![[#24] La symphonie du hasard [Terminé] 1550958300-breakfast](https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2019/08/6/1550958300-breakfast.png)
 La symphonie du hasard SC #24 | SOLO Date : 21 janvier 2019 L’air froid mais revigorant de la mer fouette mon visage, en même temps que l’embrun soulevé par le bateau. Nous sommes presque arrivés à destination, l’ile Cyfandir, là où se déroulera la première sortie capture de l’année. Enfin. Une sortie pour se changer les idées, et tenter d’ajouter un nouveau membre à l’équipe. Je ne m’ennuie pas à l’Académie, mais la routine dans laquelle je me suis enterré pour me changer les idées commence à me lasser, et je n’ai pas hésité une seconde à m’inscrire à cette sortie capture. Je jette un œil à mes partenaires, qui sont comme à leur habitude, tout près de moi. Pix est allongé à mes pieds, regardant d’un œil vide l’horizon, pendant que Tod monte sur son perchoir favori, mon épaule. Je le caresse distraitement, tout en respirant un grand coup. Seule Nuts n’est pas avec nous, car elle a eu envie de piquer une tête et elle suit le bateau en compagnie de quelques spécimens marins sauvages. Je la rappelle avec un sifflement, et attend qu’elle me rejoigne. Dès qu’elle est à proximité, elle se secoue allègrement et nous asperge d’eau tous les trois. Cela fait feuler de colère Pix, qui n’aime vraiment pas être mouillé, pendant que Tod couine comme s’il riait. Je râle un peu pour la forme, mais je suis franchement amusé par le comportement enfantin de ma petite belette. - Aujourd’hui, on va peut-être avoir un membre de plus dans l’équipe. Je compte donc sur vous pour ne pas le terroriser. Nuts répond joyeusement, ce que je prends pour une validation de sa part, tandis que Pix se contente de me regarder comme si j’étais un parfait crétin, qui le prendrait pour un crétin aussi. - Pas la peine de me regarder comme ça. Ça ne fait pas de mal de vous le dire. Et puis, je ne m’adressais pas à toi en particulier. Je sais très bien que tu es un petit snobinard, j’ajoute avec un sourire moqueur. Il me lance un regard assassin qui ne réussit qu’à me faire rire. Il y a des choses qui ne changeront jamais. Je sens du mouvement dans mon dos, signifiant qu’il se passe quelque chose dans mon sac. Je l’ouvre, et tombe tout de suite sur l’œuf que j’ai trouvé dans les champs de ma tante, presque six mois plus tôt. Il gigote un peu, puis se calme. Je le sors et m’assois à même le sol pour le prendre sur mes jambes. J’ai, vis-à-vis de ce pokemon – dont j’ignore encore l’espèce – des sentiments mitigés et ambivalents. Je suis content de l’avoir trouvé, mais il est lié à une période que je souhaite absolument oublier. Je ne suis pas pressé de le voir éclore, tant qu’il est un œuf, je n’ai pas à me poser de question sur la façon de me comporter avec lui. Mais en même temps, c’est après l’avoir trouvé que j’ai commencé à reprendre le contrôle de ma vie. Et puis, il n’a toujours pas éclot, alors qu’il aurait dû depuis longtemps. Je me suis beaucoup interrogé sur ce cas d’éclosion tardive. Les recherches que j’ai pu faire m’ont conforté dans l’idée qu’il trainait vraiment à montrer le bout de son nez, comme s’il savait qu’il n’était pas totalement désiré. C’est surement ma faute d’ailleurs, s’il n’a pas éclot. Mon géniteur disait souvent que les pokemons sont des êtres très sensibles, souvent capable de ressentir les émotions fortes de leur dresseur. Et à chaque fois que je posais les yeux sur cet œuf, la colère que je ressentais contre ce type revient en force. Pas étonnant qu’il n’ait pas envie de sortir. A présent, le temps a commencé son travail, et ma colère c’est apaisée. La présence joyeuse de Nuts aidant à passer le cap. Un coup de klaxon du capitaine m’informe que nous arrivons au port et que l’arrivée est imminente. Je range l’œuf et me relève. - Aller tous les deux, il est temps de retrouver vos pokeballs, dis-je à l’attention de Tod et Nuts en tendant les petites balles pour les renvoyer. Je me tourne vers Pix et le regarde s’étirer avec un sourire. Je mets mon sac sur mon dos et rejoint le reste de mes camarades qui commencent à s’agglutiner à proximité de la passerelle. J’aperçois le professeur Yade qui essaye d’attirer notre attention, tout en semblant prêt à rendre son repas d’un instant à l’autre. Le professeur Potts réussit presque à rendre aveugle les élèves trop proches d’elle quand elle tend un micro au prof pour qu’il puisse se faire entendre. On ne peut pas vraiment dire que c’est surprenant, en fait, ça me fait l’impression d’une vieille rengaine, répétée encore et encore. Il nous explique rapidement comment va se passer la journée et nous donne quelques informations sécurité, que Potts s’empresse de mettre au défi on essayant de nous empaler sur le mat du drapeau fait maison – ça ne fait aucun doute – du professeur Yade. Il faut au capitaine une dizaine de minutes de manœuvres pour atteindre les quais, et il laisse finalement descendre la passerelle, nous permettant d’enfin descendre du bateau. Je laisse la plupart des élèves passer avant moi, préférant éviter la cohue et descendre sans risquer de finir à l’eau. Pix approuve mon idée, et s’assied à mes pieds tranquillement, observant la foule devant nous avec un calme olympien. Nous mettons finalement pied à terre et je regarde autour de moi, avant de me décider de prendre le chemin des marais. J’ai rarement l’occasion de visiter ce type d’environnement, et je me dis que les espèces de pokemons que je pourrai observer allait certainement changer de mes habituelles rencontres dans la nature. Il fait vraiment beau, même s’il fait froid, il y a peu d’humidité dans l’air et c’est appréciable. C’est donc avec bonne humeur que je commence à marcher, à l’affut du moindre bruit, mouvement pouvant m’indiquer la présence de pokemon, Pix est devant moi et analyse avec attention toutes les odeurs qui passent à portée de son museau. HRP : Zone de base + Marais (Capstick) 7 pokeballs 1 superballs |
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LA SYMPHONIE DU HASARD SC #24 | SOLO Date : 21 janvier 2019 Il ne me faut pas très longtemps pour laisser sortir Tod, qui prend place sur mon épaule, son perchoir préféré. Nuts ne semble pas vouloir sortir, et fait une petite sieste au chaud. La traversée, qu’elle a pratiquement fait entièrement à la nage a dut l’épuiser, alors je n’insiste pas, et la laisse se reposer. L’ile est vraiment ravissante et je profite de la ballade sans retenue. J’ai toute la journée pour trouver un pokemon et j’ai bien l’intention d’en découvrir le plus possible sur l’ile. Je traverse les champs qui bordent la plage et qui marquent le début des terres intérieures de l’ile. Je ne suis pas le seul à le faire, et j’aperçois encore souvent des camarades de l’académie en train de fouiner dans les hautes herbes. Je ne m’attarde pas, déterminé à trouver des espèces un peu plus originales. A un moment, je vois Pix s’arrêter et se mettre en position défensive. Sans hésiter, je m’arrête à mon tour et observe ce qu’il y a autour de nous. - Qu’est-ce que tu sens Pix ? Un pokemon ? Mon starter hoche la tête, son nez fonctionnant à plein régime, pour essayer de déterminer si l’intrus est dangereux pour nous ou pas. Finalement, les herbes se mettent à bouger devant nous, à notre droite pour laisser sortir un petit laporeille. Ce dernier nous remarque et s’arrête au milieu du sentier qu’il a commencé à traverser. Aucun de nous ne bouge pendant de longues secondes, puis Pix grogne et cela suffit à faire fuir le curieux. Je vois à l’air très satisfait de mon partenaire, qu’il n’est pas mécontent du résultat de son grognement, et je ne peux m’empêcher de le titiller avec ça : - Quel prédateur incroyable, tu as réussi à faire fuir un laporeille ! Qu’est-ce qu’on ferait sans toi. Bingo, il est à présent vexé comme un pou, mais cela me fait rire pour de bon. Il est si susceptible, que ça en devient comique. Il me faut quelques instants pour me calmer, et nous reprenons la route, un Pix scandalisé par mes rires en tête. Tod et moi on se regarde, le même sourire sur les lèvres, mais nous nous retenons de dire quoi que ce soit. Ca ne ferait qu’envenimer les choses, et je tiens à ce que mon starter ne me laisse pas tomber au milieu d’un combat plus tard – il pourrait vraiment le faire –. On arrive à proximité des bois, et je suis tenté d’aller jeter un œil, mais l’accès n’est pas possible sans un pokemon ayant coupe, alors je ne me m’attarde pas. Des forets, j’en ai visité des dizaines, et je préfère continuer pour prendre la direction des marais. Ça c’est un lieu qui me plait. Arrivé à destination, je constate que le chemin s’arrête net, coupé par une mare envahie de roseaux et dont on ne voit pas le fond, pour reprendre une vingtaine de mètres plus loin, sur la rive en face. J’aperçois quelques pokemons, sans réussir à les voir véritablement, et je m’arrête quelques minutes pour regarder le paysage. Je fais passer mon sac devant moi et en sors mon carnet de croquis. Mon crayon glisse rapidement sur une feuille blanche, et je trace rapidement l’ébauche de ce que j’ai sous les yeux. D’abord l’eau, et les vagues remous que fait la vie qui s’y cache, puis les petits îlots qui émergent çà et là, pour terminer par la végétation. Il n’y a pas beaucoup d’arbres, essentiellement de vieilles souches gonflées d’eau et moisies, qui menacent de s’effondrer sur elles même, des arbustes et buissons qui doivent héberger un certain nombre de pokemons. J’essaye de contourner l’eau, mais impossible. Je finis toujours par revenir sur mes pas, car l’eau est partout. Impatiemment, je sors Nuts et lui demande d’aller faire du repérage, et tenter de trouver un chemin praticable dans le dédale que forment les marécages. Elle revient rapidement, avec une moue déçue. - Alors, tu as trouvé quelque chose ? Elle secoue la tête négativement, et je pousse un soupir en lui tapotant la tête pour la remercier. Je n’ai pas le choix. Si je veux visiter la zone, il faut que j’utilise mon capstick. J’hésite, cela fait un moment que je ne l’ai pas utilisé, et je sais que ça ne va pas me faciliter la tâche. Je sors mon capstick, et le prépare à l’utilisation. Une fois prèt, je cherche un pokemon qui pourrait m’aider à traverser, mais je n’en vois aucun. Un peu déçu, je reprends la marche, dans une direction au hasard, mais qui semble s’enfoncer un peu plus dans les marais. Je croise d’abord un marill, mais je le laisse en paix. Il me semble un peu petit pour pouvoir me transporter avec un minimum de confort, et me baigner dans les eaux vaseuses ne me tente que très moyennement. Plus loin, j’aperçois un séviper qui ondule dans l’un des points d’eau, mais je ne m’approche pas. Je n’ai jamais été un grand fan des serpents, même un abo suffit à me rendre mal à l’aise, alors hors de question de tenter une connexion mentale avec l’un d’eux. En vérité, plus qu’un simple malaise, j’ai un léger passif avec ces espèces reptiliennes, qui remonte à un passé lointain où mon géniteur était encore avec nous. Je ne peux pas dire que j’en ai peur, mais que je préfère les savoir le plus loin possible de moi. Il est à présent midi, et je m’arrête pour manger. Je donne leur part à mes coéquipiers, et nous mangeons dans le calme, ce qui est reposant pour une fois. Tod semble un peu stressé, et ne semble pas apprécier les lieux, alors il se tient à carreaux. Quand tout le monde a terminé, je ramasse les détritus qui trainent encore, et en me relevant, je constate qu’un pokemon nous observe depuis l’étang vaseux tout proche. Je fais mine de rien, ne voulant pas le faire fuir, et termine de ranger. Je lui jette quelques regards en biais dans le même temps, et finis par reconnaître un tétarte. Un pokemon costaud qui n’aurait aucun mal à me faire traverser les étendues d’eau. Mes affaires rangées, je me tourne vers mes pokemons, fait rentrer Tod et Nuts sans leur laisser le choix. Il me faut du calme, et ne pas effrayer notre visiteur. Il est peut être mon futur moyen de traverser ces marais qui me font tant envie. - Pix, sage, je lance doucement à mon starter, lui signifiant de se faire tout petit et de ne pas se mêler de ce qui va suivre. Il hoche la tête pour me confirmer qu’il a compris l’ordre et il s’assoit bien droit, en attente de mon prochain ordre. Je m’approche de l’eau, légèrement à gauche du tétarte, et fait semblant de regarder au loin pendant que j’enclenche mon capstick et me prépare à l’action. Mon premier lancer est beau, mais le tétarte ne se laisse pas faire et esquive le rayon au dernier moment. Je grimace un peu, mais ne me décourage pas. Je m’élance à sa poursuite, Pix sur mes talons. Ma proie ne fuit cependant pas très longtemps, et tout à coup fait volteface, ce qui me surprends, mais je ne peux l'éviter. C’est Pix qui m’évite de prendre une attaque plaquage de plein fouet en me taclant avec une vive-attaque. - Merci vieux, je marmonne en me relevant. Tu aurais pu y aller plus doucement, j’ajoute néanmoins. Je vois à sa tête que c’était parfaitement prémédité, certainement une vengeance pour m’être moqué de lui plus tôt. Malgré ça, il se place entre moi et tétarte, et je dois le retenir pour qu’il ne se lance pas dans le combat. - Attend ! J’ai besoin de le prendre dans le capstick. Ne l’attaque pas, détourne juste son attention quelques instants. Il se met en action, et il ne me faut pas longtemps pour réussir la prise du tétarte, vu qu'il ne fait plus attention à moi. Dès que nos émotions sont en phase, je tente de calmer mon partenaire temporaire. - Tout doux, je suis Kyokai, j’ai besoin de ton aide pour traverser les marais. Tu veux bien ? Ses émotions passent par plusieurs phases de façon si rapide, que j’ai du mal à ne pas me laisser envahir par ces dernières. La colère et l’indignation sont d’abord les plus fortes, pour finalement laisser place à de la curiosité. On s’observe quelques instants en silence, laissant nos émotions s’entremêler et nous finissons par tomber par un accord tacite, de la bouffe et pas qu’un peu. Toutes mes réserves de la journée risquent d’y passer, mais j’ai besoin de son aide, alors je réponds : - Va pour le repas, c’est bien la moindre des choses. Je me tourne vers Pix, et je vois qu’il a suivi toute la scène avec attention, et qu’il attend à présent la suite des opérations. Je lui souris et lui dis : - Aller viens Pix, il y a de la place pour toi aussi si tu ne bouges pas trop. Mais connaissant ta grande passion pour l’eau je ne pense pas que l’on risque grand-chose. Il renifle et je le caresse gentiment. Il nous faut quelques minutes pour arriver à nous installer de façon à peu près confortable – si on peut être installé confortablement sur le dos d’un tétarte, vu la taille qu’ils font – et notre partenaire temporaire se met en route. On traverse les étendues d’eau pendant plus d’une demi-heure sans rencontrer aucun pokemon. J’ai envie de dessiner ce que je vois, mais mon équilibre est trop précaire pour tenter le coup. Je mémorise donc un maximum de ce que je vois, pour pouvoir le dessiner plus tard. Je demande à Tétarte de s’arrêter sur un îlot un peu plus grand que ceux que l’on a croisé jusqu’à présent et lui demande de m’attendre le temps que j’explore les environs, à la recherche de trace de pokemons. Il pousse un grognement pour me dire qu’il attendra et je m’enfonce dans les buissons. Pix a repris sa place à l’avant et cherche des odeurs à traquer. Nous sommes attentifs aux moindres bruits, mais nous sommes tout de même pris par surprise. Ce n’est que grâce à ses réflexes et sa vitesse que Pix esquive une danse flamme au dernier moment. - Nuts à toi de jouer ! Je lance la pokeball de mon partenaire eau pour prendre le pas sur le pokemon inconnu qui nous attaque. - Tourniquet ! Ça limitera les dégâts par attaque feu, et me donnera un avantage certain. Je jette un regard autour de moi, mais je ne vois personne. - Montres toi ! Combat-nous plutôt que d’attaquer en traitre ! Nuts pousse un cri pour le défier aussi, et c’est ça qui décide notre agresseur à se montrer. Il ne faut pas longtemps pour reconnaitre funécire. Et cela me tire un sourire. Je pense à Karnaca, et je me dis que c’est une occasion en or pour obtenir ce pokemon qui m’avait fait tant envie quand j’avais rencontré la petite blonde. - Nuts prépare toi, c’est toi qui es à l’honneur aujourd’hui. Elle hoche la tête et semble impatiente de combattre. On a encore amélioré notre cohésion depuis la battle royale contre lequel elle avait affronté le ouisticram de Paul. Je suis confiant et je n’hésite pas à prendre l’initiative. - Nuts, attaque Aqua jet ! Le pauvre funécire prend l’attaque en pleine tête, et tente de répliquer avec onde folie, que Nuts évite sans problème. Ne voulant pas mettre définitivement KO mon adversaire, je calme le jeu avec l’eau et préfère demander une vive attaque. De nouveau, la vitesse de mon mustébouée étant nettement au-dessus de celle de funécire, il fait mouche. Ils échangent encore quelques attaques, mais je vois bien que Nuts à la maitrise totale du combat et que son adversaire n’a aucune chance. Après avoir encaissé un rebondifeu, qui ne fait pas vraiment de dégats puisque le tourniquet du début du combat fait encore effet. Funécire est mal en point, il volette difficilement et semble prèt à s’effondrer. Je ne me sens pas de pousser plus loin, alors je sors une pokeball et demande à Nuts de se pousser. HRP : [Lancer une PokéBall] |
La symphonie du hasard SC #24 | SOLO Date : 21 janvier 2019 La pokeball aspire le petit funécire pour ne plus le laisser sortir. Je sautille sur place pour fêter ma victoire. - Bien joué Nuts ! C’était une capture de toute beauté ! Ma loutre me répond avec un japement de plaisir et se frotte à ma jambe. Je lui caresse gentiment la tête, et vais récupérer la pokeball de mon nouveau partenaire. Je la soupèse, et après l’avoir observé quelques instants, je la lance pour libérer Funécire. Il se met à la hauteur de mon visage et me dévisage très sérieusement, mais sans animiosité. Je lui fais un sourire, et me présente : - Salut, je suis Kyokai ton nouveau dresseur. Il me tourne un peu autour, m’observant sous toutes les coutures, puis il se désintéresse de moi et va voleter droit vers Pix. Je laisse faire, autant que leur rencontre se fasse immédiatement. Au moins, je serai vite fixé sur l’affinité qu’ils peuvent avoir. Surprenement, Pix se laisse faire, et le petit funécire s’installe sur sa tête et pousse un soupir de satisfaction. Je reste un moment choqué, à regarder mon starter laisser un autre pokemon s’installer sur lui sans l’envoyer bouler, dès leur première rencontre. Plusieurs fois, j’ouvre la bouche pour parler, mais rien ne vient, alors je fini par laisser tomber. Je rappelle Nuts dans sa pokeball et je m’apprête à faire la même chose pour Funécire, mais il semble bien là où il est – sur la tête de mon pokemon le plus sauvage – alors je laisse tomber. - On y va, il ne nous reste pas beaucoup de temps avant l’heure du regroupement, et il nous faut encore retraverser les marais. Pix se lève et nous revenons sur nos pas, à l’endroit où j’ai laissé Tétarte. Ce dernier, nous attend sagement là où je lui ai demandé et je lui fais un signe de la main ainsi qu’un sourire quand il nous aperçoit. - On est de retour. Et pas bredouille, j’ajoute fièrement en montrant Funécire. Ma joie semble amuser Tétarte, mais il ne dit rien. Nous reprenons nos places pour la traversée et mon camarade intérimaire s’enfonce dans l’eau. Il nous faut pratiquement une heure pour arriver à l’endroit où je l’ai capstické, et c’est avec un certain soulagement que je descends de ma monture. J’ai les jambes engourdies d’avoir été trop longtemps croisées. - Merci Tétarte. Tu nous as bien aidé aujourd’hui. Comme promis, voici ta récompense. Je sors toute la nourriture qu’il me reste dans mon sac, ce qui équivaut tout de même à une jolie petite quantité. Ce qui est plus que correct comme payement pour la traversée. - On aura peut-être l’occasion de se revoir, mais en attendant, bon vent et fait attention à toi. Tétarte pousse un grognement, comme pour dire que ce serait plutôt à moi de faire attention. Il me donne un petit coup à l’épaule et me tend ensuite son poing, et je comprends qu’il veut que l’on se check. Je ris un peu, mais tape mon poing contre le sien. - A la prochaine Tétarte. Nous nous quittons, et je reprends paisiblement le chemin vers le point de rendez-vous. Je rêvasse, le regard perdu au loin. Pix et Funécire discutent paisiblement, tout en me suivant. Quand j’arrive à destination, je constate que je ne suis pas le seul à avoir eu de la chance, car certains de mes camarades ont eux aussi un nouveau compagnon qui les accompagne. Pour ma part, je laisse sortir Tod et Nuts pour qu’ils puissent prendre l’air, et je les laisse rejoindre Pix et Funécire pour qu’ils puissent faire connaissance. En les voyant tous les quatre, je ne peux m’empêcher de me dire que l’intégration de la petite bougie ne devrait pas poser de soucis. Il a quitté la tête de Pix et semble déjà bien s’entendre avec ma pile électrique, Tod. Nuts les quitte et vient s’assoir à mes pieds. Je me met à sa hauteur et lui gratte la tête entre les oreilles. - Je sens que les journées seront encore plus mouvementées avec lui, je lui dis avec un sourire. |
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