Le grand jour était arrivé pour toi Audrey, nous sommes au lendemain de ton acceptation dans la branche scientifique et il y a quelque chose qui cloche. Tu fais certainement parti des seules filles de ton dortoir à être dans cette branche quand les autres sont plutôt à cogner en temps que Top-Dresseur. C'est pas que t'aimes pas les combats, au contraire, tu adores les regardes, ramener tes pompons en papiers multicolores pour encourager les combattants dans des rires hystériques, mais toi, la science, la mécanique c'est ton dada et tu n'attends qu'une chose : devenir mécanicienne.
Pour célébrer ton entrée chez les scientifiques on t'a offert une belle lampe torche, ne sachant pas ce que c'était à première vue tu t'es allumée la lampe dans les yeux et en plus de cela tu t'es rendue aveugle pendant une heure. Heureuse de ton jouet tu as pris ton sac en y fourrant ta lampe torche et sans fermer ta chambre tu es partie comme une dératée. Les filles de ton dortoir commencent à s'habituer à ta folie, tes sauts d'humeurs, tes cris, mais avouons que te voir partir en folle furieuse est plus rare, ces dresseuses s'écartent et tu les remercies avec de grands « Merci ! » qui sont parlés à la limite du cri.
Tu ne sais pas où tu vas, juste que les sous-terrains sont ta destination, tu veux essayer ton jouet dans des conditions réelles. La découverte, l'exploration, l'inconnu, tous ça t'excites et fait palpiter tes veines et ton coeus plus forts à mesure que tu cours. Akali sort de sa pokéball sans ton autorisation, mais tu t'en fou, tu es même heureuse qu'elle te rejoigne dans tes périples, après tout, vous êtes une équipe de choque, qui fait péter les décibels pour le plus grand bonheur de ceux et celles qui écoutent vos chants dans le parc. Les arbres défilent à toute vitesse sur les extérieurs de ton champs de vision, tu es concentrée sur ta course, lentement les arbres deviennent des arbustes, les grands arbres à feuilles qui te couvraient du soleil deviennent des petits arbres qui sont aussi hauts que des arbres à baies. Le sol verdoyant vire lentement au marron crayeux du sol sec à force de subir la chaleur du soleil.
Tes pas ralentissent, tu calmes ta course pendant qu'Akali tourne autour de toi pour faire décroître sa vitesse de vol. Avec grâce elle se dépose sur ton épaule droite et effectue un geste affectif récurent, elle mordille ton nez avec douceur et toi tu lui rends la pareille avec une morsure délicate sur l'oreille la plus proche. Après cet échange tu observes devant toi, et tu la vois, ton adversaire, l'entrée des souterrains. Une boule se forme lentement dans ton ventre, c'est bien rare pour une fille rare, mais parfois il faut savoir faire preuve de sérieux. Rien ne t'empêche d'avoir cette réputation de folle joyeuse, de peindre des dortoirs avec le style Anarchie, mais maintenant tu es grande, tu es une scientifique et tu vas entrer dans un endroit inconnu et dangereux.
Tu fais le premier pas dans la grotte en lançant à Akali.
-Cette fois, la folie et la curiosité ne font pas bon ménage... il faut prouver qu'on peut être sérieux, que je ne suis pas nul, ou encore ratée, que ces six années dans le centre spécialisé à fait de moi une fille sérieuse et concentrée malgré une grande joie de vivre, que j'ai conscience de moi et que des filles comme Janet ne me voient pas uniquement comme une fille qui fait des caprices, qui voit des choses que personne d'autre ne peut voir. Je ne suis pas schizophrène et je vais le leur prouver un ramenant un butin incroyable et rare !
Toi, jeune névrosée accomplie, tu avances lentement dans cette entrée des souterrains, car oui, tu est persuadée qu'il y en a plusieurs. La galerie dans laquelle tu t'enfonces semble être un boyaux parmi tant d'autres. Voir ainsi le couloir dans lequel tu es, qui se divise en plusieurs branches te fait penser à ce jeu de société, Labyrinthe, un jeu où tu avances dans un... Labyrinthe et où les autres joueurs peuvent modifier la structure des murs pour gêner ton avancée dans cet univers de noeuds et où on se retrouve parfois emmurer. De ce fait, par logique et raisonnement tu prends une feuille d'aspect vierge si tu enlèves les petits dessins anarchiques dans le coin supérieur gauche de la feuille. Un crayon à la main tu remontes à l'entrée en rebroussant chemin, heureusement tu n'as qu'à aller tout droit. Tu prends pour échelle un centimètre est égale à environ dix pas.
L'exploration commence donc vraiment, cette fois tu fais attention à tout. Le tunnel des souterrains est fait dans un carré parfait, le groupe d'ouvrier qui ont fait cette galerie étaient des gens très rigoureux. Le sol n'est pas humide et les murs sont soutenus par des poutres en bois d'un marron, sauf celle du haut qui est très foncée, tu en déduis que si le sol n'est pas humide c'est parce que la poutre du haut absorbe l'eau qui coule et la retiens efficacement. Fière de ton raisonnement tu t'accordes quelques sauts dans les airs sous les yeux d'Akali qui lance de petits cris joyeux.
Tu t'enfonces dans ces galeries et tu prends bien soin de noter tous les autres débuts de galeries. En avançant pendant une dizaine de minute tu as recensée plus de vingts potentielles débouchées. Tu n'en a explorée aucune, mais la seule dans laquelle tu as jeté un oeil t'as laissée une impression désagréable dans le dos. Il y avait un écran dans cette salle et même s'il était éteint, tu avais la certitude d'être observée, tu étais vite partie et malgré Akali tu n'étais pas rassurée. Tu ne cherches pas vraiment, tu explores la zone pour délimiter la zone de recherche. Tu es consciente qu'une seule visite ne sera pas assez pour pouvoir tout fouiller. Alors tu décides que tu commenceras par le fond, autant commencer par le moins rassurant pour ben connaître la zone de danger.
L'heure de fouille était passée et tu avais ton plan. Il y a quatre points principaux, un pour chaque point cardinal et tu es entrée par l'accès sud. Pour chaque couloir il y a dix alvéoles et une pièce central d'environ cent mètres carrés dont le quart prit par une cabane qui était certainement le bureau du maître des lieux à l'époque ou c'était habité. Tu ne prends pas la peine de faire chaque alvéole, les quelques unes dans lesquelles tu es entré pour jeter un coup d'oeil te laissent un amer souvenir d'être observée. Prenant ton courage à deux mains tu pénètres le bureau, à l'intérieur tu as cette même sensation d'être observée même si la seule fenêtre ouvrant sur un autre monde est un écran d'ordinateur. C'est étrange, mais même si lui aussi est éteint la sensation du regard dans le dos te fait froide impression, en plus elle n'est pas éclairée, contrairement au reste des couloirs qui bénéficiaient d'une architecture amenant la lumière jusqu'au font de chaque couloir. Tu prends donc ta lampe torche LUMINAX et la tout s'éclaire, malgré une lumière qui éclaire bien la pièce excepté les angles morts tu trouves un bureau avec de la paperasse, beaucoup de paperasse, même au sol, mais cette impression désagréable te poursuis et tu sembles rester statique, mais tu dis pour te rassurer.
-Comme le disais ma marraine, les fantômes n'existent pas !
Ce que tu sembles oublier c'est que ta marraine n'existe pas. La présence d'Akali contre ta nuque te détend et tu as enfin le courage pour explorer le bureau. La lampe à la main tu cherches parmi les papiers et là, tu trouves un livre qui semble être au gérant de ce bureau, tu entreprends de le lire, mais le temps et la poussière ont eu raison de l'encre qui a servi à écrire le journal.
Tu sembles comprendre quelques bribes, l'homme serait, le docteur Frenkkenstin, qui, avec une équipe très nombreuse à ce semblerait, ils avaient pour projet d'étudier un pokémon virtuel et de l'améliorer, essayer d'en créer plusieurs, ce fut un succès d'après le journal, pourtant, jours après jours, ces pokémons prenaient le contrôle sur le personnel, au moyen de logiciel espions, ils pouvaient tous voir, tout entendre, tout comprendre, tout voir, tout penser. Ces pokémons étaient intemporelle, pas besoin de respirer, boire, manger, ils étaient artificiels sans aucun besoin. Petit à petit les chercheurs seraient devenus fous et beaucoup seraient partis. Frenkkenstin serait resté pour essayer de comprendre ses créations, de les aider, ou de les éliminer, le texte n'était pas clair, mais il fait mention à plusieurs reprises d'un supercalculateur dans un des étages supérieurs, mais ces pokémons ont bloqués les accès en se matérialisant et à l'aide d'attaques très puissantes.
Ta lecture ce coupe quelques mots avant la fin quand tu sens quelque chose se jeter sur toi, tu l'as senti et tu plaques contre le mur avant de voir dans la lumière de ta lampe dans un temps inférieur à une seconde une sorte pokémon rose et bleu s'enfuir à l'étage par un petit espace. Pourtant il n'y avait rien derrière toi, juste l'écran d'ordinateur, et là tu réalises. Depuis le début tu es observée par ces pokémons. Par courage tu lis les derniers mots qui sont encore intactes qui sont : Le supercalculateur toi être éteint sinon les Porygons continueront à se créer par un algorithme et à évoluer grâce à des logiciels.
-Akali, il nous faut réussir cette mission. Allons y !
Sur ces mots tu sors ton Napolitain, car tu as un peu faim et tu croques dedans en pointant la petite entrée par laquelle le Porygon est passé.
-Vers l'infini et l'au-delà !
Dernière édition par Audrey Hatoria le Ven 11 Avr - 16:30, édité 1 fois