Calliope est née au printemps, le 25 mai, d’un père et d’une mère aimants, qui désiraient par-dessus tout avoir un enfant. Voir leur bébé pleurer les amena à l’appeler Calliope en hommage à la muse de la poésie. Vous l’aurez certainement compris, Callie n’a jamais manqué d’amour. Ses parents étaient tous les deux très présents. Tous les trois vivaient dans la région d’Unys, à Maillard. Leur maison se trouve tout près de la Forêt d’Empoigne et ils tiennent une pension où ils élèvent et accueillent de nombreux Pokemon. Ensemble aussi dans la vie professionnelle, ses parents gagnent plutôt bien leur vie et s’y connaissent très bien en Pokemon. Callie a don grandi après d’eux et de ces créatures qu’elle commençait à côtoyer sérieusement à l’âge de 3 ans. C’était surtout le Delcatty de la famille qui faisait très attention à elle, la surveillant de près lorsque ses parents étaient trop occupés.

La petite enfance de la petite fille n'eut rien de particulier... Elle grandissait, s'épanouissait, commençait à parler et à marcher sans soucis. Jusqu’à ce qu’elle tombe malade. Le médecin de la famille ne comprenait pas au début, n’arrivant pas encore à faire le rapprochement. Et puis, le diagnostic tombait. Callie était sensible aux rayons du soleil. Il ne s’agit néanmoins qu’une photosensibilité anormale, l’enfant n’était pas atteint de l’XP. (Xeroderma pigmentosum) Un soulagement, sauf que le combat commençait. Des restrictions tombaient et Calliope les prenait au début comme des punitions. Puis, au fil des années, elle apprenait à vivre avec et faisait preuve de maturité.

Elle commençait à aider ses parents alors qu’elle n’était âgée que de 8 ans. Elle n’avait pas d’autres centres d’intérêts et ne possédait pas beaucoup d’amis. La petite fille vivait essentiellement la nuit, contrainte de rester enfermée le jour. Ses parents avaient bien trop peur alors qu’il suffisait de mettre de la crème et de s’assurer que le soleil soit très bien camouflé dans les nuages. Elle devait aussi porter des vêtements longs, une ultime barrière qu’on lui imposait. Son apprentissage débutait alors tôt. Son père prenait du plaisir à lui transmettre son savoir, d’autant plus qu’elle enregistrait avec une facilité incroyable.  Elle quittait finalement l’école et s’engageait à plein temps dans la pension. Tout le monde retrouvait la joie de vivre, comme s’il ne s’était rien passé. Callie avait même pu prendre plaisir à jouer de la guitare.

Et puis, le jour d’une nouvelle orientation forçait la famille à se séparer. Calliope voulait voler de ses propres ailes mais rêvait d’acquérir encore plus de connaissance et d’expérience en allant dans cette fameuse école. Bien évidemment, elle s’était attendue à un refus catégorique de ses parents. Pour prouver sa détermination, elle redoublait d’effort à la pension et argumentait sans cesse ses choix. Elle savait déjà pourquoi ils refusaient… Cette maladie ne faisait que de l’enfermer en cage alors qu’elle pouvait s’épanouir comme une jeune fille quelconque. Elle était grande et savait très bien gérer cette photosensibilité. Finalement, elle abandonnait l’idée, refusant de se battre d’avantage. Tout comme la musique, qu'elle lâchait aussi car les atteintes neurologiques faisaient qu'elle ne pouvait plus très bien se servir de sa main et de jouer convenablement une note. C’est en voyant la mine démoralisée de leur fille que la mère et le père de Callie changeait d’avis. Ratant ainsi le premier semestre, la demoiselle pouvait faire son entrée pour le second.

Un voyage en bateau l’enverrait à l’ile Lansat. Elle promettait à ses parents de faire attention et de les appeler tous les jours. C’était le compromis. Elle avait même déclaré se donner à fond dans ses études, prenant le temps de réfléchir avant de choisir sa voie. L’académie offrait tellement de possibilité qu’elle était encore indécise à son départ. Le premier jour n’avait pas été de tout repos. Il y avait tellement de papiers administratifs que la demoiselle ne savait plus où en donner de la tête. Heureusement qu’il y avait des élèves de premier semestre assez sympathique pour l’aider dans sa démarche. C’est ainsi qu’on la conseillait de se rendre au souterrain pour obtenir son premier Pokemon. Grâce à un questionnaire des plus étrange, le collectionneur lui a confier un Chlorobule, une créature de type plante qui pourrait se révéler fort utile pour ses projets futurs.