Cette fraîche journée de pré-hiver s'ouvrit sur des hurlements, devenus habituels depuis quelques jours, enfin encore plus que d'habitude. Non non, le dortoir Phyllali n'était pas victime d'un serial killer, seulement d'un groupe de Pokémon appartenant à un certain Dresseur qui avaient une ... alchimie instable dans leurs relations. C'est pour ça que ce matin, Luxio, levé du mauvais pied (comme les trois quarts du temps) avait voulu passer ses nerfs sur Pyronille. Ce dernier, déprimé, avait voulu sauter de la fenêtre ... du rez-de-chaussée. Gringolem, ayant vu toute la scène, avait commencé à réprimander le félin et les deux s'étaient battus comme des chiffonniers avant que Ludicolo ne décide que toute cette ambiance négative nuisait à son entraînement musical de réveil et ne les arrose copieusement avant de les prendre chacun par une patte et un bras et ne commence à tournoyer à toute vitesse, en mode essorage. Fort heureusement, Rodrigue avait compris au bout de deux jours que l'équipe agrandie ne pouvait pas dormir dans son ensemble dans le chalet (et pour le moment, le Dresseur dormait encore, étranger aux problèmes diplomatiques pourtant si proches de lui). Si les Pokémon voulaient ne pas dormir dans leur Pokéball, ils pouvaient aller dehors pour les deux types Plante qui prenaient un peu trop de place ou alors se poser dans un coin et rester calmes pour les trois autres. La trente-sixième tentative de suicide de Pyronille ayant abouti à ouvrir la fenêtre, toute l'équipe était sortie, ce qui évitait à Ludicolo d'exploser ladite fenêtre en faisant tourner le golem. Néanmoins, il avait lâché par inadvertance Luxio, qui était passé par l'ouverture. Un cri et une plainte miaulée s'étaient faits entendre, puis une demi-douzaine de jurons imagés et étouffés et plusieurs grognements de mauvais augure. L'ornithorynque s'était dépêché de s'éloigner, mais il se prit quand même l'équivalent d'un kilo de chaussettes dans la figure en représailles.

Le scientifique passa son pull en laine épaisse. Adieu, grasse matinée de sa seule journée de repos de la semaine, bonjour journée lecture et farniente ! A côté de lui, Gringolem passait le balai et Pyronille était posé sur le radiateur et tentait d'atteindre le bouton du thermostat afin d'essayer de se faire griller. Les trois autres, plus encombrants, étaient rentrés dans leurs Pokéball respectives sans faire d'histoire en voyant le sourire de mauvais augure sur le visage de leur Dresseur. Même Luxio le rebelle savait qu'il ne valait mieux pas plaisanter avec l'élève quand il arborait cette expression. Depuis qu'il avait capturé les deux nouveaux ajouts, Rodrigue tentait tant bien que mal de rester zen, calme et compréhensif en toutes circonstances. Mais parfois, comme par exemple maintenant quand il baissait la puissance du radiateur qui transformait la chambre en sauna, il avait du mal à suivre et sa belle résolution d'être patient et à l'écoute se transformait en incompréhension et en rage à peine contenue. La dernière étape de son rituel matinal consista à vérifier l'état de l'oeuf dont il s'occupait depuis un petit moment. La coquille était toujours chaude au toucher, et il s'agitait de temps à autre, ce qui prouvait la bonne santé du bébé qui ne devrait pas tarder à pointer le bout du nez. Attrapant finalement un livre sur les Pokémon Insecte, le blond se laissa tomber dans un de ses fauteuils en osier recouvert de coussins. Il lui restait encore un peu de temps avant de devoir aller manger, autant en profiter.

Un observateur attentif aura remarqué le comportement étrange des nouveaux Pokémon du scientifique : spécialiste des cas plutôt désespérés, il avait réussi à récupérer deux nouveaux sujets. Après le Gringolem maniaque et le Luxio agressif, dîtes bonjour au Pyronille suicidaire. Rodrigue n'avait toujours pas compris pourquoi, mais l'insecte tentait par tout les moyens de mettre fin à ses jours, de manière ridicule le plus souvent et avait une préférence pour toute méthode impliquant de la chaleur et/ou du feu. Il y était fort heureusement immunisé, mais c'était une surveillance de tout les instants afin d'éviter qu'il ne provoque des catastrophes à la suite de ses tentatives répétées. En parlant de catastrophe, le terme convenait bien au second nouveau. La rencontre entre Rodrigue et l'ornithorynque n'avait été que le prémisse d'une série de danses et de chants enjoués pour lui comme pour tout son entourage. Le Ludicolo avait la joie de vivre et brûlait de la partager, même avec les personnes qui n'avaient aucune envie d'être secouées dans tout les sens par un danseur fou furieux.

Le Phyllali referma son livre terminé, et s'appliqua à prendre des notes sur ce qu'il en avait retenu. La plupart des Pokémon Insecte semblaient rechercher l'évolution vers leur stade final, ce qui n'expliquait pas le comportement de Pyronille, mais apportait un élément de réponse quant à la méthode pour qu'il arrête de vouloir se tuer. Manque de chance : l'insecte solaire était parmi les Pokémon prenant le plus de temps à évoluer au monde. Les Pokémon de ce type semblaient aussi subir de forts changements de comportement à chaque stade d'évolution. Avec un soupir, sentant bien que ses déboires n'étaient pas près d'être finis, Rodrigue se leva et s'en fut prendre son premier repas du jour. Sur le chemin, il discuta un peu avec ses amis de dortoir et hocha la tête devant Roseverte afin de le saluer. Si il n'appréciait toujours pas le référent, il reconnaissait néanmoins la nécessité d'en apprendre le plus de lui. Suivre son exemple professionnellement mais surtout pas caractériellement, quoi. Le blond était en effet passé Grade 1 depuis quelques jours, et tant poussé par ses expériences personnelles entre sa fouille et ses tentatives de bricolage que tant par réalisation de la raison pour laquelle il aimait autant les Pokémon, il avait décidé de prendre l'option de Chercheur Pokémon.

En réalité, c'était autant grâce à ses réflexions personnelles que sous les recommandation de la référent Givrali, Janice Jauplain. La professeur d'Ethologie avait en effet été plutôt blasée par la correction d'un devoir récent à propos de l'espèce du starter de chaque élève et avait rendu à Rodrigue ses quatre copies doubles remplies de notes et de croquis sur Lixy. Son regard avait exprimé un peu de peur en voyant que l'élève avait encore ramené une feuille A3 remplie de questions diverses et variées écrites en pattes de mouche. Après un interrogatoire pointu, la prof avait finalement abandonné et lui avait conseillé l'option de recherche, se demandant même pourquoi il n'y était pas encore. Le Phyllali avait réfléchi par la suite, sous le regard blasé de son équipe qui avait compris que le blond était le seul qui n'avait pas réalisé à quel point la vocation de chercheur lui correspondait. Il avait même gagné un appareil photo et une CT dans l'histoire, bref que du bonheur !

Bref, le chercheur, enfin l'apprenti débutant chercheur était maintenant bien embêté : Mme Pervenche était en congé et les bibliothèques du dortoir étaient en inventaire. Sans rien à lire, son programme se réduisait à peau de chagrin... Il aurait pu aller lire chez les Givrali, mais préférait éviter, être happé dans une de leurs réunions commérage de jour de congé était toujours dangereux. Un peu déçu, il décida d'aller faire une balade avec ses Pokémon. Après une rapide vérification, il s'avéra que Tropius était rentré, supportant mal le ciel maussade, que Ludicolo était resté au dortoir afin de jouer avec l'autre membre de son espèce et que Luxio s'était barré il ne savait où... Une fois n'était pas coutume, Gringolem l'avait accompagné et il avait gardé la chenille avec lui, de peur de retrouver le dortoir en flammes et l'insecte indemne, mais choqué.

Rodrigue marcha sans but pendant un bon moment, cherchant un endroit pour se poser et dessiner un peu l'insecte solaire. La neige avait fondu il y a quelques temps, mais la météo était restée froide et humide, forçant l'adolescent à laisser ses instruments de musique à l'intérieur, ainsi qu'à prendre un coussin plastifié pour s'assoeir où il le voulait. Ses pérégrinations le menèrent aux abords du dortoir Noctali, qu'il évita soigneusement, ne voulant pas tomber sur un belligérant en manque d'entraînement et encore moins sur Ace. Le Phyllali n'aimait pas le combat, ce n'était un secret pour personne, ni pour ses Pokémon, ni pour ceux qui le connaissaient un minimum. Pour lui, les Pokémon étaient des amis et des êtres incroyables à étudier, pas des machines de combat. Il entraînait certes un minimum son équipe au cas où il tomberait sur un Pokémon sauvage agressif, et en réalité, les combattants du groupe s'entretenaient tout seuls, mais ne le montraient pas. Rodrigue n'était pas doué pour les disciplines compétitives et ne souhaitait pas le devenir.  Plus jeune, il allait voir les combats d'Arène à Rivamar, mais surtout pour observer les Pokémon bouger, pas pour le combat en lui-même. C'est pour ça qu'il n'aimait pas le côté compétitif et ultra élitiste du dortoir basé sur l'évolition Ténèbres. Bon, tant qu'il était dans les parages, car il n'y venait pas souvent, autant visiter et fouiller un peu... Il connaissait déjà les Ruines Jirachi, alors pourquoi ne pas aller voir l'autre site balisé pour les élèves : la grotte Granite.

L'entrée de la formation rocheuse, un grand trou béant dans une paroi, semblait être une bouche prête à les manger. Haut les coeurs, pensa le scientifique alors qu'il rentra dans la grotte, chenille dans les bras et robot sur les talons. Après à peine une vingtaine de pas, la pénombre l'entoura et il regretta une fois de plus de ne pas avoir pris la lampe torche fournie par l'établissement, mais la serpe, quand on lui avait proposé un équipement gratuit. Alors qu'il pestait et envisageait de faire demi-tour histoire d'aller chercher de la lumière ou Luxio, il remarqua que Pyronille luisait faiblement... tiens donc c'était intéressant. Il entendit un petit bourdonnement derrière lui et sursauta tout en se retournant vivement pour voir que Gringolem avait les yeux qui brillaient comme des phares... O...kay ? Ce robot était vraiment plein de surprises. Il en venait même à se demander si il était possible d'en faire fusionner deux, ou si il pouvait s'en servir comme relais Wi-Fi, il était tellement multi-fonction que ça ne coûtait rien de se poser la question...

Maintenant éclairé par ses Pokémon, Rodrigue avança avec prudence, en faisant attention à où il marchait. Ce n'était pas très utile car le sol, comme les murs était étrangement vierge d'aspérités et d'autres stalactites. C'était sans nul doute du à la roche qui composait les parois : le granite était en effet connu pour rester lisse ou granuleux, et ne pas faire de pointes. Il pouvait par contre être fissuré ou creux alors un minimum syndical d'attention était quand même requis. Rodrigue ne savait pas vraiment ce qu'ils cherchaient, comme lors de sa première tentative de fouille, tiens d'ailleurs il aurait pu prendre sa pelle ç'aurait été drôle, donc pour le moment il avançait sans vraiment faire attention à ses alentours, mais en étant suffisamment conscient pour noter son chemin afin d'éviter de se perdre... Il n'aurait plus manqué qu'il se retrouve à faire une parodie de voyage au centre de la terre...

A côté de lui, Gringolem s'amusait à soulever des rochers, le plus souvent qui s'étaient décrochés du plafond, ce qui faisait plus ou moins peur au Dresseur : pourvu que rien ne leur tombe sur le crâne. Pyronille était plus ou moins absent mentalement, bercé par le mouvement régulier des pas de son porteur. La fine équipe s'enfonçait de plus en plus dans la grotte et Rodrigue remarqua que la lumière baissait de plus en plus. Craignant que le petit Spectre ne fatigue, il se retourne, pour le voir devant une des parois qui semblait un peu spéciale : zébrée de fissures blanches, elle était barrée deux deux grandes marques noires, dues à l'érosion et au temps. Le robot, semblant bien intrigué, frottait les veinules, comme pour les faire disparaître. Le Dresseur étouffa un petit rire et s'apprêtait à expliquer le phénomène à son Pokémon, quand il le vit, frustré de ne pas pouvoir rendre le mur propre, sauter dans les airs, le bras enrobé d'énergie et frapper la croix d'un Dynamopoing bien senti. Un grondement se fit entendre et la paroi s'effondra vers l'arrière, libérant un nouveau tunnel. Rodrigue leva un sourcil en entendant le bruit continuer. Un regard vers le plafond et les fissures qui se propageaient. Paniqué, il se lança en avant et poussa du mieux qu'il pu le lourd robot qui tomba sur son arrière-train. Le dresseur se mit en boule, serrant Pyronille contre lui et dévala tel un Donphan la petite pente pendant que le plafond s'affaissait.

Quand il reprit se esprits, il était sur le ventre, des douleurs sourdes un peu partout sur le corps, mais fort heureusement rien de grave de ce qu'il sentait. Par contre, quand il essaya de se redresser, il remarqua que sa jambe était bloquée entre deux morceaux de rocher. il ne pouvait même pas la tourner pour pouvoir passer sur le dos... Bon, il était bloqué. Il entendit au loin les bipements familiers du robot et fut soulagé qu'il n'ait rien. Il l'appela et récupéra enfin quelques brins de lumière, qui filtraient par les espaces entre le mur de rochers. Guidant son Pokémon par la voix, il l'entendit commencer à déblayer l'éboulement. Il faudrait faire vite, il sentait encore de la poussière continuer à tomber sur lui et ne tenait pas à être enterré sous une réplique. Regardant autour de lui, il remarqua la chenille solaire (ou le ver luisant, il ne savait plus) se redresser, lui aussi s'étant mis en position sphérique.

- Pyronille il faut que tu nous aide, ou sinon on va crever !

Le Pokémon s'illumina et tomba raide, attendant sa fin avec impatience. Rodrigue sa frappa la tête contre le sol, maudissant la moitié du panthéon. Qu'est ce qu'il avait fait à Arceus pour récupérer un Pokémon avec une envie de mourir ?

- Pyronille tu vas te relever et aider Gringolem ou sinon je t'enferme dans ta Pokéball et tu mourra d'ennui à défaut d'éboulement, d'accord ?

La chenille se remit sur ses pattes et sembla réfléchir pendant que son Dresseur résistait à l'envie de l'appeler de tout les noms et de mettre fin à ses jours de ses propres mains. Enfin, l'insecte se décida et s'engouffra entre deux cailloux. Une lumière vert pâle passa en un flash et des petits gravillons remplacèrent un rocher, ceci en une seconde ou deux puis furent dégagés d'une attaque Bélier. Rodrigue siffla de surprise, ne connaissant pas cette utilisation possible de l'attaque Vampirisme. Restant un peu dans l'expectative, et de toutes façons un peu bloqué, le blond demanda quand même à ses Pokémon de faire attention à ce qu'ils déblayaient, on ne savait jamais, des fois qu'il y ait quelque chose d'intéressant dans le tas...

Il fallut peu de temps, tout au plus un bon quart d'heure pour que les deux Pokémon dégagent un passage praticable, aidés par le scientifique qui avait dégagé sa jambe grâce à la faculté de désintégration des minéraux de Pyronille. Sa jambe était engourdie, mais ne semblait pas souffrir d'entorse, une chance à souligner tout de même. Une fois réunis avec Gringolem, le trio s'assura qu'aucun autre éboulement ne risquait de se produire et commença à fouiller dans les gravats, l'un avec ses bras (son pull avait vu de meilleurs jours, c'est dommage, il l'aimait bien...) un autre en soulevant de gros blocs et le dernier en creusant et en tentant de se faire écraser par les projectiles des deux autres. Rodrigue ne savait plus quoi penser du ver luisant à ce train là... Bon c'était bientôt l'heure de rentrer, autant ne pas tarder...

Gringolem et Pyronille ont une recherche de 2 chacun, merki d'avance ! o/

Toujours en train de fouiller dans les gravas, Rodrigue ne remarqua pas que Pyronille avait quitte son champ de vision. Ce ne fut que quand il sentit quelque chose atterrir brusquement sur son dos que, premièrement il sursauta, deuxièmement il s'effondra (il était déjà à moitié baissé) et troisièmement qu'il pesta à nouveau contre l'insecte, qui avait sans nul doute voulu se suicider et se faisant tomber du haut du plafond. Alors qu'il se redressait en prenant la bestiole entre ses mains (hey, trente kilos quand même, l'entraînement de Lucki avait du bon quand même), il remarqua que l'insecte tenait entre ses pattes un petit disque. Reconnaissant une CT, il leva les yeux et vit un trou fait à base de Vampirisme dans le plafond. Il baissa ensuite le regard sur son Pokémon qui était endormi, épuisé, ce qui avait sans nul doute provoqué sa chute. Avec une petite moue attendrie, Rodrigue récupéra la capsule et rentra le ver luisant dans sa Pokéball.

Maintenant qu'ils n'étaient plus que tout les deux, Rodrigue regarda Gringolem s'affairer en s'asseyant sur un rocher afin de récupérer, toujours endolori sur plusieurs de ses membres. Le robot n'avait pas loupé le mur... et de ce qu'il voyait, c'était une autre partie de la caverne qui s'était ouverte. N'étant pas fada de l'exploration et n'ayant pas de Pokémon pour le protéger efficacement, Rodrigue préféra ne pas plus avancer que ça, par contre, il prévoyait d'envoyer un message à Max : en tant qu'archéologue, une partie de la grotte inexplorée l'intéresserait sûrement. Ils allaient bientôt devoir y aller n'empêche, l'estomac du Phyllali gargouillait et résonnait dans l'espace clos, faisant penser à un grondement d'une bête sauvage.

Alors qu'il se relevait et s'époussetait - dieu du ciel il était sûr que ses cheveux étaient gris, bonjour la douche - Gringolem vint vers lui tenant une espèce de ceinture avec une grosse pierre dessus... Le Dresseur s'en saisit et la tourna dans tout les sens, peu sûr de ce que c'était... Avec un haussement d'épaule et comme elle ne rentrait pas dans son sac, il l'attacha autour de la partie supérieure de Gringolem, en la calant contre sa pierre à spirale afin qu'elle ne se brise pas quand il voudrait rouler. Ca ressemblait à un ruban de maire ou de miss comme ça... mais bon. Le robot cliqueta un peu et toucha la drôle de pierre enchâssée, afin de comprendre ce que c'était. Une seconde plus tard, Rodrigue était ébloui et comprenait ce que l'objet était : une lampe frontale. Bah, après tout, ça ne ferait qu'un troisième phare à son Pokémon. Content, celui-ci courait dans tout les sens en agitant les bras, faisant rire le Phyllali. Bon allez, retour à la maison, ils en avaient fait bien assez. Ah, ne pas oublier de noter le chemin pour venir ici...