Sortie capture. Comme chaque mois. Après la sortie au Safari parc de la dernière fois, je ne m'attendais pas à mieux. Peut-être nous enverrons dans un marécage, on avait eu le Safari parc, alors je ne me plaindrai plus. Ou pas. Enfin, sur le coup, c'est ce que je pourrais penser.
À la surprise générale, ce ne fut ni une montagne enneigée, ni un désert aux dunes infinies. Mais une île plutôt sympathiques aux premiers abords.

Après l'entraînement matinale de Jackie, n'ayant pas réussit pour une fois à avoir une cabine de douche immédiatement après, je me rabattus sur des biscottes pour me doucher ensuite à la dernière minute. Je vous épargne du stress ressentis, mais au moins, ce n'était pas le bordel dans la salle de bain. Ce fut les cheveux encore humides que j'arrivai sur le pont.
Sac à dos sur les épaules, vêtue d'un short et un T-shirt large, rangers au pieds, les cheveux en désordre, je grimpai sur le ferry. Durant le trajet, j'essayai d'arranger ma coiffure. Ceci dit, n'ayant plus ma épaisse crinière d'il y a quelques semaines, ce fut bien plus facile. Je restai principalement sur le pont. La brise qui soufflait aidait mes mèches à sécher et c'était bien pratique. Je me remémorai également une dernière fois le contenu de mon sac. Pokeball, Superball, élastique, mon équipe Pokémon, CapStick, iPok, T-card, ficelle, bombes de peinture, marqueur et biscotte. Pourquoi ça ? Parce que je n'avais pas eu le temps pour une fois de passer m'acheter un sandwich au réfectoire. Mais bon, ce n'était pas bien grave non plus.
J'avais laissé mon oeuf dans ma chambre. En même temps, vu tout ce qui pouvait se passer durant les sorties, il valait mieux. D'ailleurs, on raconte qu'à l'autre sortie, là, à la déchetterie, qu'il y a eu une blessée grave. Une Mentali, parait-il. Mais bon, c'est peu intéressant, je n'ai pas vraiment cherché à en savoir plus.

Le contour de l'île Pitaye se dessinait peu à peu sous mes yeux. Je m'attachai les cheveux en un chignon lâche, ce qu'il y avait de plus rapide. Mon coup entra en contact avec les courants d'air. D'un geste de main, je m'essuyai la sueur, ou peut-être le reste de l'humidité due à ma douche, s'y trouvant. Mon regard se perdit quelque seconde dans le ciel. Il était bleu. Mais des épaisses couches de nuages s'y trouvaient. S'assombriront-ils ? Je ne l'espérais pas.

Quand le vice-directeur annonça notre arrivée, après nous avoir donné de brèves explications, comme toujours, quoi, il nous laissa nous disperser. Un tapis de fleurs s'étendait sous nos pieds. Un ballet de couleurs pastels. Je m'accroupis. La végétation aurait presque pu me cacher.
Cependant, cette prairie ne comptait pas une seule zone d'ombre. Le soleil tapait fort et je me décidai plutôt à me plonger dans le bois, où les feuillages me procureront un peu de fraîcheur.



Dernière édition par Hope Spettell le Dim 15 Juin - 13:12, édité 1 fois

Étape 2 : Voici les dix Pokémon que tu peux rencontrer, choisis-en cinq dans ce lot et la chance décidera sur lequel tu tomberas. Inutile de faire un post RP pour dire lesquels tu sélectionnes.

Etape 3 : Tu rencontres Chlorobulle ! A présent tu peux écrire un post RP décrivant ta confrontation avec ce Pokémon. Merci de préciser à la fin de ton post si tu souhaites [Lancer une Pokéball] [Mettre K.O le Pokémon sauvage] ou [Fuite du Pokémon sauvage] (rappel : les Pokémon que vous rencontrez ont le même niveau que vous. Donc considérez qu'ils ont appris les attaques correspondant à votre grade)
Bon courage !

J'allais me préparer à explorer la forêt, quand je m'encoublai dans quelque chose. Atterrissant la tête la première, j'eus cependant la chance que la végétation amortisse ma chute. Je restai quelques minutes allongée sur le sol. Avais-je attrapé un quelconque virus, contaminée par Djelly ? Peut-être. Espérons que ce ne se reproduira pas une seconde fois. L'herbe était fraîche, je profitai de cette sensation un certain temps. Puis enfin, j'osai relever la tête dans l'espoir que personne ne m'ait vu m'éclater misérablement sur le sol. La vision du monde vue du bas est souvent bien différente. C'était le cas ici. Depuis où j'étais, j'apercevais des variétés innombrables de fleurs s'élevant vers le haut, à la recherche du soleil, qui voulaient grandir. Avant de périr au moindre incendie ou autres sinistres. Ainsi était faite la vie.
Un agréable parfum parvint à mes narines. Peut-être à cause de la proximité soudaine. Jetant un regard autour de moi m'apprit qu'aucun élève de l'académie ne se trouvait à proximité. Tant mieux, lézardons encore un peu. Le soleil qui tapait sur mon dos était agréable, me donnant envie de somnoler. Il contrastait avec l'humidité du sol qui n'était pas moins confortable. Peut-être est-ce la combinaison des deux qui me plongeait dans un état si serein. Mes yeux se fermèrent finalement. Bercée par le chant léger des oiseaux, je tombai dans le sommeil. Une petite sieste ne peut faire que du bien...

C'était doux et chaud. Mais soudainement, la marée monta. Je me retrouvai soudainement dans une flaque humide et boueuse. Un gémissement. Un semblant d'étincelle. Hein, des étincelles ?! Mes paupières s'ouvrirent difficilement. Je me les frottai. Une tâche violette se formait sous mes yeux. Était-ce Gummy ? Effectivement, c'était ce dernier. Que faisait-il ? D'ailleurs, la température avait baissée. Jetant un regard tout autour de moi, je remarquai que je me trouvais dans un clairière. Le sol n'était cependant pas moins fleuris que là où je m'étais endormie un peu plus tôt. Une grande nombre de petits êtres vêtus de feuilles s'y trouvait également. On voyait quelques traces d'un combat récent. Sûrement ces Pokémon que je devinai être de type plante, contre mon starter. Cependant, en ce moment-là, ils semblaient plutôt discuter. Une certaine tension régnait. Je me relevai enfin, grimaçant à cause d'un mal de dos. Combien de temps m'étais-je assoupie ? Je sortis mon iPok pour en avoir la réponse et par la même occasion, identifier les lutins qui nous entouraient.

─ Chlorobule  , Pokémon racine. Il aime les zones bien irriguées et riches en nutriments. On sait que là où il vit, les cultures sont florissantes. Les feuilles sur sa tête repoussent très vite. Elles sont très amères, mais revigorent les corps les plus éreintés. ─

Le reste des informations s'affichèrent sur l'écran électronique. Les Chlorobules virent enfin mon réveil. Immédiatement, les bruits se calmèrent. Une douce mélodie s'éleva dans les airs, tout comme une armée de feuilles pointues entourées d'une lueur verte. Je compris rapidement qu'il ne valait mieux pas que j'essaie de faire quoi que ce soit pour le moment.
Un Pokémon semblable aux Chlorobule, mais plus grande, débarqua. Elle dégageait d'une aura imposante et semblait flotter. Une sorte de robe ballon en feuilles larges recouvrait sa partie inférieur, elle était gracieuse. Une énorme fleur exotique trônait sur sa tête. Malgré la grandeur, elle donnait une impression de légèreté.
Curieuse, je la scannai discrètement à son tour, après avoir coupé le son de mon appareil. J'avais aucune envie de finir en bouilli ici, après tout. Une discussion s'engagea entre ce que j'appris être une Fragilady et mon Spectrum. La négociation semblait être à son comble, mais dès que mon spectre osait s'emporter, une feuille volait sur nos tête, menaçante. Finalement, ils semblèrent arriver à un compromis.
L'élégante créature se retira sur un rocher recouvert de feuille pendant que le cercle de Chlorobules autour de nous se desserrait. Gummy tenta de m'expliquer ce qui s'était passé. J'essayai de déchiffrer. Quand il fit voler mes bombes de peintures hors de mon sac tout en pointant la multitude de fleurs bleues sur le sol, je finis par comprendre. Je risquai un regard vers la Fragilady qui semblait nous fixer d'un oeil sévère.

Les attaques Feuillemgik préparées à nos côté avait apparemment pour but de nous dissuader de désobéir. Cependant, je ne vais pas vous le cacher, cela m'amusait. Et c'était bien pour ça que je ne sortait pas Torë juste pour lui demander d'effectuer Abri qui aurait réduit à néant toutes ces feuilles. J'avais du temps devant moi, mon appareil m'avait indiqué qu'il était aux alentours de midi moins vingts, me laissant de bonnes heures encore avant le retour à l'académie.
J'observai mon matériel après avoir posé mon sac par terre. Aujourd'hui, j'avais emporté avec moi un écarlate pastel, un jaune fluo ainsi qu'un blanc arctique à paillettes holographiques. De quoi me divertir largement, quoi. Je m'agenouillai dans l'herbe, avant de me replacer en tailleur, jugeant la première position peu confortable. Je penchai délicatement une grosse fleur pour que son centre soit dirigé vers ma direction. Ma main libre avait attrapé la première bombe pour la secouer. Avec le plus de précaution possible, j'écartai les pétales avec mes doigts. La peinture était prête. Je soulevai le récipient à un bon mètre de distance de la plante par peur de l'abîmer. J'enfonçai le bouton. Une vapeur colorée se répandit sur le sol. Du rose tacha la la fleurs ainsi que des brindilles. Je fronçai les sourcil. Ça ne rendait pas bien. Je retournai vers mon sac, fouillant quelque chose pouvant m'être utile. Je tombai sur un paquet de mouchoirs. Mes pupilles fixèrent l'emballage en plastique et son contenu plusieurs secondes. Un sourire se dessina sur mes lèvres.

Ma main tachetée de peinture saisit un tissus blanc plié en rectangle. Quelque seconde, il perdit sa pureté pour se gorger d'un fluide coloré. Je fixai mes mains. Puis me décidai enfin à prendre le mouchoir plein de peinture avec ma main droite. Je trouverai bien un moyen de me nettoyer plus tard. Je tins une pétale entre mes doigts et fis glisser mon nouveau matériel dessus. Le bleu fut immédiatement recouvert d'une couche de rose. Mes bombes de peinture sont de la qualité, c'était bien connu. Le paquet en plastique se vida peu à peu, ce qu'il contenait étant tous partis prendre des bain de peinture. Ma peau était recouverte de paillettes et de peinture, mais j'étais fière du résultat. C'était la première fois que je tentais ce genre de chose, mais je n'avais pas raté mon œuvre. Je lâchai les pétale d'une petite fleur à présent tricolore.
La clairière était presque entièrement recouverte de fleurs tricolores ou bicolores. Quelques unes avaient même quatre teints. Moi aussi d'ailleurs. Gummy s'était bien amusé à m'observer et la maîtresse des lieux semblait être ravie.
Un peu d'herbe avait été taché. Ok, un peu beaucoup, mais il restait néanmoins quand même beaucoup de zones vertes. Rien de grave, donc. J'avais de la sueur sur le front, mais mes mains étant salies, je n'osai pas m'essuyer. Mes rangers ainsi que ma chemise avaient été en contact avec de la peinture, et c'était sans parler de l'état de mon short, étant donné que je m'étais assise à même le sol sans prendre gare au désordre qu'on m'avait demandé de semer. La Fragilady s'était approché de moi, une fleur de son rocher dans la main. Ah, d'ailleurs, son rocher, je n'y avait pas touché. Dès le départ d'ailleurs, la végétation le recouvrant étaient de couleurs diverses. Je n'en avais alors pas jugé l'utilité, pas plus que la Pokémon en aurait vu, sûrement. Et puis, elle semblait y être attaché, comme si c'était son trône. Elle déposa sur ma tête une délicate fleur de couleur pourpre. Un signe de remerciement, sûrement. Je me retins de rire. Puis finalement, je quittai la clairière.

À peine eus-je fais quelques mètres, que je me rappelai d'un détail. J'avais oublié ma bombe de peinture blanche. Zut. Je m'apprêtai à revenir sur mes pas quand un bruissement m'arrêta. À ma droite se tenait une Chlorobule, mon objet dans les mains. J'eus un sourire et la remercia avant de m'approcher de cette dernière afin de reprendre ce qui m'appartenait. Cependant, cette dernière ne semblait pas vouloir me le rendre et s'enfuit.

Gummy se foutait de moi. Super. Je me mordis la lèvre avant de m'élancer à la recherche de la canaille. Je ne tardai pas à la retrouver, au pied d'un tronc essayant d'enlever le bouchon du récipient. La voyant galérer, j'éclatais de rire. Le Pokémon me lança un regard boudeur avant de filer à nouveau.

Elle ne m'écouta pas. Tentant de la suivre, sautant par-dessus quelques racines, je sortis mon iPok pour vérifier l'heure. Mes yeux s'ouvrir comme deux billes lorsque j'appris que je devrai être au port dans seulement une petite demi-heure. Avais-je donc passé tant de temps que ça à repeindre la clairière ? Enfin, là n'était pas le problème. J'avais largement le temps d'y retourner. Mais un gargouillement depuis mon estomac me rappela que je n'avais rien avaler depuis les biscottes. Mais pas question de laisser tomber mon blanc à paillettes ! Je tiens à toutes mes bombes. J'eus un rire mauvais. Elle va morfler, l'autre racine, là. Je n'aperçus qu'à ce moment qu'elle se trouvait devant moi. Elle semblait vouloir me demander de l'aider ouvrir le récipient, mais je n'étais pas d'humeur.

Elle plissa les yeux et fit volte-face. Comme ça elle voulait me pousser à bout. Je ne voulais pas qu'elle m'échappe encore une fois. Presque instinctivement, je sortis une Pokéball de mon sac que je lançai droit sur la fuyarde qui n'en sera bientôt plus une. Une lueur rouge l'aspira dans le sphère et mon précieux matériel tomba par terre.

Tadam ! Chlorobulle est capturé ! Tu peux dès à présent écrire ton post de clôture, et rajouter les informations de ton nouveau compagnon sur ta T-Card ! Le choix du sexe, de la nature et du surnom sont entièrement libre. Merci d'avoir participé ! N'oublie pas d'indiquer [Terminé] dans le titre de ton topic. Il te reste une pokéball.

Je m'approchai de ma bombe de peinture que je ramassai. En me penchant en avant, je lançai un regard à la sphère bicolore posé à côté. C'est seulement à cet instant que je me rendis compte que la Chlorobule n'était pas encore ressortie. Que je l'avais attrapée. En même temps, c'est un peu le rôle d'une Pokéball. Sans la quitter des yeux, je sortis mon paquet de biscottes et en avalai quelques unes. Qu'allais-je bien pouvoir faire de ce Pokémon ? Après tout, le but d'une sortie capture c'est d'en capturer, sauf que je n'avais plus le temps. Un regard à mon iPok m'apprit qu'il ne me restait vraiment plus que très peu de minutes. Neuf pour être précise. D'un geste pressé, je ramassai la sphère contenant le Pokémon de type plante que j'avais attrapé alors que je ne voulais que le rattraper. La sphère disparut dans mon sac, tout comme un emballage en aluminium. Le spectre qui n'avait cessé de se moquer durant tout le long se retira également dans une lueur rougeâtre.

On entendait des branches craquer, des feuilles se faire écraser. Les bottes de la jeune fille s'enfonçait dans le sol, au milieu de la végétation. De temps à autre, le soleil réussissait à éblouir sa chevelure à travers l'épais feuillage du à la densité du bois. Sept minutes.
Un marais s'étendit devant la fine silhouette qui semblait haleter. Un insulte sonore résonna dans tout le bois, masquant les bruits de la nature. Des oiseaux s'envolèrent.
Une toupie, un Tarsal. Quatre minutes. Un sourire au coin et un soupire moqueur et soulagé. Finalement, les deux onces de vie disparurent en l'espace d'un clignement d’œil.

On retrouva la silhouette près d'un ferry, se précipitant pour s'y engouffrer, à peine quelques secondes plus tard. Le véhicule ne tarda pas à quitter la berge, partant naviguer sur l'océan.