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Bienvenue sur Leiar ! Une île hébergeant la Pokémon Community, campus universitaire accueillant de tous les profils, humains comme Pokémon. Élève ou adulte, vous vivrez au jour le jour une vie trépidante au sein du campus, votre quotidien ponctué de mille et unes folles histoires typiques de la Pokémon Community. Cette île couverte de cristaux vous réserve quelques surprises, tout ça entre deux cours ou mission pour devenir le meilleur dans vos spécialités respectives ! En savoir plus ?
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Prédéfinis

Riven Rivardi
Région d'origine : Johto
Âge : 29 ans
Niveau : 100
Jetons : 0
Points d'Expériences : 1513
Johto
29 ans
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Johto
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Riven Rivardi
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MARATHON SCIENTIFIQUE #1 [14/09/2013]

Rappel des règles
Durant cette épreuve, chaque personnage a à disposition un CHOVSOURIR enfermé dans une cage, et devra en rédiger la description la plus fidèle possible ! (physique, caractère, attaques probables, etc.) Le joueur participant devra compléter ces deux conditions afin de valider sa participation :
- Poster un unique RP de 500 mots minimum, décrivant votre personnage en train d’observer le Pokémon, de l’étudier, et de rencontrer des possibles difficultés (l’ouverture de la cage étant bien évidemment autorisée, et permettant la rédaction de situations plus ou moins cocasse). Vous pouvez décrire dans votre RP les autres joueurs (si ceux-ci ont déjà posté avant vous), mais en aucun cas démarrer un dialogue avec eux, puisque vous n’aurez droit de poster qu’un seul RP.
- Envoyer par MP le travail rédigé (200 mots minimum), tel qu’il l’aurait été par votre personnage élève.

Nous ne demandons par un travail très sérieux, philosophique ou scientifique. Le mot d’ordre reste : amusez-vous, et surtout, surprenez-nous ! L’humour, le style, l’orthographe et l’originalité seront toujours appréciés, et vous permettront de gagner des points plus facilement.

Vous avez 3 semaines (soit, jusqu’au 05/10/2013) pour poster votre RP et envoyer travail par MP à Compte PNJ, avec comme titre [Marathon Scientifique #1] PRENOM NOM. Des délais pourront être accordés si les participations ne sont pas assez nombreuses, et seront annoncés dans le TOPIC D’INSCRIPTION.


Description du lieu
Vous vous trouvez dans le parc. Pour l’occasion, un grand espace regroupant tous les participants (inRP, plus d’une cinquantaine !) a été délimité. Des dizaines d’arbres parsèment le gazon verdoyant, et une petite portion de lac fait également partie de la zone autorisée. Un morceau de ficelle est mis à votre disposition, afin que vous puissiez sortir le Pokémon de sa cage sans qu’il ne s’envole trop loin. En dehors, vous avez le droit à un carnet et des crayons pour rédiger votre devoir, ainsi qu'un mètre à mesurer, et une balance.
Percy Yade se charge de surveiller l'évènement, et de récupérer vos copies à la fin du temps imparti. Installé sous un arbre en compagnie de Maximus (son Steelix), il ne vous sera malheureusement d'aucune aide en cas d'agression.

Météo du jour : ciel dégagé, un soleil fort, aucun risque d'averse.


Précisions supplémentaires
- Le Pokémon peut avoir n’importe quel trait de caractère, et se comporter comme bon vous semble
- Il peut utiliser ses attaques sur vous, mais pas sur les autres participants
- Pas de Pokémon chromatiques ; ils ont tous la même apparence générale
- L'iPok pour chercher des informations est évidemment interdit, comme tout autre document
- inRP la compétition dure 4h maximum !
- Inscrivez-vous dans le topic adéquat avant de poster
- Vous pouvez dès à présent écrire votre RP et le poster à la suite ! Bon jeu !
Anonymous
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Le petit Larson allait enfin pouvoir briller. Et cette fois ce ne serait pas la faute d’un stupide article relatant sa maladresse de pré-rentrée qui avait su attirer lourdement l’attention sur lui et le groupe de gens agglutiné autour de sa personne. Quel effroi et quel honte avait-il ressenti lorsqu’il s’était retrouvé à côté du panneau d’affichage auquel cet article avait été épinglé. Il avait subi les moqueries et les quolibets avaient fusés pour lui trouver un surnom adéquat. Une expérience peu gratifiante et assez dure à supporter. Mais cela reste une autre histoire puisqu’aujourd’hui avait lieu le premier marathon scientifique. Une cinquantaine d’élèves étaient regroupés dans le parc. Des tables et le matériel adéquat étaient disposés sur toute l’étendue verdoyante.

L’épreuve, devant durer 4h, était encadrée par la présence de M.Yade, le professeur d’Histoire-Géographie. Rick avait déjà pu le croiser avant mais très peu de chances qu’il se souvienne de lui. Et puis dans cette foule, le professeur n’allait pas s’amuser à les saluer chacun. Ils prirent tous place un par un à une table où les attendait bloc-notes, crayons, ficelle, mètre et balance. Rick observa tout cela d’un air curieux avant d’être interrompu par le lancement de l’épreuve. Les draps qui recouvraient les cages furent enlevés et les élèves découvrirent le spécimen de Pokémon qu’ils allaient devoir étudier.

Dans chaque cage se trouvait un Pokémon ressemblant étrangement à une grosse boule de poil. Des ailes semblables à celle d’un Nosferapti et un large groin avec une unique narine en forme de cœur au milieu de son « visage ». Présence des guillemets car ce qui représentait sa tête semblait également être son corps. Assez étrange. Rick ne put réprimer un haussement de sourcil. Mais son étonnement ne prit le dessus que l’espace d’un instant. A peine une seconde après la levée des pièces de tissu, il se plongea assidûment dans son travail. Il commença par un rapide examen alors que le Pokémon était encore dans sa cage. Puis, observant les autres, il comprit l’utilité de la ficelle. Elle permettait d’empêcher au spécimen de s’envoler et de s’échapper.

Sans attendre donc, il se saisit de la ficelle à laquelle il fit un nœud coulant. Ses gestes étaient sûrs et il semblait dans son élément. Difficile de reconnaître ce jeune garçon s’étant intensément relâché sur un de ses camarades il y a quelques semaines. Il était méconnaissable même s’il ne s’en rendait pas compte lui-même, trop absorbé dans sa tâche. Il finit par ouvrir le battant en acier et le Pokémon lui arriva droit dans la tête pour se coller à son visage. Ce qui semblait être un nez faisait office de ventouse semble-t-il.

Une observation intéressante que Rick aurait pu noter s’il n’était pas en train de se débattre et d’étouffer sous la succion de ce…nez. Il gigota partout, paniquant, et il renversa le matériel sur sa table. Ses bras décrivaient des moulinets à la recherche d’une prise pour sa corde qu’il tentait de mettre autour du Pokémon afin de tirer un grand coup et d’éviter au gamin de mourir asphyxié. Rick percevait des éclats de rire et quelques remarques mais il avait plus urgent à faire. S’il ne se tirait pas de là, il finirait par mourir étouffé.

A force d’agitation, il finit par sentir que la corde s’agrippait à la créature collé à son visage. Certainement une aile. Il tira donc progressivement et délicatement après avoir fait un gros exercice pour se calmer et ne pas paniquer. Il tira ensuite un petit coup sec et un bruit de succion lui claqua aux oreilles alors qu’il recouvrait la vue et que ses narines s’emplirent d’air frais. Il regarda la prise au bout de sa corde. Le Pokémon semblait tout gêné et le regarda d’un petit air tout penaud. La corde avait replié une de ses ailes et l’autre battait trois fois plus vite pour qu’il se maintienne à un bon mètre du sol. Rick le saisit donc à deux mains afin de le déposer sur la table et dénouer la corde. Face à ses gestes lents et apaisants, le Pokémon se laissa faire et se contenta de lui faire les grands yeux alors que la corde libéra son aile pour être entouré autour de sa taille. Ce après quoi il adressa un remerciement qui sonna au final comme tout cri Pokémon :

Chovsourir !

Ainsi devait être le nom de ce spécimen inconnu au garçon. Il s’empressa donc de le noter sur le calepin. Il allait continuer son travail d’observation lorsqu’il sentit comme un étirement sur son visage. Pile là où il avait été collé par la ventouse. Il était à côté du point d’eau et il se pencha au-dessus pour regarder les dégâts. Un énorme cœur ornait le centre de son visage maintenant. Il rougit de honte lorsqu’il entendit quelques ricanements. Certainement adressé à lui pour se moquer de son visage. Le visage bas, il revint à son établi et Chovsourir enchaina avec un autre regard qui en disait long sur ce qu’il pensait. Il semblait désolé. Rick déposa une main sur le sommet de sa tête et tenta de dessiner un sourire qui resta faible. Puis il ramena sa main sur l’étendue de bois, faisant abstraction de ces éléments perturbateurs. Il se saisit du mètre afin de mesurer la boule de poil qui ne broncha pas. Il reporta le résultat sur sa feuille avant de prendre le Chovsourir des deux mains pour le placer sur la balance. Il ne savait pas trop comment elle fonctionnait. Du coup il perdit un peu de temps à tenter de trouver le fonctionnement de l’engin. Un peu trop de temps d’ailleurs. A tel point que l’épreuve filait et qu’il ne s’en rendit compte.

Ce fut au moment où l’annonce comme quoi il ne restait qu’une heure que Rick commença à paniquer. Il avait pris son temps et s’assurait d’aller lentement pour ne pas brusquer et rendre le Pokémon méfiant mais il avait considérablement perdu en rapidité et en efficacité. Il dut donc accélérer la cadence. Et lorsqu’un timide maladroit tente d’aller plus vite que son rythme…Voilà ce qui se passe.

Rick venait de limite bâcler son rapport lorsque les feuilles commencèrent à être ramasser. Il avait remis Chovsourir dans sa cage. Cela lui fendait le cœur d’enfermer ce petit être. Il s’était attaché à cette boule de poil au final. Pourquoi les enfermer après tout. Il suffirait de les laisser vivre leur vie et il leur faudrait ensuite les observer directement dans leur élément naturel. Mais non. Au lieu de ça le système préférait un moyen parfaitement cruel et inhumain. Rick poussa un soupir en accordant une dernière caresse au Chovsourir avant de refermer la cage. Après quoi il s’empressa d’aller ramener sa feuille. Très mauvaise idée de se presser quand on est à côté d’un point d’eau…bordé de vase !

Rick s’étala de tout son long dans la boue malodorante et humide. En plus de se tacher ses vêtements, il ne vit plus sa feuille. Affolé, il se releva et entama la recherche de sa feuille qu’il retrouva collé sous une couche de masse terreuse et liquide sur son ventre. L’état de la feuille était…déplorable ! Un véritable torchon digne des plus mauvaises notes qui soit. Mais pas le temps de recommencer l’exercice. C’est la tête encore plus bas qu’imaginable qu’il se rendit devant le professeur Yade pour lui remettre la feuille totalement tâchée. Après quoi il se fraya un chemin parmi la foule d’enfants moqueurs devant son accoutrement tout croté. Direction le dortoir pour se changer et se lamenter sur son sort.

Si Arcko le voyait comme ça, il lui assènerait très certainement un prodigieux coup de queue pour le remettre dans le droit chemin. Loin de là la signification perverse de cette phrase bande de jeunes gens à l’esprit totalement mal placé !
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Cette expérience est nommée étude du spécimen Chovsourir. Encore dans sa cage, tu ne va pas pouvoir t'envoler dans le ciel, c'est pas pour tout de suite la virée vers la liberté. Les explications avait été net et précise, un mètre et une balance à disposition, on avait le droit à une portion de terre assez large. Des arbres plantés dans ce vaste parc, l'air libre peut révéler des réactions inattendues de la part des pokémons à étudier. L'atmosphère est confortable, Skélénox ne m'a pas réveillé et heureusement sinon je n'aurais pas pu utiliser mon cerveau lors de ce marathon scientifique. Le spectre pensait sans doute à Princesse, il n'a pas arrêter à regarder cette masse visqueuse lors du cours de biologie. Ce léger sourire qui se dresse lentement sur mon visage, au moins, ça me laisse un jour de repos. Ce ne sera pas toujours comme ça. Un soleil de toute beauté trônant dans ce ciel azurée, surveillé par le professeur d'histoire et de son Steelix, il s'est installé sous un arbre profitant de l'ombre. Beaucoup de participants à ce marathon, on se sent plus nerveux de voir le niveau de l'étude surveillée. Je reste tout de même concentrer, une confiance en moi. Je ne suis pas dans le dortoir de Phyllali pour rien et c'est aussi une façon de représenter mes camarades. De plus, ces études m'intéressent beaucoup, ça va me permettre de me la jouer sérieux devant notre professeur d'Histoire/Géographie. Je ne suis vraiment pas un participant actif dans la classe de Percy. On ne peut pas dire que je sois le moteur de cette classe, un gros caillou attaché à ce denier, c'est le rôle adéquate pour une feignasse de mon calibre.

L'atmosphère agréable, l'épreuve dure quatre heure, on a le temps pour remplir parfaitement les informations de bases du Pokémon. La taille, le poids, le type et détails mentales du Pokémon étudié sont à compléter. C'est le deuxième fois que je vais pouvoir en approcher un d'aussi près, ce n'est vraiment pas une habitude. Cependant, je reste pourtant serein. Mon regard rivé vers la cage posé sur la tableau, on peut voir un étiquette écrit " Étude n°2 ". Je n'aime pas du tout cette façon d'agir avec cette bête ailée, ne sont-ils pas libre de vivre en liberté comme les humains. Les études doivent se faire avec la plus grande confiance sans cage ni corde. On se sent presque maitre de ce malheureux Chovsourir. Accroupis, je distingue peu la bête dans sa cage. Recroquevillé dans ses ailes, l'ombre de la cage ne me permet pas de le décrire. Il n'a pas l'air endormis, je n'ai qu'une solution, il va falloir que j'ouvre la cage afin de pouvoir rédiger le physique du spécimens. Je ne connais vraiment pas ce pokémon, originaire de la région Sinnoh, je n'ai aucune connaissance sur cette Chauve-souris Dodue.

Ma main droite s'approche de la cage, l'autre tient correctement la ficelle afin de sortir le volatile. Le métal froid de la porte, c'est à ce moment-là que le pokémon décide de se réveiller comme par magie. Il déploie rapidement ces ailes et m’envoie une rafale de vent à la figure. Lâchant la ficelle sous la force du vent, je percute le sol  à quelques mètres de la cage, le popotin recevant tout les dégâts de l'attaque. Je me révèle lentement, frottement frénétiquement mes fesses. Cela va être plus dur, je me retrouve avec le caïd des Chovsourir. Il ne se laisse pas faire et n'a pas envie que je touche sa cage. J'aurais bien voulu l'aide mon compagnon mais je dois le faire seul. Reprenant ma place, j’entends un petit ricanement venant du Pokémon. Un sacré joueur ce petit, il n'a pas envie de voir s'il atteint son poids idéal. Je lui fais comprendre sous la pression qu'il ne doit s'amuser avec moi, quelques gestes expressif avec le mètre. Il ne me croit pas, je n'ai pas le physique pour faire peur. Je suis un vulgaire débutant, la pendule avance à grand pas et je me mets à genoux imitant les pleurs d'un jeune garçon désespéré. Du coin de mon œil, l'air sournois, je regarde le pokémon s'approchait de la porte. Ce sourire de carnassier, j'attrape rapidement la ficelle tout en ouvrant la porte avec l'autre. C'est la magie de la comédie.

On peut enfin passer à la suite. Le matériel à disposition, il ne se laisse pas faire et pose son énorme groin sur la tableau. Je n'ai aucune chance de le retirer avec ma misérable force, comparable à celle de Parecool. Attrapant la ficelle à deux mains, de toutes mes forces, je tente de le retirer de la table afin de mieux percevoir cette bête ailée. J'ai certainement oublié son trait primaire pour les mauvaises blagues et donc je me fais tout le temps à avoir. Il se détache au mauvais moment et je me retrouve encore une fois sur le sol, le pokémon vole devant mes yeux, ricanant dans sa boule de poils. Ces petites ailes aux couleurs sombres, familières à celle de Nosferapti, je me demande si ce pokémon n'est pas de type Vol. Selon ces prédispositions physiques et sa précédente attaques, je peux noter une hypothèse sur son appartenance aux types Ailées. Son pelage azurée et sa seule canine brillante le changent de ces vulgaires crocs et de l'absence de poil de son prédécesseur. Son air adorable cache bien son gouts pour les mauvaises plaisanteries. Je me lève lentement, je n'ai pas encore toutes les informations. Je profite de ce moment pour noter toutes les informations que j'ai assemblé pour le moment. La supposition sur le type vol, la description net et précise du Pokémon et son trait de caractère primaire, l'étude avance peu à peu. Ne lâchant pas le volatile, il n'a pas l'air de vouloir se poser sur la balance. Je me rend compte de la marque faite par Chovsourir, un cœur tracé sur le bois du bureau ; C'était bien à l'emplacement de son groin.

Les informations sont importantes et il faut être rapidement capable de révéler toutes ces connaissances lors de rencontre de Pokémon. Le regard est l'outil majeur dans ce genre d'étude de ces bêtes variées. Le professeur se réveille de sa sieste sous son arbre, regarde sa montre affolé et annonce qu'il ne reste plus qu'une heure pour finir nos travaux. Mon regard qui observe chaque travail de mes camarades, des scènes différentes, des manières propres. Chacun a sa méthode pour comprendre leur spécimen mais c'est surtout que ces Chovsourir n'ont pas tous le même caractère. Moi je fais affaire à un mauvais blagueur mais il a l'air de se calmer ... Rafale de vent sur le visage, je me retrouve encore sur le sol. J'ai passé ma vie à tomber par terre à cause de ce petit joueur.

Il se laisse faire après quelques rafales de vent. Je peux désormais le déposer sur la balance afin de noter son poids. Notre volatile pèse trois kilos cinq, il a l'air d'être bien nourris, ce sont des spécialistes des Pokémons, ils doivent savoir comment les nourrir. Le mètre dépassant de ma poche, je l'attrape afin de mesure Chovsourir. Il gigote un peu avec ces ailes, me mordille le doigt quand je passe le mètre à ces côtés mais il ne bronche pas plus. Sachant qu'il est attaché et que je tiens fermement, il ne va tenter autre chose pour s'évader. Je le comprend, il veut sans doute rejoindre son groupe et son milieu primaire mais j'en ai pour l'instant besoin pour le Marathon scientifique. Notant les dernières informations sur un bloc-notes, je vais devoir le remettre en cage. C'est bientôt l'heure finale.

Le Nosferapti mixé avec un cochon désormais en cage, je note mon nom sur la feuille d'étude et la rend au professeur Yade. Je me dirige vers mon dortoir pour aller voir l'abruti et lui expliquer le déroulement de l'épreuve.
Ikiala Rosenbach
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t157-ikiala-rosenbach
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t159-ikiala-rosenbach-givrali
Taille de l'équipe : 15/20
Région d'origine : Kanto
Âge : 17
Niveau : 33
Jetons : 4944
Points d'Expériences : 716
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Ikiala Rosenbach
est un Topdresseur Spé. Type


Un marathon scientifique, Ikiala avait trouvé le principe assez original et elle c'était donc inscrite. Même si cela ne correspondait pas vraiment à son objectif futur l'épreuve pouvait toujours lui être utile, si elle voulait être top-dresseuse il faudrait qu'elle apprenne à connaitre beaucoup de pokemons et surtout à pouvoir dire en un coup d’œil son type et avoir une idée de ses capacités.
La jeune fille était donc maintenant près de la forêt, il y avait de nombreux élèves et également plusieurs professeur, dont Monsieur Yade qu'elle avait pu voir au cours d'histoire. Le temps était parfait pour une épreuve en plein air, il n'y avait quasiment pas de vent et aucun nuages en vue. La jeune fille avait en face d'elle une cage contenant un étrange pokemon qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de voir. Par chance la fiche qu'on leur avait donné comporté le titre de l'épreuve : "Étude du spécimen Chovesourir". Ikiala observa un moment le pokemon en dehors de la cage, on aurait dit une grosse pelote de laine à qui on aurait collé des ailes et un groin en forme de cœur. Le petit pokemon avait l'air d'être assez peureux, s’étant recroquevillé dans un coin de sa cage.

"N'ai pas peur, je ne vais pas te faire de mal, d'ailleurs regarde."
La jeune dresseuse ouvrit doucement la porte de la cage et encouragea avec un sourire le pokemon à sortir. Celui-ci la regarda, hésita puis finit par se déplacer lentement en battant des ailes vers la sortie. Une fois dehors le chovesourir adressa un petit cri joyeux à Ikiala avant de venir se poser dans ses cheveux. Ikiala le prit dans ses main et l'observa, le pokemon avait l'air tout content d'être dehors et ne semblait pas avoir besoin d'une ficelle pour l’empêcher de fuir. Comme elle l'avait pensé, le pokemon avait un pelage blanc très épais et on ne pouvait d'ailleurs pas voir ses yeux.
"Comment est-ce que tu fais pour voir..?"
Le chovesourir eu pour seule réponse un reniflement et un "Chov !".
"Hum... D'accord, bon tu ne t'envole pas hein, j'ai besoin que tu restes en place un petit moment."
La jeune fille vint poser le pokemon sur la table avec les différents instruments d'étude. Celui-ci se mit à regarder autour de lui en reniflant, il sentait surement les autres chovesourirs de la zone, ou alors c'était autre chose. Ikiala entreprit alors de le mesurer et de le peser, le pokemon se laissant faire sans broncher, continuant de renifler.
"Il doit être important ce nez, pourquoi il est en forme de cœur ?"
Ikiala prit alors un moment pour observer autour d'elle avant de voir un autre élève avec son chovesourir collé au visage, il semblait se débattre pour l'enlever, et lorsqu'il y arriva enfin on pouvait voir une marque en forme de coeur sur son visage.
"Une ventouse ?"
La jeune fille observa le pokemon sur la table et toucha son nez du bout d'un doigt, celui-ci était légèrement collant. La dresseuse en herbe prit alors un moment pour noter toutes les informations qu'elle avait pu obtenir, laissant le pokemon lui tourner autour en volant et en reniflant.
"Bon, tu es surement de type vol et tu n'as apparemment pas besoin de tes yeux pour te repérer."
Les constatations n'étaient pas exceptionnelles, mais Ikiala se dit que c'était un bon début pour quelqu'un qui n'avait pas l'objectif de devenir scientifique. Elle prit ensuite un très long moment pour mettre au propre ses notes puis passa les dernières dix minutes à jouer un peu avec le chovesourir. Elle passa d'ailleurs cinq de ces dix minutes à lui courir après pour essayer de lui faire comprendre qu'il fallait qu'il retourne dans la cage pour un petit moment.
Une fois qu'elle réussit à le remettre à sa place initiale elle lui adressa un sourire et le remercia de sa coopération puis alla remettre au professeur Yade ses notes. Le résultat ne serait surement pas au niveau des futurs scientifiques, mais au moins elle avait vu à quoi pouvait ressembler une épreuve scientifique.
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    Quelques jours plus tôt, Paul était tombé sur une affiche placée sur le tableau des annonces dans un coin du dortoir des Phyllali. Un marathon scientifique devait avoir lieu, et tous les élèves intéressés pouvaient s'y inscrire. Curieux, le garçon avait décidé qu'il ne perdrait rien à tenter le coup. Si bien que quand le jour de l'épreuve arriva, l'adolescent se trouvait au milieu de la foule des candidats, attendant de savoir ce qu'il devrait faire. Monsieur Yade, le professeur d'Histoire et de Géographie, avait confié à tout ce petit monde une balance, un mètre à mesurer, et de la ficelle. Puis il avait expliqué le but de l'épreuve, à savoir rédiger un dossier d'observation détaillant un maximum de chose sur le Chovsourir qui nous était confié. Paul avait fouillé dans son sac pour en sortir de quoi écrire : quelques feuilles et crayons. Finalement, l'épreuve commença, et chacun se lança dans sa propre tâche.

    Paul s'approcha lentement de la cage contenant le spécimen qui lui avait été confié. La créature à l'intérieur ressemblait à une sorte de chauve-souris – logique – sans yeux. Une grosse touffe velue d'un bleu proche du gris, avec une pair d'ailes. Pas de pattes avant, ni arrière. Paul nota qu'outre l'absence de globes oculaires, le visage de la bestiole possédait une sorte de groin de porc dont les narines rappelaient la forme d'un cœur, ainsi qu'une bouche toute souriante avec un seul croc descendant de sa lèvre supérieure. Enfin l'endroit où aurait du se trouver des lèvres, en tout cas. Mais passons.

    Jugeant qu'il avait suffisamment observé le Pokemon à travers les barreaux, Paul nota son analyse préliminaire sur une feuille. Puis il regarda un peu ce que pouvaient bien faire les autres, manquant presque de ricaner en voyant quelques situations. Certaines personnes s'étaient retrouvées sous la responsabilité de Pokemon très... affectueux. Tandis que d'autres tentaient de rattraper leur charge qui voletait dans tous les sens. Au moins, maintenant, l'adolescent comprenait à quoi pouvait servir l'espèce de bout de ficelle qui lui avait été confiée. Approchant de la cage, Paul s’apprêtait à ouvrir la porte lorsqu'il eut comme un frisson d'anticipation. Son spécimen était totalement immobile, et la présence de son habituel sourire ne faisait rien pour rassurer l'adolescent. Sérieusement, il y avait quelque chose de flippant chez cette bestiole. Décidant qu'engager la conversation pourrait peut-être chasser ses craintes – infondées, et pourtant, bien présentes – le jeune homme bafouilla quelques mots à voix basse.

    « Hum... Salut. Euh... Je m'appelle Paul, et je vais juste ouvrir la cage. Enfin si t'es d'accord, mais euh... voilà. Bon. »

    Fort de ses propos clairs, concis, et tellement adéquats, le garçon attendit de voir la réaction du Pokemon. Qui ne vint pas, d'ailleurs. Trente secondes. Cinquante. Une bonne minute, maintenant. Toujours pas ? Ouais, définitivement flippant. Prenant son courage à deux mains, le garçon approcha ses doigts vers la cage, lentement, puis ouvrit la porte, tout doucement...

    Vlan ! En moins de temps qu'il n'en faut pour prononcer cette stupide onomatopée précédemment citée, le Chovsourir s'était précipité vers l'élève qui s'en occupait et n'arrêtait plus de lui mettre des coups d'elle en poussant des cris stridents. Le bon point, c'était que la créature ne semblait pas avoir l'intention d'aller où que ce soit. Le mauvais... faut-il vraiment en faire une liste ? Quoi qu'il en soit, Paul parvint tant bien que mal à accrocher son bout de ficelle autour du corps du Chovsourir, tout en courant dans tous les sens en tentant d'échapper aux attaques physiques dont il était l'assaut. Finalement las de cette situation, l'adolescent se précipita vers la cage, et y replaça avec grande difficulté son spécimen. Bon, il ne pourrait pas obtenir toutes les informations qu'il souhaitait avoir. Mais franchement, après tout le cirque qui s'était produit un peu plus tôt, le garçon savait qu'il pourrait quand même écrire quelques petites choses intéressantes.

    Perdu dans ses pensées, Paul fut tiré de ses songes lorsqu'il sentit une douleur dans sa tête. Conscient que les assauts avaient pourtant pris fin, le jeune homme lança tout de même un regard soupçonneux à la créature. En voyant le sourire tout simplement mauvais qu'elle lui adressait, le garçon comprit que les attaques n'étaient pas si terminées que ça en fait. Mais comment... ? Ah ! Attaque mentale ! Un Pokemon psychique !

    Décidé à mettre le plus de distance entre le spécimen et lui, Paul se précipita derrière l'arbre le plus éloigné possible, en espérant que ça permettrait de stopper les attaques. Se rendant compte qu'à défaut de les arrêter, ça les calmait un peu, il tenta de faire avec, tout en rédigeant ses observations sur papier. Une fois qu'il eut terminé, il se hâta de rejoindre le professeur pour lui remettre sa copie, avant de détaler comme un lapin à l'autre bout de l'académie. Avec un peu de chance, il y aurait de l'aspirine.
Ambre Lawford
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Ambre Lawford
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La veille au soir, je n’avais pu m’empêcher de me coucher tôt afin d’avoir une très bonne nuit de sommeil. Malheureusement, ce n’était pas du tout le cas ; je n’avais cessé de me retourner dans ma couette et poussé des soupirs de désespoir au point d’en réveiller mes voisines. La vie de commune était relativement difficile, je n’en avais pas encore pris l’habitude. Et soudain, il apparaissait. Son visage, d’une blancheur de neige, était un miroir rond dont le contour parfait avait été frotté par les plus habiles artisans. Ses oreilles, longue feuille de saule, s’enfonçaient dans son pelage grisâtre, celui-ci diffusant une lumière irréelle. En le voyant, j’oubliais mon chagrin et mes appréhensions. J’oubliais le monde… Je comprenais ainsi ce que signifiait l’amitié… Meian… Je m’endormais avec lui dans mes bras, son cœur battant contre ma poitrine d’une douce mélodie.

Cette journée s’annonçait l’une des plus belles à mes yeux car pour la première fois depuis mon arrivée ici, j’allais enfin pouvoir prouver mes talents en tant que future scientifique. Oui, un talent à mes yeux mais à ceux des autres, je n’étais qu’une pauvre gamine passionnée. C’est pour cela que je devais leur démontrer mon savoir-faire et mes connaissances en m’inscrivant à ce marathon scientifique. Je ne savais pas encore combien de personne allait s’y inscrire mais une chose était sûr, les élèves n’avaient que ce sujet de discussion à la bouche depuis quelques temps. Et le jour J était arrivé. Quelque peu bougonne, je m’étais préparée pour ensuite descendre dans la cours, lieu où le marathon allait se dérouler. En arrivant sur place, il y avait déjà pas mal de monde, même beaucoup. En un coup d’œil, je dirais près d’une trentaine. Et encore, ce n’était pas fini car voilà qu’il en arrivait encore. Décidément, cela convoitait la populace. Je me demandais si les organisateurs s’y étaient préparés…

Monsieur Yade était donc de la partie… C’est d’ailleurs lui-même qui allait donner les objets nécessaire à l’étude d’un Pokemon ainsi que diverses explications. L’épreuve allait durer quatre heures. C’était énorme ! Je fixais finalement le ciel et les alentours… L’automne pointait le bout de son nez, les feuilles calcinées par le soleil se teignaient petit à petit en ocre. Des cris d’étonnements et de déceptions s’élevaient. Enflammé par ce jeu cruel, le professeur retroussait ses manches et allait s’asseoir sous un arbre en compagnie de son ver d’acier. Aucune aide possible… On s’apprêtait tous à relever le défi. Je regarde la cage en face de moi sans dire un mot ni même bouger alors que tous les autres s’y affaire déjà. Les sages condamneraient leur imprudence. Personne ne serait capable de dompter un si petit animal… Si ? Je préférais me contenter d’une première observation, dans la cage. En réalité, je réfléchissais sur ce nom… Chovsourir. Pourquoi ? Cela me faisait penser au mot « chauve » et au mot « sourire ». Peut-être en était-ce l’étymologie. En tout cas, je comprenais pourquoi : la créature avait un sourire béa en permanence, révélant une unique dent. Bon, cette boule de poil blanche méritait que nous l’examinions !

Je m’approchais donc à mon tour de ma cage avec précaution, attachant la ficelle à l’une de ses deux ailes. Une fois la cage ouverte, je tentais de prendre cette chauvesouris dans mes bras. Peine perdue car elle m’attrapait le doigt ! Je reculais d’un coup, sursautant. Ah parce qu’elle est carnivore ? C’est un vampire peut-être. Je la regardais d’un œil mauvais, attendant quelques secondes avant de retenter ma chance et d’essayer de l’apaiser. Une réussite… Je lui expliquais tout simplement la suite des opérations pour ne pas trop le perturber, en espérant qu’il se montre un tantinet coopérant. Je n’avais pas tellement envie de perdre du temps, surtout pour cette épreuve. Le calepin au sol, je notais furtivement mes première idée avant de commencer les deux choses les plus délicte : la mesure et la pesée. Pas un mince à faire... Je caressais longuement la tête de la bestiole avant qu’elle ne daigne à monter sur la balance et que je tire sur mon mètre. Néanmoins, les chiffres étaient maintenant là : environs deux kilos pour 40 centimètres. Pour cet examen, j’en avais profité pour noter les divers points de sa physionomie. Poil blanc et doux, deux ailes noires et plutôt petites – par rapport à son corps en tout cas. Je me demandais donc s’il pouvait porter des charges… A essayer lorsqu’on irait un peu plus loin. D’abord, je faisais mon petit mémo pour le devoir à rendre. Je me réservais d’ailleurs une bonne heure et demie pour la rédiger. Et en regardant ma montre je me rendais compte que cela faisait déjà trente bonnes minutes que j’étudiais ce Chovsourir. Que le temps passe vite …

Je commençais finalement ma balade en compagnie de cette créature hideuse et sans yeux. Je la laissais aller où elle voulait aller –pour le moment- afin de comprendre la façon dont elle pouvait voler et se diriger. Arrivant proche d’un arbre, je tirais d’un coup sur la ficelle en direction de celui-ci pour constater une chose. S’il n’a pas d’yeux, il doit bien pouvoir se guider. Comme les chauvesouris. ? Très certainement, hypothèse à vérifier. En tout cas, la bestiole avait esquivé avec plus ou moins d’aisance le trop de l’arbre et venait par la suite me rouspéter. Ok… Je l’avais bien mérité. La ficelle autour de mon poignet, je tentais tan bien que de mal de me recoiffer. Saloperie. C’est en relevant la tête que je constatais que mon compagnon d’infortune pendant à la branche d’un arbre. Tournant la tête dans tous les sens, je ne voyais plus son visage. En tirant doucement sur la cordelette, je le distinguais. Ouah… Voilà qu’il se pend par le nez ! Je riais fortement, ne pouvant me retenir, me tenant les hanches. Un mystère de résolu. Pas de patte mais quand même quelque chose pour s’accrocher. Décidément, les Pokemon ne cesseront jamais de me surprendre. Surtout que la trace de son nez est restée sur la branche. Pendant combien de temps ? Je l’ignore mais je n’avais pas le temps de le constater. Surtout qu’une autre question me perturbait : comment faisait-il pour respirer s’il se sert de son nez pour s’accrocher ?

Je ne cessais de mettre un maximum d’informations sur mon calpin que j’en avais oublié la présence de mon sujet d’étude, le fameux Chovsourir. Mais ne vous inquiétez pas, il a, semble-t-il, l’art et la manière de se manifester et de faire en sorte que ne puisse l’oublier. Mon stylo m’échappait des mains sans que je ne puisse comprendre ce phénomène. Ce petit tour de magie ne faisait que d’augmenter mon angoisse car c’était l’unique Bic à ma disposition et il restait pile le temps que je m’étais donné pour rédiger mon compte rendu. Je sautais au l’air mais sans succès… Puis, un ricanement parvenait à mes oreilles. Je tournais irrémédiablement ma tête vers la bestiole, la responsable donc. Je pestais et la suppliais de le faire redescendre de la même manière : grâce à ce qui semblait être une attaque psy. Pour autant, cette intervention n’étais pas si inutile. Une fois le stylo récupéré, je ne m’attardais plus et allais enfermer la créature dans ma cage pour ensuite me poster dans un coin sûr et tranquille afin de rédiger sérieusement mon devoir. Aucune perturbation, rien. Juste le chant des oiseaux et le vent sur mon visage. Je regardais au loin la chauvesouris et souriais d’un air triomphant. C’est moi qui ait gagné finalement, tu es dans ta cage et tu y resteras jusqu’à la fin du marathon. Stupide bestiole.


Chypre Hamilton
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Chypre Hamilton
est un Scientifique Chercheur Pokemon
Le bruit infâme qui meurtrissait mes gracieuses oreilles. Leur langue qui fourchaient et s’évertuaient à délivrer des bruits insipides qui m’écorchaient. Je n’aimais en rien cette attitude qui semblait faire corps avec l’académie. Comme si la multitude justifiait le vacarme.  Ils auraient pu n’être qu’une poignée que j’étais certaine qu’ils auraient braillé plus fort pour atteindre le brouhaha actuel. Il semblait dans la nature des foules et des masses de vouloir à tout prix piétiner le silence, pourtant s’y confortable pour celui qui sait l’apprécier. Je m’étais retranchée sous un arbre dont l’écorce me rappelait les jardins de mon enfance. Ce contact me rassurait et en fermant les paupières je m’imaginais discerner les battements de cœur du centenaire. La nature m’avait manquée. L’envie d’escalader les branches et de m’enivrer du parfum sauvage qu’elles dégageaient, m’harcelaient sans relâche. Je ne cédais à aucune de ces pulsions, consciente que passait pour un bête de foire ne m’attirait rien de bon. Sourire. Il y avait une raison bien précise à toute cette agitation, le carnage de  ce petit parc simple et artificiel. Elle tenait en deux mots, le premier était synonyme de course et le second objet de passion : Marathon Scientifique. J’avais signé sur le papier d’inscription en me demandant pourquoi l’ancre gagnée une telle importance dans ce genre de circonstances. C’était  aujourd’hui, autour de moi, les concurrents se pressaient riant ou s’isolant, amis au rivaux. Je ne me mêlais pas à leurs histoires puériles. Il me semblait si fragile l’équilibre sur lequel reposait cet épreuve. Un spécimen pour chaque élève, comme autant de cadeaux empoisonnés qui pourraient se retourner contre l’observateur. Observer, oui, nous en serons bien réduit à cela. Derrière les barreaux, le prisonnier serait étudié sous toutes les coutures par une bande d’immatures excités dont les captifs garderaient un souvenir terrifiant. J’avais l’habitude de voir mes sujets d’études farouches et craintifs, à l’affut du danger et libre de leurs mouvements. Les imaginaient terrifiés et enfermés me perturbais. J’avais besoin de participais à cet événement « exceptionnel ». Il me donnait la chance de faire mes preuves, imposer ma plume au corps enseignant.

Je n’envisageais pas de rester passable et muette plus longtemps. Ma participation en cours se limitait toujours à quelques échanges dont mes professeurs –je le savais- ne gardait qu’un bref souvenir. Marquer les esprits était pourtant essentiel dans cette académie. Il y résidait ma meilleure chance d’être un jour une personne dont les travaux seraient suffisamment reconnus pour disposer du meilleur matériel et aller où bon me semble pour poursuivre ma soif de découverte. Belzébuth, proche de moi, attendait lui aussi. Il ne pipait mot depuis que nous avions passé le portillon de bois du parc. Habituée à sa présence et son caractère de créature douillette et craintive. Je le devinais à la fois intimidé par le monde et désireux d’examiner tous ces êtres sur deux pattes. J’avais compris qu’il vouait une admiration sincère et inexplicable au genre humain, ce qui me faisait grincer des dents. Son attitude ne cessait de m’étonner. Je ne pensais pas qu’un pokémon puisse s’intéresser aux bipèdes  sans raison valable ou attachement profond. Un homme, grand, maigre et hésitant que l’on nommait professeur Yade réclama timidement le silence. Il obtint ce dernier rapidement grâce à la gigantesque créature dans son dos. Un colosse d’acier qui répondait au nom de Maximus. La vision de ce dernier semblait avoir réveillé le primaire instinct de survie des élèves qui s’étaient tous tassés pour échapper au regard rigide de la bête. Le hérisson de feu était transi d’effroi, chose peu surprenante vu le mastodonte qui nous toisait d’un œil mauvais. Je gardais le silence, mais l’idée qu’un pokémon de type feu comme Belzébuth puisse un jour avoir l’avantage sur le monstre avait bien germé. Le cours de miss Jauplin avait été instructif de ce côté-là, me permettant de dresser un profil presque complet de Belzébuth.

L’homme dont la profession était de transmettre l’histoire du monde Pokémon aux plus jeunes, nous expliqua, non sans buter sur deux ou trois mots, les consignes et l’objectif. Il s’agissait de rapporter le plus d’informations possibles concernant un pokémon, nous avions pour cela quatre heures. L’approbation des élèves dut être un soulagement, car il s’empressa de nous confier notre sujet d’étude. Un pokémon qui m’était inconnu jusqu’à aujourd’hui : Chovsourir. Une cage me fut remise. Deux émotions contradictoires m’étreignirent aussitôt : la pitié et le dégoût. Ramassée contre les parois de sa prison, une boule de poil bleuâtre dépourvu du moindre charisme. Misérable aurait suffi à la définir. La tâche s’annonçait plus ardue qu’initialement prévu. Mes certitudes concernant le fait que Belzébuth était le pire des poltrons vacillèrent. On ne distinguait pas ses yeux et le groin était comble d’inélégance, mais cet aspect des choses m’aurait échappé s’il n’avait pas paru mort de trouille. Dans les cages des autres, nombre de créatures semblaient plus robustes, voir hargneuses. J’enviais leur spécimen, mon cœur rempli d’une amertume âcre. Belzébuth avait choisi de se cacher. On ne sait jamais,  le misérable pokémon allait peut-être briser sa cage et dévorait le hérisson. Ma déception était palpable, j’en venais à croire qu’on se moquait de moi. Repoussant la pulsion qui me disait s’ouvrir la prison, histoire de donner une seconde chance méritée au déplorable spécimen, je m’installais un peu plus loin. Le soleil tapait fort et je souhaitais épargner à ma copie des tâches de transpiration. Je choisis le pied d’un arbre dont le feuillage créait une lumière tamisée au sol. Belzébuth ne me lâchait pas d’une semelle, s’accrochant avec fermeté à mon talon. Je lui adressais un regard sévère, les habitudes qu’il prenait me désappointaient.

je m’attardais un peu plus sur le truc. Dur de distinguer clairement sa morphologie tant le monstre était recroquevillé sur lui-même. Son souffle agité battait l’air, il suintait la terreur et plus encore. Son stress était si grand qu’il en réveillait mes propres instincts et je me surprenais à jeter de fréquents coups d’œil aux alentours et à frémir quand un imbécile venait faire du tapage trop près de nous. Au bout de quelques minutes d’observations passives, je m’impatientais ma main glissa d’elle-même sur les barreaux. Le fer froid dont ils étaient faits contrastait avec la chaleur ambiante. A peine je les effleurais que la bestiole au psychisme torturé vola en tous sens, prise d’hystérie. La forme pelucheuse bleue accumula les contusions dans son élan de panique. Ses ailes vieillies avant l’âge, son regard fou et ses cris implorant me glaçaient. La frénésie de la créature était communicative et je contractais si fortement ma mâchoire que je m’étonnais de ne pas grincer des dents. Mais quelle hérésie ! Un tel sujet d’étude relevait de la pire folie ! Ce Chovsourir aurait raison de mes nerfs et causerait ma perte. J’en étais malade. Ma vue se brouilla un instant et ma volonté vacille, semblable à la flamme d’une bougie sur laquelle l’enfant souffle avec innocence. Non. Je refusais net. Je mènerais mon travail à son terme. Il n’y aurait pas de fuite. Juste le compte rendu de mon écriture penchée après quatre heures d’examen. Cette décision fut perçue par Belzébuth qui s’empressa de me tendre un crayon. Je le remerciais de façon brève, effleurant la cime duveteuse de son crâne.

Ce ne furent pas des mots qui noircirent mes premières pages, mais des croquis. Mal esquissés, incertains, ils étaient pourtant tous empreint de cette expression de frayeur absolue qui guettait les traits de la créature. Dans mon premier jet, il n’y avait qu’un ramassis de gribouillis qui dégageait la terreur vive de l’animal. Je m’en contentais, y consacrant la première heure. La bête après s’être démenée en vain, s’était affaissée contre les parois, épuisée et lamentable. C’était un  tas de fourrure azurée, au groin porcin et dont les ailes avaient préféré l’anthracite au jais. J’en faisais une vague remarque sur mon papier. Parfois les mots coulent d’eux même. Pendant quelques minutes je ne fus plus que le réceptacle de ce que m’inspirait mon sujet. Il n’y avait pas grand-chose à dire, mais les émotions qui l’agitaient étaient d’une complexité fascinante. Une bonne demi-heure passa ainsi. Je notais mes observations en vers, ponctuant tout ce qui pouvait l’être d’une métaphore inspirée et d’autres figures de styles qui ne demandaient qu’à être imprimer sur les feuillets. De son côté, Belzébuth s’était lové contre moi, il s’était habitué à la présence de l’intrus peureux et profitait de l’ombrage des arbres et du beau temps pour récupérer ses forces. Chovsourir n’avait pas beaucoup évolué. Toujours aussi récalcitrant qu’aux premières minutes. Faire balader ma plume sur le papier m’amusait finalement plus que chercher de véritables informations. Il vint pourtant, le moment fatidique ou à sec, je contemplais les feuilles couvertes de poésie malhabile. Avide d’en rajouter un peu plus et incapable de trouver quoique ce soit à ajouter. J’étais presque dégoûtée de mes travaux. Tout était creux et hors propos. Je me débarrassais de tout ce que j’avais fait jusqu’à présent. J’étais bien consciente qu’il ne restait plus qu’une heure à ce tête-à-tête, mais je préférais une copie blanche à des ratures vertigineuses.

Je reprenais le contrôle de la situation. Un rapide coup d’œil circulaire m’informa que la plupart des autres bipèdes c’étaient retrouvés contrarié par leur sujet. Leur incompétence bafouait un peu de cet opinion tranquille que j’avais de la nature, mais je n’y pouvais rien. J’étais peut-être reine sous le couvert des arbres, mais parmi eux je n’étais rien, ou presque. Je prenais appuis sur mes mains, désireuse de faire quelque chose d’utile. Balance. Mètre. Les deux objets je les récupérais sous les protestations de mon héricendre qui geignait comme un enfant contrarié. Mes pas me ramenèrent près du Chovsourir qui animait par l’espoir de se sortir indemne de l’enfer de sa captivité était parvenu à renverser sa cage. Primaire et étrange, il me rappelait cet homme petit et laid qui apparaissait toujours près des hommes de pouvoir à travers l’histoire, plein de lâcheté et de vanité. Je grimaçais, le spécimen me déplaisait. Je m’attelais à prendre ces dimensions provoquant à deux reprises une crise d’hystérie. Pour son poids je fus dans l’obligation de le sortir du cageot. Il essaya de prendre la fuite, mais l’énergie inutilement dépensée au cours des dernières heures lui manquait maintenant. Alors qu’il s’évertuait à enfoncer un plus sa truffe dans le sol, je remarquais que son museau imprimait la forme d’un cœur partout où le Chovsourir l’appuyait.

Belzébuth que la semi-libération de l’individu avait bien réveillé, avait pris le parti de se planquer un peu plus loin. L’assurance et le courage étaient des vertus que seul le temps étaient en mesure de nous offrir. L’heure se termina rapidement, plusieurs tests me permirent de comprendre la logique et les types de l’espèce. Bien que chaque entreprise soit laborieuse et que le temps nous presse j’eus les cinq minutes qu’il me fallait pour synthétiser efficacement l’ensemble des notes prises. Je remettais le devoir dans les temps échangeant un regard avec Yade avant de prendre le pas du dortoir, Belzébuth sur mes talons.





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Le Marathon Scientifique #1 est clôturé.
Merci à tous et à toutes d'avoir participé !

Les résultats seront donnés dans la soirée.
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Oyez Oyez ! Les très attendus résultats du Marathon Scientifique vont enfin être annoncés ! *se racle la gorge, et récupère les copies corrigées avec amour par Percy Yade* *donne de la Ventoline audit Percy Yade, exténué après une bonne journée de corrections intensives*
Nous vous remercions tout d’abord pour votre engouement et vos nombreuses participations, qui je vous l’avoue, nous ont bien fait rire. Des RPs de qualité, et des devoirs rendus qui l’étaient tout autant ! Ce fut un réel plaisir de tous vous lire, mais nous avons bien été obligés de ne choisir qu’un seul gagnant… Et celui-ci est *Togepi tape sur un gros tambour pour accentuer le suspens* :

PAUL AUCHON !


Félicitations, ta participation MP nous a particulièrement plu. Beaucoup d’humour, un travail de qualité… c’était le gros coup de cœur de ce premier Marathon Scientifique ! On a beaucoup aimé le côté « détresse » de son devoir, avec un pauvre élève qui lutte pour ne pas se faire bouffer par son sujet d’étude. Bref, c’était vraiment génial !

Mention spéciale tout de même pour Rick Larson et Ikiala Rosenbach, qui ont tous deux abordés des thèmes qui n’ont pas été exploités par tous les autres. Des écrits clairs et drôles, avec un bon rythme en général. Bref, félicitations à vous deux également.

Pour tous les autres, cela ne signifie pas que c’était mauvais ; au contraire, on le dit et on le re-dit, vous avez tous été excellents ! Merci encore pour ces bons moments de lecture !

Et en ce qui concerne les prix :

Grand Gagnant : Paul Auchon : remporte un kit d’exploration (+1 de compétence recherche, et le privilège d’inventer un nouveau lieu d’exploration type souterrains !) + 20 points d’exp + 100 jetons
Tous les participants : +10 points d’exp + 50 jetons

Merci d’avoir participé o/ ! Vos gains vous seront versés dans les jours qui viennent !
A bientôt pour de nouvelles compétitions !

PS : Un sujet sera ouvert afin de permettre aux participants qui le veulent, de reposter leurs écrits MPs Smile.
Riven Rivardi
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Deaglán Cadigan
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BELLE the Victreebel
Tendre et affectueuse, elle traite les élèves comme ses propres enfants, comprenant caresse, léchage et autres douceurs matinales. Elle n'en est pas moins autoritaire et ayant la main-mise sur son dresseur, elle l'a aussi sur le reste de l'école.

Si jamais vous souhaitez vous accorder ses faveurs, elle adore les poffins et autres offrandes !


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