Les nuages gonflés de pluie formait un couvercle opaque sur le ciel. Ils rendaient l’atmosphère maussade, pesante, chaque vivant préférait la vision de ses pieds à ce terne paysage. Les nimbus étaient blottis les uns contre les autres et menaçaient à tout instant d’éclater sur le paysage en contrebas. La majorité des élèves avait préféré leur dortoir ou – soyons fous – la bibliothèque avec l’espoir que les heures passent plus vites. Sans doute s’étaient-ils emparés de leur ipok, manipulant du bout des doigts les précieux potins et rumeurs qu’Ezra semaient dans ses gazettes. Un tiers de petits binoclards avaient dû s’accaparer les livres de révision, histoire de s’avancer sur le programme. Ne parlons pas de la poignée de gamine réquisitionnées par la générale Jackie pour un footing qui risquait de prendre des allures de parcours dans le boue. Hors catégorie, la jeune Hamilton que le vent avait poussé dans la bois. Elle semblait un peu ailleurs, un air distrait ne quittait pas ses traits crispés alors qu’elle avançait au hasard entre les arbres. Chypre remplissait ses narines de l’odeur sylvestre de l’humus mêlé à l’humidité, délicate fragrance qui imprégnait ses sens. Belzébuth geignait un peu en retrait, le regard du pauvre hérisson allait du ciel à sa dresseuse avec anxiété. Mais qu’elle idée avait encore ébranlé sa maîtresse au point qu’elle s’aventure dehors seule et dans de telles conditions météorologiques ? Ils risquaient leur peau à tous les deux dans cette histoire ! Les pluies torrentielles dont avait parlé la machine chiffrée qui s’exclamait tous les matins sur la table de chevet de sa dresseuse, n’avaient pas quitté l’esprit du petit pokémon feu. L’eau lui inspirait naturellement une peur indicible. C’était un instinct racial et primaire qui lui dictait de fuir ce danger à tout prix, c’était la nature qui lui hurlait de s’en tenir le plus éloigner possible. Et Arceus qu’il regrettait qu’il n’en fut pas de même pour celle qu’il devait servir !
Chypre était bien loin de penser au danger qui planait sur son pauvre partenaire. La demoiselle rêvassait au sujet de ses ambitions. L’ennui mortel dont elle avait souffert ses derniers jours l’avait poussé à fouiner dans la bibliothèque. C’est là-bas qu’elle avait mis la main sur un ouvrage exquis : « Six pieds sous terre. ». Pas que l’auteur soit un personnage de renommé à la plume fine, simplement que le bouquin était la solution à ces journées pathétiques de cours. L’Hamilton éprouvait quelques difficultés à s’ouvrir au demeurés qui peuplés l’académie, il lui fallait mieux. Il y avait bien la petite Cleve et ses dons en mécanique mais sa fierté l’empêchait de partir à la « recherche » de la petite rouquine. Le souvenir encore frais des grands yeux innocents et des mains agiles de la Carter était encore bien marqué dans son esprit. Chypre restait persuadée que leur chemin se croiserait de nouveau. La scientifique s’arrêta brutalement. Perdue dans ses pensées, elle venait d’éviter un arbre de très peu. Elle grommela.
« Si je commence à me prendre des arbres c’est pas gagné… J’espère qu’on approche des souterrains au moins. »
Le mot la fit frissonner. Depuis qu’elle s’était enfoncée dans l’étroit couloir qui menait à l’antre du collectionneur, la Mentali n’avait pas cherché à renouer avec les lieux sombres et sinueux que refermait l’île. Sans la perspective de ramener un butin elle n’aurait d’ailleurs probablement jamais cherché à pénétrer une seconde fois les lieux. Sa gorge était nouée et ses yeux étrécis par l’horrible sentiment d’oppression de ses souvenirs.
« Et toi Bel ? As-tu peur de retourner là-bas ? »
Pour la première fois depuis qu’elle avait passé le seuil de l’académie, Chypre se tourna vers le jeune héricendre. Tapis sous une souche à moitié déracinée la créature avait un air si pitoyable que même sa dresseuse s’étonna. Ses yeux inquiets brillaient et son museau dépassait à peine de l’ombre de l’abri de fortune. L’Hamilton jeta un œil en direction du ciel et saisit les craintes du monstre de feu. Une moue contrarié naquit sur son visage alors qu’elle soupirait avec mépris. Le gamin la décevait. Où donc avait-il pris ses habitudes de couard ? Le seul remède que la brune connaissait consistait à braver la peur quel qu’elle soit.
« Arrête de jouer à cache-cache avec ton ombre grand Arceus ! On fait un marché. Je te porte jusqu’à la grotte et tu m’éclaires une fois là-bas. Ça te paraît acceptable ? »
La miss se fend d’un sourire narquois et moqueur. Peut-être qu’en provoquant le hérisson, elle parviendra à attiser un peu de témérité chez son allié ? Ce dernier semble piquait au vif, il s’écarta de sa souche et bondit sans prévenir dans les bras de sa maîtresse. Cette dernière manqua de chuter, mais teint le coup. Le contact des pattes mouillées et pleine de la terre de Belzébuth contre ses habits neufs ne la préoccupait pas outre mesure. La Mentali eut un rire discret en sentant la bête se lovait de façon à être dos à elle.
« Tu vois que c’est juste une question de bonne volonté. »
Et elle continua sa route. Si sa mémoire n’avait pas failli, elle ne devait plus être très loin. Il eut mieux fallut que ça soit le cas car déjà des goutes épaisses commençaient à tremper sa chevelure brune. Dans ses bras la créature se hérissait à chaque fois qu’une malheureuse perle d’eau venait effleurer son corps tiède. Véritable bouillote vivante, le pokémon feu agissait comme un baume sur le corps frigorifié de sa maîtresse. La scientifique commençait à patiner dans ses souliers sur l’herbe mouillée. Elle manqua deux fois de s’écraser lamentablement dans le sol boueux devenu si peu accueillant depuis quelques minutes. La demoiselle se redressait vivement et cherchait du regard un éventuel spectateur qu’elle se serait s’empressée d’étriper. Heureusement pour les pauvres baladeurs inconscients du danger, aucun ne croisa la route de Chypre.
Bientôt l’entrée des souterrains fut devant eux. Peu imposante, juste un escalier qui plongeait dans les ténèbres au final. La vision de l’entré tira un cri de satisfaction au Héricendre que chaque seconde passait sous la pluie semblait rendre un peu plus dingue. Il devait y avoir plusieurs entrées au labyrinthe de galeries mais peu enthousiasmé par l’idée de demander à des gens où elle se situait, Chypre avait choisi la seule qu’elle connaissait qui devait aussi être le plus éloignée de l’académie. Elle poussa la porte de ferraille grise avec violence désireuse de s’enfoncer au plus vite dans le dédale. L’eau qui imbibait ses vêtements était de plus en désagréable pour Belzébuth comme pour elle. Son partenaire de feu jaillit au sol et fidèle à sa promesse éclaira l’obscurité d’une flamme douce qui faisait danser des reflets dorés sur les parois du tunnel. L’endroit n’avait pas changé d’un pouce au grand désespoir de la Mentali. Toujours cette sensation poisseuse au contact de la terre gorge d’eau et de poussière, la jeune femme se sentait à nouveau prise au piège et n’aspirait qu’à une chose : ressortir. La pluie battante qui frappait la porte qu’elle venait de passer ne l’autorisait pas à prendre une décision aussi impulsive. Il suffisait devoir la silhouette encore tremblante de Belzébuth pour comprendre que refaire le chemin en sens inverse sous l’averse était impensable.
Une vive inquiétude se mit quand même à nouer l’estomac de l’Hamilton qui était définitivement loin d’être familière aux étroits passages du souterrain. Devant l’équipe la route se scindait en deux, d’un côté l’interminable corridor qui menait au collectionneur comme le stipulait un panneau de bois sur lequel une vieille toile de Mimigal traînait et de l’autre…. l’inconnu. Il y avait dans ce mot, toute la perplexité et l’adrénaline qu’il faisait coulait dans les veines de la brunette. L’idée de découvrir que peut-être personne d’autre n’avait remarqué avant l’aidé à braver son début de claustrophobie. L’entrée était doucement éclairée par la flamme fragile que Bel s’efforçait de maintenir pour sa dresseuse. Face au regard interrogateur de la bête, Chypre tenta de faire bonne figure. Elle imaginait sans mal le teint blême qu’elle devait avoir, cet aspect maladif devait sans doute inquiéter le hérisson. Le sot, heureusement le temps se chargerait de lui apprendre que la dresseuse était incapable de faiblesse.
« Nous avons échappés aux caprices des cieux, il ne nous reste plus qu’à déterrer le trésor. »
Dit comme ça, l’idée semblait toute simple. Chypre avait pourtant bien conscience qu’elle ne l’était pas. On ne devient pas chercheur en un jour, surtout quand les lieux sombres et poussiéreux vous oppressent. La Mentali caressait simplement l’espoir de ne pas revenir totalement bredouille, ça lui aurait fait mal de s’ajouter à le liste des abrutis qui avaient tenté leur chance sans résultat. Guidée par la lumière vacillante de son pokémon, la jeune femme s’enfonçait dans le bras de terre. Plus ils descendaient, plus la température baissait et l’étau qui enserrait le cœur de la brune rétrécissait. La demoiselle était à deux doigts de s’arrêter pour hurler de colère, de peur et de frustration mêlée. Car depuis tout à l’eau, elle ne voyait rien d’autres que de la terre et des pierres granites accumulaient un peu partout, rien qui puisse ressembler à une piste. Ce n’était pas faute d’avoir palpé les murs qui s’effritaient de façon inquiétante sous ses doigts. Belzébuth faiblissait doucement et c’est avec horreur que l’Hamilton imaginait les recherches se déroulais dans un noir total. Elle désespérait de voir le couloir s’élargir et tentait en vain de ne pas céder à la panique quand une flopée de battement d’ailes et cris suraigus résonnaient au loin.
Un bruit de caillou, son pied qui glissait, son cœur qui manqua un battement et ce fut le début de la fin. La gamine fut entraînée dans un tourbillon de poussière sur la pente incapable de s’arrêter. Elle cherchait à s’agrippait aux parois mais les pierres ciselées et aiguisées qui ornaient les parois ne tardèrent pas de colorer ses mains de liquide écarlate. Bordel d’Arceus ! La vitesse la grisait, mais c’était bien la seule chose qui lui plaisait. La douleur et les hurlements horrifiés du Héricendre qu’elle avait entraîné dans sa chute, lui donnait la chair de poule et elle ses pupilles étrécis tentaient en vain de deviner ce qui les attendait au bout de cette dégringolade infernale. Mais d’où lui était venu cette idée d’explorer le labyrinthe que caché les souterrains de l’île ? En quoi l’ambition de revenir un objet rarissime en main avait-elle put la rendre aussi naïve ? Elle serra les dents, une rage indicible à l’égard d’elle-même. Un temps, un temps infini qu’elle s’escrimait contre son horreur d’être coincée sous terre, à détailler chaque aspérité dans l’espoir de voir un éclat brillant ou autre chose que la pierre anthracite et la terre rouge. Un dernier rebond sur une pierre mit fin à la cavalcade et Chypre sentis ses épaules s’allégeait d’un fardeau. Elle avait atterri dans un sas immense où l’air était presque respirable. Il semblait à la jeune femme que le taux de flotte qui planait avait augmenté, mais l’espace lui donnait l’impression de revivre. Elle en avait fini avec ces étroits couloirs qui avaient faillis la rendre folle. Le besoin de partager l’allégresse qui la gagnait ce fit pressant.
« Tu as vu ça Bel ?! On peut enfin respirer. Ca va ? Tu tiens le coup ? »
La bestiole avait quitté les bras de sa maîtresse, soucieuse de s’épargner les déboires qui semblaient poursuivre cette dernière. Au lieu de ça, il s’activait à creuser le sol plus compact de la pièce qu’ils venaient de découvrir. Le Héricendre venait juste de se découvrir un goût très sûr en ce qui concernait la recherche. Comme si fouillait ces lieux moisis et étrangers lui faisait oublié son manque d’audace habituel. Sa dresseuse le scrutait avec un sourire convaincu sur le visage, le jeune hérisson se révélait l’acolyte dont elle avait rêvé dans le réseau de galeries. Elle contempla ses mains pleines de sang et de terre avec indifférence avant de se mettre elle aussi à tâter le sol. Elle se fiait au flair de son partenaire qui s’arrêtait de temps à autre à un endroit bien précis, comme si une force supérieure lui dictait là où il devait chercher.
 | BELLE the Victreebel | |
Tendre et affectueuse, elle traite les élèves comme ses propres enfants, comprenant caresse, léchage et autres douceurs matinales. Elle n'en est pas moins autoritaire et ayant la main-mise sur son dresseur, elle l'a aussi sur le reste de l'école. Si jamais vous souhaitez vous accorder ses faveurs, elle adore les poffins et autres offrandes ! | perso' le plus badass |
Ils étaient deux pionniers dans cet obscur sas que les flammes du hérisson couvraient de reflets ambrés. Chypre était dans un bien piteux état, elle avait les paumes ensanglantées et son visage pâlichon était plein de terre. Une petite souillon avec son regard intelligent de sauvage et ses habits déchirés. Elle essuya ses dextres sur sa robe sans manifester la moindre gêne, si ces pelures étaient bonnes pour la benne inutile de s’acharner. La Mentali réunit ses longs cheveux châtains avec un élastique, son imposante chevelure l’empêchait de penser correctement. Depuis combien de temps était-elle piégeait dans les souterrains ? Sa tête lui criait qu’elle n’en était pas prisonnière et qu’un petit chemin la guiderait bientôt à la sortie mais une angoisse plus profonde l’empêcher d’être assurée. L’Hamilton avait les yeux posé sur Bel, s’appuyant discrètement sur la vision de cette silhouette fouillant vaillamment les combles pour ne pas céder à la terreur qui menaçait de la priver d’air et de courage. Bien sûr, elle n’avait besoin de personnes, elle aurait très bien pu se tirer d’affaire seule et c’était uniquement pour son éducation qu’elle avait emmené la Souris Feu avec elle. Simplement, elle n’aurait pas souhaité que Belzébuth soit ailleurs à cet instant précis. La demoiselle choisit de lui laisser la lourde mission de trouver un trésor pendant qu’elle relativisait tout ce qui se passer. Mentalisait, listait, analysait, autant de verbes froids et vide qui lui permettaient de faire reculer ses phobies enfantines.
Le lieu où il se trouvait était de forme ovale. L’air était plus humide mais aussi plus « frais », comme si une brise soufflait à quelques couloirs d’ici. Le sol était si plat qu’on devinait aisément l’empreinte d’autres hommes passé ici avant elle. Tout semblait indiqué que cette salle était enfouie à proximité d’une étendue d’eau mais surtout proche d’une sortie. Son cœur brutalement s’allégea. Elle inspira une grande goulée d’air, cédant au réconfort que lui procurait cette réflexion. La Scientifique observa la silhouette de son complice, hésitante, elle finit par céder à la tentation de partager l’apaisant bilan qu’elle venait de faire.
« Nous ne sommes pas très loin d’une sortie Bel. Aucune raison de s’inquiéter désormais. »
Le Héricendre lui adressa un regard doux. Il avait bien sentit que sa dresseuse craignait les sous-sols au moins autant qu’il craignait l’eau. Son naturel tendre le poussait à un élan de compassion pour cette fille grandit trop vite dont il était le sujet. Il fit mine d’acquiescer à son propos avant de reprendre les fouilles. Sa maîtresse le toisait toujours, comme absente. Il travaillait avec beaucoup de sérieux, c’était plaisant pour elle qui avait l’habitude de tout faire seul. Plaisant et déstabilisant, la demoiselle préféra oublier pour se concentrer sur la fierté qu’elle pouvait avoir à le compter parmi ses valets. Chypre s’approcha un peu de son starter avant de s’agenouiller afin d’être éclairée par la lumière orangée que ses flammes diffusaient. De ses paumes, la châtain aux yeux cendrés palpait le mur et grattait le sol avec ses ongles. La surface des murs était mouillée et sans l’agréable chaleur répandue par le feu de Bel, l’adolescente aurait sans doute grelotté. Leur quête était très laborieuse. C’était un de ces travaux qui vident l’esprit, uniquement guidé par des gestes mécaniques, un schéma que l’esprit de l’élève avait très vite enregistré. Parfois, la petite s’arrêtait, jetait un coup d’œil circulaire pour vérifier que rien ne leur échapper ou simplement reposer ses pauvres mains abîmées.
La fille finit quand même par se lasser et voyant que son partenaire peinait de plus en plus à maintenir des flammèches sur son dos, elle ordonna une pause.
« La lumière me fait mal aux yeux Bel. Si tu veux bien nous laisser dans l’obscurité un instant, nous reprendrons les fouilles plus tard. »
Elle n’aurait pu se contenter de la vérité, son ego en aurait pris un coup. Le prétexte tombait bien et le Héricendre ne fut pas dupe un instant, c’est avec reconnaissance qu’il s’éteignit plongeant les lieux dans l’obscurité. Après des heures passés à abuser de ses yeux pour ne pas perdre de vu le moindre indice ce fut avec soulagement que l’Hamilton accueillit le néant des souterrains. Elle s’était adossé contre la paroi, caressant timidement la fourrure moite de sueur de son acolyte. Son endurance était déconcertante. Le petit s’éloigna bientôt, Chypre le prit comme un geste de peur à son égard et ravala difficilement sa fierté. Pauvre mécréant, ça lui apprendrait à vouloir lui accorder des temps de répit. Elle comprit plus tard en entendant un bruit d’eau que le Pokémon avait simplement voulu un peu d’intimité pour vider sa vessie. Une rougeur coupable colora ses joues et elle fut bien contente qu’un voile sombre la recouvre. Un cri aigu la crispa soudain. La Mentali se releva précipitamment le cœur battant en manquant de s’assommer contre le plafond, un brasier venait de s’allumer. Belzébuth, véritable torche vivante, s’agitait dans un petit renfoncement à l’autre bout du sas. Son expression béate parlait pour lui, Chypre fonça sur lui. Un caillou massif dont la texture et la forme n’avait absolument rien avoir avec ce qu’ils avaient vu jusqu’ici. Mieux, c’était le clone parfait d’un dessin que Chypre avait passé une très longue après-midi à décalquer sur l’un des livres de la bibliothèque de Joliberges. Fossile Mâchoire. Un immense sourire qui mêlait la joie de la découverte, la fierté qu’il s’agisse d’une relique, le bonheur fébrile de le toucher. Par réserver vis-à-vis de son partenaire, elle se contint mais sa voix transpirait la satisfaction quand elle laissa tomber l’air de rien :
« C’est une trouvaille digne des meilleurs Bel. Je te félicite. »
Et puis comme elle était d’un naturel pudique, elle se contenta de ranger l’artefact dans son sac avec beaucoup de soin et de se redresser. La châtain quitta les lieux un sourire tranquille sur le visage avec sur ses talons Belzébuth qui babillait, enivrait du plaisir simple d’être enfin digne des attentes si hautes de sa maîtresse.
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