Edhrakor Dyöbawol | |
Nom : Edhrakor Prénom : Dyöbawol, dit Dyö Âge : 28 ans Région d'origine : Sinnoh Ambitions futures : Il désire vouer sa vie à la santé des gens et des Pokémon, raison pour laquelle il veut devenir médecin. | |
La Charité vole au-dessus des six autres Les recouvrant gaiement d'une couche de miel Et ce, seulement, pour les protéger du fiel De leurs sept contraires qui, dangereux apôtres D'une cause perdue, aiment à fomenter De noirs, cruels complots visant à les déchoir De leur piédestal blanc, à les faire asseoir Dans l'eau détestable, gluante du pêché. | |
Description |
Dyö est quelqu'un que l'on pourrait qualifier, en toute objectivité, de bonne poire. En effet, c'est quelqu'un de très tranquille, très pacifique, qui ne cherche et n'a jamais cherché de noises à personne. Tout au contraire, il aime le calme, la tranquillité, le thé... Il ne semble pas se préoccuper grandement du temps qui passe, et se concentre sur l'instant présent sans se soucier de quoi que ce soit d'autre, ni le passé, ni l'avenir, estimant, sûrement à juste titre que l'actualité offrait largement de quoi étancher sa soif et calmer sa faim. Très bon vivant, il aime discuter longuement sur tous les sujets possibles et imaginables, adore se trouver en bonne compagnie, et semble toujours trouver quelque chose de pertinent à dire. Il aime philosopher, et s'avère particulièrement ennuyeux lorsqu'il se lance dans ce genre de débat, et, loin de s'offusquer lorsque quelqu'un lui fait la remarque, il accepte la remontrance et se tait... Jusqu'à ce qu'il rencontre quelqu'un d'autre. Très agréable à côtoyer, vous ne lui arracherez ni colère, ni mot dur, et ce quoique vous fassiez, car il pense rarement à lui-même, beaucoup aux autres, quels que soient ces « autres », aime par-dessus tout venir en aide à ceux qui en ont besoin, et n'hésite pas à dépanner ceux qui sont en manque de quoi que soit qu'il puisse fournir. En bref, c'est le genre de personne qui vous attire inexorablement dans les filets de l'amitié avec une force digne de plusieurs Mammochons. Certes, notre protagoniste est quelqu'un de pacifique, il n'apprécie pas tellement les combats. De ce fait, il ne se prête aux joyeux amusements que sont les duels de Pokémon que lorsqu'il y est obligé, ou si vous insistez trop fortement. Pour autant, ce n'est pas pour cela qu'il n'est pas bon dans ce domaine, quoi qu'il ne possède pas une intelligence hors-norme, elle est assez conséquente pour lui permettre d'élaborer des stratégies plus ou moins utiles et efficaces, ce qui ne le rend pas totalement inutile en combat. De plus, on ne sait pas toujours s'il s'agit véritablement de lui qui donne des ordres ou si ce sont ses Pokémon qui font le boulot... En tout cas, l'on peut noter la parfaite synchronisation de l'équipe avec le dresseur, qui, loin de le craindre ou de le supporter, a su reconnaître ses qualités et le traite respectueusement, quoique avec la familiarité propre à ceux qui se connaissent et sont en amitié depuis longtemps. L'on peut ajouter à cela deux phases de la vie courante du dresseur : la période calme, pendant laquelle il aime à rêver, à boire du thé, à discuter tranquillement de sujets variés, mais toujours paisibles ou encore, étonnamment, à boire du thé. Et puis, il y a la période un peu moins sereine, lorsqu'il se montre beaucoup plus exubérant. Dans ce genre de cas, Dyö peut se montrer extrêmement... étrange. En effet, dans ces moments, qui arrivent assez souvent tout de même, il semble que toute l'agitation contenue durant la période calme se libère, et alors, le dresseur étonne son entourage, car il n'arrive tout simplement pas à tenir en place, et il lui faut évacuer ce trop-plein de joyeuseté, mais jamais en effectuant des actions permettant de porter atteinte à qui que ce soit. Il ne pourrait pas, de toute façon, faire de mal à une mouche. Au-delà de ça, il s'agit de quelqu'un de naïf, qui croit facilement ce qu'on lui dit, et se révèle donc une proie de choix pour tout manipulateur digne de ce nom. Il est parfaitement incapable de résister à qui que ce soit qui lui demande un service avec trop de constance. Côté physique, le dresseur possède une carrure assez peu impressionnante, dû au fait qu'il n'a jamais aimé le sport, et n'en a donc pas fait, préférant laisser à son Mackogneur la possibilité de soulever de la fonte. Il s'habille simplement, et ne se soucie pas d'une quelconque mode, sauf la sienne, qui est de mettre toujours, quel que soit le temps, quels que soient ses habits du jour, une sorte de grand manteau blanc aux manches tombantes. Couplez cela avec ses cheveux, uniformément blancs également, à cause de la perte de ses pigments servant à « colorer » la partie capillaire, et vous obtiendrez un personnage qui se fait remarquer dans la rue. Ses pupilles sont joliment ambrées, et si elles vous fixent un jour, il faudrait être un sot (ou un seau, au choix) pour ne pas s'apercevoir qu'elles vous regardent avec une grande douceur. Il mesure un mètre quatre-vingt sept pour soixante-douze kilos tout mouillé. |
Histoire |
Une grande femme, les cheveux gris tirant vers le blanc, marquée par les rides, ces sillons redoutables du temps, l'air strict, un peu revêche, et sévère en même temps. Une grande femme qui avait vu passer des malheurs et des bonheurs durant des dizaines d'années, dont le visage s'était creusé trop vite, trompant l'âge. Elle marchait d'un air droit, et calme aussi, quoiqu'elle ne fut pas aussi déterminée et confiante qu'elle en avait l'air. Au contraire, et à son grand désarroi, une boule inexplicable se formait à l'intérieur de sa gorge, , son cœur se serrait, et ses doigts frémissaient légèrement. Elle avait peur. Peur, elle ? Cette grande femme qui avait traversé des épreuves toutes plus dures les unes que les autres, qui avait tenté de s'imposer, qui y était enfin parvenu après des années de labeur véritable et acharné, qui avait même épousé un homme laid pour seulement accroître encore plus sa richesse et sa puissance ? Comment pouvait-elle avoir peur ? Et, surtout, de qui ? De quoi ? Oh, elle en rougissait elle-même. C'était tellement bête, tellement immature... Simplement, elle ne pouvait pas s'en empêcher. Elle avait peur. Très peur. Voilà, elle était devant la porte. Elle devait l'ouvrir, la pousser, entrer et, surtout... Lui parler. A lui, cet être enfermé dans sa chambre... Son fils. Doucement, en tremblant, elle posa sa main sur la poignée. Presque malgré elle, celle-ci lui échappa, sa main retomba sur sa cuisse dans un bruit sourd et quasiment inaudible. Elle crut qu'elle allait se mettre à pleurer ; non, elle ne pouvait pas le voir, oh non, elle ne le pourrait pas. Qu'on lui donne toutes les tâches les plus horribles, les plus détestables à effectuer, qu'on lui fasse creuser la roche à main nue, qu'on lui fasse porter des roches énormes, qu'on la tue, qu'on l'assassine, tout, mais pas cela. Elle savait qu'elle devait entrer, et elle ne le pouvait pas. Seulement... C'était elle qui l'avait mis au monde, cet être ignoble derrière la porte, oui, c'était elle, au prix de grandes douleurs et elle ne pouvait décemment pas déléguer la tâche qu'elle tentait d'effectuer à son mari, ce bon à rien qui devait avoir encore plus peur de leur fils qu'elle. Maintenant, elle claquait des dents. Elle se sentait bête, lâche, faible, et cela ne lui était pas arrivé depuis bien des années. Et puis, d'en un sursaut de colère et de honte, elle agrippa la poignée de sa serre rageuse, et ouvrit la porte d'un coup, se propulsant tel un boulet de canon dans la chambre de sa progéniture. « Oh, bonjour, Maman... Mère. » Elle ne répondit rien, elle fixait presque avec rage son fils, dont les cheveux blancs, dénués d'eumélanine et de phéomélanine, tombaient sur sa tête comme un rideau de nuage. Il n'avait pas relevé la tête, même lorsqu'il lui avait souhaité le bonjour, et, si elle l'avait pu, la femme aurait poussé un soupir de soulagement. Tant qu'à le côtoyer, il était mieux qu'il garde la tête baissée, ainsi, elle n'aurait pas à voir ses yeux, qui l'horrifiaient plus que tout. Elle fit quelque pas, et s'assit sur le lit de son enfant, regardant les murs plus pour évacuer sa gêne que par réelle curiosité. Sur les murs, un peu partout, étaient punaisés des posters de Champions d'Arènes divers, allant de Kimera, Champion d'Unionpolis, ville où était situé le manoir familial, à un certain Voltère, Champion d'une lointaine contrée, en passant par Zhu, Champion inconnu de la vieille femme, qui semblait être le préféré du jeune garçon, en témoignaient la grandeur d'un des posters, ainsi que la surabondance de l'image du Champion dans la chambre. Elle ne savait pas d'où venait la passion de son fils pour les duellistes talentueux, car il n'avait jamais eu de Pokéball en main, et n'avait surtout pas eu de Pokémon en sa possession. « Mon fils, fit-elle, la voix hachée. » - « Mère ? » Elle prit une grande inspiration, elle ne savait pas réellement comment lui annoncer ce qu'elle avait à lui dire, elle ne voulait pas croiser ses yeux mais, surtout, surtout, un vague instinct maternel ne soufrerait pas de voir la déception et la tristesse sur le visage de l'enfant. Heureusement, la pièce était vide, à l'exception d'un bureau et de sa chaise, d'un canapé et du lit sur lequel elle était assise, et cela permettait à son esprit de se concentrer, de ne pas rencontrer d'obstacles nuisibles. Seuls, les affiches attiraient le regard. « Il me faut vous parler de... De votre avenir. » Le jeune garçon se taisait. « Vous avez maintenant douze ans, et vous commencez à avoir l'âge des grandes personnes, aussi, votre père et moi-même aimerions que fous fassiez ce que font les grandes personnes, afin de devenir un adulte accompli qui ne fasse pas honte à ses parents, comme le veux l'étiquette familiale. » Il leva les yeux vers sa mère, des grands yeux ambrés, au regard doux et rêveur. Les mires de la femme rencontrèrent celles de son fils et, immédiatement, elle détourna les yeux, pendant que l'autre les baissait, blessé et déçu. « Nous avons donc décidé que vous partirez afin de vous forger le caractère, en voyageant à travers notre belle région de Sinnoh, et au-delà si Arceus le permet. Nous pensons également que vous devez vous ennuyer dans ce grand manoir, aussi, nous comptons sur vous pour prendre cela comme une excursion, comme de longues vacances. Vous partez demain, Dominique vous remettra de quoi profiter sainement de vos vacances. » Puis, sans autre forme de procès, sans aucune parole d'encouragement ou d'amour, elle sortit de la chambre et se dépêcha de retrouver son bureau à l'autre bout du manoir. Dyöbawol n'était pas idiot, oh non, loin de là, il avait parfaitement compris ce que sa mère avait voulu exprimer dans ses dernières paroles, et il ne savait pas vraiment quoi en penser. Aurait-il dû être triste ? Peut-être, mais, étrangement, il ne se sentait pas véritablement malheureux. La vie au manoir n'avait rien de drôle, il pouvait bien y déambuler à sa guise, mais personne n'était là pour lui, ni ses parents à qui il faisait visiblement peur, et qui, vraisemblablement, ne l'aimaient pas, ni les domestiques, car, même nombreux, il n'y en avait pas un qui se montra gentil envers le jeune garçon. De toute les façons, il savait qu'on le chassait de la maison, et il ne voyait aucune raison valable de rester dans cette ambiance froide et sans couleurs qui avait été toute son enfance, toute sa vie jusqu'à présent. Maintenant, il s'enfonçait dans l'inconnu, cet inconnu qui ne lui faisait nullement peur, même du haut de ses douze ans à peine, même sans Pokémon, même sous une pluie battante qui lui transperçait les habits et les os avec une froide constance qui le pétrifiait de plus en plus, l'obligeant à souffler de l'air chaud dans ses paumes gelées pour tenter – vainement – de ressentir un soupçon de chaleur. Il s'était réfugié sous une sorte d'auvent de pierre providentiel, qui ne le protégeait d'ailleurs que partiellement, et le froid persistait, lui. Tout d'un coup, il entendit des cris, des hurlements à glacer le sang, à la manière d'un Chaglam qu'on égorge, mais en plus rauque, plus profond, plus animal, plus destructeur. Il se figea, le cœur battant, les mains tremblantes, jamais il n'avait entendu une telle chose, jamais un hurlement pareil n'avait accédé à ses oreilles. Il avait peur, il n'avait personne pour le protéger, et il savait qu'il ne pourrait jamais se protéger lui-même si jamais une bête si terrible essayait de le tuer. Il avait peur. Dans sa peur, il convint que courir jusqu'à la prochaine ville, jusqu'au prochain Centre Pokémon, jusqu'à une sauvegarde assurée lui serait plus bénéfique que de rester sous cet auvent, à attendre que le prédateur ne lui tomba dessus. Le corps suivant la pensée, il se mit à courir, d'une course effrénée qu'alimentait l'adrénaline qui montait en lui comme une vague destructrice. Et puis, soudain, quelques secondes après, une chose déboula, sautant d'un haut talus d'herbe. Un instant, leurs regards se croisèrent, et le garçon reconnut un Riolu, dont les plaies béantes au coude et l'air mi-furieux mi-terrifié lui indiquaient de ne pas rester. Ce fut sans compter la peur de Pokémon qui, croyant à un nouvel ennemi, lui sauta dessus et se mit à le bourrer de coups de poings. Dyö ne cria ni ne pleura, trop estomaqué pour pouvoir faire un geste. Le Riolu ne s'arrêta que lorsque la carcasse d'un Lucario, éventrée, tomba sur le sol avec fracas, projetant de la boue tout alentour. Les deux vivants regardèrent quelques secondes le cadavre, horrifiés. Puis, un hurlement terrible déchira l'herbe, et quatre énormes pattes firent trembler le sol. Il était là, énorme, imposant, immense, gigantesque, assoiffé de sang. Dyö n'aurait jamais pu dire de quel Pokémon il s'agissait, il lui semblait que personne au monde ne l'avait jamais vu. Une telle bête ne pouvait tout simplement pas exister, et pourtant, comme la lumière des éclairs éclairait bien ses écailles bleuâtres, ses grandes ailes rouges et menaçantes, ses puissantes pattes sur lesquelles le monstre s'appuyait, et surtout, surtout, ses mâchoires immenses, surpuissantes, indestructibles, qui semblaient pouvoir mâcher de la tôle aussi facilement que si cela fût du papier. Le colosse rugit, d'un cri si puissant que la boue se souleva, et aspergea à nouveau Dyö et le Riolu. Et l'Ennemi se prépara à avaler son repas. Mais alors, ignorant toute peur et toute douleur, il plaqua le petit Pokémon par terre, forma une barrière de son corps, quoique chétif, trempé de boue et d'eau. Il regarda le monstre bleu, et, pour la deuxième fois de sa vie, son regard ambrés croisa celui d'un Pokémon. Les deux s'observèrent en chien de faïence durant de longues minutes, pendant que la pluie tombait plus dru que jamais, embuant leurs regards. Finalement, poussant un autre de ses terribles hurlements, le géant détourna le regard, et s'envola pour d'autres contrées. Le garçon se retourna vers le Riolu et lui tendit la main, esquissant un sourire. Ce fut la Rencontre. Dyö était content. Depuis la rencontre avec le Riolu, qui était depuis longtemps devenu un fier Lucario, quinze ans s'étaient écoulés. Le jeune dresseur avait commencé par parcourir tout Sinnoh accompagné de son nouvel ami, et avait rapidement attrapé un Meditikka, devenu Charmina, qui, de par son type Psy, devint vite une sorte d'intermédiaire avec le reste de son équipe, puisqu'elle savait parler télépathiquement avec son dresseur. Son affection pour les Pokémon grandissait, quoique le Lucario soit son préféré, et de loin. Puis, ayant fouillé la région de fond en comble, du moins à ce qu'il croyait, il s'était attaqué à Kanto et avait fait la connaissance d'un Machoc et d'un Ptitard. Il ne savait pas bien pourquoi quelqu'un comme lui, qui n'aimait ni le désordre ni la violence ni les combats Pokémon, intrinsèquement, ne se liait d'amitié qu'avec des Pokémon largement axés sur les coups physiques mais, au fond, peu lui importait tant qu'il pouvait vivre en harmonie. Il eut l'occasion de s'arrêter à Unys car, en prenant le ferry pour retourner à Sinnoh, il avait fait escale dans une très grande ville de la région, appelée Volucité. Là-bas, une mystérieuse jeune femme apparemment débordante d'énergie lui remit un Pokémon, un Marisson plus précisément. Dyö ne put ni lui demander d'explication, ni lui parler à nouveau, mais il s'avéra que le Marisson devint très attachant, et eut rapidement une place à part entière dans l'équipe. C'est en remettant les pieds sur le sol natal que notre protagoniste rencontra son dernier ami, un pauvre petit Ouisticram perdu qui s'accrocha à lui comme à une bouée de sauvetage. Puis, il entreprit des études de médecine et ce fut le lendemain de la présentation de sa thèse, alors que tous ses Pokémon étaient à leur stade final d'évolution, que tous les sept avaient appris à vivre ensemble en toute sérénité, qu'on frappa à la porte. Lorsque Dyö alla ouvrir, il découvrit devant la porte un petit homme à grandes moustaches, une mallette de cuir sous le bras et un air singulièrement pressé. Avant même que le dresseur l'eut invité, il entra, s'installa sur une des rares chaises du petit appartement, sous l’œil critique et attentif de le Charmina, aussi appelée Prude, et du désormais Lucario, ou Temper. Il y eut quelques secondes de flottement durant lesquelles personne n'osa parler, et seule la petite toux sèche de l'inconnu, indiquant qu'il n'avait pas toute la journée, sortit les personnes présentes de leur engourdissement. A ce moment, Dyö prit également une chaise et s'assit devant l'homme. « Hum.. Bonjour. J'imagine que vous ne vous seriez pas déplacé si vous n'aviez une annonce importante à me communiquer. » L'autre, trop heureux d'en venir aussi rapidement au fait cessa de triturer sa moustache et de rabattre le col de sa veste. « Cela est exact. J'ai d'importantes informations, qui sont d'ordre extrêmement privées et... personnelles. » Il considéra subitement les deux Pokémon présent. « Pouvez-vous... ? » Le dresseur eut un geste d'impatience. « Je répond d'eux comme de moi-même, vous pouvez parler sans aucun souci. » L'homme eut un soupir, puis se résigna. « Très bien. Dans ce cas, je dois tout d'abord vous apprendre que je suis le représentant du cabinet de notaires Vermouth&Cassis, et je me nomme Martingale, et, triste oiseau de malheur que je suis, il est de mon devoir de vous annoncer le décès de vos parents. » A ce moment-là, il se tut d'un coup, comme s'il se recueillait. Dyö n'avait jamais aimé ses parents et sa vie auprès d'eux, et il savait que cela était réciproque, mais, il ne savait pas bien pourquoi, malgré le passé, déjà lointain, il eut un serrement au cœur. Il songeait que la mort ne devait jamais reste impunie, et que quelqu'un, quelque part, devait avoir au moins une pensée pour un mort, quel qu'il soit, mais le fait que cet être qu'il n'avait jamais vu, et qui ne devait connaître ses parents que de loin fassent un semblant de comédie de ce genre le révulsait proprement. Une minute de silence passa, puis : « Et... j'imagine que ce n'est pas tout. » - « En effet, vous devez prendre connaissance du testament de vos parents, ou, tout du moins – il lui jeta un regard oblique – de la partie qui vous concerne. » Il ouvrit sa mallette, en tira une grande feuille de papier, l'épousseta discrètement, épousseta son veston, tritura sa moustache, émit une légère toux, puis commença la lecture. « A Dyöbawol Michael Fred John Angus Edhrakor, notre fils bien-aimé, nous léguons la somme de huit-cent mille PokéDollars. Qu'il en fasse bon usage. » Au vu de la somme versée, Dyö se douta que ce fut par simple lien filial, et non par envie, ni amour. « Eh bien, je vous remercie grandement de vous être déplacé pour moi, et pour m'annoncer une si dure, triste et pénible nouvelle. Je ne vous retiens pas. » Sans plus de façon, le petit homme sortit. Le dresseur regarda son Charmina et son Lucario et tous les trois, en même temps, baissèrent les yeux, cette nouvelle les plongeant dans des pensées différentes. Cet argent inattendu et inespéré, quoiqu'il fut une goutte d'eau dans l'océan de la fortune de ses parents, était assez conséquent pour lui permettre de voyager, de s'adonner à des activités que sa restriction budgétaire ne lui permettait pas auparavant. Le seul problème pour lui était l'environnement dans lequel il vivait. Il n'aimait pas vraiment Sinnoh, qui lui rappelait de mauvais souvenirs. C'est alors qu'il entendit parler d'une île dont l'économie commençait à grimper en flèche grâce à l'ouverture d'une grande Académie formant les jeunes dresseurs. Et, évidemment, nouvelle économie rimait avec de de nombreuses perspectives de travail, et des postes libres à ne plus savoir qu'en faire. Muni de ses diplômes, il embarqua avec toute son équipe pour cette île prometteuse. Il était arrivé et s'était installé depuis un an sur l'île Lansat et n'avait pas tardé à trouver du travail dans un hôpital, dans lequel il était devenu assistant d'un quelconque médecin. Cela lui convenait parfaitement, quoique cela fut assez éprouvant, il aimait se dire qu'il ressentait de la fatigue en faisant ce qu'il aimait faire et cela, couplé avec l'argent reçu un an plus tôt de la mort de ses parents, lui permettait de vivre plutôt confortablement avec ses Pokémon, quoique sans luxe, et lui avait permis, dès son arrivée, d'acheter une petite maison, réalisant qu'un appartement ne serait pas assez vaste pour que son équipe et lui puissent vivre de façon aisée et s'ils avaient dû fonctionner de la sorte après le voyage de Kanto, ce fut pour une raison d'argent, et rien d'autre. De fait, il aimait sa vie sur cette île. Il n'y avait là ni mauvais souvenir d'une enfance gâchée ni stress dû aux grandes agglomérations des contrées principales. Lui, au fond, aspirait au calme, et à rien d'autre, finalement, sinon aider et soigner les gens et les Pokémon. Et puis, l'été venant, les vacances suivraient, et alors, il serait certainement possible de les passer sur une île paradisiaque... |
Les Vertueux | |
Surnom : Temper Espèce : Lucario Nature : Rigide, et il a bien raison de l'être, avec toute la responsabilité qui lui incombe : en effet, il est le responsable de l'équipe entière. L'organisation des personnages est simple : tout 'abord, il y a Dyö, puis vient Temper, et enfin les cinq autres, qui sont sur un pied d'égalité. Le Lucario est en quelque sorte le représentant de son dresseur lorsque ce dernier n'est pas là, et essaye tant bien que mal d'empêcher ses compagnons de faire n'importe quoi. Alors que Prude ne lui pose aucun problème, il surveille particulièrement Jude, prompt à s'enfuir quand il ne le faut pas. Strict, sévère, il est d'excellent conseil, et d'une fidélité à toute épreuve. Il est le premier Pokémon de Dyö, ainsi que son préféré. Surnom : Prude Espèce : Charmina Nature : Prudente, douce, gentille, Prude est le souffle de fraîcheur dans les situations tendues, le réconfort maternel, en bref, celle qu'il faut aller voir lorsqu'on a besoin d'un peu de tendresse. Parfaite pour régler les conflits, d'une neutralité à toute épreuve, elle sait aussi quand il faut s'arrêter, afin de ne pas subir de contre coup. Raisonnable, aimante, elle n'en est pas moins décidée à ne laisser personne s'approcher de trop près de de sa « famille ». Puisqu'elle est de type Psy, elle peut communiquer avec Dyö par voix télépathique, et lui traduire les paroles de ses compagnons, ce qui lui confère une place particulière dans l'équipe. Surnom : Forcis Espèce : Mackogneur Nature : Joyeux, d'une humeur toujours égale, pas particulièrement intelligent mais toujours gai, c'est le compagnon idéal pour celui qui veut se détendre, ou bien alléger une grosse charge de travail, car le Mackogneur est également prêt à rendre service à qui le désire, tant que cela demande à se servir de ses muscles, et non de son cerveau. Bref, le compagnon idéal de celui qui n'aime pas se prendre la tête. Il est le troisième Pokémon a avoir été attrapé par Dyö. Surnom : Fidem Espèce : Tartard Nature : Modeste, voilà qui convient bien au combattant plein de muscles, car il ne semble jamais attendre de retour d'un travail accompli, et il ne cherche jamais à se mettre en avant, quoiqu'il arrive, pour quelque raison que ce soit, quoi qu'il soit assez encombrant, du fait de sa largeur. Il reste cependant un Pokémon qui garde foi en tout ce qu'il fait. Oui, dit comme cela ça paraît plutôt avantageux mais... En fait, cela veut dire qu'il est particulièrement borné et c'est aussi un adjectif qui lui convient bien, car personne n'est jamais arrivé à l'arrêter dans un tâche, il va jusqu'au bout de la chose, peu importent les désagréments. Surnom : Jude Espèce : Blindépique Nature : Hardi, voilà un adjectif bien trouvé. Jude est un Pokémon qui n'a pas froid aux yeux, c'est le moins que l'on puisse dire, il trouve toujours un moyen de pour faire quelque chose de dangereux, et souvent plus pour les autres que pour lui-même. Cependant, c'est un véritable justicier, volant au secours de la veuve et de l'orphelin... Du moins, c'est ce qu'il se figure, car il ne prend jamais le temps d'analyser les situations et fait ce qui lui semble le plus approprié... Souvent au détriment de tout un chacun. Surnom : Esperanza Espèce : Simiabraz Nature : Foufou, c'est tout à fait l'adjectif qui correspond à Esperanza, la seconde femelle du groupe. Elle est le dernier Pokémon a avoir été attrapée par Dyö, alors qu'elle n'était encore qu'une petite Ouisticram, un peu perdue. En fait de capture, la petite guenon s'est jetée au cou de celui qu'elle voyait comme son sauveur et a docilement accepté d'entrer dans une Pokéball...Pour en ressortir juste après la capture, et ne plus jamais y rentrer. De ce fait, à cause de sa chevelure enflammée et sa manie de courir dans tous les sens, elle est un peu gênante... par contre, elle ne connaît pas son pareil pour redonner de l'espoir et du courage aux autres. |
Hors RPG |
Pseudo/Prénom : J'utilise tout le temps Dyöbawol... Sinon, je m'appelle Clément Age : ~ Comment avez-vous connu le forum ? Je cherchais un forum de RP Pokémon, j'ai interrogé Forumactif, et voilà o/ Quelque chose à ajouter ? Poutouuuus <3 |
Bienvenue chez les Adultes ! N'hésites pas à poser tes questions si tu as le moindre soucis, et bonne intégration parmi tes confrères ! Tu peux dès lors poster ta T-CARD dans la partie correspondante, ainsi que gérer tes RPs grâce à aux RECHERCHES DE RPs ET RELATIONS. N'oublie pas de remplir les champs de ton profil dès que possible (T-card et Fiche de Présentation) pour faciliter la navigation aux autres joueurs, et de réserver ton AVATAR dans la partie adéquate ! Ton numéro ID est 0158. Bon jeu sur Pokémon Community ! |
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