de la fraude fiscale… C’est du propre, ça, tiens. Elle allait se plonger dans le reste de la lecture quand elle sentit quelque chose appuyer avec insistance à l’orée de sa conscience. Sokka.

« Je sens son aura au bout du couloir. Elle arrive. Vite ! »

En un tour de main, Sookie avait rangé les papiers à leur juste place, et Aileen avait récupéré son iPok pour le coller sur l’écran, permettant à son Porygon de copier et récupérer le tout, refermer tout ce qu’il avait ouvert, avant de s’engouffrer dans l’iPok de sa dresseuse avec ses dossiers volés. La brune remit l’ordinateur en veille, avant de se jeter sur le canapé, à la place que lui indiquait Silica, et tous les Pokémon réintégrèrent leurs Poké Ball moins d’une seconde avant que la porte du bureau ne s’ouvre sur Ludmilla Troce. Son regard de faucon parcourut la pièce, avant de se poser sur la petite stagiaire, qui l’attendait, sagement assise dans le canapé de cuir noir, son Absol chromatique royalement assis à ses côtés, formant un rempart bien inefficace entre l’adulte et l’élève. Enfin, ça, c’est ce qu’elle croyait. C’était à son tour de jouer. Après tout, elle était une stagiaire, dont le poste ne tenait qu’au bon vouloir de l’adulte en face d’elle, grande patronne de l’atelier. Et après avoir vu ce qu’elle n’aurait pas dû voir, il était normal qu’elle ait encore plus peur d’être boutée hors de l’entreprise. Raison pour laquelle elle bondit sur ses jambes à l’entrée de l’adulte pour prendre la parole la première.

« S’il vous plaît, je ne sais pas ce qu’il s’est passé là-bas, mais je m’en fiche éperdument, j’ai besoin de ce stage, votre entreprise était clairement la meilleure parmi toutes celles qui se sont proposées à mon école, c’est pour ça que j’ai postulé pour aller chez vous et pas ailleurs malgré les rumeurs... »
« Les rumeurs, hm ? » La voix de Ludmilla s’était faite doucereuse. « Celles qui disent qu’ici nous exploitons les Manternel ? » La brune hocha la tête. « Ma foi, je ne pensais pas que ces rumeurs infondées avaient quitté les murs d’Illumis… C’est… Problématique. »
« C’est que… Je suis originaire d’Illumis, en fait… Et si on devait croire toutes les rumeurs d’Illumis, il n’y aurait plus beaucoup d’entreprises en activité... »
« Et de quelle manière une jeune médecin a-t-elle pu entendre parler de mon entreprise ? Le stylisme, ce n’est pas vraiment ton monde, après tout... »

Aileen hésita. Merde. Une question-piège. C’est vrai qu’en tant qu’espionne, elle n’avait rien à faire ici. Alors pourquoi avoir choisi spécifiquement cette entreprise, au lieu d’une autre ? Elle avait bien une explication, mais… Elle préférait ne pas en arriver à cette extrémité. Il allait falloir qu’elle trouve une meilleure excuse. Très vite.

« Dis-lui, Aileen. »
« Non, Sookie, c’est hors de question. »
« T’es dans la merde jusqu’au cou et tu t’es jetée dedans à pieds joints ! Alors dis-lui ! C’est facilement vérifiable et elle n’osera plus te virer ! »
La voix mentale de Sookie gronda dans son esprit. « Dis-le lui, ou par Arceus, je te jure que je prends le contrôle de ton corps pour le dire à ta place ! »
« Parce que tu peux faire une chose pareille ? »
« Tu veux essayer, peut-être ? »


Un court instant, elle fut tentée de répondre oui, mais au final, se dit qu’elle n’avait pas envie de le découvrir parce que Sookie aurait fait l’expérience sur elle. Bon. D’accord. Elle allait abattre sa dernière carte, celle qu’elle préférait garder pour elle histoire qu’on ne l’accuse pas d’utiliser la célébrité de sa mère pour justifier tout et n’importe quoi. Mais si ça pouvait justifier son stage, et la possible libération des Manternel… Tant pis.

« Par… Par ma mère. Elle a acheté beaucoup de robes qui sortent des Ciseaux de la Manternel et en a toujours dit le plus grand bien. Donc en voyant que le médecin de l’entreprise cherchait un stagiaire, je m’en suis rappelé, et j’ai postulé. »
« Ta mère ? » Ludmilla plissa son regard de faucon. « Et qui est-elle ? »
« Leiko Sôma. » L’adulte écarquilla les yeux. « La juge de concours Pokémon, dont le Couafarel a gagné plusieurs rubans… Oui, c’est ma mère. »

Carte maîtresse abattue. Et vu la tête de la patronne, ce nom ne lui était pas inconnu. La renvoyer allait être un peu plus difficile, maintenant, surtout si Leiko Sôma l’apprenait et que sa fille lui disait qu’elle avait été renvoyée pour rien. Elle ne savait plus quoi dire à la petite stagiaire, qui la regardait avec des yeux brillants, de peur de perdre son stage. Finalement, Ludmilla finit par se racler la gorge avant de reprendre la parole, d’une voix un peu moins sèche et assurée que précédemment.

« Il va être midi. Tu devrais aller manger pour te remettre de toutes ces émotions. Ensuite… On en reparlera. Mais je ne vois pas pourquoi ton stage serait en danger. Après tout, tu n’as rien à voir avec ces terroristes, non ? »
« Non, pas du tout, je ne les connais même pas ! »
« Alors c’est bien. C’est très bien. Va manger maintenant, et rassure ton jeune ami. Lui aussi doit croire que son stage est menacé. »

La brune hocha la tête, éperdue de reconnaissance, avant de tourner les talons pour quitter la pièce en courant. Une fois qu’elle eut tourné au couloir, elle sortit son iPok pour lire les dossiers que Kasper avait volé, et les lut avec application tandis qu’elle descendait vers le réfectoire, son Absol lui servant de guide vu qu’elle ne regardait pas devant elle. Son repas végétarien acheté, elle s’assit à une table pour se replonger dans sa lecture, n’en sortant que lorsque Sirius se laissa tomber à côté d’elle, complètement stressé. Elle finit par lever les yeux, alarmée par ce qu’il disait, et fronça les sourcils pour qu’il se taise.

« Silence ! Et si quelqu’un t’entendait ?! On n’est pas sensés les connaître ! Alors calme-toi et n’oublie pas pourquoi on est là, si on panique, on n’aura aucune chance de libérer les Manternel ! » Pour faire illusion, la Pyroli prit une bouchée de son repas, continuant sa discussion avec Sirius. « Fais confiance au groupe. On n’était pas là hier, c’était sans doute ce qui était prévu. Même si ça te semble obscur, il ne faut pas douter d’eux. Ce sont des adultes expérimentés et dépêchés par Palladium pour cette mission, et nous, on est deux gamins, c’est normal qu’on ne sache pas tout. »

Sirius n’était pas un espion, c’était normal qu’il panique. Il ne devait pas s’y attendre et ne devait pas savoir quoi faire. Qu’attendait-on de lui, à présent ? Et d’elle ? Devaient-ils rester statiques, ou devaient-ils se hâter d’aller les secourir ? Quelle horreur de ne pas savoir ! Aileen ne se posait pas tant de questions. Elle attendait, et leur faisait confiance. Alice et Lloyd ne les avaient pas trahi. D’accord, elle n’aimait pas beaucoup le coach, mais si Palladium l’avait envoyé, lui, plutôt qu’un autre, elle n’avait aucune raison de mettre ses actes en doute… Même s’il fallait bien avouer que c’était difficile, pour le moment.

« J’ai une bonne nouvelle, Sirius ! La patronne sait qu’on était là par hasard et qu’on n’a rien à voir avec ces deux voleurs, elle m’a dit qu’on n’avait rien à craindre pour notre stage ! C’est génial non ? Pendant un moment, j’ai cru qu’on allait être renvoyés à cause de ça, mais on a discuté, et elle m’a rassurée en me disant qu’on pourrait valider notre stage ! Ca me rassure ! »

Aileen se fendit d’un grand sourire soulagé. Faire illusion. La mission n’était pas terminée. Sa discussion mentale avec Sirius non plus, accessoirement…

« Je lui ai surtout dit que j’étais la fille de Leiko Sôma, et elle a d’un coup eu l’air moins motivée de nous foutre dehors… Quel mal pourraient lui faire deux gamins, hein ? » Elle cacha son sourire en buvant un peu d’eau. « J’ai aussi découvert des trucs en fouinant dans les papiers et l’ordinateur de la patronne… Apparemment, elle ferait aussi de la fraude fiscale, sans doute pour ne pas avoir à expliquer comment ça se fait qu’ils produisent autant sans exploiter les Manternel... »

D’un geste subtil, la brune rassembla les dossiers et les photos pour en faire une pièce jointe massive, qu’elle envoya à Alice sans en toucher un mot à Sirius. Vu la méfiance maladive qu’il avait pour elle depuis le coup d’éclat de tout à l’heure, mieux valait qu’il ne sache pas qu’elle lui avait envoyé des trucs aussi dangereux sans lui en parler. Parce que si Alice était vraiment dans l’autre camp, des informations pareilles pourraient tous les mener à leur perte… Mais si Palladium l’avait envoyée sur cette mission, c’est qu’elle devait être digne de confiance, non ?



Sing me to sleep ★ Remember me now, time cannot erase, I can hear your whispers in my mind, I've become what you cannot embrace, our memory will be my lullaby.
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Avec Aileen Soma

Elle était marrante Aileen. Se calmer. Ouais. Très bien. Le truc c'est que la pression et Sirius n'était pas vraiment amis. C'était même plutôt le contraire. Sirius c'était le genre de type à pas dormir et manger avant un examen. C'était le genre de type à vomir avant un oral. C'était le genre à avoir de terribles plaques d'ezéma avant chaque performance. Non, vraiment. Le stress et Sirius c'était pas un super combo.

Comment faisait-elle ?

Sirius soupira. Inspire, expire et concentre toi sur les faits Sirius. Ça va aller. Au final, il parvint à dessiner un sourire un minimum convaincant et salua avec joie les nouvelles informations qu'apportait Aileen. Ils n'étaient pas virés de leur pseudo-stage. C'était toujours ça. Sauf qu'ils devaient se dépêcher. Leur véritable stage, celui pour PALLADIUM, finissait bientôt. Il ne savait pas trop ce qui se passerait s'ils ne ramenaient pas des preuves. De bases, eux, les stagiaires n'étaient là que pour la couverture pas vrai ? Pourtant, rapidement, les deux adolescents évoquèrent l'idée de s'infiltrer dans l'entreprise dans la nuit. Le dialogue mental était vraiment pratique car si le duo semblait discuter de choses sans importantes, la réalité était totalement différente.

Les rôles quand à l'opération de la soirée furent rapidement et presque naturellement imposés, Sirius s'occuperait de réaliser une diversion assez grande pour qu'Aileen ait tout son temps dans le batiment pour, au mieux, libérer les deux adultes et les Manternels, au pire … euh … ne pas se faire prendre. Logiquement, elle ne devrait pas avoir trop de mal. Ils connaissaient une grosse partie du batiment et s'y infiltrer de devrait pas poser de problèmes. Sirius connaissait pas mal de portes de services assez discrète qui lui permettrait d'entrer dans le batiment assez discrètement. Ensuite, la Pyroli attendrait que Sirius fasse son grand bordel sa grande diversition devant la porte principale. Puis, Sirius tiendrait le plus longtemps possible. Il avait peu de doute quand à son bagou et sa capacité à retenir un maximum de garde un maximum de temps. Et dans le pire des cas … il tapota la pokeball de sa Neitram.

Rassuré à l'idée d'avoir un plan et une perspective quand à la suite de leur mission, Sirius passa une bien meilleure fin de journée que la première partie. Un plan. Une suite. Que faire. Comment le faire. C'était le strict minimum pour que Sirius se calme et puisse se reconcentrer sur ses tâches. Le reste de la journée passa assez rapidement et quand le duo se retrouva en soirée, ils retournèrent chez Aileen pour se changer et se reposer un peu avant que la nuit ne tombe.

Quand le soleil se coucha et que la ville de lumières s'illumina, les deux adolescents sortirent. Si Aileen portait clairement des vêtements visant à la rendre discrète, Sirius était méconnaissable et étrangement cohérent dans son déguisement. Désormais doté d'une sublime et longue chevelure blonde, d'un léger maquillage visant à camoufler les traits les plus masculins de son visage, une petite robe blanche d'été et une veste en jeans venaient compléter l'étrange tableau d'un Sirius devenu Siriusa. Et il était plutôt jolie ! Pas une très grosse poitrine mais tout à fait suffisante pour ce qu'il prévoyait. Il indiqua rapidement l'entrée la plus sure à Aileen avant de la laisser. Maintenant, il allait s'amuser.

Avec un sourire trop grand pour être honnête, Sirius s'avanca, le pas sautillant, vers l'entrée principale de l'entreprise. Comme prévu, un seul garde devant la porte, il fallait qu'il parvienne à détourner suffisamment leur attention pour que Spica, sa Couafarel, puisse se faufiler à l'intérieur du batiment avec sa Funécire pour ramener un maximum de garde à l'entrée. Le plus de bruit il ferait, le mieux ce serait. Bon. Il était temps de lancer le plan. Il relista son plan une dernière fois avant de s'avancer doucement vers le garde.

- Excusez moi Monsieur ?

Un parfait petit accent travaillé pour être craquant et une voix fluette modifiée par sa Seleroc dans l'ombre. C'est bon, il avait son attention. Sirius s'avanca doucement, saisissant l'une de ses longues boucles blondes pour l'entortiller entre ses longs doigts pile au niveau d'une certaine fausse partie de son anatomie. Avec une légère moue gênée et un blush tout doux sur les joues, commença alors l'opération séduction.

- Mademoiselle ?

Au moins, il n'avait pas remarqué qu'il n'était pas tout à fait Mademoiselle. Parfait.

- Je … C'est un peu génant, ahah. Je crois que je me suis perdue, vous pensez que vous pouriez m'aider ?

Il battit légèrement des sourcils. Etape 1, done. Maitriser la bonne attitude. À tous les coups, cet énorme type avait un complexe d'infériorité, il se faisait donc passer pour une petite chose fragile et innocente. Maintenant, il entamait la deuxième partie. La bouche en cœur, jubilant intérieurement de voir le garde rougir comme une collégienne, il posa sa main sur son avant bras, tendant ainsi son corps vers lui. Il fit naitre quelques larmes de crocodiles pour apporter un peu de crédibilté à son discours et continuer dans son rôle de gentil agneau.

- Bien sur Mademoiselle, expliquez moi donc.

Bieeen. Il commencait à suivre le moindre mouvement de ses doigts. Sirius les posa un instant sur ses lèvres, s'amusant de le voir déglutir. Parfaaait. Il continua un petit momet à jouer à la comédie, complétant sans difficulté l'étape 2. Etape 2. Etre tactile. Influer doucement dans leurs esprits qu'il pouvait se passer quelque chose tout en flirtant de la manière la plus délicate possible. Jouer avec les limites. Sa main qui traine un petit peu trop sur son torse quand il a fait mine de tomber. Du coin de l'oeil, il remarqua que ses deux pokemons avaient profité de sa diversion pour commencer à provoquer le chaos. Si tout marchait comme il l'avait prévu …

Son étape 3 semblait plutôt bien engagé. Le dos contre le mur, le garde devant lui, les bras autour de la taille et un regard qui le dévorait. Aller. Fait le. Etape 3. L'ammener à l'embrasser et faire un véritable scandale pour rametter tous les gardes possibles. Oui. Oui ! O U I ! D'un geste indigné, il le repoussa vivement avec de crier avec toute la force de ses poumons (et un peu d'aide de ses pokemons psy) :

- A L'AIDEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !


Il n'en fallut pas plus pour qu'il n'entende des bruits de pas. Avec un sourire malicieux, il se laissa glisser contre le mur en laissant de fausses larmes couler sur ses joues. Une moitié de garde poursuivant ses pokemons et l'autre moitié ayant entendu son cri arriva. Wow. Y'avait un sacré nombre … C'était pas prévu ça à la base … ça avait un peu trop bien marché … Il allait maintenant voir si ses talents de comédien était au point.

Sirius enroula ses bras autour de sa Couafarel feignant une joie immense.

- Spica ! Tu es allée chercher de l'aide. Merci ma belle.

Il essuya une fausse larme avant de relever ses grands yeux humides dégoulinants désormais de maquillage vers les gardes. Ils ne savaient visiblement pas quoi faire et pendant que le garde qu'il avait séduit tentait d'expliquer sa version des faits, Sirius simulait des pleurs. Une pauvre poupée endomagée. Finalement, un des gardes posa une main sur son épaule, avant de lui demander ce qui s'était passé. Il prit son temps pour répondre, reprenant son souffle face à sa crise de larme et commenca à lui expliquer, la voix basse et bégayante.

- Je … Je me suis perdue … alors j'ai voulu demander mon chemin mais il … il …

Et il refondit en larmes de crocodile. Il n'en fallait pas plus aux gardes pour se faire des films. Ses cheveux soigneusement décoiffés et sa veste légéremet repoussée renforcant le réalisme de la scène alors que les cris du garde ne faisait que le décrédibiliser d'avantage. Evidément qu'on croyait la pauvre demoiselle en pleurs plutôt que le viril garde. Les préjugés avaient parfois du bon. Il laissa les gardes tenter de résonner leur collègue en le poussant à admettre. C'était pas très moral de faire accuser un type qui n'avait probablement rien à voir avec toute cette histoire mais il devait faire une diversion et quoi de mieux que de les rassembler dans un même endroit et leur offrir un sujet de dispute ? Et pour les rares qui tentaient de s'enfuir, il n'avait qu'à se jeter dans leurs bras en sanglots et l'affaire était réglée. Il espérait juste pouvoir faire durer la situation suffisament longtemps pour qu'Aileen fasse ce qu'elle avait faire.

Tenez, un flash ? Pourquoi est-ce qu'en quelques minutes la petite cour d'entrée de l'entreprise s'était remplie de journalistes ? De sa position, Sirius ne savait pas ce que faisait Aileen et n'avait aucune idée qu'une alliée avait déjà envoyée un message à la presse pour rendre l'affaire médiatique suite à la libération des deux autres membres de leur petite équipe et des Manternels. Il resta surpris, dans les bras d'un quelconque garde, à se demander qu'est ce qu'il se passait par Groudon.

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Le plan était foireux. Mais c’était un plan qui pouvait réussir. Pendant que Sirius ferait diversion devant les portes principales, Aileen s’infiltrerait pour essayer d’aller chercher leurs collègues. En toute honnêteté, la brune était plutôt partisane de ne rien faire. Elle faisait confiance à son groupe. Mais quand, quelques minutes plus tard, un texto d’Alice lui parvint, lui disant de la rejoindre ce soir, la brune n’avait pas hésité une seule seconde, et avait accepté le plan de Sirius. Alice avait compris qu’Aileen n’était pas médecin, ou du moins, qu’elle l’était au même titre qu’elle-même était styliste. Pourquoi elle voulait l’utiliser, c’était un mystère, mais en bonne Pyroli, la préfète acceptait d’obéir à celle qu’elle considérait comme sa supérieure. Après tout, elle n’était que stagiaire… La journée était passée plutôt vite, et ils étaient retournés chez elle, suivis, une fois de plus, par l’horrible chat de la patronne, Lucifer, que Sirius n’avait pas remarqué. Sphax, si. Et s’il faisait mine de ne pas l’avoir vu, il avait discrètement libéré Aurum, le Ninjask, pour qu’il surveille l’affreux félin du ciel. Une fois chez la brune, ils s’étaient activés, changeant leurs apparences pour que ce soit plus pratique. Tandis que Sirius se changeait de son côté, Aileen avait enfilé sa combinaison d’espionne, gagnée lors de son passage au Grade 4, couvrant cette dernière d’un tee-shirt, d’une veste à manches longues et d’un pantalon pour que Sirius ne puisse pas la voir. Une médecin dans un tel accoutrement, c’est plutôt suspect, tout de même… Non ? L’accoutrement de Sirius, par contre, lui arracha un sourire. Il était vêtu… En fille. C’était beaucoup trop drôle pour ne pas être souligné. Une perruque blonde, une robe blanche et de jolies formes…

« Joli. Je t’aurai bien dragué, mais j’imagine que l’occasion ne s’y prête pas ? »

Sirius lui tira très puérilement la langue, et elle pouffa de rire, avant de l’entraîner avec elle pour qu’ils quittent la maison par la porte de derrière. Lucifer devait les attendre à l’avant, veillant à ce qu’ils ne sortent pas, alors autant prendre leurs précautions, non ? En parlant de précautions, Silica marchait derrière eux, les cachant dans son illusion pour les faire disparaître du regard des éventuels passants. Il leur fallut plusieurs minutes de marche pour retourner à l’atelier, et ils se séparèrent, Sirius partant faire diversion devant tandis qu’elle filait à l’arrière rejoindre Alice. Elle n’avait pas prévenu Sirius qu’elle devait rejoindre la blonde, par ailleurs. Le jeune styliste lui faisait tellement peu confiance qu’elle avait préféré garder ça pour elle. Secret d’espionne. Alice l’attendait dehors, et ne sursauta pas en la voyant apparaître, sortant de l’illusion de Silica. La blonde la détailla de haut en bas, et hocha la tête, semblant apprécier les efforts de discrétion de sa cadette.

« Ton copain fait diversion devant, j’imagine ? » La brune hocha la tête. « Parfait. Viens, tu vas pouvoir nous aider. »
« D’accord. » Silence. « Je peux avoir quelques détails ? »
« Ah oui, tu n’étais pas là pendant la mise au point du plan. Avançons, et je te raconterai. » Elles se mirent silencieusement en route, entrant dans l’atelier étonnamment vide. « Il fallait gagner la confiance de la patronne, alors on a décidé de cette petite mise en scène pour qu’elle comprenne que Lloyd et moi n’étions là que pour l’argent. Elle a fait enfermer Maribelle et Alban dans une pièce à côté des Manternel pour les interroger, et les a laissés là à la fin de la journée, sous bonne surveillance. »
« Lloyd et toi, parce que vous lui aviez prouvé que vous étiez de son côté. »
« Oui. Avec deux autres bonhommes que j’ai assommé avant de les faire sortir. On a rassemblé les Manternel, on leur a fait comprendre qu’on était là pour les aider, et maintenant, on va les faire s’évader. »

Aileen hocha la tête, bien satisfaite de ne pas avoir douté une seule seconde d’Alice et Lloyd. Au bout de quelques minutes d’une marche silencieuse, elles avaient atteint la salle des Manternel, le passe magique de la blonde déverrouillant portes et pièges. Ooooh. Elle en voulait un, aussi ! Ça pourrait faire un bon prototype, ça, tiens… Dans la salle des Manternel, le groupe se tenait, presque au grand complet puisqu’il manquait Sirius qui faisait diversion dehors. Maribelle avait un pansement sur la joue, Alban en avait un au poignet gauche, mais l’un comme l’autre s’en fichaient éperdument, enfermant chaque Manternel sur une grosse machine, qu’Aileen identifia comme étant un dispositif de soins, comme ceux des Centres Pokémon. Sans doute pour soigner les Manternel après de trop grosses punitions. Si les employés meurent, c’est nul sur vingt pour la productivité… En voyant Alice revenir, tous avaient levé la tête, pour sourire à Aileen qui suivait son aînée de près.

« Ah, tu l’as trouvée, génial ! Et Sirius, il est où ? »
« Il fait diversion devant. »
« Tout seul ? Mais c’est extrêmement dangereux ! »
« Je pense que c’est moins dangereux pour lui d’être seul dehors qu’avec nous, à l’heure actuelle. » Alice se tourna vers Aileen. « Et j’imagine que tu ne l’as pas prévenu ? »
« C’est vrai. Il a beaucoup trop paniqué, il ne faisait plus confiance au groupe, et le truc de la diversion et de l’infiltration, c’était son idée, alors je l’ai laissé faire comme il le sentait pendant que je venais vous aider. »

Maribelle fit la moue, mais ne rajouta rien, préférant se tourner vers les Manternel dont Lloyd et Alban s’occupaient. Il fallait encore les rassurer, leur faire comprendre qu’ils n’étaient pas là pour leur faire du mal, et que non, la nouvelle venue ne les mangerait pas non plus. L’entraînant vers le groupe, Alice reprit la parole, après avoir consulté chaque personne pour savoir si elle pouvait lui parler du plan.

« Bon. Le plan va être extrêmement risqué, donc je vais te l’expliquer, et te laisser décider si tu veux participer ou non. »
« Il se passera quoi si je refuse ? »
« On t’enverra faire le guet dehors et aider Sirius à faire diversion. »

Aileen hocha la tête. Faire diversion était un travail facile, mais elle avait envie d’entendre le plan. Ce fut alors Maribelle qui se tourna pour prendre la suite des explications.

« Au départ, on pensait rassembler les Manternel et quitter les lieux avec, mais on s’est rendu compte qu’il y avait comme un dispositif électrique tout autour de cette pièce, confinant les Manternel à l’intérieur parce qu’ils ont un genre de puce électronique qui leur envoie des décharges quand ils tentent de s’éloigner de quelques mètres de cet endroit. Du coup, si on essaie de les faire sortir de force, ils mourront avant qu’on ait fait la moitié du couloir, ce qui serait contre-productif pour tout le monde. »
« Qui s’en est rendu compte ? »
« Moi. » Lloyd prit la parole sans changer de position. « La patronne m’avait demandé de vérifier que les Manternel n’avaient pas été touchés et pouvaient repartir au travail. C’est comme ça que je me suis rendu compte qu’ils avaient tous un petit truc sous la peau, et quand Alban a essayé d’en faire sortir un, le Manternel s’est effondré et on a dû le rentrer avant qu’il ne canne. »
« Et impossible de couper ce drôle de champ de force, apparemment. Il s’étend sur cette pièce, et sur d’autres pièces, dont la salle de sport du coach spécial des Manternel. Il y a un PC de stockage là-bas, mais impossible de l’utiliser pour faire sortir les Pokémon, il semble ne fonctionner qu’en interne. »
« De ce fait, on a décidé qu’il valait mieux chercher le moyen de contourner le système, en trouvant le moyen de débarrasser les Manternel de leurs puces, afin qu’on puisse sortir avec eux ensuite, ou qu’on trouve le moyen de les faire s’évader via un PC. »
« D’accord… Mais je ne comprends pas. En quoi avez-vous besoin de mon aide ? »
« En réalité, Aileen, nous n’avons pas réellement besoin de ton aide, raison pour laquelle on te laisse le choix de venir avec nous ou de faire le guet. Tu n’es encore qu’une enfant, et on ne veut pas mettre ta vie en danger, mais personne n’est dupe du fait que tu n’es pas venue en tant que médecin stagiaire. »
« Cependant, si tu veux nous aider, ça nous ferait gagner un temps précieux, vu que tu es la seule ici à avoir eu réellement accès au premier étage et au bureau de la patronne. »

Ainsi remise à sa place, la Pyroli ne put que rougir, faisant sourire les deux demoiselles. Ils n’avaient pas besoin d’elle, mais ils lui proposaient tout de même de venir, parce que cela contribuerait grandement à son éducation en tant que future espionne. C’était… Généreux. Gênée, bien que reconnaissante, elle hocha doucement la tête avant de reprendre la parole.

« D’accord. Je viens. Je n’ai pas envoyé ma candidature à Palladium pour faire le guet, mais pour me rendre utile. »
« Tu me dois dix Pokédollars, Lloyd. » Le coach grogna, faisant sourire le styliste. « Il avait parié que tu préférerais faire le guet. »
« Parfait, alors on y va. » Alice se releva souplement. « Comme j’ai toutes les accréditations, on a décidé que ce serait moi qui fouillerait les lieux pour retrouver l’appareil. Ça doit grouiller de gardes, alors il va falloir se montrer discrètes. Mais j’imagine que je ne t’apprends rien... »

Sans un mot, elles quittèrent la pièce des Manternel pour se faufiler dans les couloirs, cachées sous l’illusion de Silica, bien plus puissante depuis son évolution en Zoroark. Alors qu’elle ne pouvait autrefois cacher qu’une personne à la fois, elle en cachait maintenant deux, trois en comptant Sphax, sans le moindre souci. Ils passèrent les quelques vigiles sans réelle difficulté, même si un Caninos un peu trop téméraire fit une peur bleue à la Pyroli en se rapprochant beaucoup trop de l’endroit où ils se tenaient, ayant sans doute senti l’odeur de Sphax ou celle de Silica. Cependant, il avait bien vite tourné les talons pour rejoindre son dresseur, qui le sifflait pour continuer sa patrouille. Apparemment, elles avaient eu la chance de tomber sur un jeune chien encore en formation, qui quittait régulièrement les pas de son maître pour flâner par ci par là, raison pour laquelle le vigile n’avait pas tenu compte de son intérêt soudain pour un coin de couloir où il n’y avait absolument rien. Elles finirent par atteindre les escaliers, vite grimpés, pour se retrouver dans le couloir du premier étage. Aileen tendit le doigt vers la porte du fond pour indiquer l’emplacement du bureau de la patronne à Alice et elles s’y dirigèrent en silence. La pièce était plongée dans le noir. Alors qu’elles allaient se diriger vers le bureau, la pièce s’illumina d’un coup, faisant sursauter la Pyroli qui ne s’y attendait pas.

« Vous pouvez vous montrer, mademoiselle Rivas. »

Ludmilla Troce. Assise dans son bureau, elle fixait la porte avec un léger sourire satisfait. Combien de temps avait-elle passé, assise dans le noir ? Alice n’hésita pas un seul instant. Elle poussa Aileen dans les pattes de sa Zoroark, qui l’enserra pour qu’elle ne tombe pas, perdant le contrôle deux secondes, et la blonde en profita pour quitter l’illusion et s’avancer vers la patronne, droite et digne.

« J’imagine que vous et mademoiselle Sôma êtes venues chercher ceci ? »

La patronne leva la main pour agiter avec négligence un petit appareil qui ressemblait à un inhalateur pour asthmatiques. Alors c’était avec ça qu’ils mettaient des puces aux Manternel ? Intéressant… Revenant à la réalité, la brune se rendit brutalement compte que la patronne avait prononcé son nom. Alors elle savait qu’elle était ici. Alors elle savait qu’elle était espionne. La brune pâlit. Qu’est-ce qu’elle allait faire ?

« En effet. Alors vous allez gentiment me le donner et nous laisser partir. »
« Je ne pense pas, non. »
« Vous n’avez pas très bien compris. La presse se masse déjà à vos portes. Ils savent tout. Ils savent que vous exploitez des Manternel, ils savent que vous détournez de l’argent, et ils sont venus demander des comptes. La police est en route, et je pense qu’elle apprécierait grandement que vous collaboriez. »

Tandis qu’elle parlait, Alice faisait quelques mouvements de doigts dans son dos. Elle lui demandait de récupérer le dispositif. Lentement, doucement, Aileen se redressa, puis rasa les murs pour se diriger vers la patronne, qui tenait toujours son boîtier en main tandis qu’elle parlait avec Alice, perdant de sa superbe tandis que la blonde parlait. La police était sur place ? Les journalistes étaient là ? Impossible… Comment auraient-ils pu savoir ?

« Vous mentez. »
« Regardez par vous-même si vous ne me croyez pas. »

Moment d’hésitation, et la patronne jeta un rapide coup d’oeil à son ordinateur, où s’affichaient les vidéos des caméras de surveillance. Cela dura à peine quelques secondes. C’étaient les secondes qu’il lui fallait. Aileen bondit, attrapant la main de Ludmilla Troce pour lui faire lâcher le dispositif, et Alice se mit en action pour lui venir en aide. A deux sur la vieille femme, ils pourraient bien lui arracher son truc, bordel de… Ce fut le moment que choisit Lucifer pour attaquer à son tour, sautant sur Aileen pour tenter de la mordre à la gorge. En glapissant, la Pyroli lâcha l’adulte pour se battre avec le chat, mettant immédiatement Sphax en colère. En moins de temps qu’il n’en fallut pour le dire, il était passé à l’action, attrapant Lucifer par la peau du dos d’une Morsure violente, avant de l’envoyer voler dans un coin. Ou plutôt, sur sa dresseuse, qui heurta un mur, tombant immédiatement dans les vapes… Et écrasant le dispositif au sol dans un même mouvement. Catastrophée, Aileen se précipita pour ramasser l’appareil, et soupira en le voyant tomber en lambeaux entre ses doigts.

« Oh non… Qu’est-ce qu’on va faire, maintenant ? »
« On va commencer par effacer les caméras. Personne ne doit savoir qu’on est passées par là, Palladium ne tient pas à être personnellement impliqué dans cette histoire. Pendant ce temps, fouille le bureau pour trouver un truc qui puisse nous servir. »

Hochant la tête, Aileen se releva, et eut la surprise de voir sa Kirlia sortir d’elle-même de sa Poké Ball pour s’approcher de Ludmilla Troce, posant ses deux mains sur sa tête avant de luire d’une drôle de lueur blanche.

« Qu’est-ce que tu fais ? »
« Dévorêve. Comme le Munna de Marc Addeo, le médecin de la Team Scary. Tu te souviens ? »
« Oui. Comment oublier ? La bêtise d’Idalienor aurait pu me coûter cher… Tiens, tant que tu y es, efface tout souvenir de notre groupe et de Palladium. »
« D’accord. »


Laissant sa Kirlia travailler, Aileen se mit à son propre travail, soit fouiller le bureau pour trouver quelque chose qui pourrait les aider. Il n’y avait rien. Rien d’autre que des papiers, intéressants certes, mais qui ne les aideraient pas à sortir d’ici. Ils étaient fichus. A cause d’elle. Alors qu’elle désespérait, Sphax la tira par la manche pour l’entraîner plus loin, la faisant sortir du bureau pour l’entraîner plus loin dans le couloir, poussant une porte de la patte pour lui dévoiler une autre pièce. Un grand bureau qu’elle n’avait jamais visité, celui du responsable des ressources humaines au vu de l’écriteau sur la porte. Alors que la brune allait se diriger vers l’ordinateur, Sphax tapota une cloison pour l’ouvrir, dévoilant un PC de stockage éteint. Tandis que sa dresseuse s’en approchait, il s’éloigna pour aller chercher Alice et revenir avec. La blonde se dirigea aussitôt vers le PC, rejoignant Aileen qui s’échinait sur un mot de passe tandis que Sphax allait faire le guet dehors.

« C’est un PC de stockage ? »
« Oui, et protégé. Pas moyen de trouver le mot de passe. »
« Ca ne sert à rien, Aileen, les PC fonctionnent en circuit fermé. On perd notre temps, là. »
« Non, Alice, c’est toi qui ne comprends pas. » La brune leva les yeux vers son aînée. « Même un circuit fermé a besoin d’une entrée. N’importe quel contrebandier a besoin d’un moyen de s’enfuir. On ne s’en est pas rendus compte, parce que vous avez assommés tous ceux qui auraient pu nous fournir la réponse à cette question : que se passerait-il si, un jour, des gens réussissaient à passer le couloir pour libérer les Manternel ? Si la police forçait les portes pour trouver des preuves ? Il faudrait bien un moyen de faire sortir les Manternel sans être obligé de courir jusqu’au bureau de la patronne pour récupérer le machin, leur enlever leurs puces, les enfermer, et s’enfuir avec, tout en retenant la police en même temps... »
« … D’accord. Continue. Ton raisonnement m’intéresse. »
« Maribelle avait raison. Ca m’avait titillé sur le coup, mais je n’y avais pas porté attention. Ils ne peuvent pas courir dans tout le bâtiment pour aller chercher leur machin, mais ils peuvent les faire disparaître via un PC. Alors ils les enferment dans leurs Poké Ball, les mettent sur le PC de stockage de la salle de sport, et quelqu’un, ici, n’a plus qu’à les récupérer pour les envoyer ailleurs, ou les récupérer pour les dépucer ici et s’enfuir avec... »
« … Bon sang. Tu es géniale. Comment est-ce qu’on a pu passer à côté de ça ? »

Aileen sourit, flattée de ce compliment, et se remit au travail pour trouver le mot de passe tandis qu’Alice appelait Maribelle pour lui dire de mettre tous les Manternel sur le PC de stockage de la salle de sport, lui expliquant ce qu’elles avaient découvert. Si seulement elle pouvait trouver le mot de passe ! En utilisant son Porygon, ça irait peut-être plus vite… Elle sortit Kasper pour le faire entrer dans le PC, lui faisant confiance pour trouver le mot de passe tout seul.

« Alors, tu as trouvé ? »
« Non, mais mon Porygon est sur le coup. »
« Vous avez essayé Lucifer ? »

En sursautant, les deux espionnes se tournèrent vers la porte, et Aileen fut à peine surprise de voir le souriant Kevin Regnard dans l’encadrement de la porte, Sphax à côté de lui. Il l’avait laissé entrer. Alice se tenait sur ses gardes, ce fut donc Aileen qui posa la question.

« Kevin ?! Mais... Qu’est-ce que vous faites ici ? »
« J’ai vu de la lumière, alors je suis entré. » Il esquissa un sourire. « Je devais apporter un médicament à la patronne pour son foutu chat, et en passant, j’ai vu de la lumière... »
« Alors vous êtes entré. »
« C’est ça ! » Il sourit à nouveau. « Alors, vous faites s’échapper les Manternel ? Il était temps. »
« Comment vous êtes au courant ? »
« J’ai remarqué la disparition des laxatifs… Enfin, en vérité, c'est plutôt Emily, ma Mangriff, qui a remarqué la disparition des laxatifs. On en a déduit que c’était Aileen qui les avait piqués, que des gens allaient tomber malades, que d’autres allaient les remplacer, et que ça avait très certainement trait aux Manternel. »
« Et vous n’avez rien dit ? »
« Pour faire capoter votre plan ? » Il haussa les épaules. « J’ai longtemps cherché à les faire s’évader, et l’atroce savait que j’étais au courant. Je m’en suis rendu compte, un jour où quelqu’un a fait sonner une alarme incendie. Ils avaient fichu leurs Manternel en stockage, et je les ai vus apparaître sur mon PC au moment où je l’utilisais pour sauver mes pensionnaires. Par acquis de conscience, j’en ai récupéré un pour savoir d’où il venait… Et il était dans un sale état. La patronne l’a découvert, a essayé de me faire renvoyer, mais je l’ai faite chanter en disant que si elle faisait ça, je parlais à la presse de ce que je savais. Alors elle m’a gardée. » Il se tourna ensuite vers Aileen. « Essaie Lucifer. Ca ira plus vite qu’avec ton Porygon. »

Au bout de quelques secondes, Alice hocha la tête, et Aileen se tourna pour taper le mot de passe indiqué. Lucifer. Comme le chat de la patronne. Évidemment, tiens. La session s’ouvrit immédiatement, et Alice prit sa place pour récupérer tout ce qu’elle pouvait, à commencer par les Manternel pour les empêcher de partir elle ne savait où.

« Porygon ? » La tête de Kasper apparut à l’écran. « Je vais te donner une adresse. Envoie-les à cet endroit et reviens, s’il te plaît. »

La tête de Porygon fit oui, avant de disparaître pour exécuter les ordres. A l’écran, les Poké Ball disparaissaient une à une, et finalement, il n’y en eut plus aucune. Le Porygon réapparut, quitta le PC et réintégra sa Poké Ball sans un mot. Aileen sourit, soulagée de savoir les Manternel en sécurité, mais redevint sérieuse en voyant qu’Alice et Kevin se fixaient, la première avec gravité, le deuxième avec un sourire.

« Et donc ? »
« Est-ce que je vais vous faire chanter aussi ? Je pense avoir plus important à faire. Comme trouver un nouveau travail, puisque cette entreprise va fermer… A ce propos, Palladium ne rechercherait pas des médecins, à tout hasard ? »
« Hmmm. » Alice esquissa un sourire. « Je ne vous promets rien, mais je verrai ce que je peux faire. Comme le dit notre PDG, du moment qu'il y a du potentiel et des connaissances, nous arriverons toujours à vous trouver une utilité chez nous. »

La brune se permit un sourire en coin, amusée. Alors comme ça, le petit médecin faisait chanter Palladium ? Joli coup… Et vu qu’il avait aidé à leur libération, il trouverait rapidement un poste chez eux. Avec un sourire, il se décala, leur permettant de quitter les lieux, et c’est sous le camouflage de Silica qu’ils quittèrent les lieux, rejoignant le reste du groupe pour s’enfuir du bâtiment et retrouver Sirius dehors. Où était-il ? Ah, là ! Rapidement, Aileen le rejoignit pour le tirer doucement par le bras, et l’entraîner loin de la foule et des flashs des journalistes qui photographiait la police en pleine perquisition. Ils devaient retourner chez elle, maintenant, car si un journaliste les prenait en photo, leur couverture serait immédiatement grillée. Sur le chemin, elle expliqua sommairement à son camarade ce qu’il s’était passé, modifiant un peu la réalité. Elle n’était pas partie avec Alice mais était restée avec les autres pour soigner les Manternel, et ne fit aucune mention de l’aide apportée par le médecin. Sirius n’avait pas besoin d’en savoir autant.

« Ca a été mouvementé, mais les Manternel sont enfin libres, et vu qu’il y avait la police sur place, la patronne risque de finir ses jours derrière les barreaux ! Au fait… Comment ça se fait qu’il y avait la presse et la police sur place ? »
« Ca, je peux l’expliquer facilement. » Maribelle esquissa un sourire. « En fouinant un peu, l’un de nous a trouvé des dossiers et des papiers prouvant que Ludmilla Troce détournait les fonds de son entreprise et exploitait les Manternel pour un meilleur rendement. Il a suffi qu’on envoie ça à la presse et à la police pour les mettre au courant, et le tour était joué... »
« Et les Manternel sont où, actuellement ? »
« Dans l’un des Centre Pokémon de la ville, où les médecins les prennent en charge. Je ne peux pas vous en dire plus. »

La brune esquissa un sourire. Alors comme ça, c’était sa petite fouille dans l’ordinateur de la patronne qui avait permis ça ? Elle pouvait être fière, tiens, même si elle avait fait ça complètement au pif pour essayer de trouver des preuves de l’exploitation des Manternel. Finalement, il y avait bien eu des trucs dans ces dossiers… Brave Kasper ! Il faudrait qu’un de ces quatre, elle le récompense avec l’Améliorator qu’elle avait trouvé à Noël. Mais pas tout de suite. Pour le moment, ils avaient une victoire à savourer, surtout pour le lendemain, quand ils parleraient de tout ça à la télévision… Ils avaient travaillé. Ils pouvaient bien prendre un peu de repos, maintenant !

[ Mission terminée pour Aileen. Alléluia ! o/ ]



Sing me to sleep ★ Remember me now, time cannot erase, I can hear your whispers in my mind, I've become what you cannot embrace, our memory will be my lullaby.
Sirius B. Powell
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Sirius B. Powell
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made in exploitation

Avec Aileen Soma

Il s’amusait peut-être un peu trop. Jouer les divas éplorées étaient forcément quelque chose qui lui plaisait. Il espérait juste qu’il avait suffisamment bien fait diversion et qu’Aileen avait put faire tout ce qu’elle avait à faire parce que clairement ça partait beaucoup fort en cacahuète. Armés de leurs appareils photo dernière génération et de leur micros super puissants, les journalistes arrivaient d’un peu partout. Sirius sursauta et lâcha un petit cri très viril quand Aileen l’entraîna loin de la foule.

- Alors ?

Il lui adressa un regard curieux. Tout c’était bien passé ? Mission accomplie ou pas ? Il suivit l’histoire légèrement modifiée que lui confia l’espionne avec passion. C’était troooop cooool … et ils avaient bien fait de se séparer, confiant à Sirius la réalisation de la diversion. Il ne savait pas vraiment si c’était parce qu’elle était plus vielle et plus expérimentée mais  elle avait gardé un sang-froid étonnant tout le long de la mission et surtout aujourd’hui où tout avait semblé s’être totalement cassé la figure. Elle était sacrément impressionnante. Il ne demanda pas plus de détails, comprenant assez facilement qu’Aileen n’avait pas envie de tout lui raconter. Il comprenait après tout, il n’avait lui même pas spécialement envie de raconter sa situation juste avant qu’elle n’arrive.

Ils rejoignirent rapidement le reste du groupe et Sirius manifesta avec enthousiasme sa joie de les voir en bonne santé et en pleine forme. Mari était toujours aussi … Mari (comment s’était-elle débrouillée pour se retrouver avec ce chignon bleu alors qu’elle était enfermée jusqu’alors ?) et Alban lui tapota gentiment l’épaule. Bon travail garçon.

Il écouta avec intérêt les quelques dernières explications que leur donna Mari. Wow. Ça faisait un peu bizarre. Il vivait dans le stress depuis presque une semaine et tout redescendait d’un coup ? C’était émotionnellement éprouvant. Il allait avoir besoin d’un peu de temps pour se remettre totalement de tout ce stress. Il n’était pas habitué à ce type là et de base, il réagissait assez mal au stress ce qui expliquait que ses mains, camouflées derrière son dos tremblaient encore un peu.

Le lendemain, après une longue nuit de sommeil reposante et relaxante, les adultes et Aileen repartirent, vers Touga ou des lieux qu’il ne connaissait pas tandis que lui avait décidé de s’allouer la fin de semaine en solitaire à Illumis pour profiter des attractions estivales de la ville. Il passait en mode touriste entier. Le départ fut un peu difficile pour Sirius, il avait vécu presque 24 heure sur 24 avec ces personnes et maintenant qu’elles partaient il se rendait compte qu’il les avait vraiment beaucoup apprécié. Malheureusement, il ne pouvait garder contact. Ils étaient des espions, ils devaient rester anonymes. Ils ne pouvaient pas se permettre de rester en contact avec un simple costumier comme lui. Alors Sirius haussa les épaules et agita fortement sa main pour leur souhaiter bon voyage tandis qu’ils s’éloignaient. Les départs c’était toujours un peu triste mais ça marquait la fin d’un chapitre. Ça marquait le début d’un nouveau. Et la première page du sien, c’était d’aller dévaliser Illumis.

Visite de musées, des meilleures boutiques, profiter des marchés nocturnes sur les petites places que lui avait gentiment indiquées Aileen … Quoi de mieux pour faire redescendre le stress d’une mission aussi angoissante que de profiter des activités d’une ville aussi grande et touristique qu’Illumis ! Surtout quand une native de la ville en question vous donnait pleins de conseils et choses à tester absolument. Il se rappellerait longtemps de ce sushi auquel il était allé le samedi soir et il nota avec attention qu’il devait absolument amener Etna chez ce petit créateur ! Il avait des robes absolument ravissantes et Sirius se fit un plaisir de faire une petite sélection de cadeau pour ses amis. Et bien évidement, il n’y échappa pas, il repartit les valises deux fois plus pleines qu’à son arrivée avec à son trousseau de clé un nouveau porte clé Tour Prismatique acheté une broutille chez un vendeur à la volette. Quitte à être un touriste entier, autant pousser le cliché jusqu’au bout après tout …

© BB Dragon



Rp terminé pour Sirius.


sirius
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Sir Trouille
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Sir Trouille
est un PNJs
Modération Mission Aileen

Appréciation
Il y a une très bonne intro des PNJs mais même une espionne n'accéderait pas aussi aisément aux dossiers de la police, je tenais à le préciser. Parler de rumeurs aurait été plus subtil pour un même résultat. On se retrouve avec une Aileen cynique qui en a vu....Et qui taquine son partenaire de mission, je sens que je vais aimer le voir se faire troller. La Pyroli joue bien son rôle de médecin et navigue tranquillement entre les difficultés en exploitant ses talents naturels.
Néanmoins, je tiens à préciser une chose : évoquer sans cesse ses exploits passés, liens familiaux et accomplissements précédents peut effectivement amener un plus (Comme justification ou autres) mais à la longue, quand c'est trop mis en avant, ça lasse et ça a un second effet pervers que je détaille ci-après. Ici,  ça saute plus aux yeux que dans tes missions précédentes donc je le précise, il y a un effet de répétition qui se crée. Par moment, je lisais la mission en me disant ''Ah..Et donc c'est ça qui va se passer'', parce que je l'ai déjà vu sous une forme semblable comme enchainement. Ce n'est pas ce que Aileen a fait dans le passé, ni les médailles qu'elle porte, qui fait avancer la mission, mais ce qu'elle fera et quand c'est ce qui est décrit c'est très bon.
Les diverses opérations sont bien pensées et ne mettent  pas en danger les deux stagiaires, une posture logique de la part des deux adultes. Il y a quelques passages où les idées sont mises en avant un peu maladroitement quand on se dit que ces derniers auraient pu tout simplement y penser en tant que professionnels, mais ils restent peu nombreux. La petite scène en code téléphonique est bien sympa, elle nous replonge dans l'ambiance film d'espionnage et j'ai bien aimé le retournement de situation avec la ''trahison'' d'Alice.
PS: Attention avec Devorêve...Un Kirlia n'est pas un Neitram, tu ne peux pas effacer des souvenirs avec. Ça ne marche effectivement qu'avec les rêves.

■■■■■ - Cinq étoiles : parfait ! Vous avez exploré la mission dans ses plus profonds recoins, vous avez fait de cet énoncé banal une grande épopée et l'application se ressent dans le moindre de vos rps ! Tu reçois 200 jetons, 50 expérience supplémentaire  et des Lunettes noires (+10% de dégâts aux attaques Ténèbres)!


Modération Mission Sirius

Appréciation
Alors, j'ai du mal à croire que je fais ça...Mais Heartnett confectionne effectivement ses tenues donc il est bien couturier. Moins assuré qu'Aileen, Sirius semble bien décidé à accomplir sa tâche, mais on sent qu'il ne sait pas trop pourquoi il est là.
''Combien d'histoire d'argent, de fesses et autres avait-il put lire dans les magasines spécialisés ''. On en revient toujours aux fesses, décidément, mais passons. Concernant tes PNJS, Mari semblait sympathique....Puis j'ai lu le passage sur les cheveux roses. On arrive ainsi au passage dans l'entreprise et ô mon dieu, c'est glorieux. Sirius esclave, il comprend ainsi ce qui l'attend toute sa vie avec Etna. Néanmoins, la scène de diversion minaudante est monstrueusement bien pensée et rigolote à lire. Et quand Sirius se met à élaborer des hypothèses...Tous les Détectives du monde se retournent dans leurs tombes. Je tiens à noter que la posture de Sirius quand à la raison de sa présence dénote d,un certain pragmatisme, assez choquant sur le moment.
Le personnage se fait donc un peu balloter jusqu'au moment glorieux et absolu...Les bardes chanteront pendant des siècles la beauté de Siriusila.

■■■■■ - Cinq étoiles : parfait ! Vous avez exploré la mission dans ses plus profonds recoins, vous avez fait de cet énoncé banal une grande épopée et l'application se ressent dans le moindre de vos rps ! Tu reçois 200 jetons, 50 expérience et une Cape Fabulous (+2 en Beauté pour le Pokémon équipé) !


Modération Mission Commun

Alors, voici mon com final. Déjà, bravo à vous deux, il y a un très bon travail sur les PNJS qui sont tous exploités à fond. Vos actions sont à la fois désynchronisés et s'imbriquent bien pour le coup, vu que chacun y va de sa spécialité. Je donne une mention spéciale à Sirius néanmoins : Là où Aileen fait son travail en étant dans son élément, il parvient à être utile alors que c'est PAS DU TOUT son domaine. En résumé, bon travail !

PS: ''Il avait trop peur que la Loi de Ginjel Ginji x Cael's ship name'' ...
moins 19 étoiles pour ça !
.



(mission) Made in exploitation. [Terminé] 7z5c
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