Je regarde le plafond de ma chambre d'une manière vague, les yeux embrumés par l'ennui et le manque de distraction. Une de mes mains est posées sur mon short en jean, tandis que l'autre s'amuse à lancer dans les airs la pokéball devenue inutile de mon cher starter et à la rattraper de nombreuses fois. Les vacances ont commencé depuis quelques jours, et même si j'apprécie ces périodes de repos régulières depuis le début de l'année, je ne sais pas vraiment comment m'occuper aujourd'hui. Entre ma récente balade dans les souterrains ou j'ai rencontré deux autres collégiens nommés Raphael pour le garçon et Kaeko pour la fille, ma recherche d'objet sur le lac corail ou j'ai du partagé une barque avec des jeunes femmes nommées Ruby et Eléanore ou encore mon errance dans le bois de brume ou je n'ai pas pu la encore goûté à la solitude, je me creuse la cervelle pour trouver un endroit dans lequel je ne verrais vraiment personne. Jouant avec mes lèvres que je mordille d'une manière distraite, je reconnais malgré tout que je n'ai pas gardé un mauvais souvenir de ces diverses rencontres et que le fait de percer la bulle d'isolement qui m'enveloppe depuis ma naissance n'a rien de désagréable pour pour le moment. En fait, je commence même à me demander si je ne devrais pas forcer mon destin, me diriger vers un endroit gonflé de monde dans lequel je me confondrais dans la masse et ou l'on ne risque pas de m'aborder tant j'aurais de chance de me perdre dans la foule. Je souris légèrement, songeant qu'en cette période de vacances de pâques, il y a plusieurs lieux dans lesquels je pourrais diriger mes pas, mais que je ne peux en choisir qu'un seul.. Ce sera donc le parc d'attraction qui me recevra en cette journée plutôt ensoleillé. Je me relève, attrapant un tee shirt noir sur lequel se dessinent les différents badges de la région de Kanto – dont celui cascade me fait penser avec tristesse que je n'ai pas remporté le combat contre Ondine au moment ou elle est venue affronter des collégiens. Mais soit ! Inutile de déprimer, la victoire sera pour la prochaine fois d'autant plus que mon cher Riolu sera devenu encore plus fort qu'a l'époque de la championne aquatique au moment ou le prochain détenteur de badge viendra visiter la pokémon community, chose que j'attends probablement contre les autres avec impatience. Bandit relève également son museau, intrigué par ma vivacité soudainement et sort en s'étirant du tas de vieux tee shirts et de chemises dans lequel il a pris l'habitude de dormir. Je caresse doucement l'oeuf coloré que nous avons trouvés dans le parc pour m'assurer qu'il est à une température suffisamment bonne pour lui permettre de se développer avant de prendre la direction du parc, les jetons servant de monnaie dans les poches et mon Riolu sautant sur mes épaules avant que je ne referme la porte de la chambre.
Je me balade à travers les attractions, les stands de nourriture et ceux des attrape-peluche ainsi que les machines pendant deux bonnes heures, m'amusant de temps à autre avant de repérer un stand de tir à carabine aux lots plutôt intéressants vers lequel je ne me dirige pas pour autant pour le moment. Achetant une pomme d'amour à la caravane vendant différents produits culinaires, je vais m'adosser à un mur pour me poser un peu avant de commencer à jouer aux machines à sous ou à aller tirer à la carabine même si je ne suis pas très doué faute d'entraînement. Je n'ai cependant pas le temps de mordre dedans, puisque que quelqu'un me tombe littéralement dessus au milieu de la foule qui passe devant moi. Je m'accroche pour ne pas tomber, ne tenant en aucun cas à lâcher ma pomme d'amour et la retiens du mieux que je peux avant de l'observer, avec une sorte de fascination et de curiosité pendant quelques secondes. Il s'agit d'une jeune fille aux yeux d'une jolie teinte rose comme la partie dans laquelle j'ai fait une recherche au lac corail, et aux cheveux bleus. Habillé d'une manière pour le moins égocentrique mais amusante malgré tout, elle parle avec feu et vivacité sans me laisser le temps de répondre, et se perdant probablement elle même dans son débit de phrase puisqu'elle répète deux fois son identité. Je souris avec amusement mais d'une manière aimable malgré tout avant de commencer à lui répondre, l'attrapant au moment ou elle manque à nouveau de trébucher de la main qui ne tiens pas la pomme d'amour. Je me penche au sol pour ramasser ses béquilles et les lui tendre tout en parlant.
« Euh.. Bonjour. Je m'appelle Axel de Mauroy pour ma part, je viens de Kalos et j'étudie à la pokémon community en effet. Je suis dans le dortoir Phyllali, en filière scientique et je pense me diriger vers la recherche pokémon. Quand à mes cheveux, ils sont devenus blancs un jour ou j'ai chanté « ah les crocoribles » au beau milieu du mont argenté, accompagné par un farfuret qui jouait de la flûte. Ou alors c'est de naissance, mais je préfère ma première version malgré tout. Et en ce qui vous concerne ? Comme avez vous eu vos cheveux bleus, vos iris aux couleurs de Mew ? »
Je reprends ma respiration avant de lui sourire à nouveau, un peu sonné à l'idée d'avoir autant parlé d'un seul coup et observe la tenue de la jeune femme une nouvelle fois. Elle est habillée de vêtements multicolores, un top vert fluo assorti à un short bleu foncé, une ceinture violette et un collant orange. Des rangers avec dix bons centimètres de talons finissent de colorer cet ensemble pour le moins inattendu, et perchée dessus elle atteint ma taille. Je lui souris doucement avant de poursuivre la conversation, la tutoyant désormais contrairement à mes précédentes paroles puisque je réalise qu'elle l'a fait avec moi.
« Tu es aussi collégienne a ce que j'ai compris, si je peux te tutoyer également ? Dans quel dortoir es-tu, et dans quel parcours compte-tu te lancer ? »
« C'est vrai, tu es unique. »
Je prononce cette phrase sans moquerie, tout simplement parce que la jeune femme en fasse de moi me semble extravagante mais qu'elle est sympathique malgré tout. Elle me touche le nez tout en répondant à ma question, et je ne riposte pas même si ma docilité m'étonne – je n'ai pas tellement l'habitude de cela. Le ton de sa voix prouve qu'elle n'est pas vraiment méchante, et même si elle semble légèrement atteinte de folie, au moins c'est quelque chose de positif puisqu'elle semble destinée à disperser de la bonne humeur autour d'elle. La suite de son flot de paroles m'apprends qu'elle est également en voie scientifique au collège, et qu'elle a été répartie dans le dortoir Pyroli. Je souris doucement à ses paroles sur son envie de devenir mécano, c'est vrai qu'il paraît qu'il ne sont pas énormément populaires, un peu comme les éleveurs qui se font rares au collège mais qui sont nécessaires malgré tout. Elle semble enthousiasmée par les armes, et principalement par le fait de s'en servir pour colorer le monde, faire gicler à la place des balles des overdoses de couleurs, de la peinture, des teintes joyeuses. Je me mordille les lèvres.. Il y avait eu la guerre autrefois à Kalos, je l'avais lu dans les livres de notre foyer. A cause de mon ancêtre le roi, à ce qu'il paraissait en plus, et le fait qu'elle ai parlé des armes dans son discours m'y refait penser soudainement.. Venait-elle de la région de Kalos elle aussi, ou bien avait-elle eu un parent qui faisait partie d'une team comme celle des Rockets pour manifester un tel intérêt pour les armes ? Elle ne semble néanmoins pas vouloir s'en servir pour faire le mal, peut être un reste de traumatisme d'avoir vu des gens perdre le vie, ou alors elle n'est tout simplement pas méchante. Pure même peut être, voyant le bien partout et voulant transformer les choses négatives en positives. Je lui souris doucement, cessant pour le moment l'analyse mentale que j'ai commencé envers elle.
« Je vois. Bonne chance pour ta vocation alors. De quelle région viens-tu ? »
Elle m'a eue. Lorsqu'elle a pointé l'astre solaire en hurlant qu'il y avait un doduo sauvage en train de voler, je l'ai cru même si un réflexe mental m'indiquait que les doduo n'étaient pas fait pour voler. J'ai regardé dans la direction indiqué, une expression un peu incrédule et amusée sur le visage, mais j'ai regardé malgré tout. Et cela lui a été suffisant pour claquer des dents dans ma pomme d'amour. J'ai l'air un peu bête maintenant, d'être tombé dans un piège aussi stupide et je ne peut m'en prendre qu'a moi. Je fronce malgré tout les sourcils, non pas pour manifester une colère qui ne m'atteint pas, mais pour lui montrer que voler est quelque chose que je n'approuve pas. En vérité, elle m'amuse malgré tout. Elle s'entendrait probablement parfaitement bien avec Bandit. Ils pourraient former un magnifique duo de cleptomanes.
« Tu peut la prendre en entier maintenant si tu veux. »
Je tends ma pomme d'amour dans sa direction, dans un mouvement joueur pour lui montrer que je ne plaisante pas. Mais elle enchaîne directement, me dit de ne pas faire la gueule, qu'elle va pour se faire pardonner me gagner la plus grosse peluche du stand de tir vers lequel elle a reculé pour m'éviter pendant que je fronçais les sourcils peu de temps auparavant. Nous avançons vers le vendeur, un adulte qui semble visiblement intrigué par le duo que nous sommes. C'est à peu près à ce moment la que je remarque que Bandit n'est plus à mes côtés, et je ne saurais pas dire à quel moment il a quitté sa position sur mes épaules. Mes pensées deviennent floues, et je rate tout le spectacle que m'offre ma camarade. Je ne pense qu'a mon Riolu, et je tourne nerveusement ma vision vers tout les horizons qui s'offrent à moi dans l'espoir que mon regard réussisse à capter mon starter et unique compagnon pour le moment. Mais il n'est pas la, et une sueur froide me descend le long de la colonne vertébrale à cette idée. Non d'un Ponchien, ou est-il encore allé se fourrer, qu'est-il encore aller voler ? Il faut dire que le choix ne manque pas ici. Il est capable de se faufiler à travers la trappe d'une machine à peluche. De se glisser doucement dans un stand de tir pour soutirer des lots pendant que le vendeur est parti faire une pause ou qu'il a le dos tourné, occupé à attirer les clients. Pire même, il est capable de s'être rendu dans une baraque à nourriture et d'être en train d'avaler toute les crêpes, les pommes d'amour, les churros ou les jus de baies voire les sodas qu'il a pu y voler en toute impunité compte tenu de sa rapidité.
« Choisis ce que tu veux Axel ! »
C'est cette phrase qui me tire de mes angoisses et de mes pensées. Je constate en secouant la tête pour chasser mes songes nerveux et revenir à la réalité que ma jeune camarade a explosé tout les ballons de la cage, et que le gérant du stand tire une tête de six pieds de long. J'observe lentement les plus grosses peluches, avant de me décider pour une réplique assez gigantesque d'Yveltal. L'un des trois légendaire de ma région, c'est normal en somme. Dépité, le vendeur me tends la peluche du type ténèbres aux couleurs sombres et au corps ressemblant à une voyelle et je n'en exige pas plus, même s'il serait galant de prendre un lot pour Audrey. Avec la mauvaise pub que lui a faite la jeune femme, il va rester songeur pendant un moment et ce sera suffisant une fois que j'aurais retrouvé Bandit.. Je pourrais l'envoyer attraper une peluche par la suite, plus petite certes étant donné sa taille et afin qu'il puisse la transporter sans risquer de se faire prendre si elle est trop lourde et qu'elle le ralenti. Néanmoins, je me retourne vers la Pyroli avec un sourire, prononçant une dernière phrase avant que nous ne quittions les lieux.
« Tu as gagné également. Tu ne souhaite pas choisir un lot toi aussi ? »
« Tu... Ne t'en souvenais pas avant ? J'en viens aussi. Mais je ne connais pas beaucoup la région en dehors de ce que j'ai lu dans les livres. »
Je pose des yeux doux sur elle, amusé et intrigué par cette jeune personne que je ne connaissais pas encore quelques minutes auparavant. Je n'ose pas lui proposer l'idée de faire travailler sa mémoire de peur de la vexer, même si je connais maintenant sa région et que je pourrais lui énumérer une par une les villes qui la composent afin d'essayer de faire jaillir une nouvelle réaction. Elle choisit comme lot une nouvelle arme, trop grosse néanmoins pour qu'elle puisse la porter mais avant que je n'ai le temps de lui proposer mon aide, le gérant lui a déjà lancé qu'elle pouvait l'accrocher à ses béquilles à l'aide d'une anse. Imbécile... Il n'a même pas pris la peine d'aller cherche une arme neuve dans sa réserve, il a fallu qu'il lui sorte le modèle d'exposition, même si le gigantesque pistolet à eau est quand même dans un carton. Je souris à Audrey, lâchant la pomme d'amour que je tenais à la main dans une poubelle au passage avant d'aller m'asseoir à ses côtés sur un banc non loin de la.
« Alors... Tu n'as pas assez d'argent pour t'acheter à manger, ou bien est ce que tu es tout simplement cleptomane et que tu trouve que la nourriture est meilleure dans la main du voisin ? Pour le charmeur de lama, c'est vrai que c'est intéressant à observer. Mais tu es sûre que ce n'est pas plutôt un Couafarel que l'on n'a pas toiletté ? »
L'idée que l'on puisse notre prendre pour un couple alors que nous sommes assis la tout les deux, côte à côte en regardant dans la même direction me traverse l'esprit durant une poignée de secondes et je cherche à changer de sujet tandis que mes joues se colorent légèrement. Je n'ai pourtant pas besoin de réfléchir trop longtemps puisque ma camarade, capable de passer du coq à l'âne avec la même aisance que le collectionneur, me parle désormais d'une nouvelle invention qui vient de germer dans son esprit. Elle évoque l'idée d'une énorme voiture possédant deux répliques de son pistoler à eau pouvant servir à arroser les plantes depuis les chemins sans risquer de se blesser en chutant d'un arbre que l'on arrose ou duquel on souhaite cueillir les baies ou les noigrumes.
« Je pense que ce serait très utile à Melty en effet. C'est une excellente id... »
« RIII ! », ce qui doit signifier approximativement Au secours ! Y'a un pec qui me menace ! Il a un gland dans la main !
Je ne termine pas ma phrase. Instinctivement, je tourne la tête comme si une mauvaise intution me l'avais ordonné et je constate que mon Riolu est en train de courir vers nous, tenant dans sa gueule et ses pattes des choses que je distingue au fur et à mesure qu'il s'approche comme étant des sachets de bonbons et des pommes d'amour. Il bondit sur mes cuisses en m'apercevant, déposant ses trésors à côté de moi en veillant à ce que l'inconnue ne s'en approchant pas – possessivité, quand tu le tiens. Je soupire d'un air blasé tandis qu'il se poste près de ses trésors volés et se met à ouvrir un paquet de berlingots multicolores.
« Mon pauvre, pauvre Bandit. Je pense sincèrement que quand on mettra les cons et les voleurs sur orbite, tu n'as pas fini de tourner. »
Il ne me prête aucune attention, s'occupant à lancer les berlingots en l'air d'un coup de patte pour les faire atterrir dans sa bouche avant de les mâchonner en me regardant avec provocation. Je lève les yeux au ciel et reporte mon attention sur Audrey qui me demande soudainement la significations de mots me paraissant si compliqués pour elle que je ne sais pas ou elle est allée les chercher. J'inspire doucement avant de me lancer dans les explications.
« Alors allons y dans l'ordre. L'oligarchie pour commencer, c'est un régime de meute. Lorsqu'il y a un couple dominant dit le mâle et la femelle alpha, ainsi que plusieurs autres membres du troupeau obéissant à ce couple et que l'on nomme les lambda, on parle de groupe oligarchique.. C'est le cas des Scalpion qui obéissent aux ordres d'un seul et unique Scalproie par exemple, jusqu'à ce que ce dernier soit déchu de son rôle et remplacé, parce qu'il devient trop vieux ou qu'un Scalpion évolue et réussit à le battre. Ce Scalproie ayant évolué devient alors le nouvel alpha de la meute et c'est à lui de diriger les autres. En ce qui concerne le capitalisme, c'est un système basé sur les entreprises et la liberté du marché mais je ne m'y connais pas trop. Être royaliste, c'est considérer qu'un régime monarchie – un roi qui dirige la région et tout les autres habitants qui sont ses sujets – est l'unique solution pour gérer convenablement un pays. A Kalos par exemple, il y avait jadis un roi qui dirigeait. Il avait toutes les villes et tout les habitants sous ses ordres, de Bourg-Croquis jusqu'à Romant-sous-Bois, de Yantreizh jusqu'à Auffrac-les-Congères. Tout était sous son contrôle, y compris la ligue pokémon et Illumis. »
Je marque une pause de quelques secondes avant de reprendre mes paroles, essayant de ne pas fair trop de flot de dialogue afin qu'elle puisse me comprendre sans se mélanger les pinceaux.
« Le nationalisme, c'est le mouvement actuel dans toute les régions de notre monde. Il s'agit d'un peuple qui est réunit en fonction de sa langue ou de ses origines dans un même état. Ainsi, en dehors de voyages qu'ils effectuent de temps en temps, les habitants d'Hoenn reviennent toujours à Hoenn, les habitants de Sinnoh toujours à Sinnoh, ceux de l'Archipel orange toujours à l'Archipel orange, et ainsi de suite. Si une personne née à Kanto décide de vivre par exemple à Rhode de manière définitive, elle s'expatrie, c'est à dire qu'elle n'appartient plus au nationalisme formé à Kanto et qu'elle entre dans celui mis en place à Rhode L'anarchisme, c'est l'abolition de toute forme de pouvoir, que ce soit celui d'un homme politique, d'un roi ou de la police. Il est principalement utilisé dans les teams malfaisantes qui ont parfois perturbé les régions dans lesquelles elles ont frappé, même si la mafia obéit à un parrain qui finance toutes leurs opérations et que cela pourrait toucher à l'oligarchie de ce fait. Par exemple, si tu viens de Kalos tu as peut être entendu parler de la team Flare ? Ou bien de la team Rocket qui reste la plus célèbre et qui a sévi à Kanto il y a déjà plusieurs années ? »
Une nouvelle pause. Je reprends doucement mon souffle tandis que Riolu continue à avaler ses friandises.
« L'utopisme, c'est un régime illusoire dans lequel tout est parfait. Il n'y a jamais de disputes entre les gens, et tout ce qui est à ton voisin t'appartient également. Dans un système utopique, tu n'as ni fils ni cousin, ni nièce ni patron. Tu n'as que des frères, des sœurs ou ses parents, tout le monde s'y entends et vis heureux, ce qui est impossible à réaliser évidemment. Et pour finir avec le mondialisme... C'est un peu la même chose que l'utopie mais en plus réaliste, il s'agit de regrouper les peuples pour effectuer des échanges et des voyages entre eux. Par exemple, quand tu utilise le système d'échange de la Global trade Station installé dans tout les centres pokémons pour échanger avec une connaissance qui vis dans une autre région un de tes pokémons, c'est une sorte de mondialisme. Les échanges à échelle mondiale comme la viande, les céréales, les baies que l'on ne trouve que dans certaines régions et pas d'autres en font aussi parti. Tu as tout compris ? C'est un peu compliqué je l'avoue et j'espère ne pas m'être trompé. »
Je m'étire quelques instants, me passant la main sur le menton et la mâchoire pour récupérer d'avoir tant parlé avant de grattouiller la tête de mon starter qui termine son premier paquet de bonbon et qu'il s'occupe dorénavant d'arracher la protection d'une pomme d'amour. Je le laisse en paix pour le moment, lui recommandant malgré tout de ne pas se rendre malade à force de s'empiffrer avant de me tourner une nouvelle fois vers Audrey. Mon ipok vient de résonner pour annoncer un message, et je me sens mal à l'aise après l'avoir lu. Me levant du banc, je fais signe à Riolu de grimper sur mes épaules, saisissant les trésors qu'il ne peut pas prendre en raison de sa posture dans mes propres mains. Je souris à ma camarade, lui déclarant la raison de mon départ avant de prendre le chemin de la sortie, en direction de l'académie.
« Hm, je vais devoir te laisser. Roseverte souhaite me voir, il n'a pas précisé pourquoi.. Du coup, à la prochaine. Et garde la forme ! »
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