Ce qui me caractérise le plus est ma fascinante quête de perfectionnisme. L'apprentissage est une étape lente et douloureuse, comme le poison dont l'épine de l'Aspicot est pourvue. Même si je n'accepte pas ce terme que vous autres appelez «la défaite – l'échec » en soit c'est une chose essentielle pour apprendre à se perfectionner. Apprendre ses capacités, les Comprendre, Surprendre par le biais d'un style unique pour ensuite Pourfendre ses adversaires. Dans l'ordre bien entendu sinon il n'y a aucune logique. Chaque personne possède – selon moi – un but dans la vie. Le mien est très simple.
La richesse vous pensez ? A quoi bon être riche ? Il n'y a aucun accomplissement en soi. Naître avec de l'argent entre les mains ne fais pas de vous un homme. Pour moi, un homme c'est celui qui commence tout en bas de la hiérarchie, et qui par son talent – ou sa maîtrise – arrive à grimper tout les échelons de la société un par un, pour finir tout en haut. Donc ce n'est point la richesse qui m'attire en ce bas-monde. D'ailleurs on dit que « L'argent ne fais pas le bonheur » oui certes, « mais il y contribue » c'est vrai également que ça peut pas mal aider. Mais dans mon cas, c'est la Gloire qui m'importe. Un arène portant mon nom. Des statues à mon effigie. Des livres en ma mémoire. Qu'on parle de moi, qu'on m'utilise en exemple. Ce serait réellement une fierté. Mais n'allez pas croire que je possède un ego-surdimensionné pour autant. Disons que j'ai foi en mon talent. Je ne crois pas en toutes ces conneries de karma, des facteurs comme la chance ou le hasard, le destin. Le rationnel ! Soit tu est bon et tu gagnes. Soit tu est mauvais et tu perds lamentablement. C'est tout. Certes, un petit coup de pouce involontaire de temps en temps pourra t'aider dans une quête. Mais à mon sens, ça ne marche qu'une fois ou deux. Pas plus. Bref, arrêtons de parler de vous. Après tout, c'est ma description et non pas la vôtre.
J'ai une fâcheuse tendance à prendre les gens de haut. Mais au moins, moi, je l'admets. Je ne vis pas de la même façon que les êtres humains moyens. Tel une voiture, je nécessite du carburant pour pouvoir tourner. Disons que les combats de pokemons sont pour moi, comme de l'essence qui remplit mon réservoir. A chaque fois que j'en fais un, j'ai cette adrénaline, cette pression qui m'habite. Gagner n'est pas qu'une simple satisfaction à mon sens. Je vois ça comme un acquis. Cela signifie donc que mes entraînements ont portés leurs fruits. Bien entendu, je ne suis qu'un simple humain, et il m'arrive de faire des erreurs de jugement. Me battre contre une personne possédant des créatures plus puissantes que les miennes, ou d'un type plus efficace contre le mien. Mais pour moi la table des types n'est pas une science exacte. Car là où le feu est faible contre l'eau, rien ne lui empêche de gagner un combat quand même. Certes il prendra plus de dégâts, mais s'il possède cette volonté de feu, il pourra braver des sommets. Et même si ça prend du temps, je gravirai des sommets également. Après tout, c'est l'unique raison pour laquelle je viens sur cette île paumée en plein milieu de je-ne-sais-où.
On trouve que j'ai une façon de parler assez théâtrale. Pourtant je n'ai fais aucun cours de théâtre dramatique. Je m'inspire de ce que je vois. J'ai passé énormément de temps à regarder la télévision, peut être que ça avait déteint sur moi. J'utilise aussi un langage assez « recherché » enfin... Disons que contrairement à mes congénères possédant le même âge que moi, c'est un poil plus soutenu. Jamais grossier cela dit. A quoi bon insulter. Je trouve que remettre quelqu'un à sa place poliment est bien plus gratifiant. Et s'il répond avec la répartie d'un enfant de douze ans, et bien c'est que j'ai gagné haut la main.
L'amitié ? Oui et non. Je suis pas là pour faire copain-copain avec tout et n'importe quoi. Les amis, on les comptent sur les doigts d'une seule main. Un véritable ami, le reste je classe ça plutôt dans les connaissances, et dans les personnes inutiles à mon développement. Car oui. Un ami devra être utile en quoi que ce soit. Une personne intelligente capable de réflexion. Un dresseur puissant sur qui je peux tester mes stratégies. L'amour cela dit, je trouve ça complètement inutile. J'essaye d'en faire abstraction aussi longtemps que je le pourrais. Disons que c'est plus un frein qu'un coup d'accélération dans une carrière professionnelle. Du moins celle que j'envisage. Et puis de toute façon, les filles c'est chiant. Ça veux sortir, chouchouter ses pokemons, ce genre de trucs. Si je dois trouver l'amour, il faudra que ce soit une personne de mon acabit. N'allez pas croire que je suis quelqu'un de méchant. Disons que je fais tout ce qui est possible pour que mon rêve aboutisse, et ce quel qu'en soit le prix. S'il faut tisser de fausses amitiés pour me servir de personnes à l'esprit simple, je le ferai. S'il faut soudoyer deux ou trois personnes pour avancer plus rapidement, je le ferai. Après, si vous me cataloguez dans le répertoire des personnes « peu fréquentables » « malsaines d'esprit » « enflures » c'est vous qui voyez. Je suis quelqu'un d'honnête et j'apprécie la critique, lorsqu'elle est constructive. Oh. Au passage. J'ai que quinze ans. On dirais pas comme ça, je préfère préciser. J'ai peut être de l'avance mentalement contrairement aux autres. Tant pis pour eux. Ce n'est pas ma faute si au lieu d'avancer, moi je cours.
Et la famille dans tout ça ? Et bien, j'ai le léger souvenir d'avoir eu une soeur avant que mes parents se séparent et que je sois confié à mon père. Mon père possède toujours l'adresse, mais je n'ai jamais osé lui envoyé la moindre lettre. Disons qu'on fais chacun route séparée, et peut être même que la femme qui m'a mis au monde ne lui a jamais parlé de moi. D'un côté, c'est peut être plus simple pour elle. Enfin. Je ne dirais pas qu'il me tarde de la voir. Ce ne serait pas vrai. J'ai peur qu'elle me déçoive. Cela dit, Lucius a eu des nouvelles - oui j'appelle mon père par son prénom car je met chaque personne sur le même pied d'égalité - paraît qu'elle ira dans l'Académie. Et comme je compte y aller également pour suivre un cursus spécialisé dans les combats avec le type poison, peut être que je lui enverrai une lettre histoire de voir à quoi elle ressemble, mentalement bien entendu. Physiquement, je fais assez confiance à mes parents. Vu comme je suis, à mon avis elle ferra tourner des têtes.
Bon. Passons à un autre point. Le physique. Ma mère est blonde. Mon père est blond. C'est un pigment héréditaire apparemment. Raison pour laquelle je suis blond à mon tour. Oh. Je vous vois venir. « Les blonds sont tous des cons » Viens me le dire en face qu'on en débatte un coup dans ce cas. Je suis ouvert comme type ! J'ai les yeux d'une teinte très étrange « vert-jaune-orangée » selon la position du soleil. Je n'ai jamais réussi à comprendre. Ma foi, il existe bien des gens avec des yeux violets naturels, alors je ne m'en soucie guère. De plus aussi étrange que cela puisse paraître, moi, je ne les vois pas mes yeux – sauf dans un miroir, mais je suis pas ce genre de type à me contempler devant une glace. Je laisse ça pour les autres. Vestimentairement parlant, je m'habille avec ce que je trouve dans ma garde-robe. J'ai souvent mes vêtements fétiches : Une veste noire et un t-shirt à manche longue possédant des rayures bicolores jaune et noir. N'allez pas me confondre avec une Apireine. Bon voilà. Je crois que tout est dit. Cela est-il assez convenable pour vous ? Oh pardon, c'est vrai que vous êtes certainement issu de la classe moyenne, non pas économiquement mais mentalement parlant. Certainement que vos parents vous ont élevés comme des Ouisticram, ayant le même vocabulaire qu'un pauvre Qulbutoké. « Est-ce que c'est assez étoffé pour vous ? » quoi que... Même étoffé je crains que ce soit un mot trop complexe. Non il s'agit pas d'un style de coupe de cheveu madame. On dit ébouriffé... Enfin bon, passons...
L'histoire d'un jeune homme en quête d'existence.
I - Deux décembre. Travis viens de naître. Ses parents, Lucius & Adelaïde sont respectivement « gérant d'une entreprise mécanique » et « scientifique » ce qui lui permet déjà tout petit d'espérer un bel avenir. Que nenni. Mais ça, ce sera expliqué bien plus tard. Ses parents avaient vécu paisiblement un petit bout de temps. Mais l'entreprise du père n'était plus très fonctionnel. Quelques licenciement économiques par-ci. Deux trois dettes par là. Et directement ce fut une descente aux enfers. Criblé de dettes du jour, il vivait dans la peur de n'avoir aucun lendemain pour lui et sa famille. Et au lieu d'essayer de chercher une solution, il ne faisait que s'enfoncer. Par maintes reprises, sa femme tentait de le remettre dans le droit chemin, mais ce fut comme élever deux enfants au lieu d'un seul. Elle avait stoppé sa carrière quelques temps, congés maternité, car elle portait en elle un second enfant. Ils vécurent jusqu'à la première année de Travis. Mais après ce fut le drame. Séparation. Monsieur avait trouvé un job, via une agence intérimaire. Cela dit, la mauvaise nouvelle fut la suivante : Le boulot se trouvait loin. Très loin. Région de Kantô, ville nommée Parmanie. Certes, ça n'avait aucun rapport envers son ancien travail. Mais monsieur acceptait directement, voyant ceci comme une nouvelle source d'argent. Ceci étant, madame ne pouvait pas s'occuper seule de deux enfants. Un enfant c'était gérable. Deux c'était un poil plus compliqué. Papa eut la bonne idée d'emmener le garçon avec lui, et la fille restait avec la mère. Bien entendu, ils comptaient se revoir quelques fois, mais chacun dépendait d'un seul parent. C'était une sorte de deal à l'amiable, pour que les deux puissent s'en sortir financièrement. Ce fut peut être la dernière fois où le jeune Travis âgé d'un an seulement voyait sa petite sœur nommée Amy. Le ferry quittait la région de Sinnoh, destination Kantô. Quelques heures de mer plus tard, ils furent arrivés dans la principale ville portuaire du coin. Nouvel endroit pour une nouvelle vie.
II – Travis et Lucius vivaient ensemble dans un petit logement sans aucune prétention. A partir de ses cinq-six ans, lorsqu'il était assez « intelligent » pour comprendre, son père lui apprenait une nouvelle chose chaque jour. La plupart concernait les pokemons. Et chaque soir, lorsque la nourrice quittait le cocon familial, Travis attendait son paternel pour écouter la nouvelle chose qu'il devait apprendre ce jour-ci. Le premier jour, ce fut le nombre d'espèces différentes. Le suivant, le nombre de types. Et chaque jour, jusqu'à atteindre une dizaine d'année, Travis apprenait quelque chose de nouveau. Une fois la table des types maîtrisée, son paternel décidait de le mettre en confrontation directe avec lui. Il possédait un pokemon de chaque type et à chaque fois qu'il en choisissait un, il demandait pourquoi son fils prenait tel ou tel pokemon. C'était afin de voir s'il était assez intelligent mentalement pour prendre un type qui est dominant contre le type de son pokemon. Travis était bon élève. Très bon élève même. La nourrice fut remplacée par un majordome étrangement nommé «Sebastian » D'après lui, c'est un nom de code. Tout les majordomes se nomment ainsi, du moins c'est un surnom. Ce vieil homme âgé d'une soixantaine d'année fut le premier à apprendre réellement des choses au jeune Alistair. Ce fut pour lui, la plus importante étape de sa vie. L'apprentissage des bonnes manières, de son franc parler. Il acquis rapidement une maturité pour son âge, qui était affolante. Il surpassait tous les élèves de sa classe via une distinction sans pareille. Pourtant, il n'était pas issu d'une famille noble, loin de là. Sa mère n'était « que » scientifique. Son père tenait un boui-boui dans la mécanique. C'est pour dire ! Le petit côté théâtral d'Alistair Junior était en place. Et sa quête de savoir n'arrêtait pas de grandir. Tout le monde pensait que c'était une bonne chose. C'était pas une mauvaise en tout cas. Néanmoins...
III – Quelques rayons de soleil passaient à travers les volets en plastique de la chambre. La lumière éblouissante avait réveillé le futur TopDresseur. Mais aujourd'hui, la « farniente » n'existait pas. Son père avait combattu les plusieurs disciples de l'arène de Parmanie, et le duel final allait se dérouler dès cet après-midi. Lucius avait préparé son équipe. Un Sabelette– de type sol pour avoir l'avantage du type – et un Xatu – de type Psy pour avoir encore une fois l'avantage du type. Il pensait qu'avec cette composition il pouvait ébranler celui qu'on surnomme « Le ninja aux poisons redoutables » Et il se foutait le doigt dans l'oeil. Son fils était venu le voir, dans les gradins de l'arène. Le combat avait débuté en fanfare. Les deux premiers Smogo furent détruit sur-le-champ par le plus puissant de l'équipe, le Xatu. Par la suite, après un affrontement acharné et une intoxication, celui-ci s'était effondré impuissant contre le Grotadmorv adverse. Restait son unique recours, un Sabelette. Inutile de dire que celui-ci fut rapidement mis au tapis. Encore une victoire pour Koga, qui certainement ne devait plus les compter après tant d'années champion de cette arène de Parmanie. Ce fut un déclic pour Travis. Il voulait à son tour ressembler à Koga. Il rentrait chez lui, fier d'avoir vu son père perdre – car il se disait ainsi que celui-ci n'était pas si invincible qu'il n'y paraissait. Cette journée marquait le début d'un changement radical pour le blondinet. Le poison avait vaincu deux adversaires qui avaient un type plus puissant. Il s'était mis à étudier, et petit-à-petit sa vision de la vie fut changée. Le poison, quel type intéressant. Même le moins puissant des pokemons, en apprenant la CT Toxic, pouvait empoisonner quasiment n'importe qui – sauf les pokemons Acier. Et par la suite, celui-ci se dégradait petit-à-petit, jusqu'à finir comme une loque en s'écroulant au sol. C'est ainsi qu'avait fini le Xatu et le Sabelette en tout cas. Et c'était un constat intéressant. A présent, lors des combats, peu importe le pokemon que prenait son père, Travis voulait l'unique type poison. C'était un Herbizarre. Peut être pas le plus puissant de ce type, mais il suffisait à merveille. Ses attaques poisons suffisaient à mettre mal en pis les pokemons de son père. Peu importe celui qui était utilisé, son fils gagnait chaque combat. L'apprenti avait dépassé le maître. Ce jour-ci, il pris un peu la grosse tête, et ce fut que le début. A ses quinze ans, alors qu'il essayait en vain de se constituer sa propre équipe malgré le manque d'argent flagrant pour acheter des balles permettant la capture, il était tombé sur une publicité. « La Pokemon Community. Une Académie ayant pour résidence l'Île Lansat, un archipel très peu connu. Cette académie accueille chaque jour des personnes venant du monde entier, afin de constituer la plus vaste école d'enseignement jamais conçue. Quatre filières ayant chacune trois débouchés différents, un système simple et rapide de progression... Patati Patata. » Le plus important était la filière TopDresseur. Ils expliquaient qu'avec le temps, la maîtrise, et certainement un peu de talent, un élève pouvait obtenir des badges et fabriquer sa propre arène, bien évidemment sur l'île – sinon ça n'a aucun sens. Travis se senti pousser des ailes. Le seul hic était qu'il ne fallait pas emmener de pokemons. Car là-bas, il y avait une sorte de système un peu différent. Pour familiariser les étudiants avec son équipe. Chaque mois une sortie était réalisable dans un coin prédéfini. Bref, un truc assez marrant quoi. L'idée semblait intelligente. Et il avait grandement envie d'y aller. Ça tombe bien. Son père n'était pas contre.
IV -
Je me souviens du jour où j'allais quitter la ville de Parmanie. J'ai eu une sorte de conversation assez étrange avec Lucius. On s'était disputé sur certains points. Il me parlait souvent de ma petite sœur. Ma mère n'avait guère le temps de s'en occuper, et tout compte fait elle allait sur l'île rejoindre l'Académie. Mon père disait que c'était uniquement parce qu'elle n'avait pas le temps de l'avoir entre ses pattes. D'après ce qu'il me racontait, ma mère était une personne très proche de sa carrière. Elle était assez proche du Professeur Sorbier et travaillait jour et nuit pour être reconnue. Alors avoir une petite fille entre les jambes c'était peut être un peu chiant pour elle. Même si l'amour maternel triomphe toujours. Enfin je pense. Parce que mes parents n'avaient pas eu les « couilles » de rester ensemble si je puis dire, il fallait que moi je reprenne le flambeau, et que je parle pour ce qui sera certainement la première fois, à une petite sœur qui m'est totalement inconnue. Non mais qu'est-ce que c'est que ce délire ?
« Tu penses que je peux lui envoyer une lettre ? »
Il me répondit qu'il possédait toujours l'adresse, et pouvait la lui envoyer. C'est ce que je fis. Je pris un stylo, une feuille vierge, et je commençais un brouillon. Oui. Il fallait que ce soit parfait tout de même, malgré qu'il s'agissait d'une chose qui ne me tenait pas réellement à cœur. Et puis mine de rien, un élan de curiosité me poussait à agir. J'avais tout de même envie de savoir qui était cette personne. Je voulais voir si elle était aussi « évoluée » que moi, où si c'était un adolescent comme les autres. Au propre, la lettre donnait ceci.
« Amy. Quinze ans d'existence, et je ne t'ai encore jamais vu. Je ne sais pas si on t'a parlé de moi. Mais sache-le. Tu as un grand frère. J'habite à Parmanie, avec Lucius. Nous nous sommes quittés assez tôt. Pour ainsi dire je n'ai aucun souvenir de toi. Peut être était-ce mieux ainsi. Mais il paraît que tu compte aller dans la même académie que moi. Ce sera peut être une raison de faire connaissance. Après tout, ton père y tiens. Du moins bien plus que moi. C'est pas envers toi, et ne considère pas cette lettre comme quelque chose de crû, mais j'ai vécu quasiment toute ma « vie » sans toi. Alors je ne vois pas pourquoi après quinze années, il faut qu'on fasse connaissance et qu'on devienne les meilleurs frère-et-soeur du monde alors que nos parents nous ont séparés. Comme si c'était à moi de recoller les morceaux de leurs erreurs. Tout ça pour dire, qu'il est très probable qu'on se croise sur l'île Lansat. J'espère que tu ne m'en veux pas si je ne me présente pas à toi directement. Je mise énormément sur ma carrière, Sebastian le majordome m'as appris à être comme ça. Je compte devenir quelqu'un d'important, et donc je devrais m'entourer de personnes importantes. Si je me présente à toi, c'est que mon jugement aura été positif. Ne me considère pas comme quelqu'un de méprisant, je ne suis pas comme ça. Mais les meilleurs doivent s'entourer des meilleurs non ? Je te souhaite bon voyage, et si mon jugement est négatif, je te souhaite bonne vie frangine. Puisse ton avenir être radieux ! »
Je me suis à peine aidé d'un livre pour écrire cette petite lettre. Lucius l'a posté. J'ai quitté le domicile sans adieux, sans larmes. Chacun sa route. Ma destinée se trouvait quelque part par ici. Pokemon Community, me voici !
. Bon jeu en tout cas ! 
