Le tonnerre a frappé. Juste au-dessus de cette petite chaumière de la ville de Rivamar, cette ville côtière été frappée au moment. Dans cette chaumière alors que le ciel criait sa rage une mère criait son espoir. Ma mère. Ses cris n'étaient pas plus déchirant que le tonnerre, mais ils étaient assez effrayants pour éveiller un marin habitué. Mais si elle criait ce n'était pas pour une raison commune, elle essayait de donner la vie, de m'insuffler un souffle de vie, elle essaya avec tant de conviction qu'elle me donna son souffle de vie pour faire naître le mien. C'est ainsi que j'ai donné mon premier souffle : un cri dans la continuité du dernier de ma tendre mère. C'est mon père qui me prit dans ses bras puissants pour me nettoyer, cet homme puissant allait devoir m'éduquer seul, ou presque.

Je ne pouvais le soupçonner, mais mon père était associé avec Belladonis, mon oncle et le travail passe hélas avant tout, en temps qu'agent secret et grand reporter, il s'absentait souvent, alors c'était chez la voisine que je passais mes journées, elle avait elle aussi eut une petite fille quelques jours avant ma mère et aux dires de mon père sa corpulence était assez bonne pour nourrir trois enfants. Sa fille bien qu'étant mon aîné ne brillait pas d'intelligence quand j'y pense tout comme ses parents, mais je serai mauvaise langue de me croire supérieur, ils sont juste différents et n'ont pas eu la même éducation, moi des livres et eux des amis.

Durant les premières années de ma vie j'ai pu voir mon père moins de dix fois, je l'ai vu pour la dixième fois le jour de mes six ans, palpitant n'est-ce pas ? Il venait de finir de suivre une grosse affaire à Sinnoh, liée à des malfrats avec des coupes étranges sorties d'un film spatial, il avait tout suivit et ses articles faisaient à chaque fois le tour de la région. Il m'avait pourtant dit qu'après cela il prendrait sa retraite, il me l'avait promis en me regardant les yeux quelques jours avant de quitter ma petite ville côtière. Et il respecta ses paroles, et il ne me fallut que quelques jours pour le supplier de reprendre le travail, mais seul.

La chose qui ne m'avait pas dit, c'était qu'il voulait m'instruire, moi Ininja, à prendre le relais, le flambeau de la famille Hagane, que je travaille avec mon oncle sur des affaires toutes plus dangereuses les unes que les autres pour taper des articles aussi proches de la vérité que possible. L'éducation était bien virulente, se lever à sept heures du matin pour être prêt à huit heure et enchaîner sur quatre heures de cours. Manger en trente minutes pour ensuite aller sur internet à la recherche des dernières information régionales et mondiales pour en discuter ensuite avec mon père, que je me forge mon opinion à l'âge ou il est aussi développé que le langage humain d'un pokémon. Voilà à quoi ont rimés mes journées durant des années, métro, boulot, dodo, métro boulot dodo, métro boulot plus dodo.

Les premiers mois se fut difficile voir presque insurmontable, ces heures que je passais à lire des livres ou devant un écran en semaine ne me servaient pas à me faire des amis, m'amuser, m'intégrer, dans la ville les jeunes de mon âge venaient à dire que j'étais une orgueilleuse qui se pensait supérieur à eux avec tous les cours qu'elle avait, à ne pas aller en cours comme les autres, mais que savaient-ils. Toutes ces heures me faisaient souffrir, mes yeux, ma tête, je voulais être la fierté de mon père et mes migraines à force de retenir étaient insupportables. J'ai voulu hurler, fuguer à de multiples fois, partir dans la nuit, mais à peine avais-je l'idée de me lever que je sombrais dans un sommeil profond, à croire qu'il le faisait exprès. Il voulait faire de moi une instruite, parfaite, qui réussirait. Mais où est la réussite quand un journaliste aussi cultivé soit-il n'arrive pas à accoster des gens à cause de son asociabilité

Puis, je me suis habituée à ça, j'ai même fini par y prendre goût, après presque une année à subir cela, quand j'approchais mes sept ans je pus commencer à découvrir les joies de savourer les écrits ancien, sur l'histoire de notre monde, lire les grands procès, toutes les légende urbaines, celles prouvées. Je lisais aussi les classiques littéraires, les grands auteurs, les versions censurés puis non censurés afin d'en comprendre les raisons, mon père était toujours à me ramener des villes et quand je n'en avais plus et que lui-même lisait je devais aller les chercher moi-même, croisant tous ces enfants de mon âges qui étaient avec leurs amis, ils riaient ensembles, je marchais seule, ils riaient de moi, je marchais seule encore. Mon seul interlocuteur était mon père et une glace pour lire à voix haute devant celle-ci afin de corriger toutes les imperfections. Ma calligraphie devait être belle, penchée, mais pas trop, sèche, mais pas trop, rapide, mais pas trop afin d'être lisible, des abrégés, mais pas trop pour être lue par les autres. Bref une vie d'éducation... et beaucoup de choses survirent ce quatorzième été que je vivais

Depuis plusieurs jours en ce début d'été c'était l'effervescence à la maison, mon père avait des nouvelles d'une île, nommée Lansat, en effet, un cirque avait brûlé en plus de plusieurs rumeurs étranges sur une « Team-Rouage » c'était peu rependu comme rumeur, mais assez pour que mon père et son immense réseau de connaissances soit au courant. Il voulait connaître la cause à tout prix, mais il m'avait promis de ne plus jamais travailler sur un article. Il m'avait alors prit dans son bureau pour parler avec moi au calme de quelque chose d'important.

-Ma fille, ton éducation on n'est pas encore achevée, mais quelque chose me turlupine à Lansat......

-Je sais papa, c'est cette histoire de rouage ou je ne sais quoi ?

-Exactement, je pense que de terribles choses pourraient arriver d'ici peut à la rentrée prochaine, l'école ayant ouvert depuis une année entière tu vas y entrer, trouver un pokémon et plusieurs pokémons même pour te constituer l'équipe de tes rêves. Ininja, ce sera ta première enquête en temps que journaliste amateur. Mais tu seras seule en autonomie, n'oublie pas d'être sociable, questionner les gens sans trop éveiller les soupçons, les journalistes sont rarement bien aimés car ils fouinent partout,  Est-ce clair ma fille  ?  ?

-Je veux bien, mais je veux y aller pour découvrir le monde en premier lieu et non être fixée à un but que Toi tu souhaites me faire remplir. Je ne suis pas ta personne, j'aime le métier que tu avais, lire des beaux articles, ces renseignements sur les actualités ça forme la culture et la conversation mais je veux pouvoir créer mes propres souvenirs en mon nom. ?

-Pas le temps d'en parler, ton bateau est dans vingt minutes, prépare tes affaires, direction l'île Cobaba et plus vite que ça. Tes souvenirs tu vas les créer toi même quelque soit mes objectifs pour toi ! !

Comme d'habitude, me voilà parti à l'improviste dans une nouvelle vie, je n'avais presque rien prit, je vais devoir enchaîner les lessive pour ça. Quoi qu'il en soit ce voyage en bateau me parût une éternité, enfermée dans ma chambre à méditer, à me demander que faire dans ce campus, que devenir ou ne pas devenir. Bien que je sois une infiltrée me diriger dans la voix de l'espion ne serait le plus judicieux en premier choix, devenir spécialiste type élément sera parfait, cela mettra à l'épreuve ma capacité à m'adapter en situation de crises.

C'était le premier juillet quand je suis arrivé sur l'île, je devais rester ici deux mois avant la rentrée, un lieu paradisiaque tout ce qu'il faut pour pouvoir ne pas être à sa place dans le sérieux. Mais qu'importe je devais aller voir le « Collectionneur » il n'était présent que pour la journée, je devais me dépêcher, je n'hésitais pas à jouer des coudes pour cette occasion. Il ne me fallut pas longtemps pour arriver face à lui. C'était d'une voix froide et puissante que je demandai.

-Je viens récupérer mon pokémon monsieur.

-Et bien ma petite.. ne te presse pas, vas-y et tu peux répondre à mes questions ?

-Oui, si le cœur vous en dis.

-Bien, commençons, pizza ou pop corn ?

-Hein ?... Il me prenait pour une idiote ? Je devais rester calme. Je n'ai jamais manger de ça.

-Tu rates quelques chose... Légende ou préhistoire ?

-Préhistoire voyons...

-Bleu ou rouge ou vert ou jaune ou blanc ou noir ?

-Bleu. La pureté du ciel.

-Vie ou mort.

-Celle qu'on choisira d'emprunter.

-Eté ou hiver ?

-Je n'ai jamais connue la différence.

-Tu ne restes pas dans mes choix de réponses.. mais c'était ce que je voulais... tu es pleine de potentielle, tu t'adaptes, serais-tu... journaliste ?

Quoi ? Impossible, il ne pouvait pas deviner ça comme cela, mon corps s'était raidis en un seul instant. Mais je n'eus pas le temps de répondre qu'une pokéball se tendait devant moi, sans vraiment me contrôler je pris la capsule dans un sourire avant de décamper en soufflant un faible remerciement.

Un peu plus loin à l'écart je pus découvrir ce qui était dans cette pokéball, c'était un Grenousse, petite grenouille aquatique, voilà ce qui allait me tenir compagnie. En guise de bonjour il inclina la tête, respectueux et aimable, voilà un compagnon idéal, je lui caressais la tête amicalement avant de murmurer.

-Salut Jima... moi c'est Ininja, ta dresseuse. J'espère que tu m'aideras dans ma quête !