Une nouvelle sortie capture concoctée par le vice-directeur Riven Rivardi. Le parc Safari avait été notre dernier voyage hors de l’île Lansat et je me demandais où nous emmenait cet homme à bord du bateau. Nous étions le 14 juin et il était 07 :30 du matin. Il fallait que je me dépêche puisque nous partions dans une demi-heure pour l’île Pitaye. Après m’être assuré que j’avais tout préparé et que j’avais mes quatre pokéballs, j’étais parti au pas de marche rapide. Il était 07 :55 lorsque je suis arrivé sur notre moyen de transport. Le temps que je me trouve un coin tranquille pour m’asseoir et m’occuper de Ikazuchi, le bateau démarrait tranquillement vers notre nouvelle aventure.
Deux heures plus tard, nous étions arrivés à notre destination. Il était 10 :05 lorsque je débarquais, ayant comme seule instruction d’être de retour pour 16 :00. Les élèves partaient à la course, ayant entendu parler d’une zone « mystère » où des pokémons différents de ceux qu’on pouvait trouver actuellement dans les environnements de cet espace de terre. J’étais particulièrement curieux. Après une légère plainte de mon Elekid, je pouvais me rendre compte qu’il n’appréciait pas tellement la température et je le fis rentrer dans sa pokéball. Je laissais sortir Taka, qui à grands coups d’ailes, s’était envolé haut dans le ciel pour profiter du grand air. Il y avait déjà plusieurs nuages sombres dans le ciel et je supposais qu’il y aurait peut-être des averses de pluie durant cette sortie capture. Heureusement que j’avais emporté un imperméable dans mon sac.
La zone qui était face au débarcadère était un énorme champ fleuri. De toutes les couleurs, cela créait un arc-en-ciel sur cette zone de l’île. Au loin, je pouvais voir des élèves émerveillés par tant de beauté, mais je ne pouvais pas m’y attarder. Pour trouver l’endroit mystérieux, je devais avancer le plus vite possible et c’était au pas rapide que j’avançais parmi les fleurs vers une zone marécageuse, selon la carte que j’avais sur mon iPok.
Une heure plus tard, j’étais arrivé à l’orée d’une zone qui semblait mi-bois, mi-marécage, mais cela devait être sûrement les deux zones qui se croisaient à ce point précis. Je ne pouvais pas marcher directement dans cet endroit, au risque d’être coincé. Je regardais dans le ciel pour voir que Taka était toujours en train de voler au-dessus de moi, observant mon avancée. Je lui faisais signe et en quelques battements d’ailes, elle se posait à mes côtés, contente de me voir.
« Taka, je vais avoir besoin de ton aide pour me faire traverser les marécages. Ce n’est pas une petite traversée. Est-ce que tu te sens capable de le faire ? » lui demandais-je gentiment et aussi douce que d’habitude, ce fût en se collant contre moi qu’elle affirmât positivement pouvoir faire cela. Elle s’envolait légèrement pour arriver au niveau de mes épaules et elle m’agrippa par le collet de mon chandail. Tranquillement, elle m’avait soulevé dans les airs, légèrement au-dessus des arbres. Ce que je portais semblait encaisser le choc et n’allait pas se déchirer sous la tension. Je pouvais sentir qu’elle faisait des efforts, mais c’était avec plusieurs battements d’ailes rapides que nous étions partis vers notre destination.
Lse marais traversés, Taka me déposait face e à ce massif rocheux. Je lui avais indiqué le sommet de cet obstacle naturel.
« Es-tu capable de m’y emmener ? lui demandais-je, me demandant si je ne l’avais pas surmené. D’un regard déterminé, elle m’avait réaggripé par le collet de mon chandail et c’était avec plusieurs battements d’ailes rapides que nous faisions l’ascension de cette masse rocheuse. Ce fut assez rapide, car après environ cinq-dix minutes de vol, elle m’avait déposé à un endroit dégagé et stable. Je la regardais et vu son état, elle ne pourrait pas me ramener plus loin. Je la félicitais d’une caresse avant de la faire rentrer dans sa pokéball pour qu’elle puisse se reposer. J’observais la suite du trajet et je pouvais voir la mer de ma position et quelque chose d’autre, mais je ne pouvais pas vraiment décrire ce que c’était de ma position. C’était en amorçant la descente que j’allais le découvrir. C’était donc avec prudence que je surveillais où je mettais chacun de mes pieds, en évitant de faire de faux pas. Un mouvement mal placé pourrait me valoir une belle chute et j’aimerais éviter de revenir à l’académie sans membres cassés, voire pires.
C’était après une bonne demi-heure que j’avais réussi à mettre mes pieds sur la terre ferme, le coeur qui battait très rapidement et en sueur. La température chaude et humide qui était combinée avec un grand effort physique rendait la situation très difficile. Lorsque j’avais légèrement repris mon souffle, je m’étais avancé vers la mer qui n’était qu’à une trentaine de mètres. Les deux pieds dans l’eau, un frisson de soulagement m’envahissait avec le contact agréable de l’eau. Lentement, je reprenais sur moi-même, car je remarquais quelque chose : il y avait une petite île visible non loin d’ici. Je m’apprêtais à faire sortir Kame, mais mon regard s’était arrêté sur une petite barque. Je n’hésitais pas une seconde pour la pousser à la mer pour y embarquer. À l’aide des rames, je me dirigeais lentement vers ce lieu mystérieux.
Seulement cinq minutes plus tard, j’étais de nouveau dans l’eau pour embarquer la barque sur la plage de cet endroit. Une forêt cédait rapidement place au sable fin et je m’y étais simplement enfoncé, à l’idée de rencontre un autre type de pokémon. Après quelques minutes de marche, un éclairci dans la végétation me fit rencontre une énorme étendu d’eau d’où on ne voyait pas le fond. Je méritais bien un peu de repos en cette journée folle préparée par le vice-directeur Riven Rivardi. Je faisais sortir tous mes pokémons, à l’exception de Taka. Elle mérite un repos dans sa balle pour le moment. Kame, aussitôt sorti, s’était jeté dans l’eau de l’étang pour y plonger. Ikazuchi courrait un peu partout et Ryuusa observait les arbres. Elle semblait fixé quelque chose en particulier dans l’un des végétaux. Je n’avais rien dit lorsque tout à coup, elle usait de l’attaque Coupe pour trancher le feuillu en deux au niveau du tronc.
« Que fais-tu, Ryuusa ? » disais-je, surpris d’avoir fait cela sans aucune raison. Elle avait peut-être vu quelque chose de dangereux ? J’étais distrait par les actes de la Sabelette que le cri de mon Elekid m’avait fait sursauter. C’était en me retournant que je pouvais apercevoir qu’il reculait devant un pokémon qui sortait de l’eau. Un Lamperoie, selon mon iPok. Des arcs électriques l’entouraient, mais ce n’était pas ce qui faisait peur à mon pokémon électrique. La créature sauvage crachait des jets qui semblaient consumer toute vie végétale qui était touchée, l’Elekid évitant du mieux qu’il pouvait les attaques.
« Ikazuchi, attaque Mur Lumière puis Météore ! » disais-je à mon petit compagnon. Ce dernier semblait hésiter, mais il s’était exécuté. Une lumière dorée en forme de mur vint se former devant lui et les jets d’acides qui suivirent s’y étaient écrasés, évitant les dégâts à la créature jaune et noire. L’Elekid prenait confiance et bombant le torse, lançant une pluie d’étoiles vers l’ennemi. Ce dernier, surpris que l’acide n’ait pas eu l’effet escompté, s’était pris en pleine gueule l’attaque d’Ikazuchi. J’en profitais pour lancer une pokéball sur le Lamperoie. Une fois, deux fois ...
La pokéball avait éclaté en morceaux, inutilisable, suite à l’échec de capture du pokémon de type électrique. Je n’étais pas particulièrement intéressé par cette créature, mais d’après mon iPok, c’était l’évolution d’un Anchwatt. Il était rare d’en voir en zone sauvage et je n’allais pas me priver de l’attraper, surtout si je trouvais preneur parmi les élèves.
C’était à ce moment qu’avait choisi Kame pour sortir de l’étang d’un bond dans les airs, l’air penaud. Il ne réalisait pas la situation actuelle. Je pouvais ressentir une déception émanant de lui. Pourquoi ? Avait-il été à la recherche de quelque chose et ses recherches avaient été infructueuses ? J’allais regretté de laisser mes pensées s’égarer, car le Lamperoie avait profité de la situation pour lancer une attaque électrique vers le nouveau venu. L’électricité était plus forte que l’eau.
« Continue avec Météores Ikazuchi ! » disais-je à mon Elekid qui enchainait les attaque, mais la créature sauvage évitaient les attaques avec une certaine grâce, tentant des attaques ici et là. J’étais concentré sur la bataille que je ne remarquais pas que Ryuusa était arrivé à mes côtés, me tendant un fruit.
« 'belette ! » disait-elle, pour attirer mon attention. Elle tenait une baie dans ses petites pattes et sous la surprise, je pris l’objet dans mes mains. Ryuusa, les griffes libres, s’était précipité pour joindre ses attaques Météores à celle d’Ikazuchi. Le pokémon sauvage ne semblait pas apprécié, évitant de justesse certaines étoiles. Comment pouvait-il bouger de cette façon ? Mon attention s’était reportée sur mon premier compagnon qui s’était relevé, légèrement déstabilisé par le choc, mais toujours debout.
« Tu vas profiter de l’occasion Kame. Attaque-le dans son angle mort avec Vibraqua ! » disais-je à Kame, qui s’élançait dans l’étang pour surgir sur la terre ferme, en diagonale droite du Lamperoie. Ce dernier était trop concentré sur Ryuusa et Ikazuchi pour s’occuper. Mon Carabaffe ouvrait sa gueule et une boule d’eau très dense s’y formait pour finalement être relâchée avec force. La créature sauvage n’avait rien vu venir et s’était fait projet plus loin sur la terre ferme, légèrement sonnée et confuse. J’attrapais une des balles bicolores vides et d’un lancer, elle rebondissait sur ma cible pour l’aspirer. Une fois, deux fois ...
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