Les reines des bêtises feat Amy.V Salford Une douce et pâle lueur effleura mon visage, assez puissante pour me tirer de mon sommeil. J'ouvris doucement mes yeux, des cernes violets creusant profondément une marque laide sous mes yeux auburn. Mes paupières étaient lourdes, j'avais passé ma nuit entière devant mon ipok, à jouer. Là, sur le coup, j'avais eu l'air d'une grosse geek. La lumière blanche éclairait toute la pièce et Lune s’étaient cachée sous mon oreiller pour dormir en paix. Je l'avais ignoré, trop captivée par l'écran lumineux. Désormais, elle me faisait la tête. J'avais été stupide de me laisser emporter ainsi, et je savais que ma Riolu était très susceptible quand je l'ignorais. Xyli? Ho...ne m'en parlait pas! Ce Venalgue sans cœur avait passé toute sa nuit dans la salle de bain et aujourd'hui, je n'avais pas encore eu l'occasion de le chercher. Et puis tant pis, qu'il se débrouille, vu le nombre de fois où il m'avait laissée en plan, et le nombre de fois où j'avais gaspillé mes journées à le chercher, j'avais le droit d'être un peu tranquille, non? Je me leva, avec pour but de faire la paix avec Lune. Je la retrouva enfin en train de parler avec Tim, l'évoli de ma nouvelle colocataire, Mikato. je siffla doucement pour ne pas réveiller Mika mais Lune m'ignora. À pas de loup, je m'approcha d'elle et la pris par-derrière. Elle se débattit mais je la laissa pas faire et je l'emmena jusque sur mon lit. là, elle se mit en tailleur et bouda, les bras croisés. -Écoute Lune, je suis vraiment désolé pour hier soir, c'est...c'est à cause de ce stupide écran! J'étais tellement captivé que je me suis à moitié entouré dans une sorte de bulle et je n'entendais plus personne! Je te promets de ne plus jamais recommencer. S'il to plaît...pardonne-moi. je ne veux qu'on se dispute ainsi, encore plus si c'est à cause de moi! Je laissai un moment d’hésitation, le temps que Lune capte toutes les informations. n'empêche, c'était métrage, nous les humains ne comprenions pas le langage des pokémon, à part certains individus qui y avaient concentré leur vie, alors qu'à l'inverse, les pokémon comprenaient parfaitement nos paroles. Ce n'était pas logique mais la nature avait décidé d'en faire ainsi, on ne pouvait rien y changer alors. Lune semblait hésiter, je continuai donc en prenant un air attristé: -Je t'en supplie. Après tout ce que nous avons traversé! tu ne vas pas me lâcher si tôt, hein? Des larmes se mirent soudain à rouler des yeux de la Riolu. Je fus surprise par sa réaction mais je ne perdis pas courage. Je la pris dans mes bras en la berçant et lui murmurant des mots doux. Je grimaça alors en songeant: "C'est quelle commence à peser celle-là. Je ne pourrais bientôt plus la prendre ainsi" Alors que je peinais à cacher du mieux que je pouvais la douleur qui me tirait sur les bras, Lune descendit en me serra en se blottissant contre moi. Je pensa que si elle pouvait parler, elle aurait dit qu'elle s'excusait. Je la serra à mon tour et nous nous endormions. Le soleil était levé, midi dépassé. Lune et moi avions fait la paix, ce qui m'enlevait déjà un lourd fardeau pesant sur mon cœur. Je me rappelai alors que je devais me rendre à la bibliothèque emprunter des livres. Enfilant une petite veste et des chaussures, je filai vers ma destination. Je poussai la porte qui donnait sur la pièce. La scène était simple; un silence de mort; il avait n'y personne à part une Givrali et un Noctali. Les autres devaient surement être en train de manger. J'avançai discrètement et je grimaçai lorsque je me rendu compte que mes bottes à talons résonnaient lorsque je faisaient le moindre pas. toute crispée, j'avançais. Pervenche sortit quelques secondes de sa lecture pour me dévisager. Elle s'arrêta sur mes chaussures puis me fixa du genre "Ça passe cette fois mais gars à toi si je te revois encore avec ça au pied" Tremblotante, je fis signe que j'avais compris d'un mouvement sec de tête et lentement, pour éviter que le bruit soit désagréable, j'avança jusqu'à apercevoir un livre intéressant "Absol, un pokémon proche de nous?". Intriguée, je le pris et le retourna pour lire le résumé :D'après des recherches prouvés, Absol serait le pokémon se rapprochant le plus de l'espèce humain car il a développée des caractéristiques très humains au fil du temps... Bof. J'adorais les Absols mais la science ne me passionnait pas plus que ça. Je continua donc mes recherches. Au bout d'une demi-heure, je sortis les bras chargé de livres; Je dsu me frayer un chemin parmi la foule pour ne pas faire tout tomber; j'employas donc la méthode la plus simple en criant: -Attention! Dégagez le passage si vous ne voulez pas vous prendre un livre sur la tête! D'un seul mouvement, la foule se recula, me laissant le champ libre. Tous me dévisageaient étrangement. j’imaginai qu'il n'aurait jamais été capable de se faire autant remarquer sans avoir honte. Mais moi, tu moment que je ne faisais pas tout tomber, cela m'allait. j'arrivai enfin dans le dortoir des mentali. ouf! J'avais échappé aux dés... Je n'eus pas le temps de finir qu'un pokémon passa entre mes jambes. Je perdis l’équilibre et essayai de me rattraper, mais dès que je mis un pied en avant, je dérapai à cause de mes talons et ce fut la chute. Les livres s'éparpillèrent partout dans le couloir et j'entendis des bruits de pas courir vers moi. Une jeune dresseuse passa en criant: -Excuse moi! Ce pokémon n'en fais qu'à sa tête! Excuse moi? C'est tout? Cette gamine avait de la chasse que je ne l'ai pas reconnu. je me relevai péniblement mais je retombai immédiatement sur mes fesses, mes talons dérapant encore une fois sur le sol. Rageuse, je les retirai vivement et me relevai. Cette fois, je perdis l'équilibre car le sol était glissant et en chaussettes, je m'étais gamellé comme une crêpe. Je soufflai pour reprendre mon calme mais des larmes se mirent à couler le long de mon visage. Pourquoi étais-je si malchanceuse. Avec précaution, je me relevai lentement, me servant de mon expérience en patinage pour reprendre mon équilibre. Alors que j'allais rentrer dans ma chambre, la pile de livres percuta le mur et s'effondra. Je m'effondrai moi aussi, au bord de la crise. Un nuage de poussière envahit mon champ de vision lorsque je pris un vieux grimoire. je me mis à éternuer, mon allergie intervenant soudainement pour continuer cette journée pourri. J’aperçus soudain une jeune blondinette qui me fixait. cerise sur le gâteau, on avait vu en direct les bêtises que j'enchaînais. je soupirai et la jeune Mentali s'approcha de moi. Me préparant à des railleries, j’anticipais déjà une réponse convaincante. |
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