C'était un bel après-midi de juillet sur l'île de Cobaba. Le soleil illuminait de ses doux rayons la région. En voyant ce temps superbe par la fenêtre de ma chambre, je m'étais dis qu'il fallait en profiter pour explorer les endroits que je n'avais pas encore vu. De plus je pourrais sortir Rodrigue, mon petit Coupenotte. Très joueur, il n’appréciait pas rester enfermé. Une petite ballade le défoulera et peut être l'entraînera un peu. Je pris en vitesse de quoi me protéger des coups de soleil et du vent maritime, en d'autre terme un chapeau de plage blanc à large bord et une écharpe de soie rouge.
Puis je me dirigea vers la côte, en haut des hautes falaises de l'île. Le vent y était fort, et je devait tenir le chapeau d'une main pour l’empêcher de s'en aller au loin. C'était le genre de temps que j'adorais : à la fois du beau temps mais un vent violent ! Ce lieu aussi, il mêlait à la fois force avec ce vent, ces falaises abruptes et les vagues déchaîner, et beauté avec les herbes folles, les fleurs sauvages et le ciel si bleu. Un paysage comme moi !
Rodrigue aussi était heureux d'être ici. Il courrait dans tout les sens, comme un chien fou. Depuis quelques minutes il s'était mis à suivre les petits insectes qui voletait de fleurs en fleurs. J'avais un mal fou à le faire tenir en place :
"Rodrigue ! ICI ! Maintenant !"
Lui hurlai-je avec autorité quand il commença à s'éloigner de trop. Sauf qu'à ce moment précis une bourrasque violente souffla. Et malgré ma poigne de fer, mon chapeau s'envola dans le ciel en faisant plusieurs loopings artistiques.
"NON ! Mon Chapeau !!"
Je me suis mise à courir à la poursuite de ce vêtement ambulant. Il était dans un tissu léger, du coup une simple brise l'emportait loin. Sauf que la tenue que je portait n'était pas tout à fait adapter à la course à pied. Mes jupons m'handicapait énormément.
Rodrigue voulant aider, ou simplement en m'imitant, se mit également à la poursuite du chapeau. En se concentrant enfin, il semblait plus efficace dans se qu'il faisait. Il courrait beaucoup plus rapidement que moi avec ses quatre petites pattes.
Arrivant proche du chapeau, il bondit et attrapa le vêtement fugueur avec sa mâchoire. Mais oubliant à cet instant l'univers qui l'entourait, il ne remarqua pas qu'en tombant il allait percuter une personne, qui se trouvait au mauvais moment et au mauvais endroit.