Ranya n’y croit pas une seule seconde.

A aucun moment, l’homme ne sera capable, par quelques technologies que ce soit, de reproduire l’énergie phénoménale produite par un pokemon qualifié de Légendaires. Les Fléaux ne sont pas de simples pokemons de la région un peu plus puissants que la moyenne. Ils rengorgent en eux une énergie si puissante, née des pires vices de l’être humain. Cette noirceur, cette haine, cette colère, toutes ces émotions négatives transmises depuis des siècles n’a fait qu’amplifier la puissance de ces êtres. Et si le pilier qui pouvait les maintenir n’est plus, pilier qui a mis des centaines d’années à se construire pour les sceller à la perfection, la blonde n’a aucun espoir que les scientifiques, même les meilleures du monde, réussissent à reproduire ce que la nature a mis des générations à mettre en œuvre.

Malgré tout, l’archéologue se trouve là, assise, manuels et crayons en main, tentant de trouver une solution avec ses professeurs et autres volontaires. Parce qu’elle a bien conscience que la situation est loin d’être idéale. Deux Fléaux sont dans la nature après que les piliers aient été détruit. Et inutile d’être un grand détective pour trouver les coupables. Seulement, l’académie de Paldea manque de solutions. Cette situation est complètement inédite dans leurs régions. Ils connaissent mal les Fléaux et l’étendue de leurs pouvoirs. Les piliers eux-mêmes sont bien mystérieux.

Alors, pendant que les scientifiques travaillent sur une structure entièrement artificielle en capacité de contenir un Fléau, Ranya réfléchit. Elle réfléchit à comment réparer ce pilier. Comment lui donner de nouveau le pouvoir de contenir l’un de ces pokemons forgés de haine ? L’archéologue n’en sait rien. Alors elle travaille sur de nombreux livres. Elle écrit, elle dessine, les écouteurs vissés sur ses oreilles. Elle sait que ce n’est pas exactement ce que demande Monsieur Jacq. Mais la Givrali s’en moque.

Si la nature a réussi une fois, elle peut réussir une seconde fois.

Seulement si on lui donne un coup de main.