« M-mais... J'pouvais pas savoir ! C'est écrit nul part, dans le règlement, qu'il est strictement interdit de démolir les murs de l'établissement... » HRP :
Ce rp avait été initialement posté le 24 Mars 2016. Néanmoins, puisque Loan n'y a pas répondu de l'année, mais qu'on ne compte pas l'abandonner, je me permets de le reposter en flashback afin de pouvoir le faire normalement.
Samedi 23 Janvier
7h36
Aaaaah ! Quelle belle journée ! Les vacances se sont super bien passées, et cela va faire quelques jours que nous sommes de retour à l'académie de Lansat... Je reviens super motivé ! Je me suis assez reposé pendant ces quelques semaines, maintenant, au boulot !
J'attrape ma veste, posée sur le dossier de ma chaise, et l'enfile aussitôt. Je prends ensuite mon sac bandoulière, et le passe autour de me épaules, puis jette un coup d’œil par la fenêtre. Il y a encore un petit peu de neige, et il fait vraiment froid, dehors. Un temps qui semble convenir parfaitement à Arlo ! Smegta, lui, doit encore s'habituer à son nouveau type Glace, mais je sais qu'il s'y fera très vite.
Le Motisma Froid est d'ailleurs occupé à... Se remplir lui-même ? Ouais, c'est exactement ce qu'il fait. Il a ouvert les portes de mon armoire, puis celles de mon mini-frigo, et vide celui-ci pour mettre à l'intérieur du frigo, que lui possède, toute la nourriture qui s'y trouve. L'Amagara le regarde faire, intrigué, alors qu'un sourire amusé se dessine sur mon visage. Je ne sais pas si Smegta fait ça pour me faire plaisir, ou si c'est seulement parce qu'il prend son rôle de frigo très au sérieux, mais le geste me touche, en tout cas.
Je me dirige vers l'une des portes de la chambre, au moment où le Motsima referme celles devant lui, et, d'un mouvement du menton, invite les deux Pokémons à me rejoindre. Lorsqu'ils sont à ma hauteur, je jette un regard en direction de l'autre moitié de la pièce, appartenant initialement à Loan, et m'adresse à ce dernier, lui aussi présent dans la chambre.
« -Je vais entraîner Arlo à contrôler la température de l'air ambiant. A toute' !» J'ouvre la porte, et m'apprête à sortir de la chambre. Mais mon pied se pose sur quelque chose, et je réalise que j'écrase une lettre qui a, semble-t-il, été déposée devant notre porte. Je grimace à cause de ma maladresse et ramasse l'enveloppe, maintenant froissée, et cherche le nom du destinataire dessus. Mais rien.
« -... Tu attends du courrier, Loan ? » Apparemment, non, ou rien qui ne revêtit cette forme là, en tout cas. J'observe une nouvelle fois l'enveloppe, et regarde les alentours, dans un maigre espoir que l'auteur soit encore dans le couloir, mais rien. Oh, si, en fait ! Il y a exactement la même enveloppe, posée devant la porte de Loan, cette fois-ci. J'y vais, la ramasse, puis retourne dans la chambre par la porte par laquelle je suis sorti. Je me dirige ensuite vers Loan, et lui tends la lettre qui se trouvait devant la porte dont il avait jadis l'exclusivité. L'enveloppe est assez jolie, et est scellée grâce à un cachet en cire. Je ne connais que très peu de personne qui prendrait ce genre de disposition pour une simple missive...
« -Tiens, celle-ci se trouvait devant ta porte, je suppose qu'elle est pour toi. Tu crois que ça vient d'Andreas ?.... » Il saisit l'enveloppe, et j'en profite pour à nouveau analyser la mienne. Bon, elle est toute froissée parce que j'ai marché dessus, mais son auteur a pris autant de soin à la faire que celle de Loan. Arlo me lance un cri interrogateur, auquel je réponds par une simple caresse sur la tête. Ses voiles virent au vert, et je lui souris, avant de doucement décacheter l'enveloppe.
« -Je me demande bien pourquoi il nous a écrit une.... -Pof ! »Je n'ai pas le temps de finir ma phrase, et suis surpris par un jet de paillettes, sortant tout droit de l'enveloppe. Un doux, mais très odorant, parfum de rose s'élève alors dans la pièce, alors que Loan subit le même traitement. Je toussote, supportant mal autant d'odeur, et constate avec désarroi que je suis désormais recouvert de paillettes. Super, il va falloir tout nettoyer, maintenant...
« -... Aucun doute, c'est Andreas. » J'enlève les quelques paillettes présentes sur mes vêtements, et observe la magnifique lettre de notre référent. Il s'est vraiment appliqué, pour l'écriture... Ça doit être quelque chose de vraiment exceptionnel, pour qu'il prenne toute cette peine ! Je n'ose imaginer le temps qu'il a passé à la rédaction pour avoir une aussi belle calligraphie... Comparée à la sienne, mon écriture ne vaut pas mieux que celle d'un Spinda manchot.
Je déplie la feuille de papier, et commence à lire à voix haute.
« -"Bonjour mon cher Ginji Labelvi. J'ai eu vent de la part de votre préfet qui a eu le triste travail de me transmettre vos... méfaits allant à l’encontre du règlement" ?! … C'est quoi ce binz ?!... "Vous avez donc détruit un mur qui séparait vos deux chambres." …. » silence
« … Oh. » Je lance un bref regard à Loan, serrant les dents, mais reprends bien vite la lecture.
« -"Je suis donc dans la dure position de bourreau, comme le fin rayon de soleil qui mets fin à la dernière trace de blanche neige..." bla-bla-bla "...Quel grand désarroi de devoir vous transmettre la décision qui a été prise par l'administration à votre encontre ! Vous devrez vous rendre dès samedi, à 8 heure du matin, devant le dortoir. Vous y attendra le charmant Gaston Fooly que vous devrez accompagner pour une journée de Travaux d'Intérêts Généraux dans l'académie. Aidez le du mieux que vous pouvez en montrant que même les métiers manuels peuvent être fabuleux ! Et faites attention à ne rien casser de plus. Une fois cette tâche acquittée, vous n'aurez plus aucun problème et cette sombre ligne sur votre dossier sera effacée. " » Nouveau silence. Je lis les dernières lignes, et relève la tête, avant de fixer Loan.
« -"Courage mes chers Voltalis ! Vous serez fabuleux ! Andreas Heartnett". » J'ai l'air un peu perdu. 'Faut dire que je suis un peu pris de court, là. Une punition ?... M-mais pourquoi ?! Et puis... Comment est-ce qu'ils ont su, pour le mur cassé ?! Aucun membre de l'administration ou du cœur professoral n'est jamais rentré dans notre chambre commune !... Attends, il a dit quoi, Andreas, déjà ?... C'est Orren, qui lui a dit ?... Mais lui non plus, n'est pas.... Oh, Arceus.
« -... Je suis désolé, Loan. C'est... C'est de ma faute ! 'Fin, bien sûr que c'est de ma faute, puisque c'est moi qui ai cassé le mur, enfin, même si c'est pas vraiment moi, c'est plutôt Goldfroy et Oz, mais c'est moi qui leur en ai donné l'ordre, et il serait totalement absurde que je rejette la faute sur eux au lieu de pleinement assumer mes actes, mais ce que je veux dire, c'est qu'il y a quelques semaines, le jour de la réanimation d'Arlo, bah je suis allé voir Orren, parce qu'il est Archéologue et que seuls les Archéologues peuvent demander à ranimer un fossile à l'Aquarium du Centre-Ville, et du coup je lui ai demandé s'il n'y avait pas moyen qu'il s'en charge pour moi, sauf que je m'y suis pris un peu n'importe comment, parce que je venais tout juste d'apprendre qu'il était Archéologue et du coup je suis allé le voir en quatrième vitesse et je lui ai parlé beaucoup et très très vite, un peu comme je fais actuellement, parce que là aussi ça va un peu trop vite pour moi alors je me mets à dire absolument tout ce qui passe par ma tête, ce qui est plutôt embêtant quand on sait à quel point il m'arrive de penser très vite, d'ailleurs je commence à avoir une migraine là, il faudrait peut-être que je m'arrête, sauf que j'ai toujours pas terminé de dire ce que je voulais te dire, donc faut que je me reconcentre sur le sujet et que je te dise qu'en fait, en parlant très vite et beaucoup à Orren, j'ai involontairement lâché le fait que j'ai détruit le mur au début de l'année, et du coup il a été mis au courant, et il a dit que c'était pas grave et que le mur avait peut-être pas trop souffert, mais qu'il serait obligé d'en faire part à Andreas, et c'est de toute évidence ce qu'il a fait, mais je suis quand même étonné qu'on n'ait pas reçu cette lettre plus tôt, mais c'est peut-être parce qu'Orren a un peu attendu avant de prévenir Andreas, ou alors c'est juste l'administration qu'est longue pour décider des punitions, ou alors si ça se trouve ils ont pris le temps de faire plein d'investigation et ils ont fouillé partout dans notre chambre pour analyser le lieu du crime et comprendre le pourquoi du comment, parce que quand j'y repense, je crois pas avoir parlé de toi à Orren, ce n'est pas normal qu'ils te punissent toi aussi, donc la seule explication est qu'ils ont retrouvé le cadavre du mur qu'on a détruit et qu'ils ont relevé ton empreinte digitale dessus et du coup ils te considèrent aussi comme l'un des auteurs du crime et c'est pour ça que tu as été puni avec moi et en plus ça tombe mal parce que dans la lettre ils disent qu'on doit faire notre punition samedi mais ils précisent pas lequel et ils disent aussi qu'on doit se présenter devant le dortoir à huit heures sauf que huit heures c'est dans quelques minutes donc il vaudrait mieux se dépêcher de sortir et... JE SUIS DESOLEEEEEEEEEE ! »