Du haut de ses 15 ans récemment acquis, Eyios est à première vue un adolescent banal. Peu sportif et pas très gros, il se place plutôt dans la moyenne des gens de son âge, avec  près d’1m75 et 55 kilogrammes. Ses cheveux assez particuliers sont châtains et noirs, comme ceux de sa mère, même si les siens sont plus clairs sur les côtés et au niveau des « pics ». Il n’a pas l’habitude des les coiffer et les laisse parfois volontairement ébouriffés. Il se les coiffe tout de même un minimum quand l’envie lui prend ou pour certaines occasions. Ses yeux sont d’une couleur assez inhabituelle mais inspirante, un mélange de bleu et de vert qui se remarque surtout lors des journées ensoleillées, contrastant avec un certain charme avec sa peau pâle bien qu’affichant parfois un teint rosé qui met beaucoup en valeur ses yeux, chose qu’il adore chez lui. Lorsqu’il sourit, ses traits du visage lui donnent un air inoffensif, peut-être un peu trop. Pourtant, il a généralement l’air hautain voir menaçant, ce qui n’est pas vraiment une réalité malgré son visage souvent impassible car il attache beaucoup d’importance aux émotions. Ses vêtements sont plutôt simplistes mais on reconnaît facilement son écharpe à rayures grises et « saumon foncé » (excusez-moi mais je suis incapable de nommer cette couleur) qu’il porte souvent lorsqu’il fait froid, soit principalement en Automne-Hiver. C’est aussi dans cette période qu’il aime bien mettre des mitaines noires ou un bonnet blanc/gris avec deux boules. Sa garde-robe se compose principalement d’habits banals comme une veste noire à zip qu’il a l’habitude de laisser ouverte lorsqu’il la porte, une chemise bleue et blanche et des t-shirt variés. On le voit souvent avec des vêtements colorés ou symbolisant quelque chose de précis, un symbole, une ville…
Il met habituellement des jeans  pour sortir, histoire de ne pas être en caleçon devant tout le monde, ce qui est assez désagréable. Bleu, gris, la couleur importe peu mais si ils se ressemblent tous un peu beaucoup.  Il porte des chaussures basses noires ou des montantes bleues/blanches ou rouges/noires selon ses vêtements. Mais il affectionne particulièrement les noires. Son accoutrement le plus commun est composé de son gilet bleu-gris, d’un t-shirt blanc représentant la ville d’Illumis, d’un jean (court ou long) plutôt bleu clair et des chaussures noires. A noter que, lorsqu’il met un pantacourt, il n’est pas du genre à cacher ses chaussettes (noires ou blanches), il va même parfois jusqu’à les remonter, contrairement aux autres garçons.
Eyios est un garçon compliqué mais sympathique. Il n’est pas très bavard et n’aime pas se dévoiler en compagnie de personnes qu’il n’a pas l’habitude de côtoyer. Dans le cas contraire, il montre un côté attachant et jovial de sa personnalité. C’est le genre de garçon à donner de l’importance à tout ce qui est amis ou entourage proche, malgré une personnalité à double-face qui le fait parfois passer pour un adolescent solitaire. Il est très protecteur et aime bien être intégré à un groupe, voir de le mener, car c’est un leader dans l’âme, ce qui peut en agacer plus d’un. Il donne parfois des ordres et peut être arrogant même si ce n’est pas du tout son but. Au contraire même : Eyios est plutôt du genre à aimer amuser la galerie à coup de blagues souvent pas trop drôles, chose que son entourage ne manque pas de lui faire remarquer. Mais il continuera à rester lui-même malgré les remarques et ne compte pas changer et devenir comme il le dit si bien un « copier/coller à la mode ».
Il s’attache rapidement à certaines personnes et fait facilement confiance car il sait bien reconnaître si une personne est sincère ou pas. Se dégage de lui également une sorte « d’aura de confiance » due a son caractère honnête et franc qui font que ses amis ou des personnes qui ne le connaissent pas trop lui confient facilement des choses. Bien qu’il a du mal à tenir certaines promesses à long terme, il sait garder des secrets. Il est très sélectif au niveau de ses amis, c’est un peu pour ça qu’il est souvent seul.
Il est à noter aussi qu’Eyios se vexe facilement ou peut être jaloux de certaines choses, parfois complètement anodines. Et vous ne serez sans doute pas au courant puisqu’il garde souvent ça pour lui. Il préfère ne pas passer pour un dépressif et ne se confie qu’à de rares personnes. Heureusement, il s’en remet souvent assez vite et est de nouveau prêt pour accomplir ses objectifs. Même si déterminé, Eyios est aussi adepte du fameux dicton « 100 ambition, 0 motivation ». Il est néanmoins motivé à progresser dans sa quête de dresseur de Pokémon et  souhaite devenir un dresseur de renom dans le futur, même si parfois il se remet en question et n'est pas trop sûr de ce qu'il veut devenir exactement. Il peut se donner des défis même si il ne se rend compte de la difficulté de ceux-ci seulement lorsqu’il échoue. Ce n’est pas un mauvais perdant mais il n’aime en tout cas pas perdre. Son côté naïf le pousse parfois à affronter de grands dangers sans qu’il s’en rende réellement compte. Sa soif d’aventure et de victoire lui forge bien des qualités mais bien des défauts également.
Il ne réagit que très peu aux provocations. Paradoxalement, il peut s’énerver très rapidement : son caractère changeant fait de lui un être assez imprévisible et le fait d’avoir parfois envie d’être seul et parfois envie d’être entouré ainsi que beaucoup d’autres contraires font de lui un garçon à « double personnalité ». Il s’adapte facilement à la personne avec laquelle il parle alors il peut être différent d’une personne à une autre mais il reste au fond sensible et parfois même, nostalgique, ainsi qu’un jeune homme de confiance comme rares le sont aujourd’hui.

Eyios est né dans la ville d’Illumis, dans la région de Kalos, même si il a longtemps vécu au nord, à Romant-sous-bois, petite ville agréable reconnaissable par son aspect forestier et son arbre géant en son centre. A l’époque, son père travaillait à Unys en tant qu’informaticien de la grande ville de Volucité, alors il ne le voyait que très rarement. Sa mère ne travaillait pas, elle investissait donc beaucoup de son temps à s’occuper de son fils, mais aussi de ses Pokémon : c’est une dresseuse hors paire, malgré son étrange approche des Pokémon et de tout ce qui y touche. A l’écouter, on pourrait croire qu’elle est le genre de dame à posséder un Ponchiot pour animal de compagnie, et c’est tout, alors que non.
Elle a élevé Eyios seule, même si avec l’aide financière de son mari. Celui-ci ne passait que lors de ses congés et de ses vacances voir sa femme et son fils. Bien que souvent absent, il avait une place importante dans cette petite famille. Eyios aimait bien lorsque son père lui rendait visite même si il était largement plus habituée à la présence de sa mère.
Les Pokémon avaient une place importante dans la vie celle-ci et son mari apportait souvent des cadeaux venant d’Unys et même des petits gâteaux pour Pokémon. Elle profitait de son expérience pour habituer son fils à ces espèces étranges dès son plus jeune âge. Il était un élève modèle à l’école et arrivait à retenir correctement sa table des types là où les autres élèves avaient plus de mal. L’envie d’avoir un Pokémon était donc de plus en plus grande, mais sa mère voulait attendre qu’il soit plus grand.

« - Maman il y a des gens à l’école qui ont un Pokémon, pourquoi je peux pas en avoir ?
- Les jeunes de ton âge ne peuvent pas s’occuper correctement d’un Pokémon. Tu attendras tes 15 ans, un point c’est tout !
- Mais j’ai que 7 ans ! C’est dans longtemps !
- C’est comme ça et pas autrement. »

Un jour, de colère, le jeune homme emprunta une des Pokéballs de sa mère, un Pandarbare, et décida de s’aventurer dans la route 15, la route automnale. Il franchissait les dunes et passait à côté d’amas de feuilles, en esquivant les dresseurs, de peur qu’ils veuillent un combat. C’est alors qu’il tomba nez à nez avec un Grahyèna sauvage. De sursaut, il jeta la Pokéball et cria : « Go, Pandarbare ! »
Le dudit Pokémon était troublé de ne pas être avec sa dresseuse mais avec son fils. Pire encore, il semblait mal au point.
« Attaque ! »
Attaque ? Attaque quoi ? Il décida d’utiliser Griffe Ombres, mais l’ennemi esquiva et sauta sur lui. Les Pokémon étaient pour Eyios plus violents qu’il ne le pensait et en un rien de temps, Pandarbare était K.O. Le Grahyèna grogna, encore et encore, en s’approchant dangereusement du garçon. Et il fonça.
Eyios se mit à courir, aussi vite qu’il pouvait, en criant à l’aide, mais il avait l’impression que tout le monde avait soudainement disparu. Alors il fuyait, courait, sans savoir où aller, jusqu’à s’écrouler au sol. Le Grahyèna était toujours derrière, et l’inconscient se mit à pleurer. Au dernier moment, tête baissée, il entendit comme la voix d’une héroïne venue le secourir.
« Nymphali, utilise Vive-Attaque sur ce Grahyèna, puis enchaîne avec Météore ! »
Il se releva. C’était Valériane, la championne d’arène de Romant-sous-bois, et à côté, sa mère. Elle s’était inquiétée et cela se voyait sur son visage. A deux, elles firent fuir le Pokémon sauvage et sauvèrent le petit garçon. « Pandarbare revenait d’un dur combat, je ne l’avais pas encore soigné.. », avoua sa mère, expliquant ainsi pourquoi son Pokémon était aussi faible.
Cette fois, Eyios écouta sa mère. Les Pokémon, c’était pas pour tout de suite !

Le temps passa tranquillement. Alors qu’il avait 11 ans, sa mère décrocha un poste de serveuse dans un restaurent très branché d’Illumis. Pour faciliter les allers-retours, ils s’installèrent dans la métropole, lieu branché et excentrique : une chose est sûre, il n’y avait aucun rapport avec Romant-sous-bois. Le père de famile non plus n’était pas habitué à s’aventurer dans cette grande ville, malgré son boulot dans Volucité qui est une ville bien plus massive.
Eyios se questionnait souvent : « - Papa, pourquoi t’as pas de Pokémon ?
- C’est assez compliqué à expliquer, lui répondit son père. J’ai eu quelques mésaventures avec ces bestioles, mais j’espère que tu seras un aussi grand dresseur que ta mère. »
Un grand dresseur, oui : c’est ce qu’il voulait devenir. C’est en voyant sa mère collectioner les badges d’arène de la région que naissait en lui cette envie d’aventure. Son père l’encourageait, toujours en insistant sur les « 15 ans minimum » ! Les amis d’Eyios aussi l’encourageait, même si en le rendant légèrement jaloux. Certains avaient déjà des Pokémon plus ou moins entraînés.
Un beau jour, le père emmena sa famille en voyage à Unys, l’occasion de visiter la région et pour la mère de découvrir de nouveaux Pokémon. A leur retour, un courrier retenu l’attention d’Eyios, un prospectus concernant une certaine « Pokémon Community ». Il venait d’avoir 15 ans, ce serait alors le moment idéal de partir en monde inconnu, à la découverte des Pokémon et leurs mystères. C’est non sans mal que la mère décida de le laisser partir. Après tout, il est et sera toujours difficile de laisser partir un morceau de soi et un être si cher aussi loin… Mais elle avait confiance en lui, en lui et son avenir.

« - En fait, mes parents n’étaient pas au courant, mais à Unys, j’ai rencontré quelqu’un qui m’a donné un Munna.
- Sérieusement ?! La classe ! T’as réussi à attrapper des Pokémon avec ?
- J’avais acheté deux-trois Pokéball à Volucité et je suis parti dans une forêt vers l’est je crois, après un pont et j’ai réussi à attrapper ce machin, c’est un Chlorobule, prends-en bien soin.
- Prends-en bien soin ? Tu me le donnes ?
- J’avais pensé à toi en l’attrappant, et vu que je m’en vais, je voulais te le donner. Ah, et prends aussi le Munna. »

Pokéball à la main, Eyios était déterminé. Il réussirait à gagner le cœur des habitants d’Unys et de Kalos et compte bien montrer qu’il a du talent. Pour sa mère, son père, ses amis, mais également son copain et sa future petite sœur !