Les temps étaient durs… Bien trop difficiles. L’académie avait été touché et beaucoup de ses élèves s’étaient fait volés des Pokemon. Malheureusement, j’en faisais partie et j’avais encore du mal à m’en remettre. Perdre un compagnon de cette façon, c’était cruel. Et il existait bien des hommes sur cette maudite planète qui en était capable. Je repensais encore à cette nuit désastreuse où on n’avait rien pu faire… Meian s’était montré plus que protecteur, comme à son habitude. Mais pour le moment, c’est lui qui me remontait le moral comme il le pouvait. Je pouvais vraiment compter que sur lui… Enfin, je le croyais. Démoralisée, j’avais à peine compris qu’une sortie capture s’organisait. Lorsque ce fut le cas, je m’arrêtais d’un coup dans mon avancée. C’était à peine croyable ! Du moins, jamais je ne l’aurais pensé. Je m’intéressais donc à l’information, parcourant la feuille sans réellement d’intérêt. C’était prévu pour mercredi, dans deux jours. Haussant les épaules, je me résignais à dire que ce serait l’occasion de sortir pour prendre l’air et essayer de penser à autre chose. Au moins, je découvrirais d’autres paysages. Ce n’était nullement dans le but de remplacer ce pauvre Chinchidou.
« Meian, tu viens avec moi ? »
Bien entendu. C’était une question stupide dans le fond car je connaissais déjà la réponse. Jamais il ne me quittait, il m’accompagnait partout. Ainsi, au moment du départ, je me préparais tranquillement devant mon miroir sans dire un mot. Yuki venait se lover dans mes jambes, à la recherche de caresses. Bien entendu, si elle le voulait, elle pouvait venir. Tout comme Noah. Hors de question pour Shiva, bien trop installée confortablement sur son lit : se salir les pattes ? Hors de question. Je tiquais légèrement mais respectais le choix de la diva. Je quittais donc ma chambre en prenant le soin de bien verrouiller la porte derrière moi. Mes fossiles étaient conservés en lieu sûr, aucun risque de me les faire dérober. Du moins, je l’espérais. Je mettais Kuu sur le coup, pour faire office de gardien.
J’arrivais donc sur le moyen de transport. L’île n’était pas fameuse et on lisait pas mal de déception sur le visage des élèves. Je n’en faisais pas vraiment partie : je m’en fichais un peu. Le froid ne me dérangeait pas plus que cela, bien contente de me dégourdir les jambes. Meian m’emboitait le pas et on commençait notre petite avancée sur l’île Maron.
Dernière édition par Ambre Lawford le Sam 17 Jan - 23:25, édité 2 fois