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Sirius B. Powell
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Icon : [Cours Été 2018 - Performer] perdre contrôle (terminé) OT3z7Un7_o
Taille de l'équipe : 12
Région d'origine : Algatia - Hoenn
Âge : 19 yo
Niveau : 51
Jetons : 7892
Points d'Expériences : 1589
[Cours Été 2018 - Performer] perdre contrôle (terminé) OT3z7Un7_o
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Algatia - Hoenn
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pokemon
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Sirius B. Powell
est un Coordinateur Mode


perdre contrôle
just let it go

Il est enfin temps de remonter sur scène.

Il est temps d’arrêter de me cacher derrière des craintes et des excuses. Je ne suis plus le même homme. J’ai grandi et mûri. Aujourd’hui plus que n’importe quand auparavant, je réalise l’âge étrange que j’ai.

Pas encore tout à fait un adulte mais plus vraiment un enfant.

Je marche sur la frontière. Je marche sur un fil tendu et je peux à n’importe quel moment tomber dans le vide sous mes pieds.

C’est un peu le sentiment que j’ai depuis quelques mois. Depuis que je suis entré à l’hôpital en réalité. Depuis que j’ai perdu pied, depuis que j’ai perdu le contrôle.

Je ne suis pas guéri. Loin de là. On ne se soigne pas d’un traumatisme en quelques mois avec quelques bons sentiments. Je le sais. Je sens toujours la boule de colère au fond de mon estomac. Je sens bien qu’il ne faut qu’un rien pour que je déclenche une de mes crises.

ESPT, état de stress post traumatique. C’est ainsi que les docteurs ont classifié mon état mental. Un état de stress post traumatique. C’est dingue comme les gens aiment bien ranger les choses dans des petits cases en fonction de ce que tu ressens, sans forcément s’intéresser à l’individu en lui même.

J’ai pas forcément besoin de savoir que je souffre d’un ESPT. J’ai besoin qu’on m’écoute et qu’on m’aide. J’ai besoin de quelqu’un dans ma chambre quand je me réveille en panique au milieu de la nuit. J’ai besoin de quelqu’un qui me rappelle d’inspirer, expirer, inspirer, expirer. J’ai besoin d’amis, de soutien. Pas d’un mot pour décrire ce que je ressens. Je sais parfaitement bien ce que je ressens.

Pourtant, je dois bien admettre que les descriptions des médecins décrivent parfaitement ce que je ressens.

Souvenirs répétitifs et envahissants de l’accident, cauchemars, flashback. Chercher à éviter les souvenirs et ce qui peut les rappeler. Croyances négatives persistantes à propos de soi ou des autres, tendance à se blâmer, émotions négatives persistantes, peu d’intérêt pour les activités, isolement, restrictions des émotions positives. Irritabilité, tendance à la colère, comportement imprudent et autodestructeur, hypervigilance, sursauts, troubles du sommeil …

Je coche sans soucis toutes les cases. Combien de fois dois-je me rappeler que je suis plus là bas ? Combien de fois me suis-je réveillé en sursaut après un cauchemar un peu trop vivace ? Combien de fois ai-je renoncé à laisser Soleil sortir de sa pokeball ? Combien de fois me suis-je débrouillé pour esquiver mes amis ? Combien de fois me suis-je énervé pour rien ? Mes cheveux ? Mon stage chez Chuck ?

C’est presque avec une précision chirurgicale que j’ai coché toutes les cases du parfait petit ESPT. Il faut dire que j’ai jamais vraiment fait les choses à moitié.

Je souffre donc d’un ESPT. Très bien, mais ensuite ? Qu’est-ce que je peux faire pour me soigner ? Les plaies sur mon corps sont devenues d’horribles cicatrices mais celles dans ma tête ? Il semble que la plaie est toujours grande ouverte et c’est normal.

On me le répète et me le redit, que mon état et mes réactions sont normales. J’ai le droit de réagir ainsi. Le soucis, c’est que j’ai du mal à m’en convaincre et à l’accepter. Du mal à accepter que j’ai le droit d’aller mal et que je peux tout simplement me laisser aller. Pleurer, parler, me plaindre … Toutes ces choses que je ne fais jamais, que je garde en permanence sous contrôle, je dois les libérer. Les relâcher. Tout ce que je dis aux autres de faire sans jamais l’appliquer moi même. Comme c’est ironique. Comme je suis hypocrite.

Je suis le premier à dire aux gens de se laisser aller, je suis le pilier dont ils ont besoin, je suis l’ami, le frère, le protecteur. Je me soucie de chacun d’eux et je leur prête avec plaisir mon épaule pour s’appuyer ou bien pleurer.

Mais je ne pensais jamais à m’appuyer sur quelqu’un, à pleurer, à parler. Pourtant, Groudon sait que j’en ai des soucis mais Père a si bien fait son travail que je comprime tout, tout, tout à l’intérieur. Je ne laisse rien sortir et j’entasse, j’entasse, j’entasse, jusqu’à ce que ça explose.

Boom.
Boom.
Boom.

Comme l’explosion qu’il a déchiré mon corps. Le monde est si bien fait. C’est tellement ironique et c'est presque insultant. Ça me fait frémir.

Ça me fait peur. Peur de réaliser que simplement penser au mot explosion me met dans tous mes états et qu’il suffirait d’un rien pour que je replonge dans la douleur et la chaleur et la peur et …

Inspire, expire, inspire, expire.

Mon regard se perd dans le miroir face à moi. Je déteste ça. Je déteste mon visage et mon reflet et mon corps et juste moi tout entier en fait. Je déteste la faiblesse qu’on peut lire dans mes yeux hantés, dans cette manie que j’ai de ne jamais vraiment regarder les gens dans les yeux. Je déteste mes cheveux bien trop courts qui prennent si longtemps à repousser. Je déteste la naissance de la cicatrice que je devine en haut du col de ma chemise. Je déteste mon incapacité à me changer devant les autres. Je déteste la cicatrice qui parcourt mon torse jusqu’au haut de ma cuisse dans un pattern improbable. Je déteste que ça camoufle une partie du tatouage que j’ai dans le dos. Je déteste avoir perdu autant de poids cet été, je déteste pouvoir compter mes côtes. Je déteste mon grand corps malade et la faiblesse qui s’en dégage. Je déteste avoir a utiliser du correcteur pour camoufler les cernes immenses sous mes yeux si ternes.

Je déteste, je déteste, je déteste.

Ma respiration s’emballe, mes yeux qui s’agrandissent, mes pupilles qui se dilatent.

Inspire, expire, inspire, expire.

C’est pas vraiment le moment de paniquer. Alors je continue, j’inspire, j’expire, j’inspire, j’expire.

C’est facile. On compte jusqu’à quatre et on recommence. C’est une technique que je connais depuis bien avant l'ESPT. C’est quelque chose que j’ai appris alors que j’étais tout petit. C’est Reg qui me prenait sur ses genoux avant une compétition de volley ou de violon  quand j’étais trop stressé et il me murmurait

inspire, expire, inspire, expire.

J’entendais sa voix les premières fois. À la première ouverture de bal, au premier examen. Puis la voix s’est transformée, d’abord Alex, parfois Paul, souvent Ilea, régulièrement Calua. Et surtout Etna. Beaucoup Etna. Parce qu’elle m’encourage bien mieux que tout le monde, je fixe une rose, et je pense,

inspire, expire, inspire, expire,

c’est Etna qui me le murmure, penchée sur mon épaule.

Et ça va un peu mieux. Et je respire à nouveau. Je peux me concentrer sur ce qu’il m’attend à nouveau. Parce qu’il est temps.

Temps de remonter sur scène.

Pour cet été j’avais de grands projets. Bouger, tenter une qualification pour la Coupe Marc, monter une première ligne de vêtement, retrouver Etna, m’améliorer en combat de Concours, et la liste est encore longue. Au final, je n’ai fait que retrouver Etna, bien installé au fond de mon lit d’hôpital.

Mais j’ai encore une chance. Grâce à Heartnett qui n’a jamais cessé de croire en moi. Dès qu’il m’a sut de retour, il m’a fait prendre le ferry pour rejoindre une petite île, proche de Lansat, qui a subit les retombées de la prise de pouvoir de la Team Rouage. Une situation à laquelle je ne peux que compatir. Cependant, je ne sais pas si c’était bien malin de m’envoyer ici.

Tout me fait penser à l’accident. Tout me rappelle à quel point je suis mal, à quel point je ne veux pas être ici. Mais Heartnett me l’a dit et redit, ici c’est plus grand que juste moi. La petite île organise une performance, regroupant certains des plus grands coordinateurs (dont Heartnett lui même) pour recueillir des fonds pour aider à la reconstruction des bâtiments, et notamment de l’école.

Qui a explosé.

Je frisonne et je me répète, c’est plus grand que moi.

Les gens pensent souvent que je suis égoïste, que je ne possède aucune empathie. Aucune envie d’aider les autres. C’est pas exactement vrai. Je donnerais tout ce que j’ai si ça veut dire que les gens que j’aime sont en sécurité et s’il faut marcher sur les autres pour atteindre cet objectif, je le fais sans soucis. Cela ne veut pas dire que je marche sur tout ceux qui ne sont pas mes proches. Ces gens, aujourd’hui, ont besoin de mon aide et je peux la leur accorder.

Même si ça me terrifie de remonter sur scène. Même si les marques de l’attaque risque de me faire paniquer. Je suis prêt à essayer, prêt à tenter de les aider. Et puis, je ne suis pas seul.

Le reflet d’Heartnett vient se poser, un peu à ma droite. Mon professeur porte un léger sourire sur ses lèvres et sans un mot, aide mes mains tremblantes à nouer ma cravate autour de mon cou. Il glisse avec un clin d’œil une rose avec ma pochette blanche. La fleur forme la seule touche de couleur de mon ensemble très classique en noir et blanc.

(Rouge comme le feu, rouge comme le sang, non, non, non, inspire, expire, inspire, expire.)

J’ai besoin de retourner à l’essentiel. Renouer avec mes racines, avec ce que je suis à la base. Mes mains se posent sur une pokeball avec appréhension. Heartnett me guide, lentement, vers le bord de la scène de fortune. Un simple rideau a été tiré pour camoufler les coordinateurs du public et la scène est délimité par un peu de peinture écarlate.

On ne fait pas plus rudimentaire. Ça ne me dérange pas. La prestation que je vais présenter ne nécessite aucun des artifices que je me plais habituellement à utiliser. Aujourd’hui, aucun jeu de lumière, aucune musique.

Juste nous.

Un coordinateur sort de scène. Heatnett le salue avec enthousiasme. Je suis incapable de lever les yeux pour le saluer. Je me contente de fixer cette pokeball dans mes doigts. J’entends le soupir d’Heartnett alors qu’il murmure deux trois explications, sur ma situation. Ça ne m’atteint pas vraiment. Je sais bien que tout l’école est au courant de mon accident et qu’Heartnett, au moins, à les informations justes.

Inspire, expire, inspire, expire.

J’entends le présentateur annoncer mon nom. Heartnett me pousse en avant. C’est l’impulsion dont j’avais besoin.

Mes premiers pas sur scène sont quelque peu maladroits. Je titube un peu sous les regards du public. Je me mordille la lèvre avant de m’incliner doucement. Je ne me présente pas, je ne m’introduis pas. Ce que je vais proposer est quelque peu original, perturbant, et ne plaira sans doute pas à grand monde.

C’est pas bien grave. J’en ai besoin. Elle en a besoin. Nous en avons besoin.

Je me positionne, un peu à droite de la scène. Je m’installe lentement, en tailleur, au centre de la scène poussiéreuse, dans mon parfait costume trois pièces. Je n’entend même plus les murmures autour de moi, les questions que le public se pose. Aujourd’hui, cette performance, elle n’est pas vraiment pour les autres, elle est pour nous.

Si je suis là c’est pour eux, mais ce que je vais jouer aujourd’hui, l’histoire que je raconterais dans mes mouvements, c’est pour moi que je la raconte.

Inspire, expire, inspire, expire.

Je ferme les yeux une fraction de seconde. Puis j’enclenche la pokeball.

Pas de chichi, pas d’artifice, Soleil se dévoile dans la plus grande simplicité, de l’autre côté de la scène, ses pattes repliées sous elle même.

Elle me dévore du regard et je fais de même. Ses cicatrices à elle sont si visibles, les plumes ont prit une couleur plus claire que le reste de son plumage et quelques endroits sont dépourvus de toutes plumes. Je déglutis. C’est pareil à chaque fois. Chaque fois que je la voie, j’ai envie de me mettre à pleure, de demander pardon, pardon, pardon. Et pourtant me voilà, bien habillé, bien caché, alors qu’elle expose avec fierté ses blessures.

Inspire, expire, inspire, expire.

Je retire ma veste, la cravate et la chemise ne tarde pas bien à la suivre, étalé à côté de moi dans un petit tas maladroit. Les murmures s’accentuent. Je peux les entendre, ça ne veut pas dire que j’en tiens compte.

Car nous commençons.

Je me relève, parfaitement synchro avec mon pokemon. Sans un mot, sans un bruit, on s’avance l’un vers l’autre et juste au moment où mes doigts, tendus vers l’avant, s’apprêtent à la toucher, elle s’élance, elle s’envole. Et moi je reste là, au centre de la scène, à suivre ses mouvements de la main pendant quelques secondes avant de la ramener contre mon torse, la peau de main rencontrant celle, nue, de mon torse.

C’est étrange comme sensation, presque grisant. Sentir les regards sur ce corps que je déteste, sentir les questions qui s’élèvent, et et et, je déconnecte.

Je réalise qu’aujourd’hui je m’en fous de ce qu’ils peuvent penser, je m’en fous que des caméras filment et diffusent en direct ma performance aux quatre coins du monde. Je m’en fous. Aujourd’hui le public n’existerait pas que le résultat serait identique, je danse pour Soleil et pour moi et pour nous. Je danse pour l’épreuve que nous avons traversé et que nous essayons de surmonter.

Ensemble.

C’est de l’improvisation. Toute cette performance vient du cœur, de l’essence même de ce que je suis. Je me dévoile entièrement aujourd’hui. Pour Soleil. Je lâche le contrôle et je laisse mes émotions me guider comme je l’ai jamais fait. Et elle fait de même. Notre dangereux ballet manque plusieurs fois de nous blesser, l’un comme l’autre, parce qu’on cherche à aller toujours plus proche, toujours plus loin. Elle me frôle après un saut périlleux, elle passe entre mes bras pendant une pirouette, c’est acrobatique, c’est non maîtrisé, c’est incroyable.

Je déverse ma colère et ma tristesse et ma rage dans mes pas et comme si elle ressentait tout ce que je ressentais, Soleil fait écho, fait reflet à ma chaotique danse. C’est comme si on avait répété un milliard de fois.

Mais je sais que jamais, on ne pourra refaire cette performance.

Quelque part au milieu, je crois que je me suis mit à pleurer. Mais j’ai continué à danser, danser, danser. Pendant ce qui m’a semblé être des heures entières. On a pas fait un bruit autre que celui de nos pas sur le sol, du battements de nos ailes dans le ciel. Nous sommes devenus un aujourd’hui.

Et puis ça s’est arrêté, soudainement. Soleil s’est posé devant moi et a avancé sa tête vers la mienne. Je pleurais encore et ça s’est amplifié. Mon front contre sa tête, j’ai perdu mes mains dans son cou et je me suis accroché à elle. Et je me suis mit à pleurer comme un gamin.

Encore, encore, encore.

Je crois qu’il a plu. Quelques secondes à peine après notre performance. Comme pour faire écho à mes larmes ou bien pour laver les émotions si puissantes que nous avons ressenti à ce moment là.

Je ne me rappelle pas vraiment de tout et je n’ai pas vraiment voulu regarder l’enregistrement de la performance. Heartnett m’a prit dans ses bras dès que je suis arrivé dans les vestiaires et il m’a gardé un moment contre lui. Il n’a pas dit grand-chose. Je crois qu’il n’y avait pas grand-chose à dire. Je me suis juste laissé allé et j’ai accepté l’embrassade de mon professeur.

Je me sentais si vide.

Ça m’a fait un bien fou.

Il était temps de remonter sur scène.


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Sir Trouille
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Appréciation Déjà avant de commencer je tiens à dire que tous les rps que tu as fait avec Sirius cet été s’enchaînent beaucoup trop bien c'est hyper cool de suivre cette progression ** Du coup pour en revenir au rp, on a à la différence des rps précédents un Sirius qui arrive enfin à mettre des mots sur son état, rendant l'ensemble assez clair. On comprend son état d'esprit et où il veut en venir. Pour la prestation en elle-même, je n'ai rien à redire. C'est beau, c'est simple, c'est touchant, ça ressemble à Sirius. La relation avec Heartnett est également super touchante. On sent qu'il veut aussi aider le pauvre coordinateur à se relever. Bref un très joli cours bravo !
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