JONES SAPHYR HEATH
"The whole world is against me, it wouldn't be fair otherwise."
| Nom : Jones. Oui, ces Jones là. Prénom : Heath, c'est plus qu'assez. Âge : 15 ans. Mon anniversaire était le 27 mai, mais il n'est pas trop tard pour m'offrir un présent, bien sûr. Région d'origine : Unys, dans la ville de Volucité pour être exact. Ambitions futures : C'est un peu libre à interprétation, mais disons que j'aimerais être maître de mon domaine, que ce soit simplement ma résidence, une arène, peut-être toute ma région, qui sait? Rien qui sorte vraiment de l'ordinaire en somme. |
"My resolution this year is to get a Pokémon and practice loving something back."
|
"I'm not looking for a soulmate. I never believed in the majesty of caged animals."
Il y a, à Volucité, dans l'un des plus beaux appartements de la ville, une jeune homme au regard clair. Ses iris sont comme des bassines emplies d'eau cristalline, reflétant le ciel, mais laissant entrevoir l'acier du fond, miroitant en éclats mensongers. Les yeux étant les fenêtres de l'âme, les plus perspicaces d'entre vous auront déjà terminé de cerner le personnage, mais les autres aimeront peut-être en savoir un peu plus. Commençons par les apparences, voulez-vous? Mesurant déjà un bon mètre soixante-quatorze, Heath semble toujours se doter d'une démarche ambiguë, alliant l'allure droite d'un enfant noble, marchant la tête haute et les épaules robustes, aux mains dans les poches d'un individu plus détendu, le sourire aux lèvres. Il est comme à mi-chemin entre l'insouciance et le parfait contrôle de soi, renvoyant une image de lui-même parfois troublante de contradictions. Niveau vestimentaire, c'est un peu la même chose. Il semble toujours bien mis, toujours soigné et toujours propre, fier de son être comme il est, mais il n'a jamais vraiment l'air d'être habillé de manière chic. Il se contente de récupérer quelques morceaux ici et là et, tout bêtement, ça fonctionne. Le plus vulgaire bout de tissu devient haute couture. Sa chevelure d'un bleu foncé, et complètement inhabituel, est organisée en un chaos méticuleux, quelques mèches de sa frange toujours prêtes à dissimuler son regard lorsque nécessaire ou à l'encadrer lorsqu'il le désire. Oui, ils sont teints, mais c'est un secret. Le brun était beaucoup trop banal, les reflets roux ne cadraient pas avec à ses iris, sans oublier que c'est beaucoup, mais beaucoup trop ordinaire.
Parlez-en en mal ou parlez-en en bien, mais il faut que tout le monde en parle. Oh, il n'a pas peur d'avoir l'air idiot et de rire de lui-même une fois de temps en temps, il n'est pas l'une de ces diva coincées et quiconque le penserait se tromperait royalement. Mais bon, ça ne l'empêche pas de toujours avoir besoin d'un public et, surtout, de savoir en prendre soin. Les belles paroles sont faciles, les sourires chaleureux le sont aussi. Un petit service? Sans problème mon cher. Même, durant un instant, vous pourriez jurer que personne d'autre au monde ne lui importe autant que vous, car dans ce regard si enchanteur règne un véritable air d'amour et d'admiration. Encore une fois, ce n'est rien de plus que la surface, tristement pour tous les gens naïfs qui croiseront son chemin. Il n'aime personne. Il n'aime que la façon dont les gens parlent de lui. Il aime la façon dont les gens boivent ses paroles pour ensuite aller raconter à qui mieux-mieux que leur grand ami Heath est comme ceci ou comme cela, toujours digne d'intérêt, en mal ou en bien.
En son for intérieur, tout est déjà tracé d'avance. Il a un plan d'avenir, des ambitions, des étapes clés, des espaces pour les imprévus et, surtout, une très nette idée du prix des billets pour ce grand spectacle qu'est sa vie. Peut-on appeler cela de l'ambition? Un besoin aigu de contrôle sur son environnement? Un narcissisme profond et un manque d'empathie effrayant? Peut-être un peu de tout cela à la fois, preuve étant qu'il y déteste se faire dire non. Tous ceux qui s'opposent à ses idées deviennent des ennemis avec lesquels il doit composer, avec le calme et la minutie d'un habile chirurgien. Parce que c'est facile, encore, de composer avec un simple obstacle. Je ne vous parle pas de la jalousie, loin de là. Oh, ça, c'est bien l'un des meilleurs moyen de le faire sortir de ses gonds, le pauvre petit garçon. Il suffit de le rendre jaloux, ce qui est à la fois incroyablement difficile et ridiculement aisé. Un paradoxe de plus ou un de moins, quelle importance. Il suffit que quelque chose soit à lui, il faut que quelque chose réussisse à lui appartenir.
Enfin, il doit bien avoir son lot de qualités, non? Un si joli fruit ne peut-être entièrement pourri pourriez-vous me dire, et vous auriez raison. Il a beau ne pas s'attacher aux gens et ne pas ressentir le moindre remord quand viens le temps de mentir, Heath est tout à fait capable de prendre soin des autres, de les divertir ou de les réconforter. Certes, il ne sera jamais un modèle de loyauté, mais il faut savoir profiter des choses de la vie pendant qu'elles nous sont offertes. À cela s'ajoute aussi son raffinement, son amour des spectacles et des arts, héritage familial. N'oublions pas non plus son côté très actif, car un être dont les rêves sont plus organisés qu'un agenda ne laisse aucune place pour la procrastination. De façon étonnante, la famille revêt une certaine importance pour lui, surtout depuis qu'il a compris qu'on ne se débarrasse jamais d'un lien de sang. Pour conclure, notons, entre autres, son côté optimiste, sa méticulosité, son dynamisme, son leadership et ses bonnes manières. Comme quoi il y a du bon en chacun de nous.
"She loves you. Her voice is full of it."
"No, her voice is full of... money."
Mon épopée, -que voulez-vous, une simple histoire ne serait pas à ma hauteur-, débute il y a de nombreuses années, à Volucité. D'aucun pourraient s'imaginer que les lignes à venir feront narration de ma vie et ils n'auraient pas entièrement tort, mais il faut pour cela se tourner vers quelqu'un d'autre, l'instigatrice de tout ceci. Elle était belle comme le jour avec sa peau de porcelaine claire, ses grands yeux bleu et ses manies de jeune fille rêveuse. Elle semblait tout en délicatesse, comme une esquisse de poésie, comme le givre sur une fenêtre. Lorsqu'on la touchait, les doigts prenaient froid et, en un battement de cils, elle avait fondu. Devenant impossible à atteindre, sans rien vous laisser de plus que le souvenir de ces motifs cristallins sur le verre. Née d'une famille modeste, sa vie semblait toute tracée d'avance et, en toute franchise, en aurait sans doute été une très bien. Sauf que, derrière ces vagues impressions de naïveté et de fragilité se dissimulait une grande ambition, un désir puissant. Ou peut-être était-ce seulement l'avarice? Dans tous les cas, elle ne tarda pas à se lancer en une grande quête du bonheur facile, du chemin royal vers la richesse. Quel meilleur moyen, pour une jeune femme aussi mystique et aussi brillante que Daisy DeWitt, de faire fortune si ce n'est le mariage? Aucun. Elle n'allait quand même pas travailler, voyons, elle est bien trop centrée sur elle-même, bien trop supérieure, bien trop... Pardon, je m'étais juré de demeurer objectif.
Elle se para de bijoux et de jolies robes blanches, légères et aériennes, qui donnaient l'impression de voir sa silhouette flotter dans l'air comme la brume du petit matin, étincelante d'éclats argentés. Toutes les occasions étaient bonnes pour se retrouver invitée à une réception, à une petite fête ou, même, à une très grosse. Elles étaient plus intimes, selon elle. Personne ne viens jamais vous déranger dans les grosses fêtes. Et c'est à force de déambulation entre deux verres de champagne qu'elle rencontra finalement l'homme qui servirait ses desseins. Euclide Jones, un artiste. Que ce soit dans la musique, la peinture ou même quelques essais ratés à la rédaction d'une pièce de Théâtre, il aimait toucher à tout. Pas un parti très sérieux, exposé comme cela, mais il était encore jeune et, selon Daisy, il n'avait besoin que d'un bon manager. Le plus important, toutefois, c'était surtout le compte en banque du père de l'homme. Le chiffre était si élevé que chacun, dans cette petite sphère de Volucité où les gens avaient tant d'argent qu'ils ne la comptaient plus, s'amusaient à essayer d'y inventer un chiffre, toujours de plus en plus astronomique. C'était presque devenu sujet de plaisanterie et la demoiselle, que dis-je, cette vipère vêtue d'argent et de soie, décida de tenter sa chance pour charmer l'homme. Bien sûr, elle y serait parvenu les yeux fermés. Elle est une femme comme ça. Le mariage fut grandiose, exactement celui dont elle avait rêvé, et elle devint madame Jones.
Naquit, l'année suivante, mon grand frère Illford Jones, le plus grand espoir de cette chère Daisy. Son mari étant l'aîné de sa propre fratrie et son fils à elle étant le premier né chez les petits enfants, elle jubilait intérieurement. Pour elle, sa fortune était faite. Plus jamais elle n'aurait besoin de s'inquiéter pour quoi que ce soit sinon de sa petite carrière de mannequin et de modèle qui tournait un peu moins bien à chaque année. Surprise, toutefois, lorsque le fameux "Crésus" passa l'arme à gauche, il y a dix-huit ans. La question de la succession fut si épineuse que la famille du se réunir, sans grand résultat. Au grand damne de cette femme superficielle, et de mon père aussi sans doute, il fut décidé que la prochaine génération allait devoir s'en occuper elle-même. Que pouvait donc faire l'avare? Il lui fallait une succession plus importante et, au bout de maintes tentatives, je fini par voir le jour, pour des motifs purement économiques et pratiques, il y a quinze ans.
Étant le deuxième né, et le petit dernier, il était évident que l'on attendait de moi des choses différentes de celles que l'on attendait pour ce très cher Illford. Si nous avons tout deux suivis des cours de haute volée dans un établissement privé, la ressemblance s'arrêtait là. Illford était toujours le meilleur, scolairement parlant. Il faisait preuve de beaucoup de zèle, ses professeurs en parlaient chaudement et madame Jones ne cessait de vanter ses exploits avec cette voix haute perchée, emplie de clochettes dorées. Il allait faire de grandes choses, il allait devenir un grand homme, il allait être le plus grand des dresseurs. Et moi, en comparaison, je me sentais ridiculement petit. Si petit que je du trouver ma confiance ailleurs. Je n'étais pas mauvais élève, loin de là, mais je n'étais pas le meilleur. J'étais certainement plus beau que mon frère, mais je n'en avais pas moins l'impression que mon prénom était prononcé avec tant d'affection à cause de la pierre qu'elle représentait plus que par son lien avec moi. Je n'étais qu'un accessoire, dans cette famille. Une sécurité, juste au cas, mais sans plus. "Mon petit Saphyr chéri n'est pas trop mauvais et au moins les demoiselles se battront peut-être pour lui, qui sait. Elles y verront bien quelque chose. Sinon, Illford m'a fait rire l'autre jour, tu ne devineras pas ce qu'il m'a dit..."
Que fis-je donc? Sans doute la même chose que n'importe quel autre enfant, ce qui est assez triste d'ailleurs, j'aime me démarquer habituellement. J'ai d'abord trouvé un peu de valorisation auprès de mon père, faisant mine de m'intéresser aux arts, ce que mon grand frère modèle n'avait le temps de faire que dans une moindre mesure. Mes enseignants, également, ne trouvaient rien à redire à mon sujet, mais c'était un peu fade. Je me tournai donc vers mes camarades de classe, ces autres étudiants venus de familles plus modestes que j'appris graduellement à approcher. Les bonnes manières étaient essentielles et je me faisait un point d'honneur à suivre le protocole et les normes pré-établies de la haute. Je me fis un premier ami, puis un second et encore un autre. Peu à peu, un pas à la fois, je me familiarisai avec eux et avec l'art, justement, de m'en débarrasser. De les remplacer pour de meilleurs amis, pour des faires valoir de plus grande valeur. En quelques années à peine, tout le monde dans cette école fini par avoir sa propre opinion de moi, sa propre histoire à raconter à mon sujet, et j'adorais ça. Comme si je venais de former mon propre cercle fermé, là où ma mère ne pourrait pas entrer, pour venir y vanter Illford. Enfin, ça c'était ce que je pensais.
Bien sûr, il était obligé de partir en voyage. Il devait absolument quitter la résidence familiale pour aller se perdre sur la route, dans le simple but de gagner des badges. Comment forcer les gens à parler de moi après ça? J'avais quatorze ans, bien trop jeune pour partir dans mon propre voyage initiatique, c'était impensable. Sans oublier que j'étais toujours le plan de secours, imaginons qu'un malheur frappe ce pauvre et courageux Illford, Arceus l'en garde. Satanée ritournelle que je ne pouvais plus endurer, maintenant. Je devais faire quelque chose pour m'illustrer, dans cette fratrie, et la réponse à mes ambitions apparu de l'endroit le plus inattendu. Une voix de perles et de modulations enjouées, préfabriquées, montant du petit salon avec un emportement certain. "...ai entendu dire que leur fille Ruby était en train de devenir une dresseuse de premier plan, dans cette école! Mon Illford chéri a beaucoup plus de cran qu'elle! Lui, au moins, parcoure le monde, il aura bien plus d'expérience, de savoir faire! Rester assis dans une Académie, c'est tout juste bon pour quelqu'un comme elle. Tu savais qu'ils l'ont même envoyée dans une école publique quand elle était plus jeune? Je n'ai rien contre le frère de mon très cher Euclide, mais je suis révoltée! Imagine qu'elle prenne l'avantage juste parce qu'elle a un diplôme! Et pire, à ce qu'il parait certains champions y vont de temps en temps, sales tricheurs! Elle aura un diplôme ET des badges! Oh que faire, que faire..." Et je savais précisément ce que moi, je devais faire.
Il me suffit d'une conversation pour les convaincre, madame Jones flairant tout de suite la bonne affaire. Son Illford chéri pourrait toujours faire les choses dans les règles de l'art et s'illustrer et, si malheureusement cette école donnait l'avantage à notre cousine Ruby, il y aurait toujours son second fils, moins doué et moins courageux que l'aîné, pour tenter de rivaliser avec elle. Convaincre mon père, après cela, n'était plus qu'une formalité et, avec nos efforts combinés, l'affaire fut très vite pliée, à mon grand plaisir. Si cette Ruby, de par sa formation, devenait assez dangereuse aux yeux de ma mère pour qu'elle fut inquiète de l'avenir de son préféré, alors je devais avoir cette même formation. Je devais sauter sur l'occasion et en profiter pour devenir, moi aussi, un important dresseur Pokémon. J'allais, d'une façon ou d'une autre, bâtir ma propre légende et l'île Lansat m'offrirait de belles pages blanches pour ce faire.
STARTER
Surnom : Harley. Espèce : Lapras. Nature : Hypocrite. Description : Harley est ce que l'on pourrait presque appeler une "jeune femme du monde". Douce, elle semble toujours de bonne humeur et s'avère très discrète, comme une jeune demoiselle qui attend toujours qu'on lui parle en premier. Feignant la délicatesse, elle fait même mine d'être effrayée par les Pokémon insecte, fantômes, ou simplement les spécimens un peu effrayants, selon les normes des jeunes filles. La vérité? Bien sûr qu'elle n'a pas peur, bien sûr qu'elle aime combattre, bien sûr qu'elle ne fait que jouer le jeu pour qu'on soit émus ou compatissant envers cette magnifique créature. Mais tous les moyens sont bons pour tenter de s'attirer la sympathie de son dresseur, ce qui passe le plus souvent par la valorisation de ce dernier, d'une façon ou d'une autre. Ce qui implique aussi de gagner, d'une façon ou d'une autre. Et pourtant, Heath ne semble pas très soucieux du bien être de sa protégée, du moins pas devant les autres. La vérité? Il l'aime tendrement et en prends soin aussi souvent que possible, mais il est hors de question de dévoiler l'une de ses faiblesses à ses concurrents potentiels. | HORS RPG
Pseudo/Prénom : Estelle Age : 21 Comment avez-vous connu le forum ? /// Quelque chose à ajouter ? À ce stade ci de reroll, je suis à peu près certaine de recommencer à 0 jetons et à 0 xp, mais ça me va comme ça x) Ça ne me fera qu'une raison de plus de farm *.* (et pour le dortoir, juste au cas, autant mentionner que j'aimerais beaaaaaucoup le dortoir Noctali, merchii) |
Dernière édition par Heath S. Jones le Jeu 4 Fév - 23:27, édité 2 fois