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« Le truc, avec la perfection, c’est que ça n’existe pas. »
« Plaisir partagé ! J’ai également hâte qu’on travaille ensemble sur un nouveau sujet d’étude ! Attends, quoi ?? »
« Moi Apsu, fils du grand Bahamut, Héritier du dragon créateur, Futur souverains des Carchacrok de l'ancien Hisui, avatar de la Sainte baie Nanana, sauveur légendaire d'oeuf draconique, et libérateur des opprimés de la prison de cristal, je ne laisserai personne faire du mal à l’humaine qui m’aidera à monter aux sommets. »
parApsu
« Je ne suis pas toi. Je ne suis pas fainéante au point de ne pas vouloir faire d’effort. Je ne suis pas de mauvaise foi au point de refuser changer. Et je ne pense pas qu’abandonner quelqu’un soit une solution à ses problèmes. »
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année 11, semestre 2
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Bienvenue sur Leiar ! Une île hébergeant la Pokémon Community, campus universitaire accueillant de tous les profils, humains comme Pokémon. Élève ou adulte, vous vivrez au jour le jour une vie trépidante au sein du campus, votre quotidien ponctué de mille et unes folles histoires typiques de la Pokémon Community. Cette île couverte de cristaux vous réserve quelques surprises, tout ça entre deux cours ou mission pour devenir le meilleur dans vos spécialités respectives ! En savoir plus ?
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Heath S. Jones
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t3513-0255-heath-s-jones-noctali
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t3550-heath-s-jones-noctali
Taille de l'équipe : 6
Région d'origine : Unys
Âge : 15
Niveau : 28
Jetons : 332
Points d'Expériences : 598
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Unys
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pokemon
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Heath S. Jones
est un Topdresseur Spé. Type

J'étais tranquillement assise à l'infirmerie, Shouen' à mes côtés. Oh, ce n'était rien de très grave, je vous rassure. Simplement, j'avais fait une mauvaise chute dans les escaliers et mon poignet s'en était retrouvé abîmé et douloureux. Résultat, me voilà chez madame Needle, le poignet bandé et attendant son retour. Mon salamèche semblait inconfortable, essayant de s'étirer pour voir ce que préparait l'infirmière, dos à nous. Pour ma part, je m'attendais réellement à être entre les mains d'une femme douce et bienfaisante, mais les apparences étaient trompeuses comme le démontra l'aiguille d'une vingtaine de centimètres de long qui me faisait maintenant face.

- Je suis touchée par votre bonne volonté, madame Needle, mais je ne crois pas que ce soit réellement nécessaire, voyez?

S'en suivit alors une véritable petite course poursuite dans l'infirmerie alors que je lui échappai de justesse et que, de son côté, mon starter réussi à esquiver la contre attaque de Mine. Heureusement, la porte n'était pas très loin et nous la franchîmes tel un boulet de canon. Après avoir relevé quelque peu ma jupe pour ne pas me prendre les pieds dedans, je dévalai l'escalier, direction l'extérieur et, peu après, le dortoir Givrali. De toute façon ma blessure avait déjà été traitée, je n'avais pas besoin de je ne sais quelle piqûre pour me sentir mieux. J'étais d'ailleurs loin de savoir toute la chance que je venais d'avoir. Si j'étais restée à l'extérieure quelques minutes de plus, j'aurais été dans de beaux draps, d'autant plus que Shouen' courait à mes côtés.

Poussant un soupir, je regagnai ma chambre, refermant derrière moi avant de me diriger vers le lit en retirant mes souliers. Maintenant vint le tour des fleurs qui ornaient ma longue chevelure brune et, bientôt, je partis à la recherche de mon pyjama. J'étais en train de le déplier dans l'obscurité de ma chambre éclairée seulement par la lumière de l'extérieur lorsque j'eu l'impression d'entendre des bruits hors du commun. J'échangeai un regard avec Shouen' qui, de son côté, s'apprêtait à regagner sa pokéball pour la nuit. Vinrent alors les bruits de fenêtres cassées et les premiers cris dans la nuit. J'abandonnai le vêtement et me jetai sur Shouen', pour le prendre dans mes bras et me presser contre la porte. Rien ne garantissait qu'ils n'entreraient pas dans ma chambre, mais rien ne me garantissais non plus que je serais à l'abri dans le couloir. Je fermai les yeux, me faisant toute petite en pressant le type feu contre moi, le concerné semblant trembler autant que moi alors que, tout autour, des choses semblaient être en train de se produire. Je pouvais déjà imaginer une multitude de scénarios et je me mordis l'intérieur de la joue. Shouen' serait-il capable de nous défendre si jamais l'un de ces intrus devait entrer dans ma chambre? Malheureusement, la réponse me semblait bien peu optimiste.

J'attendis donc que la situation dans les autres pièces ait eu l'air de se calmer et que les cris de paniques cèdent la place à des sanglots étouffés. Les voleurs semblaient être déjà partis lorsque je tournai la poignée de la porte pour mettre le nez dehors, dans le couloir. Des Givrali semblaient en panique et je pu entendre entre les branches ce qui s'était passé. Un vol massif de Pokémon. Je sentis Shouen' se rapprocher un peu plus de moi, visiblement encore effrayé. Tentant de le rassurer, je lui offris un sourire et lui caressai le dessus de la tête.

- Ne t'inquiète pas Shouen', ils sont partis. Tout va bien maintenant, mais nous devons aller aider les autres, d'accord?

Lentement, le charmander acquiesça et nous sortîmes de la chambre, refermant derrière en espérant que personne ne vienne fouiller l'endroit en notre absence. Plus qu'à espérer que nous trouverions rapidement un endroit où nous rendre utile, ou peut-être simplement quelqu'un qui aurait besoin de quelqu'un à ses côtés. Dans une situation comme celle-là il valait mieux se serrer les coudes après tout, non?



HRP :
Sophitia A. Longstride
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t2255-globetrotteuse-dans-l-ame-sophitia-debarque-givrali
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t2269-sophitia-10-givrali
Région d'origine : Kantô × Parmanie
Âge : 15 ans
Niveau : 15
Jetons : 780
Points d'Expériences : 284
Kantô × Parmanie
15 ans
15
780
284
pokemon
Kantô × Parmanie
15 ans
15
780
284
Sophitia A. Longstride
est un Scientifique Chercheur Pokemon
Big girls cry when their hearts are breaking ...
« ... Wash away all the things you've taken ! ♫ »


Cela aurait pu être une autre de mes soirées tranquilles, où personne ne m'attendait dans la chambre, au sein de laquelle je n'aurais eu rien d'autre à faire que d'attendre que le couvre-feu se fasse sentir, pour aller me blottir dans mes draps, chauds et soyeux, en la compagnie de mon trio de pokémons qui aimait ces moments de paix et de proximité avec moi. Mon âme aurait alors sonné à l'unisson avec la leur. Mon corps se serait réchauffé de l'amour et de la confiance inébranlable que j'avais pour eux. Mes rêves auraient été mièvres et paradisiaques grâce à cette triple sécurité qu'ils m'offraient à toute heure de la nuit. J'aurais été, le temps d'une nouvelle nuit passée dans la Pokémon Community, la dresseuse la plus fière de toutes, la jeune fille la plus heureuse de sa génération.

Le rituel du coucher était quasiment le même, à la simple exception près de ce léger frisson dans le dos auquel je n'avais pas fait attention alors que je commençais à enlever mon collier fétiche, et faisait sortir mes amis de leur prison sphérique et tricolore. Je me rinçais très vite le visage en m'aidant du miroir mural de la salle de bain. J'enfilais à la place de ma tunique d'automne, plus chaude et plus recouvrante que celle d'été avec laquelle j'ai fais mes premiers pas dans l'académie, un pyjama qui affichaient des tons pastels tournant autour de la nuance du violet et de l'indigo. J'attachais mes cheveux le temps de la future nuit qui se profilaient, pour ne pas avoir à trop galérer le lendemain matin pour la coiffure. Puis je me mettais dans mon lit, nouveau frisson mais cette fois, le long de mes jambes, que je faisais passer pour le compte d'une fraîcheur inédite commune à tout le dortoir en cette période de l'année. Je m'endormais. Thémis contre mon ventre, Athéna dans le creux de mon dos, et pour une fois, Éole semblait vouloir profiter du léger filet de vent qui provenait de la fenêtre principale de la chambre. Sans même que je n'y vis un seul problème. Mes yeux se fermèrent, me laissant un instant croire que j'allais passer une belle nuit.

Et lorsque le passage entre minuit et une heure du matin se faisait imminent, une détonation retentit dans ma chambre. Me réveillant en sursaut, accompagnée de mes pokémons. Je criais presque comme une malade, à demander dans le vide ce qui se passait, qui pouvait bien avoir causé tout ce raffut. Mes trois pokémons semblaient s'activer eux aussi ... enfin ... c'est ce que je pensais tout naturellement, car en fait, seules mes deux compagnonnes couinaient réellement, Éole étant absent sur le plan des décibels. Je ne comprenais pas pourquoi. J'étais dans le noir, je sentais Athéna et Thémis me tirer les bras et les jambes pour me sortir du lit. Mais j'étais tétanisée. Tétanisée de savoir ce qui m'attendait vers la fenêtre, à l'emplacement du petit Prismillon que j'affectionnais tant. Je n'avais plus de force dans mes bras, ni dans mes jambes. L'interrupteur était pourtant tout proche, mais mon corps se refusait à découvrir l'affreuse vérité qu'il se devait d'affronter. Le souffle court, la poitrine habitée d'un début de douleur lancinante en lieu et place du cœur. Je ne savais plus quoi faire. Une situation que mes deux amies anticipèrent très vite, en agissant d'elles-mêmes.

La lumière s'alluma alors. Très faiblement, de par le fonctionnement particulier des ampoules de l'académie, dans un souci d'économie d'électricité. Et mes yeux virent alors la scène la plus horrible qu'ils n'aient encore jamais eu à éprouver. Une silhouette, plutôt massive, plutôt démoniaque, se tenait dans l'encadrement de la fenêtre, avec une sorte de cage. J'essayai tant bien que mal de discerner le physique du trouble-fête, sans même prêter attention au détail le plus crucial de cette manœuvre. Un nouveau couinement se fit entendre, me faisant replacer mes yeux sur le contenu de la cage : Éole, mon Prismillon, tentait tant bien que mal de s'extirper de sa prison de fer. Il appelait à l'aide. Il m'appelait à l'aide. Ce fut à ce moment-là que mes jambes et mes bras reprirent de leur vigueur, me permettant in extremis d'agripper les barreaux de la cage du malfaiteur. Une seconde de plus, et il s'échappait sans même que je n'eus été dans la mesure de faire quoi que ce soit. Mais ce fut là le déclencheur de ma vive émotion. Je tirai de toutes mes forces sur la barricade ferreuse, je criai à l'aide en espérant que les parois de la chambre n'étouffais pas trop mon filet de voix tremblant et désespéré. Mais personne ne venait, et je sentais déjà les barreaux glisser entre mes doigts.

Thémis et Athéna tentaient elles aussi de retenir le brigand nocturne, mais au même moment, une attaque pokémon vint de l'extérieur, soufflant sur le coup mes deux amies. Il n'y avait alors plus que moi. J'étais toute seule, tentant de faire s'échapper Éole d'un destin que je ne lui souhaitais pas. Pas une seule seconde ne passait sans que je n'eus douter de ma réussite dans cette entreprise de force. Et pourtant, des larmes commençaient à jaillir du coin des mes prunelles. Un flot lacrymal coulait sur mes joues, les réchauffant presque vainement. A ce moment précis, je comprenais la suite des évènements, qui arriva plus vite que prévu : la silhouette, toujours dans l'ombre, se servit de la force que j'exerçais pour me faire tomber à la renverse dans une poussée horizontale, dans ma direction. Je tombai. Vexée et toujours décidée à ne pas le laisser faire, je tentais de me relever, mais n'y arrivai pas. La forme humaine, elle, prit son élan, et sauta de par la fenêtre, et disparut de mon champ de vision. C'était terminé. Tout était terminé. Mes doigts se crispaient. Mes yeux se plissaient pour laisser déferler des larmes plus grosses les unes que les autres. Ma poitrine me balançait des piques de douleur intense. Mes jambes tremblaient. Et un bourdonnement dans les oreilles me rendait sourde.

« É...éole ? Tu es en...encore là ? Éole, rép..ponds-moi ! Je ... je ... j'ai besoin de t'entendre. Où es-tu ? »

Furent mes mots, lancés dans le vide, à l'intention d'un être cher qui ne se trouvait déjà plus dans la chambre, ni même dans la Pokémon Community. Thémis et Athéna, les deux rescapées de cet assaut de contrebande mystère, s'étaient blotties contre moi, en pleurs elles aussi, pour me faire savoir qu'elles me soutenaient dans cette terrible épreuve. Je ne pus les prendre dans mes bras tellement la douleur et la paralysie étaient à leur paroxysme. Et un quart d'heure passa sans que je ne pus donner un seul signe de vie à quiconque était présent dans le dortoir. Reprenant peu à peu mes esprits, je pris la direction de la porte de sortie de la chambre. Je rejoignais alors le hall d'entrée du dortoir, les yeux rouges et lasse d'avoir eu à pleurer continuellement, ma lèvre en sang de la crispation que mes dents avaient eu à son contact, mes bras encore figés de tétanie. Les filles, de chez les Givrali, s'activaient comme si ce boucan n'avait été qu'une catastrophe naturelle. Elles ne semblaient pas plus affectées que ça. Avaient-elle été épargnées par cet individu ? Étais-je alors la seule à avoir été privée à jamais de la présence d'un compagnon qui me rendait heureuse au quotidien ? La détresse fit place alors à la rage. Un accès de violence intérieure qui n'attendait qu'une chose : se libérer.

L'occasion ne se fit pas plus attendre lorsque je vis une Givrali, quelque peu dubitative des évènements qui venaient de se produire, comme si rien de tout ça n'avait de sens pour elle, presque comme si rien de grave n'avait pu avoir lieu. Elle était plus petite que moi en taille, peut-être un peu plus légère que moi en poids, mais tout ce que je me rappelais d'elle après ce qui viendrait, c'était sa chevelure rose, en dégradé, et ses yeux d'émeraude. De quel chose je parle ? De cette action qui allait s'abattre sur elle, presque aussi violemment que l'enlèvement d’Éole s'était abattu sur moi. Pourquoi elle ? Je ne le savais pas moi non plus, ma rage l'ayant emporté sur ma raison. Instinctivement, et dans une sorte de râle macabre et véhément, ma main prit la direction des airs, paume tournée vers l'avant, et se rua alors sur la joue de la pauvre Givrali qui n'avait rien demandé, libérant alors un claquement sourd mais grave, qui interpella alors la cohue féminine des environs. Je venais de gifler l'une des nôtres. Je regrettais cet acte avant même de l'avoir réalisé. Je savais que mon corps était parti pour pratiquer l'impardonnable. Je fondis alors en larme, et m'écroulai alors aux pieds de celle qui venait de subir mon courroux intempestif.

« Je suis désolée ! Je suis désolée ! JE SUIS DÉSOLÉE ! EOOOOOOOOLE !!! »

J'étais effondrée, inconsolable sur l'instant, et je criais le nom de mon pokémon disparu, dans une litanie aiguë, accompagnée de larmes plus grosses et plus abondantes que les précédentes, auxquelles s'ajoutaient des reniflements et des spasmes corporels, qui trahissait toute ma détresse, ma douleur intérieur, et qui donnait certainement à éprouver le véritable chaos que cette invasion mystérieuse avait apporté dans son sillage.



Défi & HRP :
Anonymous
pokemon
Invité
est un Invité

Goupy ! Viens, on rentre. C'est l'heure !
Feu-Feu-Feu ! Feunnec  !

       Je souris à mon starter, tendant mon bras vers elle. La petite court vers moi avec précipitation et saute sur mon bras, grimpant à petites foulées sur mon épaule gauche. Petit entrainement de soirée, sous le froid et les bourrasques de vent. Avec un sourire, je pars vers mon dortoir, le pas pressé. Il fait froid dehors, tout de même ! Le temps est mauvais, aussi. Et pas qu'un peu ! Alors que je suis à mi-chemin, il commence à pleuvoir. A pleuvoir des cordes, des grandes cordes ! Je cours sous la pluie, les semelles de mes chaussures claquant au sol. J'entre avec précipitation dans le dortoir, et je pousse un soupire de soulagement une fois à l'abri et au chaud. Je souris à ma Feunnec, qui saute au sol et avance devant moi, pressée de se coucher. Et je la comprends très bien ! Je suis toute aussi fatiguée... Je me dépêche et j'avance rapidement vers ma chambre, sortant les clefs de mon sac. Je les cherche un petit moment, mais je finis par les trouver. J'ouvre la porte et Goupy rentre rapidement dans la chambre. J'allume la lumière et je m'enferme dans la chambre. Je commence par faire ma toilette, et je me prépare donc à dormir.

    _________________

    Goupy a eu son brin de toilette, elle aussi. Je lui souris et j’éteins la lumière, sautant ensuite sous les doux draps chauds de mon lit. Je soupire de soulagement en sentant un poids sauter sur le lit. Mon premier pokemon me rejoins, évidemment. Nous sommes inséparables. Vraiment. Je la prends dans mes bras, la couette la recouvrant à moitié. Il ne fait pas chaud dans la chambre, pas vraiment. Mais j'oublie ça et je ferme mes paupières, ma coéquipières dans mes bras. Nous nous endormons ensemble.
    Je rêve d'un monde aux paysages magnifiques. Des collines verdoyantes, des champs fleuris... Un ruisseau est tout près de moi. Beaucoup de pokémons vivent ensemble dans mon rêve. J'aperçois Goupy, qui me saute dans les bras. Dans ce rêve, je suis heureuse. J'aime le paysage qui m'entoure. Mais, toutes les bonnes choses ont une fin. Un bruit assourdissant se fait retentir. J'ai beau hurler, crier, ou me boucher les oreilles, mais ce bruit résonne toujours dans mes oreilles. Goupy lâche un hurlement et c'est à ce moment là que je me réveille. Je me redresse en poussant un cri. Je ne sais pas ou est mon starter, mais j'ai peur. Peur de la suite à venir. Les larmes tombent sur mes joues. Je tourne la tête vers la fenêtre, et vois alors une grande ombre noire. Une pokeball dans la main. Je lâche un hurlement et je bondis de mes draps, sautant sur ce qui semble être le bras du voleur. Mais l'inconnu s'enfuit rapidement, et c'est à ce moment là que je me sens seule. Seule, sans jamais raison de vivre, vaguant dans l'espace et le temps. La porte de la chambre est ouverte. Les lumières des couloirs s'allument, et je me précipite dans le couloir, les sens aux aguets.


GOUPYYYY ! OU EST-TU ?! NE M'ABANDONNE PAS ! GOUPY...

    Et comme si Arceus réponds à mon appel, la créature apparu de nul part, sautant dans mes bras. C'est un des meilleurs moments de ma vie. Je pensais bien sûr, ne jamais la revoir, que ce serais la fin de tout mon voyage, de ma vie, même ! Le voleur n'a emporté qu'une pokeball que j'ai acheté... Je ferme les paupières un instant pour les rouvrir, les étoiles dans les yeux. J'essuie mes larmes, désormais, avec un sourire sur le visage. Je regarde donc le monde passer, ne savant pas la gravité de la situation, si beaucoup s'étaient faites volées, ou autres. Alors que j'allais me tourner vers ma porte de chambre, un violent coup s’abat sur ma joue. Je recule sous le choc. Je baisse les yeux vers une Givrali, qui pleure, la main rouge. C'est elle, qui m'a donné une claque. Je retrouve mes esprits en secouant la tête, Goupy à mes pieds, grognant contre celle qui m'a frappé. Je m'accroupis, regardant désormais la Givrali. Elle doit être triste.


Je suis désolée ! Je suis désolée ! JE SUIS DÉSOLÉE ! EOOOOOOOOLE !!!

    Je comprends alors la situation. La pauvre fille a perdu un de ses pokémons. Je soupire doucemment et je pose ma main sur son épaule. Je l'ai pardonnée. Je comprends parfaitement ce qu'elle ressent, et c'est dur. Je la regarde avec un léger sourire. Goupy s'appaise directement, et vient se frotter à sa joue comme pour la réconforter. Je la regarde alors droit dans les yeux.


J-Je comprends cela... Je te... pardonne... Si tu veux, je vais t'aider... à re-retrouver ton pokémon...


HRP :

     
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