Les rencontres forment la jeunesse dans le feu Obeline Gauthier | Matsuo Kyokai Cela faisait à présent un peu plus d’un mois que la rentrée était passée, et le moins qu’on pouvait dire, c’est que l’école méritait sa réputation de grande école. Rien que l’établissement en lui-même était étourdissant. C’était immense et j’avais eu le plus grand mal à me repérer les premiers jours. Heureusement, j’avais pu comptais sur le flair de Pix pour m’y retrouver. Le dortoir des Noctali était en général paisible, et malgré certains crétins un peu prétentieux, il y était agréable d’y vivre. Le reste des élèves étaient dans le même acabit. J’y retrouvais certains de ceux de l’Ile Touga, il fut facile pour moi de les interpeller et de discuter rapidement avec eux, mais je ne poussais pas plus. La plupart était à l’école depuis plusieurs années et souvent entourés, et je n’avais aucune envie de me mêler aux autres pour le moment. Pour ceux avec qui je partageais la plupart des cours, ceux de ma promotion, c’était pareil. J’avais déjà trop à faire en cours, mine de rien je n’étais pas un génie, et j’avais accumulé quelques lacunes dans les matières générales et devait bosser énormément pour ne pas prendre de retard dans certaines matières. Je n’étais pas associable, loin de là, je préférai juste être seul, pour rattraper mon retard scolaire, dessiner ou bien m’occuper de Pix. Entre lui et moi, cela allait mieux. Je n’étais pratiquement plus la cible de ses attaques, et il obéissait à peu près à mes directives dans la vie de tous les jours. Il me suivait partout, refusant toujours d’entrer dans sa pokeball et savait se tenir en cours et en présence des autres élèves. Oh bien sûr, au départ, certains s’étaient brulés en tentant de l’approcher, et ça avait calmé les autres. Les seules exceptions au traitement par le feu étaient les filles. Il n’appréciait pas de se faire tripoter, mais n’allait pas plus loin que le grognement d'avertissement quand elles devenaient un peu trop instantes. Pendant l’entrainement, c’était autre chose. J’avais tenté plusieurs fois de faire quelques séances d’entrainement, mais à chaque fois il refusait de coopérer. J’en étais réduit à transformer les moments où il avait envie de jouer en un simulacre d’entrainement. Bon d’accord, j’étais peut être un peu dur pour le simulacre, grâce à nos courses d’obstacles, jeux de balles et frisbee, Pix avait augmenté sa vitesse, sa précision et son endurance, mais ça ne suffirait pas pour faire de lui un pokemon plus fort. Je savais que les pokemon de type feu avaient souvent un caractère très prononcé et étaient difficilement apprivoisables, et malheureusement pour moi, Pix en était un parfait représentant. Ce jour-là n’échappa pas à la routine qui s’était installé entre nous. Il se réveillait avant moi et attendait que je me lève pour m’accompagner déjeuner. Une fois repus, je remontais me préparer et allais en cours ou étudiais jusqu’à midi pendant le week-end. Pourtant, après être remonté d’un énorme déjeuner – j’avais explosé mon record personnel de nourriture ingurgitée – je n’avais pas envie d’étudier. Voyant le soleil filtrer à travers la fenêtre de la chambre, j’eus envie de prendre l’air. Je n’avais pas eu beaucoup d’occasions de sortir pour aller visiter tout l’extérieur de l’académie, alors je sautais sur l’occasion. - Dis Pix, ça te dirai d’aller se balader ? demandai-je à mon pokemon en me tournant vers lui. Il me répondit d’un jappement joyeux et alla vers la porte de la chambre, où il attendit que je suive et que j’ouvre la sortie. Je laissai un sourire naitre sur mes lèvres, attrapais mon sac à dos – contenant tout l’attirail de jouets de Pix – et sortis du dortoir Noctali. Je m’arrêtai quelques secondes, respirant l’air frais qui sentait l’automne. - Où pourrait-on aller à ton avis ? Pix m’indiqua la direction des serres d'un mouvement de la tête, et n’ayant rien de mieux à proposer, je pris cette direction. Je marchai tranquillement, profitant de la chaleur que diffusait timidement le soleil à cette heure de la journée, sans faire attention aux autres. Je réfléchissais aux problèmes que j’avais dans le dressage de Pix, et rien n’était plus important. En arrivant devant le dortoir des Mentali, je marquais un temps d’arrêt. Je ne connaissais aucunes des filles faisant partie de ce dortoir, mis à part Mikato que je ne connaissais pas vraiment, j’étais donc curieux en voyant un certain nombre de ces dernières sortir. Je reconnus vaguement celles de ma promotion, sans réussir à mettre des noms sur leurs visages. Certaines m’avaient vu et semblaient parler de moi entre deux gloussement. Je n’en aurais pas juré, étant un peu loin pour entendre ce qu’elles disaient, mais leurs regards se tournaient souvent vers moi. Puis au milieu de ces filles, j’aperçus un goupix. Je crus d’abord que c’était le mien, mais il n’avait pas quitté mes pieds. J’étais surpris qu’un autre élève ait un goupix. Cela n’aurait pas dû me surprendre, ce n’était pas une espèce si rare, et avec leurs bouilles trop mignonnes, ils étaient souvent capturés par les dresseurs. Je me demandais qui était son dresseur, quand je le vit se diriger vers une fille plutôt petite avec les cheveux noir, parsemés de quelques méches de couleur blanche et rouge et avec un teint pâle. Elle devait avoir mon âge, et semblait plutôt froide et sure d’elle. Pourtant, elle possédait un goupix comme moi, et mon Pix était le roi du snobisme, alors j’avais l’habitude de ce genre de comportement à présent et je ne m’inquiétais pas vraiment à propos de ça. Car si elle était comme mon pokemon, cette apparence froide n’était surement qu’une façade. J’étais curieux de la rencontrer et de lui parler. Elle avait surement plein de choses et de conseils à me donner sur le dressage des goupix, vu que le sien semblait lui obéir sans problème. Je n’hésitais pas longtemps. - Viens Pix, et tiens-toi tranquille s’il te plait, lançais-je à mon pokemon avant de partir à la rencontre de la fille. Je parcourus rapidement la distance nous séparant et l’abordais doucement : - Salut, c’est ton goupix ? C’est un mâle ou une femelle ? Je me rendis compte un peu tardivement que ce n’était pas la meilleure façon de l’aborder, alors j’ajoutais avec un sourire désolé : - Désolé, c’est juste que j’ai obtenu le mien depuis peu, et c’est la première fois que j’en vois un autre dans l’enceinte de l’Academie. De son côté Pix était resté près de moi, mais regardait son homologue avec insistance. |
Les rencontres forment la jeunesse dans le feu Obeline Gauthier | Matsuo Kyokai Elle me regarda avec surprise, et sans répondre elle s’agenouilla pour voir Pix de plus près. Je m’attendais à ce qu’elle tende la main pour le caresser, comme tous les autres qui avaient vu ma boule de poil, mais elle n’en fit rien, bien au contraire. Il était rassurant de voir que certains avaient une once de bon sens et ne tentaient pas de caresser un pokemon feu sans se poser de questions. Je commençais à avoir de sérieux doutes sur les capacités de dresseurs de certains élèves avant de la rencontrer. Son goupix s’approcha du mien, et sembla curieuse de le rencontrer. J’observai avec curiosité, Pix n’ayant jamais causé de problème avec d’autres pokemons, mais en même temps j’étais un peu inquiet. Il n’avait jamais été très sociable avec les compagnons des autres élèves, préférant les snober. - Oui c’est mon Goupix ! Et c’est une femelle ! Elle caressa la tête de son pokémon qui sourit à ce contact. Je te présente Pixi ! Je l’ai depuis que je suis arrivée ici, il y a un an ! C’est ma starter ! Elle se releva alors et continua : - Et moi je m’appelle Obéline, performer mentali ! Enchantée ! Euuuh…? - Matuo Kyokai, mais tu peux m’appeler Kyokai. Je viens de commencer le cursus pour être TopDresseur. Je suis rentré à l’académie à la rentrée et j’ai participé au camp d’été sur l’ile Touga. Je ne me souvenais pas l’avoir croisé pendant l’été, mais bon, il y avait pas mal d’élèves là-bas, je ne pouvais pas les avoir tous rencontrés. Je la regardai un peu plus en détail, et remarquai qu’elle semblait vraiment très proche de son starter. Mon père aurait dit qu’une personne capable d’aimer les pokemons était forcément une bonne personne, et j’avais plutôt tendance à le croire. Alors c’est avec naturel que je m’accroupis à mon tour, pour voir de plus près cette petite femelle. Je ne la touchais pas non plus, je préférai attendre que les pokemon viennent d’eux même plutôt que de risquer une blessure en les forçant à être touchés. Et je repris avec un grand sourire : - Salut Pixi, lui c’est Pix et c’est aussi mon starter. Il a un peu mauvais caractère, mais il a un bon fond. Je reçu un coup de patte de la part de Pix, qui sembla ne pas apprécier que je parle de lui ainsi. Mais j’avais l’habitude, alors je continuais sur ma lancée, un sourire encore plus grand : - Tu vois, il n’a pas de bonnes manières, il est tout le temps comme ça avec moi. J’avais continué ma phrase sur un ton larmoyant, espérant faire rire Obéline. J’exagérai un peu, mais il était plus facile pour moi d’approcher les gens avec légèreté et humour. Cette fois, Pix ne daigna pas répondre à la pique, et ce tint bien droit et dignité. Je ne pus retenir le rire qui monta et je lui ébouriffais un peu la tête. Ca le rendait dingue que je fasse ça, et je prenais un malin plaisir à continuer. Il n’était pas très obéissant, mais je voulais établir avec lui une véritable complicité, et il fallait qu’il s’habitue à ça, car j’aimais vraiment le faire tourner en bourrique, c’était vraiment trop drôle à voir. Ce n’était pas pour le torturer, c’était le principe élémentaire du qui aime bien chatie bien. - C’est vraiment cool qu’on se soit croisé, je veux dire, il y a surement pleins d’autres élèves qui ont des goupix aussi, mais tomber sur toi, dont c’est ton starter comme moi, c’est cool. D’ailleurs, tu as peut être des conseils à me donner sur la façon de s’occuper d’un goupix ? |
Les rencontres forment la jeunesse dans le feu Obeline Gauthier | Matsuo Kyokai Obéline me sourit et caressa la tête de son goupix avant de répondre sur un ton amusé : - C’est vrai qu’il y a pourtant pas mal d’autres élèves avec des Goupix, notamment en starter… Mais peut-être que les gens n’en prennent pas autrement qu’en starter car ils ont le temps de découvrir que ce sont des pokémons au caractère bien compliqué et que du coup ils préfèrent s’en passer… Je réalisai qu’elle n’avait pas totalement tort. Qui aurait voulu se compliquer la tâche en capturant un pokemon difficile à dresser ? Tout à mes réflexions, je réalisais que j’étais tout à fait du genre à faire ce genre de chose. S’occuper de cas désespérés devait me plaire au final. - Après, tous les Goupix n’ont pas mauvais caractère… Enfin, ce n’est pas le cas de ma Pixi, c’est sûr. Elle a beau être adorable avec moi, je sais qu’elle se montre, hum, très différente avec les autres on va dire… Je jetais un coup d’œil à sa boule de poil et me permis un sourire. Le problème d’Obéline n’était pas tout à fait le même que le mien, mais c’était troublant de voir que cette espèce était aussi complexe. De son côté, Pix s’approcha un peu plus de sa congénère, surement pour faire plus ample connaissance. Je n’intervins pas, préférant les laisser faire. Si cela devait mal se passer, j’aurai le temps d’arrêter le mien avant que ça ne dégénère trop. - Tu voudrais donc des conseils sur les Goupix.... Hum… Honnêtement ça doit dépendre de son caractère déjà. Par exemple la mienne est très attachée à moi, elle est carrément plus que possessive en fait. Quand j’ai eu de nouveaux pokémons c’était le drame d’ailleurs. Mais j’ai réussi à me montrer ferme et à l’obliger à accepter les autres pokémons ! En bref, je pense que déjà c’est très important de ne pas céder à tous leurs caprices, même si au début ils font la tête, ça te permettra d’avoir la vie beaucoup plus facile après ! Je lui fis un sourire, comprenant parfaitement ce qu’elle voulait dire. A trop laisser passer les caprices, on pouvait vite se retrouver avec une diva. Et vu les prédispositions de mon goupix, il fallait que je fasse d'autant plus attention. - Tu as raison, j’essaye de donner de bons réflexes à Pix aussi, en lui montrant que je ne le crains pas. Il peut être très agressif et lunatique, alors tu te doutes qu’il a fallu lui montrer qui était le plus fort. Je relevai les manches de mon manteau pour lui montrer mes avant-bras. - Les plus récentes sont de la part de Pix, qui n’a pas hésité à m’attaquer pour se faire entendre. Mais il n’a pas eu de chance, j’ai grandi avec un reptincel, alors autant dire que le feu ne m’effraye plus. Il a fini par m’accepter comme son dresseur, mais reste capricieux. Tiens par exemple en ce moment, il refuse de s’entraîner. Je regardai nos deux pokemons, qui semblaient plutôt bien s’entendre pour le moment. Pix n’était pas sociable, enfin pas vraiment tout du moins, et le voir jouer avec un autre pokemon me fis chaud au cœur. - Tu vois mis à part cet été, je ne l’ai jamais vu joué avec un autre pokemon. Et pour les entraînements c’est un peu pareil. J’arrive à l’entraîner en faisant passer ça pour un jeu, mais si je veux entrer dans des cas plus précis, il refuse de s’entraîner. Du coup, j’ai pu entraîner ses réflexes, sa vitesse et son esquive, mais pas son attaque ou même sa défense. Je m'assis à même le sol et regardais nos deux pokemon jouer gentiment. Ils étaient mignons et drôlement attachants tous les deux. - Tu fais quoi pour l’entraîner toi ? finis-je par demander curieux d'entendre le point de vue d'un autre dresseur. |
Les rencontres forment la jeunesse dans le feu Obeline Gauthier, Matsuo Kyokai Date : Octobre Elle sembla réfléchir quelques instants, et me répondit : - Maintenant c’est assez facile de l'entraîner… Ça fait partie de notre routine, on se pose même plus la question, c’est presque devenu un réflexe en fait… Mais au début c’était pas du tout le cas ! Elle acceptait de s’entraîner sans trop rechigner, mais jamais longtemps ! Au bout de 10 minutes, elle préférait aller se prélasser tranquillement dans un coin… Au début j’étais un peu désemparée mais finalement j’ai vite compris ce que je devais faire… Pixi m’adore et c’est sa plus grande faiblesse. Du coup quand elle arrêtait de s’entraîner, j’en profitais pour courir et comme je m’éloignais d’elle, elle venait naturellement courir à mes côtés. Du coup j’ai fini par adapter nos exercices autour de ça. Je faisais des petites sessions d’entraînements et dès que je voyais qu’elle commençait à se lasser, je commençais à courir et elle m’accompagnait, puis je recommençais etc… En vrai ça a carrément bien marché ! Obeline eut un sourire en regardant sa partenaire. Sa technique était plutôt intelligente et je la notai dans un coin de ma tête. Je savais qu'il y avait des chances pour que cela ne fonctionne pas avec Pix. Contrairement à Pixi, il ne m'adorait pas et était très indépendant. Sa technique ressemblait un peu à celle que j'utilisai actuellement, sauf qu'elle réussissait à faire travailler son starter autrement qu'en faisant passer ça pour un jeu. J'avais encore du travail à fournir. Elle reprit la parole : - Après les choses ont changé quand j’ai commencé à avoir de nouveaux pokemons. Comme elle n’était plus le centre d’attention, il fallait qu’elle le redevienne donc il était hors de question pour elle de rester à la traine ! A partir de là elle s’est mise à s’entraîner plutôt sérieusement. Et puis… Je vis que son regard s'était assombri, comme si elle se souvenait d'un mauvais souvenir. Je n'osais pas poser de question, je ne la connaissais pas et ne pouvais me permettre de l'interroger. J'avais eu mon lot de mauvais souvenirs et si elle m'avait posé des questions, je l'aurai très certainement envoyer balader. Je ne pus m'empêcher de m'assombrir à mon tour, repensant à ces moments où j'avais souffert. Un moment de silence s'installa qu'Obeline finit par briser en reprenant : - Et puis en vrai, je pense que le principal c’est que ton compagnon voit que toi aussi tu t’entraînes et que tu fais des efforts. J’ai beau être une Performer, je me suis toujours dit que jamais je ne demanderais plus à un Pokémon qu’à moi même. Du coup je place la barre très haut pour moi comme pour mes pokémons et on s'entraîne toujours ensemble ! Eux avec leurs attaques, leur puissance et leur vitesse,, moi avec mes exercices de sport, de danse et de gym ! On a tous des choses à améliorer si on veut être les meilleurs ! Elle avait de l'ambition, ce que je trouvais admirable. Un sourire prit possession de mes lèvres et je répondis : - Je suis bien d'accord. Je n'ai pas autant de contraintes en tant que TopDreseur, vu que seule notre capacité à dresser nos pokemons est jugée, mais je suis un peu super-actif. Je fais très souvent des excursions en pleine nature pour aller découvrir de nouveaux endroits et pokemons. J'aime les voir évoluer dans leurs milieux naturels. Et puis ça me permet d'avoir des modèles différents pour mes dessins. Il m'est plus délicat de m’entraîner physiquement, comme le font les performers, mais l'idée n'est pas foncièrement mauvaise. Le voir faire du sport pourrait motiver Pix. Merci de l'astuce. J'avais complètement oublié mes mauvais souvenirs et me tournai avec elle avec un grand sourire. - J'adore les pokemons, et je crois que je vais demander à entrer chez les rangers. Ça me permettra de pouvoir continuer à me balader à droite et gauche pour voir les pokemons du monde. Je veux dire, j'ai d'abord pensé à me lancer dans une spécialisation type feu, vu que j'ai toujours eu un pokemon feu à mes côtés. Je vis à son air interrogateur qu'elle ne comprit pas ce que je voulais dire, alors je lui expliquai : - Mon père était un dresseur assez doué et il avait un Reptincel comme starter, et j'ai grandi avec lui. Alors je m'étais dis que la logique voulait que je continue dans cette lancée vu le pokemon que m'a donné le collectionneur. Mais finalement, ça ne m'intéresse pas assez pour que j'ai envie de suivre cette voie. Nous avions dérivé du sujet principal, et même si parler de moi n'était pas un domaine que j'affectionnai particulièrement, c'était sorti tout seul. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'elle ne demanderait pas de précisions. Je jetais un œil à nos deux pokemons, toujours en train de jouer gentiment. C'était vraiment marrant de voir Pix s'amuser comme un enfant, ce qu'il devait forcément être vu le nombre de queues qu'il possédait, mais il m'avait habitué à un tout autre comportement. Comme quoi, on ne s'ennuyait jamais avec un pokemon avec soi. Et le mien était un spécimen que je trouvai particulièrement intéressant à cause de ce fameux mauvais caractère dont je me plaignais. |