26.11.2014. Nous marchons donc, observant les environs avec attention en faisant attention à l'endroit ou nous posons les pieds. C'est un endroit peu commode, assez dégoûtant et je me met en tête de trouver rapidement un compagnon, pour regagner la berge le plus vite possible et ne pas louper le bateau. Je n'ai aucune envie dans les heures à venir de me traîner davantage dans ces lieux marécageux et remplis de boues. En attendant, il nous faut cependant Bandit et moi nous armer de courage pour nous exécuter dans cette marche un peu forcée et c'est en déglutissant que je m'engage tandis qu'il grimpe lestement sur mes épaules. Le trajet est un peu long, désagréable la plupart du temps et je ne m'acharne guère à regarder le paysage, me concentrer sur les espèces de pokémons que je peux trouver sur mon passage. Quelques Sevipers et des Korillons, pas de quoi m'affoler. Si j'avais de quoi prendre tout les pokémons que je souhaite, je ne dirais certes pas non ; mais comme il faut me contenter du meilleur pour cette sortie, je les laisse défiler sur mon chemin, les gardant derrière moi au risque de retourner sur mes pas si jamais je ne trouve pas une créature intéressante. Les minutes se succèdent les unes aux autres et je me rends compte que dans cette île désagréable, je consulte plus que jamais mon ipok pour regarder l'heure ou tenter de me distraire – mais cette dernière option est bien une peine perdue, un quelconque réseau ne passant pas sur la zone dans laquelle je me trouve. D'un bout à l'autre de l'île, aucun signe de technologique n'est évidemment capté. Je soupire doucement, finissant par avoir l'idée de grimper dans un arbre pour avoir une vue d'ensemble sur l'île. S'il y a une zone intéressante à aller explorer, je saurais bien la rejoindre mais j'en ai assez pour le moment de tourner en rond dans la boue et dans les marées de gadoues.
Mais tout dans cette île, je m'en rends compte en arrivant au sommet de l'arbre touffu dans lequel je suis monté, n'est qu'une désolation physique qui s'étend du nord au sud et de l'est à l'ouest. Je redescends avec une mine déconfite sur le visage et je soupire nerveusement, en me demandant quelles créatures peuvent bien vivre dans cette zone lamentable en dehors de types poisons et d'une horde de Korillons que j'ai croisée. Lassé, j'attrape une pierre sur le sol et la lance avec violence dans un bosqué. Qui lâche un cri. Je tends l'oreille, me forçant à admettre que ce n'est pas le buisson qui a hurlé mais bel et bien un pokémon caché à l'intérieur. Je serre les poings mais, comme aucun mouvement de menace ne se fait entendre, je me calme rapidement. Je fais malgré tout sortir Marisson de sa pokéball pour qu'elle tienne compagnie à Bandit et la jeune femelle, dont le caractère vif et brave autant que son attitude me fait penser à un chevalier, marche devant nous. A un moment, je ne la vois pas. Elle grimpe rapidement dans un arbre en s'aidant de ses griffes et va secouer les branches. Je la regarde d'un air intrigué, ne voyant guère que ses pattes arrière dans le feuillage et me demandant ce qu'elle fabrique. Mais à nouveau, un bruissement se fait entendre et je déglutis brutalement. Ma vision se trouble légèrement et mes tympans semblent éclater. Je me rappelle la bête qui m'a suivie pour m'agresser pendant longtemps et j'éprouve une sensation de vertige qui me fait chuter sur le sol à genoux, les poings serrés. Bandit me rejoint, se position devant moi dans une allure de combat et sa présence me donne la force de me relever un peu, les yeux dans le brouillard.
« Descends tout de suite, Marisson. »modération :Lancer d'une pokéball et utilisation de la cs coupe de Marisson.
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