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Bellamy Wallace
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Icon : [Event #1 - Hard] Ranges tes pieds !  Cf18c511
Taille de l'équipe : 8
Région d'origine : Kalos.
Âge : 18 ans
Niveau : 41
Jetons : 324
Points d'Expériences : 1084
[Event #1 - Hard] Ranges tes pieds !  Cf18c511
8
Kalos.
18 ans
41
324
1084
pokemon
[Event #1 - Hard] Ranges tes pieds !  Cf18c511
8
Kalos.
18 ans
41
324
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Bellamy Wallace
est un Scientifique Archéologue


-T'es certaine de ne pas vouloir venir ? Les givras ont parlé d'évnement inquiétants, mieux vaut ne pas rester toute seule ce soir...

Les yeux glacées de la rose se posèrent, circonspects, sur sa colocataire déguisé en lougaroc. Elle promena son regard sur son costume de sorcière accroché à l'armoire, avant de refixer son écran d'ordinateur et de marmonner :

-Je déteste Halloween - et qu'est-ce que ça pourrait bien te faire au juste si il m'arrivait quelque-chose ?

C'était vrai : elle détestait halloween. D'abord Soan, puis le drama logan/ana/etc. Il n'y avait aucun moyen pour que cette soirée se passe plus calmement que celles des années précédentes. Surtout qu'elle n'avait pas ses pokémons. La petite rose n'avait aucune envie de provoquer le destin et préférait cent fois plus passer une soirée netflix oklm avec son pot de glace.

-Rien du tout, t'as raison Bellamoche mais ne dis pas que je ne t'avais pas prévenu !. s'amusa Courtney en s'éclipsant.

Bellamy soupira au son de la porte claquée. Oui, ce soir : une soirée tranquille l'attendait. Et elle n'avait pas eu tord. Les douches communes étaient entièrement disponibles, elle s'était posé un instant dans la salle commune, pratiquement désertée. Juste le temps de son film. Puis quelques-révisions jusqu'à ce que ses yeux papillonnent. Ne lui rester qu'à se mettre en petite tenue et à se glisser dans la fraicheur de son lit.

La couette posée nonchalamment sur son corps, laissant voir ses courbes naissantes d'adolescente. La tête qui s'enfonçait -comme si elle s'y noyait- dans un de ses multiples oreillers et les yeux encore grand ouverts, s'habituant petit à petit à l'obscurité et fixant un point invisible au plafond. Voilà son ventre qui se soulevait et s'abaissait au rythme de sa respiration saccadée. Ce soir et comme tous les sors, depuis le départ de sa starter : elle avait peur.

Elle était terrifiée même. L'appréhension qui grandissait en sa gorge et noyait ses pensées n'avaient que faire de ses prières absurdes et pourtant... Inlassablement... Elle recommençait, encore et encore. Au début, elle ne priait que pour une seule chose : le retour de Lolita. Mais les mois avaient passées et les cauchemars s'étaient succédés. Les insomnies grattaient l'extérieur de sa peau, formant comme des plaques d'eczéma imaginaires. Putrides et sanglantes. Maintenant elle ne priait que pour un peu de répit.

Une nuit sans cet horrible cauchemar. Car c'était toujours le même : elle se retrouvait perdue dans un train vide, un train fantôme. Errant des heures et des heures avant des les apercevoir enfin : les fantômes de ses proches. Elle courait vers eux. Mais il y avait l'accident. La voilà séparée des gens qu'elle aiment. Écrasée par deux wagons. Elle frissonna rien que d'y penser. Ce n'était jamais très clair, ni trés précis... Mais ça lui semblait tellement familier que ça en devenait terrifiant. Faisait t'elle déjà ce cauchemar avant de rencontrer Lolita ? Elle avait oublié. Aucun souvenir de rêve ou de cauchemar ne lui revenait d'avant son départ. Comme si elle avait l'habitude de manger ses souvenirs en plus de ses songes.

Expiration. Ce soir, elle allait dormir comme un dodoala : c'était obligé. Elle le voualit trop pour que ça ne passe pas comme prévu. Là voilà qui fermait les yeux, laissant ses pensées dériver et le drap du sommeil la recouvrir.

Dodo.




...






Grrrr. Grrr. Grrr.
C'est d'abord un grattement, juste un bruit. Du genre qui fait tressaillir la paupière et pousser un petit gémissement. Pas grand chose... Comme un volet qui claque, un parquet qui craque. Mais rapidement : il y autre chose. Un sentiment qui prend aux tripes et assaille les papilles. Un pressentiment auquel on ne veut pas croire... Quelqu'un est avec nous dans la chambre.  

Bellamy ouvre les yeux. N'ose pas bouger de peur d'être découverte. Courtney, déjà ? Doucement son regard dévie sur l'horloge murale. Non. Pas encore : il est trop tôt. La respiration s'affole. Alors qui ? Elle ferme les yeux. De toute ses forces : comme si ça pouvait calmer son imagination, comme si sa paranoïa n'était pas trop forte. La lumière est environ à deux mètres de son lit. Sinon, il n'y qu'elle, l'obscurité et.. La chose qui la fixe.

Car elle est là. Forcément. Ça se sent, ça se sait. La tête se retourne doucement vers la table de nuit. Infiniment comme pour ne pas montrer à l'Autre qu'elle est réveillée et qu'elle sait.

L'ipok.

Source de lumière et surtout de d'appel de détresse : là, elle n'a qu'à tendre le bras. Mais si elle n'était pas assez rapide ? Si son corps était encore trop endormi ? Oui, ses yeux piquent, sa respiration est lente et même ses pieds, la démange un peu. Comme si le corps n'était pas prêt. Vite. Prendre une décision. Ah si seulement, elle pouvait identifier la source de sa peur... Absurde sans doute. Irréelle, assurément. Quelle gamine elle fait, à avoir encore peur du noir... Allez Bellamy. Fais pas ta pleureuse, pour une fois.

Là voilà qui inspire doucement et son bras se tend.

Mais il se plie instantanément alors que le corps se met à crier sous la décharge. Douleur inconnue. Au début, ça la suprend trop pour qu'elle arrive à en connaître la source, ou même juste à l'intellectualiser. Son corps se plie, ses yeux se plissent, sa gorge se sert. Rapidement, elle comprend. Alors que la douleur s'estompe une seconde, comme devenant floue.

Ses pieds.

Quelque-chose la brûle, la pique, l'arrache. Et ses jambes se mettent à trembler comme si l'info était trop lourde à transmettre au cerveau. Elle hurle - ou bien il lui semble. Et les larmes coulent à flot.

Encore.

Comme les vagues sur la plage, ce n'est pas continu. Ça l'attaque, l'électrifie, la choque longtemps et ensuite seulement le corps tremble. Comprenant à peine ce qui se passe, elle tire, essaye de s'accrocher au barreau de son lit, se tord, roule de douleur. Mais quelque-chose la bloque, l'attaque à sa peine. Comme milles clous qui se plantent dans la chair de ses petons - littéralement.

Par quel miracle, la main saisit l'ipok et active la lampe torche ? Elle ne le sait pas mais ce qu'elle sait : c'est q'un peu de vomi s'échappe de sa bouche alors que le flash illumine la Bête.

Des longues griffes, noires et acérées qui semblent tout droit sorties de son propre matelas et qui encerclent ses deux petits pieds, ses orteils et même ses chevilles. Ça traverse sa chair de part en part, amenant au bout de son lit comme une mare de sang qui s'étalent, encore et encore. Et les morceaux de peau se décollent, partent en lambeaux. La chair est à vif, les os craquent. Un orteil est propulsé de l'autre coté de la pièce, complètement vaincu par les mouvements circulaires de ses doigts trop fins, trop longs, sans os mais aux griffes blanches comme la lune. Ses pieds partent en pâté.

- LÂCHEZ MOI !

C'est tout ce qu'elle la force de crier d'une voix rauque, noyée sous les pleurs et la respiration. Son esprit est comme pris en otage par sa douleur et rien ne passe que ces frissons électriques qui lui font battre le coeur beaucoup trop vite. Elle essaye de compter les griffes, en vain... De penser à appeler de l'aide, mais ses doigts tremblent trop et l'ipok s'échappe, s'écrasant lourdement au sol. Alors elle subit. Hurle et subit. Alors que l'intégralité de sa peau -de la plante jusqu'à la cheville - s'étale maintenant sur son matelas. Comme un fruit trop mûr : sa chair gicle, coule, formant un gloubi glouba sanglant et filamenteux. Un crac résonne dans toute sa chambre alors qu'une des griffes arrache les os de la cheville du pied droit et l'envoie valser au plafond.

Bellamy hurle. Pleure. Se débat comme une diablesse. C'est insoutenable - pitié qu'elle s'évanouisse. Mais rien n'y fait. La bête continue de dévorer les pieds de la rose, semblant y prendre un plaisir certain et elle... Elle ne peut que subir, lâchant - à bout de force- les barreaux de son lit. S'abandonnant au monstre. Expirant une dernière fois... Relâchant tous ses muscles et..

C'est au tour de la main de s'échapper du matelas, pendant lamentablement à quelques centimètres du parquet, valdinguant de gauche à droite au rythme imposé par les nerfs. Ceux là même qui étouffaient les sens, les poumons et les pleurs de l'adolescente. Soudent la main s'arrête, percutant du dur. Se reposant sur ce dur.

Et les griffes, continuent de jouer avec les pieds, grattant doucement et inlassablement ce qui reste de nerfs. Les marques de ses pleurs sur les joues, Bellamy fixe un instant le mur blanc de sa chambre. Ca y est. Elle connait bien cette sensation. Quand la douleur devient si intense, qu'elle en perd sa voix, sa saveur devenant comme un spectre, comme un halo de lumière qui recouvre l'être.

La douleur muette, invisible, terrassée par sa propre nature. Seulement elle ne pensait pas que cela pouvait être autant physique que mental... Bellamy s'abandonne. Déglutissante, elle s'en voudrait presque. Donner la victoire à cette chose, ce n'est pas comme donner la victoire aux sentiments. La bête lui parait plus concrète, plus attaquable. Elle a le sentiment étrange qui lui suffirait de tellement peu de choses pour la chasser : une présence, une lutte.. Une simple arme. Une arme.. Voilà les yeux de Bellamy qui s'écarquille, comme s'ouvrant pour la première fois.

Une arme, oui !

Elle pousse un râle, alors que sa main se sert sur l'objet sur lequel elle se reposait : un talon aiguille. C'est tout ce qui lui faut. Une force insoupçonnée lui vient. Une force familière : l'instinct de survie. Voilà son corps qui se plie sous une expiration profonde. Elle hurle.

- FUUUUUCK

Le dos se voute et le bras avance, propulsé par l'élan du ventre. Elle y va tellement fort que son épaule pourrait se déboiter et voilà l'aiguille du talon qui se plante dans une griffe. Et Bellamy ne démord pas, frappant encore une autre griffe. Toute sa force de vivre s'inscrit dans ses mouvements continus. Elle frappe, elle crache, elle plante et son visage rougit, grimace. Les griffes semblent infinies, comme l'hydre de lerne, repoussant en double à chaque assault du talon. Mais la rose insiste de tout son être, de toute sa rage.

Et la lumière s'allume.  

- C'est encore ton cauchemar, Bellamoche ? s'exclame une voix rieuse, visiblement assailli par l'alcool des soirées étudiantes.

Mais le rire de Courtney s'évanouit bien vite alors que son regard se pose sur sa colocataire.

-Par arceus ! S'exclame t'elle en se précipitant sur le lit de la rose et en composant un numéro sur son ipok.

Le regard affolé de Bellamy la regarde sans comprendre avant de se noyer dans les larmes.

- Ce.. Ce n'était pas un cauchemar. Il était là.... articule t'elle essoufflée, le visage bouffi.

L'esprit embué de la rose semble prendre le pas sur tout son corps qui tremble de peur. Doucement Courtney se saisit des mains de sa colocataire en hurlant à son ipok.

- Mme. Needle ! C'est Bellamy ! Elle a... Je ne sais pas ce qui lui ai passé par la tête ! Je... Venez vite !

Groogy, la rose fixe un instant le visage paniqué de son ennemie colocataire, alors que ses yeux glacés descendent jusqu'à ses pieds presque intacts. Non. Son coeur rate un battement. Elle ne peut pas croire... Ou plutôt, ne pas y croire. Ce n'était pas un cauchemar, c'était trop réel pour ça. Elle avait trop souffert.

Mais pourtant. En scientifique, elle devait se rendre à l'évidence... Les faits étaient là. Aucune bête n'avait dévorée ses pieds. Ils étaient quasiment intact... Quasiment, car il restait un trou béant et sanglant qui traversait de part en part son pied gauche. Un trou bouché par l'aiguille d'un talon.

Ranges tes pieds !
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