Le petit Larson allait enfin pouvoir briller. Et cette fois ce ne serait pas la faute d’un stupide article relatant sa maladresse de pré-rentrée qui avait su attirer lourdement l’attention sur lui et le groupe de gens agglutiné autour de sa personne. Quel effroi et quel honte avait-il ressenti lorsqu’il s’était retrouvé à côté du panneau d’affichage auquel cet article avait été épinglé. Il avait subi les moqueries et les quolibets avaient fusés pour lui trouver un surnom adéquat. Une expérience peu gratifiante et assez dure à supporter. Mais cela reste une autre histoire puisqu’aujourd’hui avait lieu le premier marathon scientifique. Une cinquantaine d’élèves étaient regroupés dans le parc. Des tables et le matériel adéquat étaient disposés sur toute l’étendue verdoyante.
L’épreuve, devant durer 4h, était encadrée par la présence de M.Yade, le professeur d’Histoire-Géographie. Rick avait déjà pu le croiser avant mais très peu de chances qu’il se souvienne de lui. Et puis dans cette foule, le professeur n’allait pas s’amuser à les saluer chacun. Ils prirent tous place un par un à une table où les attendait bloc-notes, crayons, ficelle, mètre et balance. Rick observa tout cela d’un air curieux avant d’être interrompu par le lancement de l’épreuve. Les draps qui recouvraient les cages furent enlevés et les élèves découvrirent le spécimen de Pokémon qu’ils allaient devoir étudier.
Dans chaque cage se trouvait un Pokémon ressemblant étrangement à une grosse boule de poil. Des ailes semblables à celle d’un Nosferapti et un large groin avec une unique narine en forme de cœur au milieu de son « visage ». Présence des guillemets car ce qui représentait sa tête semblait également être son corps. Assez étrange. Rick ne put réprimer un haussement de sourcil. Mais son étonnement ne prit le dessus que l’espace d’un instant. A peine une seconde après la levée des pièces de tissu, il se plongea assidûment dans son travail. Il commença par un rapide examen alors que le Pokémon était encore dans sa cage. Puis, observant les autres, il comprit l’utilité de la ficelle. Elle permettait d’empêcher au spécimen de s’envoler et de s’échapper.
Sans attendre donc, il se saisit de la ficelle à laquelle il fit un nœud coulant. Ses gestes étaient sûrs et il semblait dans son élément. Difficile de reconnaître ce jeune garçon s’étant intensément relâché sur un de ses camarades il y a quelques semaines. Il était méconnaissable même s’il ne s’en rendait pas compte lui-même, trop absorbé dans sa tâche. Il finit par ouvrir le battant en acier et le Pokémon lui arriva droit dans la tête pour se coller à son visage. Ce qui semblait être un nez faisait office de ventouse semble-t-il.
Une observation intéressante que Rick aurait pu noter s’il n’était pas en train de se débattre et d’étouffer sous la succion de ce…nez. Il gigota partout, paniquant, et il renversa le matériel sur sa table. Ses bras décrivaient des moulinets à la recherche d’une prise pour sa corde qu’il tentait de mettre autour du Pokémon afin de tirer un grand coup et d’éviter au gamin de mourir asphyxié. Rick percevait des éclats de rire et quelques remarques mais il avait plus urgent à faire. S’il ne se tirait pas de là, il finirait par mourir étouffé.
A force d’agitation, il finit par sentir que la corde s’agrippait à la créature collé à son visage. Certainement une aile. Il tira donc progressivement et délicatement après avoir fait un gros exercice pour se calmer et ne pas paniquer. Il tira ensuite un petit coup sec et un bruit de succion lui claqua aux oreilles alors qu’il recouvrait la vue et que ses narines s’emplirent d’air frais. Il regarda la prise au bout de sa corde. Le Pokémon semblait tout gêné et le regarda d’un petit air tout penaud. La corde avait replié une de ses ailes et l’autre battait trois fois plus vite pour qu’il se maintienne à un bon mètre du sol. Rick le saisit donc à deux mains afin de le déposer sur la table et dénouer la corde. Face à ses gestes lents et apaisants, le Pokémon se laissa faire et se contenta de lui faire les grands yeux alors que la corde libéra son aile pour être entouré autour de sa taille. Ce après quoi il adressa un remerciement qui sonna au final comme tout cri Pokémon :
Chovsourir !
Ainsi devait être le nom de ce spécimen inconnu au garçon. Il s’empressa donc de le noter sur le calepin. Il allait continuer son travail d’observation lorsqu’il sentit comme un étirement sur son visage. Pile là où il avait été collé par la ventouse. Il était à côté du point d’eau et il se pencha au-dessus pour regarder les dégâts. Un énorme cœur ornait le centre de son visage maintenant. Il rougit de honte lorsqu’il entendit quelques ricanements. Certainement adressé à lui pour se moquer de son visage. Le visage bas, il revint à son établi et Chovsourir enchaina avec un autre regard qui en disait long sur ce qu’il pensait. Il semblait désolé. Rick déposa une main sur le sommet de sa tête et tenta de dessiner un sourire qui resta faible. Puis il ramena sa main sur l’étendue de bois, faisant abstraction de ces éléments perturbateurs. Il se saisit du mètre afin de mesurer la boule de poil qui ne broncha pas. Il reporta le résultat sur sa feuille avant de prendre le Chovsourir des deux mains pour le placer sur la balance. Il ne savait pas trop comment elle fonctionnait. Du coup il perdit un peu de temps à tenter de trouver le fonctionnement de l’engin. Un peu trop de temps d’ailleurs. A tel point que l’épreuve filait et qu’il ne s’en rendit compte.
Ce fut au moment où l’annonce comme quoi il ne restait qu’une heure que Rick commença à paniquer. Il avait pris son temps et s’assurait d’aller lentement pour ne pas brusquer et rendre le Pokémon méfiant mais il avait considérablement perdu en rapidité et en efficacité. Il dut donc accélérer la cadence. Et lorsqu’un timide maladroit tente d’aller plus vite que son rythme…Voilà ce qui se passe.
Rick venait de limite bâcler son rapport lorsque les feuilles commencèrent à être ramasser. Il avait remis Chovsourir dans sa cage. Cela lui fendait le cœur d’enfermer ce petit être. Il s’était attaché à cette boule de poil au final. Pourquoi les enfermer après tout. Il suffirait de les laisser vivre leur vie et il leur faudrait ensuite les observer directement dans leur élément naturel. Mais non. Au lieu de ça le système préférait un moyen parfaitement cruel et inhumain. Rick poussa un soupir en accordant une dernière caresse au Chovsourir avant de refermer la cage. Après quoi il s’empressa d’aller ramener sa feuille. Très mauvaise idée de se presser quand on est à côté d’un point d’eau…bordé de vase !
Rick s’étala de tout son long dans la boue malodorante et humide. En plus de se tacher ses vêtements, il ne vit plus sa feuille. Affolé, il se releva et entama la recherche de sa feuille qu’il retrouva collé sous une couche de masse terreuse et liquide sur son ventre. L’état de la feuille était…déplorable ! Un véritable torchon digne des plus mauvaises notes qui soit. Mais pas le temps de recommencer l’exercice. C’est la tête encore plus bas qu’imaginable qu’il se rendit devant le professeur Yade pour lui remettre la feuille totalement tâchée. Après quoi il se fraya un chemin parmi la foule d’enfants moqueurs devant son accoutrement tout croté. Direction le dortoir pour se changer et se lamenter sur son sort.
Si Arcko le voyait comme ça, il lui assènerait très certainement un prodigieux coup de queue pour le remettre dans le droit chemin. Loin de là la signification perverse de cette phrase bande de jeunes gens à l’esprit totalement mal placé !
Le bruit infâme qui meurtrissait mes gracieuses oreilles. Leur langue qui fourchaient et s’évertuaient à délivrer des bruits insipides qui m’écorchaient. Je n’aimais en rien cette attitude qui semblait faire corps avec l’académie. Comme si la multitude justifiait le vacarme. Ils auraient pu n’être qu’une poignée que j’étais certaine qu’ils auraient braillé plus fort pour atteindre le brouhaha actuel. Il semblait dans la nature des foules et des masses de vouloir à tout prix piétiner le silence, pourtant s’y confortable pour celui qui sait l’apprécier. Je m’étais retranchée sous un arbre dont l’écorce me rappelait les jardins de mon enfance. Ce contact me rassurait et en fermant les paupières je m’imaginais discerner les battements de cœur du centenaire. La nature m’avait manquée. L’envie d’escalader les branches et de m’enivrer du parfum sauvage qu’elles dégageaient, m’harcelaient sans relâche. Je ne cédais à aucune de ces pulsions, consciente que passait pour un bête de foire ne m’attirait rien de bon. Sourire. Il y avait une raison bien précise à toute cette agitation, le carnage de ce petit parc simple et artificiel. Elle tenait en deux mots, le premier était synonyme de course et le second objet de passion : Marathon Scientifique. J’avais signé sur le papier d’inscription en me demandant pourquoi l’ancre gagnée une telle importance dans ce genre de circonstances. C’était aujourd’hui, autour de moi, les concurrents se pressaient riant ou s’isolant, amis au rivaux. Je ne me mêlais pas à leurs histoires puériles. Il me semblait si fragile l’équilibre sur lequel reposait cet épreuve. Un spécimen pour chaque élève, comme autant de cadeaux empoisonnés qui pourraient se retourner contre l’observateur. Observer, oui, nous en serons bien réduit à cela. Derrière les barreaux, le prisonnier serait étudié sous toutes les coutures par une bande d’immatures excités dont les captifs garderaient un souvenir terrifiant. J’avais l’habitude de voir mes sujets d’études farouches et craintifs, à l’affut du danger et libre de leurs mouvements. Les imaginaient terrifiés et enfermés me perturbais. J’avais besoin de participais à cet événement « exceptionnel ». Il me donnait la chance de faire mes preuves, imposer ma plume au corps enseignant.
Je n’envisageais pas de rester passable et muette plus longtemps. Ma participation en cours se limitait toujours à quelques échanges dont mes professeurs –je le savais- ne gardait qu’un bref souvenir. Marquer les esprits était pourtant essentiel dans cette académie. Il y résidait ma meilleure chance d’être un jour une personne dont les travaux seraient suffisamment reconnus pour disposer du meilleur matériel et aller où bon me semble pour poursuivre ma soif de découverte. Belzébuth, proche de moi, attendait lui aussi. Il ne pipait mot depuis que nous avions passé le portillon de bois du parc. Habituée à sa présence et son caractère de créature douillette et craintive. Je le devinais à la fois intimidé par le monde et désireux d’examiner tous ces êtres sur deux pattes. J’avais compris qu’il vouait une admiration sincère et inexplicable au genre humain, ce qui me faisait grincer des dents. Son attitude ne cessait de m’étonner. Je ne pensais pas qu’un pokémon puisse s’intéresser aux bipèdes sans raison valable ou attachement profond. Un homme, grand, maigre et hésitant que l’on nommait professeur Yade réclama timidement le silence. Il obtint ce dernier rapidement grâce à la gigantesque créature dans son dos. Un colosse d’acier qui répondait au nom de Maximus. La vision de ce dernier semblait avoir réveillé le primaire instinct de survie des élèves qui s’étaient tous tassés pour échapper au regard rigide de la bête. Le hérisson de feu était transi d’effroi, chose peu surprenante vu le mastodonte qui nous toisait d’un œil mauvais. Je gardais le silence, mais l’idée qu’un pokémon de type feu comme Belzébuth puisse un jour avoir l’avantage sur le monstre avait bien germé. Le cours de miss Jauplin avait été instructif de ce côté-là, me permettant de dresser un profil presque complet de Belzébuth.
L’homme dont la profession était de transmettre l’histoire du monde Pokémon aux plus jeunes, nous expliqua, non sans buter sur deux ou trois mots, les consignes et l’objectif. Il s’agissait de rapporter le plus d’informations possibles concernant un pokémon, nous avions pour cela quatre heures. L’approbation des élèves dut être un soulagement, car il s’empressa de nous confier notre sujet d’étude. Un pokémon qui m’était inconnu jusqu’à aujourd’hui : Chovsourir. Une cage me fut remise. Deux émotions contradictoires m’étreignirent aussitôt : la pitié et le dégoût. Ramassée contre les parois de sa prison, une boule de poil bleuâtre dépourvu du moindre charisme. Misérable aurait suffi à la définir. La tâche s’annonçait plus ardue qu’initialement prévu. Mes certitudes concernant le fait que Belzébuth était le pire des poltrons vacillèrent. On ne distinguait pas ses yeux et le groin était comble d’inélégance, mais cet aspect des choses m’aurait échappé s’il n’avait pas paru mort de trouille. Dans les cages des autres, nombre de créatures semblaient plus robustes, voir hargneuses. J’enviais leur spécimen, mon cœur rempli d’une amertume âcre. Belzébuth avait choisi de se cacher. On ne sait jamais, le misérable pokémon allait peut-être briser sa cage et dévorait le hérisson. Ma déception était palpable, j’en venais à croire qu’on se moquait de moi. Repoussant la pulsion qui me disait s’ouvrir la prison, histoire de donner une seconde chance méritée au déplorable spécimen, je m’installais un peu plus loin. Le soleil tapait fort et je souhaitais épargner à ma copie des tâches de transpiration. Je choisis le pied d’un arbre dont le feuillage créait une lumière tamisée au sol. Belzébuth ne me lâchait pas d’une semelle, s’accrochant avec fermeté à mon talon. Je lui adressais un regard sévère, les habitudes qu’il prenait me désappointaient.
je m’attardais un peu plus sur le truc. Dur de distinguer clairement sa morphologie tant le monstre était recroquevillé sur lui-même. Son souffle agité battait l’air, il suintait la terreur et plus encore. Son stress était si grand qu’il en réveillait mes propres instincts et je me surprenais à jeter de fréquents coups d’œil aux alentours et à frémir quand un imbécile venait faire du tapage trop près de nous. Au bout de quelques minutes d’observations passives, je m’impatientais ma main glissa d’elle-même sur les barreaux. Le fer froid dont ils étaient faits contrastait avec la chaleur ambiante. A peine je les effleurais que la bestiole au psychisme torturé vola en tous sens, prise d’hystérie. La forme pelucheuse bleue accumula les contusions dans son élan de panique. Ses ailes vieillies avant l’âge, son regard fou et ses cris implorant me glaçaient. La frénésie de la créature était communicative et je contractais si fortement ma mâchoire que je m’étonnais de ne pas grincer des dents. Mais quelle hérésie ! Un tel sujet d’étude relevait de la pire folie ! Ce Chovsourir aurait raison de mes nerfs et causerait ma perte. J’en étais malade. Ma vue se brouilla un instant et ma volonté vacille, semblable à la flamme d’une bougie sur laquelle l’enfant souffle avec innocence. Non. Je refusais net. Je mènerais mon travail à son terme. Il n’y aurait pas de fuite. Juste le compte rendu de mon écriture penchée après quatre heures d’examen. Cette décision fut perçue par Belzébuth qui s’empressa de me tendre un crayon. Je le remerciais de façon brève, effleurant la cime duveteuse de son crâne.
Ce ne furent pas des mots qui noircirent mes premières pages, mais des croquis. Mal esquissés, incertains, ils étaient pourtant tous empreint de cette expression de frayeur absolue qui guettait les traits de la créature. Dans mon premier jet, il n’y avait qu’un ramassis de gribouillis qui dégageait la terreur vive de l’animal. Je m’en contentais, y consacrant la première heure. La bête après s’être démenée en vain, s’était affaissée contre les parois, épuisée et lamentable. C’était un tas de fourrure azurée, au groin porcin et dont les ailes avaient préféré l’anthracite au jais. J’en faisais une vague remarque sur mon papier. Parfois les mots coulent d’eux même. Pendant quelques minutes je ne fus plus que le réceptacle de ce que m’inspirait mon sujet. Il n’y avait pas grand-chose à dire, mais les émotions qui l’agitaient étaient d’une complexité fascinante. Une bonne demi-heure passa ainsi. Je notais mes observations en vers, ponctuant tout ce qui pouvait l’être d’une métaphore inspirée et d’autres figures de styles qui ne demandaient qu’à être imprimer sur les feuillets. De son côté, Belzébuth s’était lové contre moi, il s’était habitué à la présence de l’intrus peureux et profitait de l’ombrage des arbres et du beau temps pour récupérer ses forces. Chovsourir n’avait pas beaucoup évolué. Toujours aussi récalcitrant qu’aux premières minutes. Faire balader ma plume sur le papier m’amusait finalement plus que chercher de véritables informations. Il vint pourtant, le moment fatidique ou à sec, je contemplais les feuilles couvertes de poésie malhabile. Avide d’en rajouter un peu plus et incapable de trouver quoique ce soit à ajouter. J’étais presque dégoûtée de mes travaux. Tout était creux et hors propos. Je me débarrassais de tout ce que j’avais fait jusqu’à présent. J’étais bien consciente qu’il ne restait plus qu’une heure à ce tête-à-tête, mais je préférais une copie blanche à des ratures vertigineuses.
Je reprenais le contrôle de la situation. Un rapide coup d’œil circulaire m’informa que la plupart des autres bipèdes c’étaient retrouvés contrarié par leur sujet. Leur incompétence bafouait un peu de cet opinion tranquille que j’avais de la nature, mais je n’y pouvais rien. J’étais peut-être reine sous le couvert des arbres, mais parmi eux je n’étais rien, ou presque. Je prenais appuis sur mes mains, désireuse de faire quelque chose d’utile. Balance. Mètre. Les deux objets je les récupérais sous les protestations de mon héricendre qui geignait comme un enfant contrarié. Mes pas me ramenèrent près du Chovsourir qui animait par l’espoir de se sortir indemne de l’enfer de sa captivité était parvenu à renverser sa cage. Primaire et étrange, il me rappelait cet homme petit et laid qui apparaissait toujours près des hommes de pouvoir à travers l’histoire, plein de lâcheté et de vanité. Je grimaçais, le spécimen me déplaisait. Je m’attelais à prendre ces dimensions provoquant à deux reprises une crise d’hystérie. Pour son poids je fus dans l’obligation de le sortir du cageot. Il essaya de prendre la fuite, mais l’énergie inutilement dépensée au cours des dernières heures lui manquait maintenant. Alors qu’il s’évertuait à enfoncer un plus sa truffe dans le sol, je remarquais que son museau imprimait la forme d’un cœur partout où le Chovsourir l’appuyait.
Belzébuth que la semi-libération de l’individu avait bien réveillé, avait pris le parti de se planquer un peu plus loin. L’assurance et le courage étaient des vertus que seul le temps étaient en mesure de nous offrir. L’heure se termina rapidement, plusieurs tests me permirent de comprendre la logique et les types de l’espèce. Bien que chaque entreprise soit laborieuse et que le temps nous presse j’eus les cinq minutes qu’il me fallait pour synthétiser efficacement l’ensemble des notes prises. Je remettais le devoir dans les temps échangeant un regard avec Yade avant de prendre le pas du dortoir, Belzébuth sur mes talons.
BELLE the Victreebel | ||
Tendre et affectueuse, elle traite les élèves comme ses propres enfants, comprenant caresse, léchage et autres douceurs matinales. Elle n'en est pas moins autoritaire et ayant la main-mise sur son dresseur, elle l'a aussi sur le reste de l'école. Si jamais vous souhaitez vous accorder ses faveurs, elle adore les poffins et autres offrandes ! | perso' le plus badass |