Mont Creuset (grotte qui relie Rosalia à Acajou) le Jeudi 23 août 2018

Il faisait encore bon ce matin quand Erika ouvrit l’oeil dans sa chambre, du moins celle que son père lui avait préparé dans sa demeure. Ses pokemons étaient tous à ses côtés, lové sur sa couette ou alors dans les paniers aux pieds du lit. Les deux nouveaux oeufs étaient quand à eux sur le bureau dans leurs incubateurs portatifs. La tête de son père avait été hilarante quand il l’avait vu revenir avec deux oeufs dans les mains. Il lui avait naturellement demandé de quoi il s’agissait, bien qu’il se doutait que, au moins l’un d’eux, été un Rhinocorne. Il fut surpris d’apprendre que le deuxième était un Loupio, mais quand Erika lui expliqua tout devint plus clair. Il lui avait donc souhaité beaucoup de chance pour que ses cadeaux surprises, mais la jeune femme n’en doutait pas. Parler de Rhinocorne à Cloé c’était comme parler de pokemon au célèbre Professeur Chen. Alors l’idée de lui en offrir un, c’était encore mieux. Elle avait hâte de voir sa tête quand elle lui tendrait les deux oeufs.

Elle se leva avec entrain, défaisant par la même occasion la tresse qui retenait ses cheveux blonds. Ils étaient devenue bien long, il lui faudrait envisager un petit tour chez le coiffeur. Dommage qu’aucun de ses pokemon ne sachent maîtriser l’attaquer Coupe pour la défaire de ce type de rendez-vous. Elle prend une douche fraîche et se prépare en choisissant une tenue simple et un maquillage naturel. Ses pokemons se réveillent peu à peu et elle les aides de quelques caresses. Celle qui a le plus de mal ce matin et Hitoe, sa Mucuscule. Une fois prête elle descend les marches de l’escalier pour arriver dans la cuisine ou son père et déjà en train de boire une tasse de café à l’odeur forte.


Elle se sert un verre de liquide orangée, ses pokemons buvant dans la gamelle d’eau posé au sol. Son père à l’air fatigué, ce qui était le cas depuis quelques jours. Il affichait tout de même un sourire face à sa fille et aujourd’hui il lui proposait un plan fou.


Bien entendu la jeune femme demande pourquoi elle devrait aller dans un tel endroit et surtout que faisait l’entreprise dont faisait parti son père à cet endroit. Les deux questions tirèrent un peu plus le sourire d’Eric.


Une réponse bien énigmatique qui aida la jeune femme à se décider pour y aller. Si son père faisait des cachotteries c’est que c’était sans doute intéressant. Ravi de sa décision ce dernier fixa sa montre du regard et détermina l’heure de départ.

Elle attendit que son père daigne sortir de la maison pour lui faire la réflexion qu’ils étaient déjà en retard. Celui-ci acquiesça avant de la devancer pour lui montrer le chemin. Arrivé devant une des entrées du Mont Creuset, Eric se retourna vers sa fille, tout sourire.


Erika faillit répondre simplement des cailloux, pour taquiner un peu plus son père. Elle se retint toutefois de faire cette réflexion pour hocher négativement la tête.


Elle souleva un sourcil de manière interrogative. Depuis quand son père travaillait-il comme mineur ? Enfin ce n’était pas véritablement là son métier car il ne faisait que ordonner les fouilles de toute évidence.


Son père plisse les yeux de manière inquiet et soulève alors les épaules en signe d’incompréhension. De toute évidence il n’en savait pas plus et il se dirigea vers une sorte de baraquement provisoire qui avait été placé à l’entrée de la grotte. Il frappa à la porte qui s’ouvrit sur un homme d’une certaine corpulence, une écharpe rouge autour du cou. Il s'éponge le front de cette dernière avant de demander l’identité de son visiteur. Eric se fit un plaisir de donner son nom avant de demander des comptes au mineur.


Son accent était fortement prononcé, comme les personnes ayant trop vécu à la montagne. Toutefois le père et sa fille comprirent rapidement de quoi il retournait. De toute évidence, les petits ouvriers du mineur avaient décidé de faire grève.


L’homme se gratte le sommet du crâne avant de répondre avec un soupire :


Quelque peu agacé par ce manque d’information Eric ne se fit pas prier pour tourner les talons et se diriger directement dans la grotte, Erika sur ses talons. Ils pénétrèrent sous la montagne, par chance l’ouverture était assez grande pour laisser passer quelques rayons solaire. Une fois que leurs yeux se furent habitués à la baisse de luminosité le spectacle qu’ils virent était plus étonnant qu’on pouvait le penser. Plusieurs dizaine de Crabicoque étaient mis deux par deux afin de former des paires qui se faisaient du charme. Pas la bonne saison… effectivement… Il s’agissait là de la période de reproduction de ces chères petites bêtes.


Eric se massa rapidement le front avant de répondre simplement :


Le père d’Erika sortit aussitôt de la grotte tout en prenant le téléphone qui se trouvait dans sa poche. La jeune femme eu tout juste le temps d’entendre un “Allô ?” avant de voir son père disparaître dans la lumière éclatante du jour. Elle resta là quelques instants observant avec le mineur les pokemon faire leurs cours. C’était très intéressant de les voir former des espèce de nid avec la terre.


Le montagnard se fit un plaisir de répondre par un “c’est déjà fait” avant de sortir du sac à dos qu’il avait à l’épaule un oeuf. Il le donna à la jeune femme qui l’examina quelques instants. Le motif était différent des oeufs qu’elle avait vu jusqu’à maintenant, rien de bien étonnant à cela, il s’agissait d’une autre espèce.


L’oeuf dans les bras Erika sortit de la grotte suivit pas monsieur Peeves. Son père semblait encore être encore en pleine conversation téléphonique.


La montagnard hocha négativement la tête avant d’ajouter :


Effectivement il y avait peu de chance que l’entreprise de son père veuille arrêter ses activités car ses petits ouvriers ne désiraient vivre que d’amour et d’eau fraîche pendant un certain temps. L’idée toutefois d’avoir un nouveau petit compagnon la ravissait, bien qu’elle ne savait pas encore ce qu’elle allait faire d’un Crabicoque. C’est que c’est pas super élégant comme pokemon mais c’est robuste. Avec un peu de chance il allait peut-être lui trouver des pierres à elle aussi.

Feniix