home
Pokemon Community  :: 
Archives
 :: 
Les Archives
 :: Année 2
Pokemon Community
« Le truc, avec la perfection, c’est que ça n’existe pas. »
« Plaisir partagé ! J’ai également hâte qu’on travaille ensemble sur un nouveau sujet d’étude ! Attends, quoi ?? »
« Moi Apsu, fils du grand Bahamut, Héritier du dragon créateur, Futur souverains des Carchacrok de l'ancien Hisui, avatar de la Sainte baie Nanana, sauveur légendaire d'oeuf draconique, et libérateur des opprimés de la prison de cristal, je ne laisserai personne faire du mal à l’humaine qui m’aidera à monter aux sommets. »
parApsu
« Je ne suis pas toi. Je ne suis pas fainéante au point de ne pas vouloir faire d’effort. Je ne suis pas de mauvaise foi au point de refuser changer. Et je ne pense pas qu’abandonner quelqu’un soit une solution à ses problèmes. »
« Tout à l’heure, tu m’as demandé ce qu’était le spectre de l’hétérosexualité. Ça n’a rien à voir avec Star Wars ou les fantômes. »
« Euuuuh....C'est une nouvelle forme d'entrainement ! Mais comme ça implique qu'on doit survivre en plein milieu d'une invasion de Baggiguane zombies, on a voulu reproduire l'environnement ! »
Staff
Ginji, Cael, Max et Idalienor sont disponibles (principalement) sur Discord pour répondre à vos questions !
année 11, semestre 2
promotion 22
Contexte
Bienvenue sur Leiar ! Une île hébergeant la Pokémon Community, campus universitaire accueillant de tous les profils, humains comme Pokémon. Élève ou adulte, vous vivrez au jour le jour une vie trépidante au sein du campus, votre quotidien ponctué de mille et unes folles histoires typiques de la Pokémon Community. Cette île couverte de cristaux vous réserve quelques surprises, tout ça entre deux cours ou mission pour devenir le meilleur dans vos spécialités respectives ! En savoir plus ?
Nouveautés
Avr - Nouveautés du mois d'Avril. En savoir plus →
07/04 - Cours spécialisés : Coordinateur & TopDresseur En savoir plus →
15/02 - Défi des Champions En savoir plus →
15/02 - Cours spécialisés : Scientifique & Pokéathlète En savoir plus →
15/02 - Cours classe : Ecologie, Histoire & Archéologie En savoir plus →
12/02 - Sortie Capture #38 En savoir plus →
15/01 - Intrigue #6 : Les mystères de Galpera En savoir plus →
Planning
intervention PNJ le 15/04 Intrigue #6 : Les mystères de Galpera En savoir plus →
inscriptions jusqu'au 21/04 Cours spécialisés : Scientifique & Pokéathlète En savoir plus →
disponible jusqu'au 15/05 VS Blue En savoir plus →
disponible jusqu'au 19/05 Sortie Capture #38 En savoir plus →
inscriptions jusqu'au 14/04 Cours spécialisés : Coordinateur & TopDresseur En savoir plus →
disponibles jusqu'au 30/06 - Cours classe : Ecologie, Histoire & Archéologie En savoir plus →
Prédéfinis
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Allen Wills
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t215-allen-wills-noctali
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t220-allen-wills-noctali
Taille de l'équipe : 18
Région d'origine : Sinnoh
Âge : 17 ans
Niveau : 38
Jetons : 565
Points d'Expériences : 1186
18
Sinnoh
17 ans
38
565
1186
pokemon
18
Sinnoh
17 ans
38
565
1186
Allen Wills
est un Topdresseur Spé. Type


Il faisait jour.

Normal, pourrait-on dire. Mais j'avais constaté que le jour s'était levé car mes yeux ne s'étaient pas fermés de la nuit. Oui, une nuit blanche. Depuis quelques jours, mes fonctions de préfet avaient été mises à contribution, surtout pour organiser la sécurité du dortoir. La réponse à la grande question du jour était un mystère complet pour les élèves, comme pour les professeurs et la direction : Comment les voleurs avaient-ils pu pénétrer dans l'académie ? Bon, tergiverser dessus ne m'apporterait rien de nouveau, j'y avais déjà passé pratiquement toute la nuit.

Fin prêt, habillé et coiffé, je sortis de ma chambre les mains dans les poches, pour faire le tour du bâtiment. Parmi la centaine de victimes, le dortoir Noctali s'en était le mieux sorti. Ce n'était pas à cause du niveau des élèves et du préjugé de la population de Topdresseurs, mais surtout à la présence de Light, qui valait bien plusieurs dizaines de Pokémons réunis. Aujourd'hui était le premier jour de libre que j'avais, mais avec tous ces évènements, je ne savais plus vraiment quoi faire pour passer le temps. Enfin, je pouvais aller voir mes amis, histoire de voir comment ils s'en étaient sortis. D'un geste naturel, ma main attrapa l'iPok placé dans la poche de ma chemise noire, avant de l'ouvrir avec juste deux doigts. Dans la liste des messages que j'avais reçus, le bilan n'était pas très positif. Chiho avait perdu un de ses Pokémons, le destin s'acharnait énormément sur elle ces derniers temps. Je savais par qui commencer.

Tout en me dirigeant vers le dortoir des Pyroli, je continuais de consulter mes messages, avant de tomber sur un message en particulier qui datait d'une semaine déjà. Estelle. Un constat navrant me fit remarquer que je ne l'avais pas contacté depuis cette fameuse nuit, elle devait sans doute se faire un sang d'encre - ou alors fulminer de colère comme un Colossinge détruisant une table. Lui répondre maintenant ne semblait pas être une bonne idée, mais le dortoir des Mentali se trouvait juste devant moi. Elle devait sans doute se trouver dans sa chambre. Entrer dans le dortoir des filles huppées de l'école ferait peut-être du bruit dans les couloirs, mais j'étais tristement habitué à voir mon nom au moins une fois par parution du Zarbdomadaire. La petite Lyph n'avait qu'à bien se tenir, il me restait encore un gage à faire.

D'un pas assuré, je passais devant plusieurs filles au regard interrogateur. "Que fait Allen Wills, le Topdresseur-Préfet-Noctali le plus connu de l'académie, à l'entrée du dortoir Mentali ?" Sceptiques, intriguées, elles me laissaient quand même passer. J'étais sûr et certain qu'il n'y aurait pas de problème, ni pour Kaeko, ni pour Melty Potts, qui devait être dans tous ces états. Je connaissais le numéro de la chambre d'Estelle, et ce fut sans hésitation que je me dirigeais droit vers elle. Arrivé devant la porte, je décrochais une Pokéball de ma ceinture, celle d'Ancy, pour le laisser sortir à l'air libre. Le pauvre petit Pokémon ne savait plus quoi penser, il était aussi triste que tout le monde. Cependant, il monta sur ma tête comme à l'accoutumée, ça aurait rendu Henné aussi jalouse qu'une Siderella en face d'une Gardevoir. Trois toc sur la porte, je ne voulais pas en faire trop.



➖"Estelle, tu es là ? C'est moi, Allen."



Au son de ma voix, des "Kyaa" retentirent non loin du couloir, je savais que j'étais populaire, mais je ne pensais pas que c'était à ce point. Un soupir plus tard, je réitérais mon geste, mais la porte s'était ouverte entre temps, ce qui me fit frapper une fois sur la tête de la Mentali. Oups.




"J'ai conquéris." - Noctis Flavelle 2015



meilleur topdresseur
le plus ambitieux
véritable pur noctali
le plus beau gosse
jamais avec audrey
Anonymous
pokemon
Invité
est un Invité
- Et c'est ainsi que le petit Passerouge retrouva ses amis et qu'ils vécurent heureux, jusqu'à la fin des temps.

Je refermai l'ouvrage, regardant mon auditoire qui s'était endormi. Cinq petits pokémons que j'avais rencontrés plus tôt cette année, beaucoup plus tôt, et un gigantesque Ectoplasma qui me regardait d'un sourire presque bienveillant. Je souris à Totoro tout en haussant les épaules, l'air de dire "ce n'est pas grand chose voyons". Eux aussi avaient eu une peur bleue lors du vol, mais heureusement le bâtiment principal semblait avoir été épargné et donc la bibliothèque où ils avaient élu refuge. Puis, je déposai le petit passerouge aux côtés des Pokémon endormis, je savais qu'ils le remettrait à sa place avant l'arrivée de Pervenche, et me relevai en lissant les pans de ma jupe. M'étant levée trop rapidement, je sentis le sol bouger sous mes pieds et il me fallu l'assistance d'un Gengar inquiet pour me remettre d'aplomb. Heureusement ce n'était rien de grave et, après une accolade des plus fraîches avec le chef de la bande, j'avais quitté la bibliothèque, direction le réfectoire. Allais-je réellement m'y arrêter? Non, mais c'était la seule façon de faire pour que Totoro ne m'oblige pas à manger, ce qu'il ne s'était pas privé de faire l'avant-veille. Enfin, je mangeais quand même hein! Juste un peu moins souvent qu'auparavant... Roh, ce n'est rien de grave. Et puis bon, trois kilos en moins, ce n'est pas la fin du monde, si? Bref!

Je refermai les pans de ma veste et réajustai mon foulard, enfouissant les mains dans mes poches et rentrant un peu la tête dans les épaules alors que j'ouvris la porte et me retrouvai dehors, peu avant l'aube. Le vent de décembre était frais et la fatigue ne m'aidait pas à y être endurante, d'autant plus que le soleil n'avait toujours pas commencé à réchauffer l'île. J'haussai le pas, espérant tout de même être repartie assez tôt pour qu'on ne remarque pas que j'avais, encore une fois, pris la poudre d'escampette en pleine nuit, l'entièreté de mes pokéball ainsi que mon oeuf de ponyta bien au chaud, dans mon sac à bandoulière. Depuis quand n'avais-je pas passé une nuit dans ma chambre? Voilà qui était une bonne question à dire vrai, mais la réponse était si évidente que je ne me sentais pas capable de la donner. Il n'y avait dans cette pièce rien pour me retenir, rien sinon une peluche de Chinchidou dans le même état que je l'avais laissée et une fenêtre condamnée car toujours pas réparée. Au moins j'avais enlevé les morceaux de verre du planché et remis mes vêtements en place, tout comme le reste de mes possessions qui avaient fait un vol plané ce soir là.

Je poussai la porte du dortoir Mentali, frissonnant alors que l'air chaud me frappa presque violemment. Je m'arrêtai dans la hall, contemplant le vide, le silence, le calme. Si je fermais les yeux, j'avais l'impression que je pourrais encore entendre les voix des Mentaliennes, complètement paniquées, qui m'imploraient de venir m'occuper de leur Pokémon en premier. J'entendrais aussi cet autre bruit, celui de ma main rencontrant la joue de cette élève effrontée aux cheveux blancs. Tout comme j'entendrais le bruit des bottes du voleur contre les morceaux de verre brisé et tout comme je me souviendrais du goût de mes larmes alors que ma tête était toujours appuyée au sol et que je tremblais. Je me mordis l'intérieur de la joue. C'était ridicule tout ça. On ne m'avait même pas volée. Je n'avais pas été blessée. Mon équipe était au complet. Pourquoi est-ce que je continuais d'y penser autant? Pourquoi est-ce que je n'arrivais pas à tourner la page? Je n'avais aucune raison de me plaindre, aucune raison de céder à l'insomnie et de demander à ce qu'on m'aide, parce qu'il n'y avait rien à dire. J'étais juste restée là, en grande égoïste que j'étais, et je n'avais aidé personne. Tout comme je n'avais pas pu aider Ruby, tout comme je n'avais sans doute pas su aider Kaeko, tout comme je ne pourrais probablement jamais aider Allen. Était-ce si difficile que de vivre avec cette réalisation? Peut-être bien.

Je poursuivis mon chemin, trainant un peu des pieds. Il y avait si longtemps maintenant que j'avais accepté certaines choses. Je ne serais jamais une topdresseur, je n'en avais pas la trempe. Je ne serais jamais une scientifique, je n'en avais pas l'intelligence. Je ne serais jamais une pokéathlète, je n'en avais pas la force. Mais je pensais que je pourrais être une éleveuse, une infirmière, une amie. Je pensais pouvoir être quelqu'un qui prends soin des autres et qui les défends, qui les protège, les aime et les soigne. Je pensais pouvoir être leur lumière au bout du tunnel, leur étoile dans le ciel, la personne qui les enlace à la fin de la journée en disant que tout va bien se passer. Mais non, je n'étais même pas ça. Je gagnai la porte de ma chambre et me figeai, mon regard brun aux reflets d'ambre s'arrêtant devant le numéro. Était-ce seulement le bon? Durant tous ces longs mois, j'avais fini par arrêter de regarder. Je connaissais ma porte, presque d'instinct. J'avais appris à la franchir chaque matin et chaque soir de façon naturelle, tant et si bien que, maintenant que je prenais un peu de recul, cet endroit me semblait presque étranger. Je levai la main et effleurai la petite plaque du bout des doigts. Elle était tiède. Je m'approchai du bois, posant l'oreille contre la porte, fermant les yeux et écoutant le silence, comme à chaque matin. Vide, sécuritaire. Tant mieux.

Je cherchai la clé au fond de mon sac, effleurant une pokéball au passage. Cette dernière sembla se faire agitée et je la sortis donc de là, en même temps que le sésame qui devait me permettre de regagner la chambre. Aucune surprise, c'était celle d'Ouji-sama. Je ne savais pas si je devais soupirer ou sourire, même cela était devenu incertain. Quoi qu'il en soit, j'insérai l'objet dans la serrure et ouvris la porte, lentement. Apparu alors devant moi une pièce qui semblait affreusement impersonnelle, si ce n'était de la carcasse de peluche jetée au travers de mon bureau, entourée de matériel de couture. Je refermai derrière moi et déposai délicatement mon sac, près de la table de chevet. Puis, je déposai l'habitacle d'Ouji-sama sur le lit, l'y abandonnant quelques instants. Je passai ma main à ma chevelure, retirant la barrette flashy que je déposai avec la peluche, l'observant scintiller dans la pénombre. Une fine larme de lumière passait au travers de ce tableau pathétique, signe que le matin pointait le bout de son nez et la lumière avec lui, bien que ma fenêtre condamnée n'en laissait plus passer beaucoup. Je devais essayer de dormir un peu, autrement je ne passerais pas la journée sans m'effondrer. Mais n'était-ce pas ce que je me disais chaque jour? Au final, le corps humain avait une résistance impressionnante, il m'en faudrait sans doute beaucoup plus avant de tomber, ce qui était rassurant. J'étais déjà assez pathétique comme ça, je n'avais pas besoin en plus de me retrouver à l'infirmerie et d'inquiéter tous ces gens que j'étais incapable de défendre en plus de cela.  

J'abandonnai ma veste sur le dossier de ma chaise et me tournai vers la balle de mon Petit Prince. Tendant la main, je m'en saisis avant de le laisser sortir et c'est un petit Vipelierre au regard inquiet qui se matérialisa en un éclair rougeoyant. "Snivy?" Son ton s'était fait, lui aussi, un peu timide, ce qui était des plus inhabituels venant de sa part. J'esquissai un sourire se voulant rassurant tout en lui caressant le dessus de la tête, mais il chassa ma main de l'une de ses lianes avant de m'attraper le poignet. Son air s'était fait incertain, mais sérieux à la fois. Je devinais déjà sa question qui n'est était pas une. Est-ce que j'avais réussi à manger? Est-ce que j'avais dormi ne serait-ce qu'un peu? Est-ce que je comptais faire l'une de ces deux actions? Je m'assis sur le lit à ses côtés, sans chercher à me libérer, et délaça mes petites bottes de ma main libre, comme pour lui faire comprendre que j'allais même essayer de dormir sans délais, ce qui sembla le rassurer suffisamment pour qu'il relâche sa prise. J'avais fait le tout en silence, espérant ne pas réveiller mes voisines. Il ne manquerait plus que des vilaines rumeurs à mon sujet tiens. Plus qu'à libérer ma chevelure rose et à m'étendre sur le lit, au dessus des couvertures. Le Vipelierre vint d'ailleurs s'étendre à mes côtés, se glissant dans mes bras. Je fermai les yeux, je devais dormir un peu, même si ce n'était qu'une petite heure ou deux. Juste ça.

---

Des rêves vides de sens qui s'entrelaçaient, qui me hantaient, qui se moquaient de moi et me faisaient danser dans les tourments. Je cru sentir quelque chose qui essayait de me tirer hors de cet état second, de petits mains feuillues de Prince qui essayaient de m'éveiller. Pourtant, au final, c'est autre chose qui m'atteint. Le bruit d'un cognement, trois pour être exact. J'ouvris les paupières pour voir Ouji-sama, son regard levé vers moi, l'air tout aussi inquiet qu'un peu plus tôt. Mon corps se raidit en entier lorsque je compris. L'on cognait à ma porte. Quelqu'un était venu me voir. Peut-être était-ce seulement une erreur? Ou alors peut-être était-ce Kaeko qui avait besoin de moi pour quelque chose, ou même une autre Mentalienne? Je ne pouvais pas faire la sourde oreille si c'était le cas, mais il y avait toujours la possibilité pour que l'on se soit trompé de chambre. Possibilité qui s'évanoui dans l'air du matin alors qu'une voix familière résonna, prononçant mon prénom comme nulle autre. Il n'y avait que lui pour le dire comme ça. Je me demandais s'il s'en rendait seulement compte d'ailleurs. Je ne saurais l'expliquer, mais à chaque fois il semblait s'appliquer particulièrement à sa prononciation. Ce n'était trois fois rien, ce n'était qu'une impression, mais c'était un petit quelque chose que je chérissais. Un petit quelque chose qui, pour moi, le rendait différent. Un petit quelque chose qui, je l'avais toujours espéré, me rendait peut-être différente. Allen Wills.

Je quittai mon lit, Ouji-sama s'écartant pour me laisser gagner la porte. Je fis tourner la poignée et ouvris, juste au moment où il allait frapper de nouveau apparemment. Pourtant, je n'avais pas beaucoup ouvert. De là où il était et vu comme j'avais à peine entrouvert la porte, il ne pouvait pas voir mon bureau, ni la fenêtre d'ailleurs. Également, j'avais tenté de me soustraire à son regard, ne serait-ce qu'en partie, espérant lui dissimuler le fait que j'avais dormi avec les vêtements de la veille et, pour l'amour d'Arceus, mes kilos en moins. Remarque, Ginji n'avait eu besoin que de croiser mon regard pour savoir que je n'allais pas bien. Qu'en serait-il de lui? Quoi qu'il en soit, l'impact eu lieu dans mon front alors que sa main cogna pour la dernière fois. Je fermai les yeux par réflexe, trop endormie sans doute pour me soustraire à son coup, ou peut-être était-ce simplement car j'avais toujours eu un temps de réaction plutôt lent pour ce genre de choses. Lorsque je les ré-ouvris, une paupière à la fois, je pu enfin voir celui qui se tenait devant moi du haut de ses cent soixante-dix centimètres. Deux yeux d'un bleu vif, posés sur ma personne. Des yeux dans lesquels j'aurais voulu me perdre, des yeux qui m'avaient réchauffé le coeur cet été, sur l'île Cobaba, lorsque j'avais accepté d'aller au bal avec lui. Jamais je ne pourrais oublier toute la joie que j'avais vue passer dans ses iris à ce moment là. Sauf que, là maintenant, c'était un peu douloureux d'y penser.

Que pouvais-je lui dire? Que devais-je lui dire? Oh, je savais ce que j'avais envie de dire en tout cas. J'avais envie de lui faire la tête, de lui crier qu'il aurait pu me contacter avant, que j'étais morte d'inquiétude et éclater en sanglots. Ça aurait été si facile, tellement facile. Et bon sang, je pense bien que ça m'aurait fait tellement de bien. Même pas besoin de le lui dire, pas besoin d'exprimer cela avec des mots. Juste pleurer, parce que c'était en fait un réel soulagement que de le voir se tenir là, finalement. Mais j'aurais également pu lui demander pourquoi il ne m'avait pas répondu, parce que c'est ce que l'on fait d'habitude, on rassure au moins ses amis. Parce que nous étions au moins cela, n'est-ce pas? J'avais trop foi en lui pour croire que je m'étais trompée sur son compte et que les affreuses histoires de la Gazette du dresseur et du Zarbdomadaire étaient plus réelles que le temps que j'avais partagé avec lui. Mes sentiments n'étaient sans doute pas partagés et peut-être, peut-être, que ça ne lui avait fait ni chaud ni froid de savoir si j'allais bien ou pas, mais je savais, quelque part, que je n'étais pas non plus juste une autre fille et qu'il n'était pas non plus juste le tombeur de l'école. Il y a des choses comme cela qui se savent, même si on ne sait pas toujours pourquoi.

Mais, dans ce cas, que faire? Je ne pouvais pas non plus rester plantée là, sans rien dire. Mais je ne pouvais pas non plus le laisser entrer et tomber face à face avec les vestiges de mon être, car j'ai bien l'impression que c'est tout ce qui restait de moi en cet instant. Au final, j'étais perdue et, malgré moi, c'est sans doute la pire des options que je choisis. J'avais si honte, je ne voulais pas qu'il me voit comme ça. J'allais laisser le temps passer, j'allais me remettre de mon côté et, lorsque j'irais mieux, là peut-être pourrions-nous redevenir amis comme auparavant et ensuite le temps reprendrait son cours comme si de rien n'était. Il n'aurait pas besoin de savoir. Pas besoin de s'inquiéter pour moi. Si je ne pouvais pas le protéger, si je n'étais pas digne de sa confiance et pas digne de l'aider en retour, alors je voulais au moins lui épargner ce triste spectacle.

- Tiens, salut! Je ne m'attendais pas à te voir euhm... ici... Je suis désolée euhm...tu crois que tu pourrais repasser une autre fois, c'est que j'avais des trucs à faire et euhm... Voilà, je suis désolée.

Et j'allais refermer la porte. J'allais la refermer et me laisser pleurer, parce que ce que j'étais en train de faire, c'était la pire des décisions. C'était comme de m'arracher le peu d'espoir qui me restait et l'éloigner de moi, car j'avais bien trop peur de le ternir. Heureusement, jamais Il ne m'aurait laissé faire ça. Il m'aimait beaucoup trop pour ça. Un fouet de lianes claqua dans l'air, se fracassant contre la porte alors que la poignée me glissa des mains et que je reculai, pour ne pas être frappée alors que la porte s'ouvrait en grand, allant même cogner contre le mur. Je me figeai, tournant lentement le regard vers Ouji-sama qui se tenait bien droit sur ma table de chevet, son regard défiant le mien. Je l'interrogeais du regard, j'essayais de comprendre pourquoi il avait fait ça. Je pensais qu'il n'appréciait pas Allen?! Mais pourquoi avoir fait ça? Pourquoi me trahir de la sorte alors que, pourtant, il aurait du sauter de joie? Les yeux encore agrandis par la surprise, j'aurais voulu lui demander des explications, mais il était trop tard pour cela.

La fenêtre, mes vêtements, la peluche, mon lit aux draps encore presque parfaitement placés, mon sac chargé de l'intégralité de mes compagnons, mes vêtements devenus un peu trop grands. Tout cela, il pouvait le voir maintenant. Allen ne pourrait pas manquer tous ces signes, c'était impossible. Qu'est-ce qu'il allait dire? Qu'est-ce qu'il allait penser? Et s'il pensait que c'était ma faute, que j'avais laissé son cadeau être endommagé? Parce que c'était un peu le cas, non? Qu'allait-il penser? Tournerait-il les talons? Serait-il en colère? Est-ce que je lui inspirerais de la pitié ou, pire encore, le dégoût? C'est un regard terrifié que je tournai vers lui, faisant un pas vers l'arrière, les lèvres entrouvertes alors que les mots que je désirais prononcer s'étouffaient dans ma gorge. Je sentais les larmes qui tentaient de se frayer un chemin, je sentais mon être qui s'effritait. C'était le moment de vérité.

- Non ce n'est pas... Je veux dire... C'est pas... Il l'a prise pour un Pokémon et... et... J'ai essayé de la réparer... j'ai essayé... mais j'ai pas... Je suis désolée, Allen...
Allen Wills
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t215-allen-wills-noctali
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t220-allen-wills-noctali
Taille de l'équipe : 18
Région d'origine : Sinnoh
Âge : 17 ans
Niveau : 38
Jetons : 565
Points d'Expériences : 1186
18
Sinnoh
17 ans
38
565
1186
pokemon
18
Sinnoh
17 ans
38
565
1186
Allen Wills
est un Topdresseur Spé. Type


C'était dur.

Dur, tellement dur de voir la pétillante, dynamique, maladroite Estelle dans cet état. Elle semblait épuisée, les cheveux mal coiffés, et puis surtout, elle avait l'air beaucoup plus fine qu'avant. Je sourcillais inconsciemment devant un tel constat, alors qu'elle tentait de fuir mon regard. Enfin, pas que mon regard, puisqu'elle me demanda de repasser plus tard, tout en fermant la porte devant moi. Je ne pouvais pas véritablement l'en empêcher, ce n'était pas dans mes habitudes de faire irruption dans la chambre de quelqu'un d'autre - pas comme certaines personnes qui ont disparu heureusement - même si ce n'était pas l'envie qui me manquait. Mais je n'étais pas au bout de mes surprises, car le compagnon Pokémon de la Mentali n'était pas du même avis. Avec ses lianes il ouvrit en grand la porte de la dite chambre, laissant apparaitre les dégâts occasionnés lors de l'attaque de cette fameuse nuit. C'était horrible. Le bureau, le mur, les affaires disposées un peu partout, la peluche pratiquement déchiquetée, Estelle n'avait pas été victime d'un petit assaut. Fulminant de l'intérieur, je posais violemment ma main contre la porte, tout en serrant le poing. Pourquoi ? Pourquoi avait-il fallu que tout cela se produise ?

Sans prononcer un mot, j'entrais dans la chambre en refermant la porte derrière moi, histoire que les autres filles ne voient pas ce qui était arrivé à leur camarade de dortoir. Sans vraiment le cacher, mes yeux scrutaient la pièce pour examiner l'ampleur des dégâts, découvrant le côté navrant de ce tableau désordonné. La fille aux cheveux roses voulut se justifier tout en reculant, mais se justifier de quoi ? Elle s'excusait d'avoir laissé la peluche de Chinchidou finir en charpie, de n'avoir pas pu la réparer. Sérieusement ? Plus elle continuait de parler, plus la rage montait au fond de moi, j'en venais même à serrer les dents.



➖"ASSEZ !"



Je ne voulais pas hausser la voix, mais je n'arrivais plus à me retenir. Ça avait même surpris Ancy qui bondit de ma tête pour se retrouver à côté d'Ouji-sama. A la suite de ces mots, j'attrapais Estelle dans mes bras, en cachant son visage contre mon torse. Elle paraissait beaucoup plus légère, beaucoup plus fragile. Comment avais-je pu laisser une chose pareille se produire ?



➖"Ce n'est qu'une peluche, je peux en racheter une autre, et encore une autre, et encore une autre. Mais regarde-toi... Je suis désolé de ne pas être venu plus tôt, je suis vraiment désolé de t'avoir laissé souffrir comme ça. Mais je suis là maintenant."



Je la serrais fort contre moi, je sentais qu'elle allait se mettre à pleurer. Tous ces évènements allaient laisser de grandes cicatrices, tout comme l'incendie du Cirque des Boulons. Je caressais les longs cheveux rosâtres de la Mentali alors que les chaudes larmes qu'elle versait étaient épongées par mon veston. Je jetais un regard au Vipélierre, qui avait compris que sa Dresseuse avait besoin de ce moment, qu'elle avait besoin de moi pour aller mieux. On n'était pas les meilleurs amis du monde, mais on comprenait l'attachement commun que l'on avait avec cette fille. Pleure, Estelle. Pleure.




"J'ai conquéris." - Noctis Flavelle 2015



meilleur topdresseur
le plus ambitieux
véritable pur noctali
le plus beau gosse
jamais avec audrey
Anonymous
pokemon
Invité
est un Invité

Je n'y croyais pas. Est-ce qu'il venait vraiment de me prendre dans ses bras? Tout mon être se raidit soudainement alors que mon souffle se coupa et que je clignai des yeux. Déjà, son éclat de voix m'avait surprise, mais ce geste m'avait complètement prise de court. Mon regard vide regardait la porte close sans la voir, par dessus l'épaule d'Allen, et mes bras étaient contre moi, tout aussi tendus que le reste de ma personne. La première pensée qui me traversa en fut une futile. Une pensée si simple, si idiote, mais en même temps si vraie peut-être. J'espérai sentir bon. J'espérai que le parfum de ma chevelure lui plaise, que malgré la nuit presque blanche que je venais de passer je serais tout de même porteuse des restes de mon odeur florale. C'était une odeur douce, contrairement à celle des autres mentaliennes. Je n'aimais pas ces parfums si forts qu'ils pouvaient être repérés de l'autre bout du couloir. Non, le mien était discret, il fallait presque effleurer ma peau du nez pour la sentir. Je m'étais dit que c'était bien comme ça, que je ne voudrais pas que n'importe qui puisse en profiter. Ça me semblait plus poétique, plus romantique peut-être. La preuve, sans doute, que j'avais regardé bien trop de films dans ma courte vie, mais ça faisait partie de moi ça aussi, n'est-ce pas?

Puis, sa voix, de nouveau. Mon regard se voila alors que je l'écoutai, si près de moi. Qu'une peluche? Il pouvait en racheter une autre? Non, c'était le premier cadeau qu'il m'avait fait. Le premier présent qu'il m'avait offert. Pourtant, selon lui, il lui suffirait d'en racheter une autre. J'aurais voulu protester, lui faire comprendre toute l'importance que cela avait eu pour moi, mais il n'avait pas fini et moi pas la force de l'arrêter. Me regarder, moi. Oh, ça, c'était un constat désolant. Un constat que je n'avais cessé de faire. Je n'avais pas cessé de me demander ce qu'il en dirait, ce qu'il en penserait. Je l'imaginais déjà, je craignais son regard de saphir, je craignais le poids de son jugement. Et pourtant.

Désolé? Désolé de m'avoir laissé... Là maintenant? Je reculai, mon regard toujours vide. Deux grands orbes aux reflets ambrés, le détaillant alors que je pesais ses paroles, que je les comprenais, que je les assimilais. Je sentais sa main dans ma chevelure, je sentais la douceur de son geste, je sentais toute sa bienveillance à mon égard. Où était donc le jugement que j'avais craint? Je ne le sentais pas pourtant. Il n'était nulle part. Rien en sa présence, rien en ses gestes et en ses paroles sinon l'inquiétude, sinon peut-être même un peu d'affection. Et moi qui pensait à une peluche, moi qui pensait à un parfum, moi qui pensait à tant de choses. Oui, voilà le juste mot. Je pensais à des choses plus qu'à des sentiments, plus qu'à un véritable lien. Je m'étais inquiétée pour lui, réellement. Mais j'avais eu peur. Moi, la petite égoïste d'Estelle, celle qui se mentait à elle-même. Celle qui pensait dur comme fer tenir à Allen, mais qui avait eu si peur de sa réaction que je n'étais même pas aller le voir au dortoir Noctali comme lui l'avait fait, en cognant à ma porte. Et lui, il était juste là, pour moi. S'était-il seulement posé la question? Non, probablement pas. Il était juste là parce qu'il était comme ça, parce qu'il était vraiment quelqu'un de gentil. Parce que ce que j'avais aperçu dans son regard, parce que son sourire, parce que toute la bonté que j'avais décelée en lui, ce qui m'avait fait l'apprécier dès le départ, tout cela était authentique. Pourtant, je m'étais laissée l'oublier et, peu à peu, je ne l'avais plus vu lui et j'étais tombée dans le même piège que toutes les autres. Pourtant je le connaissais, non? Pourquoi, alors, avais-je pensé de la sorte? Avais-je réellement pu croire un seul instant qu'il puisse se détourner de moi au moment où j'aurais le plus besoin de lui? Avais-je réellement pu douter de lui?

C'est cette pensée qui fit rouler les larmes sur ma joue alors que, finalement, je craquai. Les sanglots me secouèrent et mes bras vinrent s'agripper à lui, me serrer contre lui comme il me serrait déjà. J'avais été si aveugle, si idiote, si immature, si n'importe quel autre qualificatif possible, bon sang! Il avait tellement raison. Ce n'était qu'une satanée peluche! Ça ne valait rien, rien du tout, à côté de sa présence. Le fait d'être là, ensemble, en cet instant, valait plus que tout l'or du monde. Cette possibilité de créer de nouveaux souvenirs, de laisser la vie continuer, de simplement s'entraider lorsque les choses devenaient plus difficiles. Voilà qui était vrai. Voilà ce que j'avais laissé de côté bêtement, parce que j'avais eu peur de le perdre pour des détails au final, parce que j'avais fait la bêtise de me laisser aveugler par des artifices. Parce que, finalement, je méritais ma place chez les mentali plus que toute autre. Comment avais-je pu être aussi bête? Comment avais-je pu oser penser que je l'aimais alors que, pourtant, j'avais douté de lui de cette façon si ignoble? Jamais auparavant, de toute ma vie, ne m'en étais-je autant voulu.

- Désolé... Je... Je suis tellement désolée. J'ai été tellement...

Nouveaux sanglots alors que je le serrai un peu plus, que je m'imprégnais de sa présence, de l'odeur de ses vêtements à lui. Que je sentais sa main dans mes cheveux et les miennes déposées contre lui. Pleurer ne m'avais jamais soulagé autant. Je fermai les yeux alors que j'écoutai son coeur battre tout près de moi, que ma respiration se calmait, que sa seule présence suffisait à m'apaiser. Un battement de cil et j'entrouvris les yeux. Je ne pleurais plus, mais mes joues étaient encore baignées de larmes. Mes yeux devaient être rouges et je devais avoir l'air fatiguée à en faire peur. Pourtant, un sourire étirait mes lèvres, doucement. Je me sentais toujours triste, toujours honteuse, mais j'étais déjà plus heureuse et mon coeur était un peu moins lourd. Parce qu'une fois que l'on a compris, on a déjà la moitié du chemin de fait, non? Une fois de plus, j'apprenais à ses côtés, j'étais inspirée par lui. Une fois de plus, il me donnait envie de devenir quelqu'un de meilleur. Il me donnait envie d'être digne de serrer sa main et de croiser son regard. Il me donnait envie d'être quelqu'un d'assez bien pour que, un jour, ce soit moi qui soit à ses côtés et qui soit digne de l'épauler, de lui donner la force lorsqu'il ne la trouverait plus, de lui rendre le sourire lorsque l'espoir serait disparu. Et puis pourquoi je pensais tout ça moi?! Comme si j'allais le laisser se rendre jusque là pour commencer! Hell no! Plutôt manger mes propres biscuits! Petit rire léger. Oups, je devais avoir l'air bizarre là, à soudainement me laisser aller à mes vagabondages habituels juste après cette petite crise de larmes. Oh, et puis, je ne pouvais pas faire plus peur et il n'avait pas encore pris ses jambes à son coup que je sache. Au final, je relevai mon regard devenu brillant vers lui -brillant à cause des larmes hein!-, après avoir reculé quelque peu bien sûr, bien que je n'avais pas pu rompre le contact.

- Est-ce que tu vas bien? Je... Raaah! J'ai été stupide! Je suis désolée, j'avais tellement peur... j'aurais tout simplement du venir te voir. Est-ce que le reste de ton équipe va bien? Comme s'en sors ton dortoir? Est-ce que je peux faire quelque chose pour toi? Est-ce que... je peux être là pour toi aussi?
Allen Wills
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t215-allen-wills-noctali
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t220-allen-wills-noctali
Taille de l'équipe : 18
Région d'origine : Sinnoh
Âge : 17 ans
Niveau : 38
Jetons : 565
Points d'Expériences : 1186
18
Sinnoh
17 ans
38
565
1186
pokemon
18
Sinnoh
17 ans
38
565
1186
Allen Wills
est un Topdresseur Spé. Type


Et les larmes furent.

Plusieurs minutes de contemplation, d'hésitation dans le regard de la demoiselle avaient précédé ce moment fatidique où elle vint finalement passer à son tour ses bras autour de moi, son visage plongé contre mon torse, pleurant à chaudes larmes. Sa silhouette si fine et si fragile tremblait dans mes bras, alors que des mots d'excuses s'échappaient de ses lèvres. Je continuais alors à plaquer sa tête contre moi, voulant étouffer ces non-sens qu'elle proférait en ouvrant la bouche. Le cœur lourd, je constatais l'étendue de la peine d'Estelle, l'ampleur de sa tristesse et de son malheur. Je n'avais pas été là pour elle. Les yeux fermés, je repensais à toutes ces fois où la Mentali s'était montrée bien plus que vivante, bien plus que dynamique, mais surtout assez maladroite. Tous ces bons moments passés ensemble, toutes ces fois où je ne savais pas ce que je ressentais pour elle, j'avais sans doute trouver ma réponse.

Pourtant, ce n'était pas vraiment mon truc. Réfléchir ainsi pour ce genre de choses relevait d'un domaine hors de mes compétences. Nerveux, le rythme de mes battements de cœur s'accélérait à vitesse V, devenu incontrôlable. L'aurait-elle remarqué ? J'espérais que non. Dans un moment hors du temps, Estelle me regardait, ses lèvres bougeaient, elle était en train de parler, surement, mais je n'entendais que le son du tambour que jouait mon organe cardiaque. Les joues de plus en plus rouges, je posais ma main sur son visage, avant d'approcher lentement mon visage du sien. Je ne vous ferai pas un dessin sur ce qui s'est passé ensuite, mais tout ce que je peux vous dire, c'est que je ressemblais à un Voltorbe prêt à exploser tellement j'étais rouge. Le courage pris à deux mains - les épaules d'Estelle aussi - je la fixais dans le but de prononcer ces quelques mots que presque toutes les filles rêvaient sans doute d'entendre un jour.



➖"E-Estelle... Je..."

➖"... WILLS ! J'ai besoin de ton aide !"



Irruption, c'était le mot. Comment Gaston avait-il fait pour me retrouver dans cette chambre ? La question ne semblait plus véritablement valable quand j'entendais les cris effarouchés des filles derrière la porte désormais ouverte. Pour le concierge, tout attroupement de filles était synonyme de ma présence, d'une manière ou d'une autre. Foutaises ! Sans me demander mon avis, il me tira le bras pour me sortir de là. Je n'eus pas le temps de dire quoi que ce soit à Estelle, ni même le temps de récupérer Ancy qui était resté dans la chambre pour le coup. Quel timing, j'vous jure !

Quelques mètres plus loin, ou alors plus précisément près du bureau de Monsieur Fooly, celui-ci me présenta une tenue des plus singulières. Un uniforme gris, comme le sien, avec des gants, des bottes et une casquette. Que comptait-il me faire faire encore ? Je n'avais pas vraiment le choix, je devais beaucoup à ce cher Gaston, que ce soit niveau logistique que scolaire. Mais ça, j'en parlerai une autre fois. Un peu dépité et hors de mes pompes, j'enfilais la tenue dans un soupir de déception. J'avais embrassé Estelle. Étais-je allé trop loin avec ce geste ? Qu'en penserait-elle ? M'en voudrait-elle pour ça ? Toutes ces questions disparurent au moment où j'appris la nature de ma mission du jour.



➖"Wills. Aujourd'hui, on doit récurer toutes les chiottes de l'école, une par une."

➖"Qu... QUOI ?!"



Une chose était sûre, je ne m'y attendais pas à celle-là. Bouche bée, je réceptionnais la balayette à cuvette d'une main et le produit WC de l'autre. C'était une blague hein ? Non ? Fuck. A contrecœur, je suivais les pas de mon patron temporaire, pour commencer ma tâche dans le premier lot de cuvettes. Les toilettes réservées aux professeurs. En ouvrant la porte, je m'attendais à trouver une horreur sans nom qui m'aurait fait perdre toute dignité pour le reste de mes jours, mais ça allait plus ou moins. Rien de bien choquant, si ce n'était qu'il s'agissait de toilettes, bien entendu. Quand il faut y aller, il faut y aller. L'odeur du produit et mes gants me permirent de me donner bonne conscience, ce n'était pas si dur que ça. Quatre sets nettoyés plus tard, je ressortais légèrement satisfait d'avoir survécu à ce calvaire. Les murs et les sols avaient été faits par Gaston, ce qui venait titiller ma curiosité sur une question bien précise. Pourquoi ce n'était pas lui qui récurait les chiottes ?!

Bref, j'avais tellement frotté les cuvettes que désormais même Andréas pouvait se contempler pendant qu'il coulait un bronze. Génial. Étape suivante. Je sentais que cette journée s'annonçait longue et éprouvante... Attends-moi, Estelle !




"J'ai conquéris." - Noctis Flavelle 2015



meilleur topdresseur
le plus ambitieux
véritable pur noctali
le plus beau gosse
jamais avec audrey
Anonymous
pokemon
Invité
est un Invité

Je parlais, mais étrangement je n'avais pas l'impression que mes paroles l'atteignent. J'aurais pu lui parler de la pluie et du beau temps, lui relater l'apparition des premiers pokémon ou lui demander ce qu'il pensait de la migration des magicarpe, je pense qu'il n'aurait même pas remarqué. Pourquoi cette impression? Parce que moi-même, je ne savais plus trop ce que j'étais en train de dire. Parce que ses grands yeux de saphir semblaient traversés d'un éclat que je ne lui avait jamais vu auparavant. Ça et ses joues, plus écarlates que celles d'un Pikachu. Elles irradiaient le carmin au point que mes propres joues en affichaient le reflet, la gêne s'installant en moi. Ma voix mourut alors que sa main vint toucher ma joue, laissant mes lèvres entrouvertes alors que s'échappait une dernière syllabe, devenue presque un murmure qu'aucune oreille n'allait l'attraper de toute façon. Plus son visage s'approchait du mien et plus j'avais l'impression d'avoir chaud, moi qui avait pourtant passé les derniers jours à grelotter presque constamment avec l'arrivée du froid hivernal. Au final, je laissai mes paupières chuter alors que ses lèvres atteignirent les miennes. Lorsque je ré-ouvris les yeux quelques instants plus tard, mon regard vif alla trouver le sien alors que j'étais étrangement calme, remarque j'étais peut-être encore trop abasourdie. J'étais sur un petit nuage et, en fond, je pouvais entendre gazouiller les etourmis et pleurer les vipelierres.

Heureusement, ses mains déposée sur mes épaules m'empêchèrent de m'envoler avec la brise. Il était tout aussi rouge qu'auparavant et je dois admettre que je ne devais pas avoir l'air bien bien mieux. Je n'arrivais plus à détacher mon regard du sien alors qu'il semblait se préparer à prononcer des paroles bien ardues à formuler. Mon prénom, encore et toujours comme personne d'autre. Une petite intonation différente, qui sait, ou simplement mes oreilles qui me narguaient. Toujours est-il que cela suffisait presque, bien qu'il y ajouta un pronom. "Je..." Oui, tu? Tu vas refaire ta vie aux îles oranges? Tu as commandé un truc important par internet? Oh non je sais, tu as découvert qu'en fait ton blond n'est pas naturel? Oh, et puis ta gueule narration d'Estelle! Tant qu'à dire des conneries du genre autant la mettre en sourdine, pas besoin d'avoir un bac en traduction pour deviner la suite. Suite que je ne découvrirais pourtant pas en ce jour alors qu'une autre voix vint empiéter sur celle du Noctali. Hein? Gaston Fooly?! Plus rapide et plus vif qu'une invasion extra-terrestre, il avait effectué le kidnapping le plus instantané que j'eu jamais vu, tant et si bien que j'en restai à me demander si Allen avait seulement été là pour commencer.

Remarque, il y avait bien trois ou quatre choses pour me le confirmer. Premièrement, Ancy, l'Emolga, qui se trouvait toujours dans ma chambre. En second venait ma porte grande ouverte, ouverture via laquelle je pouvais voir une dizaine de paires d'yeux jouer du coude pour me foudroyer violemment. Attaque de fangirl incoming!! Me dis-je en me jetant sur la porte, la refermant violemment avant de verrouiller le tout. Me voilà enfermée dans ma petite chambre, le bruit d'ongles grattant le bois en guise de seule compagnie alors que des gémissements et cris venus d'outre-tombe me harcelaient. Un frisson d'horreur me parcouru alors que je reculai de la porte, me demandant si seulement ces folles de mentaliennes avaient une limite. Non, mais oh! Il y a toujours bien des limites quoi! Bientôt elles vont lui lancer leurs sous-vêtements ou quoi?! Remarque c'était peut-être déjà fait, qui sait...

Ensuite, troisième fait prouvant la présence d'Allen en cette pièce un peu plus tôt, l'air de mon Prince. Je ne l'avais jamais vu aussi blême. Il était figé sur place, ses grands yeux écarquillés de surprise fixant toujours l'endroit où se tenait le Wills quelques instants plus tôt. Sur son visage, je pouvais lire quelque chose ressemblant à "Il m'a trahi. Je l'ai laissé entré, j'ai toléré sa présence en mon domaine et lui... lui.... Lui!!" L'étincelle de la rage sommeillait en ses iris alors qu'il posa théâtralement une main feuillue sur son coeur, comme si l'affront l'y eu blessé directement. L'orage grondait et je l'aurais cru capable de partir à la poursuite du préfet Noctali afin de quérir sa vengeance. Heureusement qu'il y eut une armée de fangirl enragée entre mon Prince et le jeune homme qui venait tout juste de me dérober mon tout premier baiser. Je portai mes doigts à mes lèvres, les effleurant doucement alors qu'un frisson me parcouru. Oui, c'était arrivé, pour de vrai. Allen Wills m'avait embrassée. Attendez, je dois l'écrire une seconde fois, j'y crois toujours pas. Allen Wills, le Allen Wills, mon partenaire de missions, mon ami, le blond qui hantait mes pensées, celui dont le regard clair n'avait que cesse de s'immiscer dans mes songes. Il l'avait fait! Pour de vrai!

Je me tournai vers le duo de petits Pokémons qui avait assisté à la scène, les prenants dans mes bras avant de tourner sur moi-même en sautant, en dansant et en valsant peut-être bien en criant des trucs comme "YEAAAAH! J'Y CROIS PAS! OH MON ARCEUS!! C'EST ARRIVÉ! J'Y CROIS PAS! OH BON SANG!" le tout de façon, bien sûr, tout à fait élégante et raffinée, conservant toute ma grande dignité... Oui bon, non, je devais avoir l'air d'une folle là, maintenant. Mais une folle heureuse, j'y tiens! Ce n'est qu'au bout de deux bonnes minutes d'euphorie que je me laissai tomber sur mon lit, sur le dos, regardant le plafond en tentant de me calmer alors que mon coeur battait toujours jusqu'à mes tempes. Ancy était resté dans mes bras, étourdi certes, mais l'air surtout amusé. Après tout bon, ça voulait dire plus de massages gratuits et de petits soins pour l'Emolga, donc bien sûr qu'il n'allait pas s'y opposer. Le prince, toutefois, s'arracha à mon emprise en titubant, étourdi par ma petite crise de folie passagère, allant ruminer son mal dans un coin. Je le laissai partir, me disant qu'il devait bien finir par s'y faire de toute façon. Mon regard éclatant tourné vers le plafond, je laissai échapper quelques mots de mes lèvres, une réponse tardive à cet aveux silencieux, mais qu'importe. Qu'ils soient entendus ou pas, ces mots n'en étaient pas moins sincères.

- Moi aussi je t'aime, Allen.

Fou rire instantané. Pas que c'était drôle, non, mais c'était tellement léger. Un simple geste, qui n'avait duré que quelques instants à peine, avait réussi à me délier le coeur. Juste sa présence, juste son regard, juste sa voix et juste ses lèvres. Juste lui quoi. Comme ça pouvait sembler ridicule. Pourtant je n'avais pas eu de réponses à toutes ces questions que je me posais. Les doutes étaient encore là, mon être n'avait pas changé tant que ça. Peut-être était-ce simplement parce que je ne me sentais plus aussi seule maintenant? Enfin, dit comme ça c'est un peu niais je l'avoue, dans les faits je ne savais pas trop ce que ça changerais pour de vrai, mais c'était tout de même réconfortant de savoir. Si quelqu'un d'aussi gentil que lui, quelqu'un d'aussi intelligent, d'aussi compétitif certes, et possédant une si grande fanbase d'accord, bref, si Allen pouvait finir par ressentir ça pour moi, j'imagine que je devais être quelqu'un de pas si mal, non? Je laissai passer une grande expiration, un soupir, que dis-je, du soulagement pur et dur. Je caressai distraitement Ancy sur le dessus de la tête et derrière les oreilles, fermant les yeux alors que je laissai un vague sourire orner mes lèvres. L'instant suivant, je dormais déjà. Pour la première fois depuis des jours, je dormais comme une victime de rondoudou.

***

Tss. L'on m'avait dupé et ce, en beauté. Moi qui, dans mon infinie grâce, avait choisi de laisser ce paysan poser les pieds dans l'antre de ma rose princesse, voilà qu'il lui dérobait son premier baiser en même temps que son coeur doux et lumineux. Comment avait-il osé... J'attendis patiemment que s'endorme Estelle, gardant son sommeil avec la prestance du dragon qui veille. Puis, une fois que sa respiration sembla paisible et ses rêves profonds, je me dirigeai vers le sac qu'elle transportait plus tôt, à la recherche d'une pokéball en particulier. Sephiroth, le fantominus et mon plus fidèle serviteur. Lui monterait la garde pour moi, lui protégerait et défendrait mon Étoile au cas où je ne reviendrais pas avant son réveil. Il me servit un large sourire mesquin, que j'interprétai comme son consentement à me servir une fois de plus. Bien, me voilà prêt à partir en croisade, délaissant ma patrie le temps d'un long voyage qui ne se ferait pas sans heurt, mais qui valait la peine d'être entreprit jusqu'au bout. Il ne me manquait plus qu'une chose pour que mes desseins puissent être accomplis, un gant.

Parcourant la chambre du regard, je ne trouvai toutefois aucun gant de cuir et du donc me rabattre sur l'un des gants de l'Étoile. Je le lui dérobai, sans plus de remords. La mission pouvait débuter. J'échangeai un regard avec mon valet et me dirigeai vers la fenêtre, profitant de la fixation approximative du panneau de bois pour me glisser à l'extérieur, sur le rebord de la fenêtre. Malheur! Celui-ci était glissant et c'est en un subtil pouf! que je me retrouvai dans les profondeurs blanches d'une bute de neige. Nageant jusqu'à la surface, c'est d'une somptueuse attaque croissance que je m'aidai afin d'émerger victorieux de cette immensité qui avait tenté de réduire mes aspirations à néant. Récupérant le gant, je repris mon chemin à petits pas décidés, la tête haute, le torse bombé, luttant contre les violents grelottements qui m'assaillaient. Retrouver ce paysan ne serait sans doute pas très difficile, je n'avais qu'à suivre le gloussement des dindons qui le suivaient partout et à jouer de ma splendeur pour récolter des informations. Prétendre que j'étais perdu en versant une larme, amadouer une autre en lui faisant de jolis yeux, rien de plus facile pour un Prince tel que moi. Que de fierté lorsque je retrouvai finalement cette tête blonde après maintes déambulations, tout près de latrines. Il semblerait donc que quelqu'un en cet établissement eu finalement songé à le remettre à sa juste place! Bien, mais je n'allais certes pas me priver pour défendre mon honneur et celui de ma dame! Me dis-je en lui lançant le gant de mon Étoile, le forçant ainsi à se retourner vers moi. Me redressant autant que faire se peut, le regard fier et l'allure empreinte de courage et de détermination, j'exigeai réparation!

- Vyy! Snivyyy! Sni! Sni! Vy!



HRP : Désolé, mais j'ai eu cette soudaine inspiration et ça me semblait si parfait pour le personnage que j'ai pas pu m'en empêcher x)) Si tu n'aimes pas ou que tu veux que je change quoi que ce soit, n'hésite pas à me faire signe et je modifierai dans les plus brefs délai!
Allen Wills
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t215-allen-wills-noctali
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t220-allen-wills-noctali
Taille de l'équipe : 18
Région d'origine : Sinnoh
Âge : 17 ans
Niveau : 38
Jetons : 565
Points d'Expériences : 1186
18
Sinnoh
17 ans
38
565
1186
pokemon
18
Sinnoh
17 ans
38
565
1186
Allen Wills
est un Topdresseur Spé. Type


Hmpf, je suis sûr et certain que tout ça finira dans le journal.

Comment dire ? **** ! Pourquoi avait-il fallu que Gaston me choisisse pour ce genre de services ?! Grrr ! Récurer, nettoyer, récurer, nettoyer ! Pourquoi moi ? Il était trop tard pour revenir en arrière, c'était sûr. J'espérais simplement que peu de personnes ne...



➖"KYAH ! C'est lui ! C'est Allen ! Il nettoie aussi les toilettes des filles !"



...me voit. Surtout pas des filles. Merci, Arceus. Celles-ci s'étaient éloignées, en lâchant des "Je n'oserai plus aller aux toilettes maintenant, c'est comme si... comme si... Kyah !" et des "Tout ça devient trop hot pour moi, je ne vous promets rien les filles." Pour quoi ? Non, je ne veux pas savoir. Bref, plus vite j'aurai terminé, plus vite je retrouverais Estelle. Rien que d'y penser, j'en devenais tout rouge. Je me repassais en boucle cette scène dans ma tête, comme un film sans fin. Qu'avais-je fait ?! Et si jamais elle n'avait pas aimé ça ? Et si elle m'en voulait pour ce geste spontané et très intime ? Ah, j'étais fini. J'entendais d'ici les plaintes de son Vipélierre, me réprimandant pour cet affront. Il dirait un truc du style...



➖"Vyy! Snivyyy! Sni! Sni! Vy!"



Oui, exactement comme ça. Hein ? Ça ne venait pas de moi. Je regardais ma manche avant de constater qu'il y avait un gant dessus, puis le Vipélierre à côté de moi. Oh, Oji-sama. Il était effectivement venu jusqu'à moi, et vu son visage, il était furieux, comme je l'avais prédit. Il ne me restait qu'une chose à faire, c'était m'excuser. Je me mis à genoux, avant de poser ma tête contre le sol désormais brillant, dans la plus humble des postures.



➖"Je suis désolé, Oji-sama..."

➖"Vy.", dit-il, satisfait.

➖"...mais je ne regrette pas du tout ce que j'ai fait."



Non, je ne pouvais pas regretter. J'avais mis tous mes sentiments dans ce baiser, je ne pouvais pas le renier ainsi. J'attrapais le Vipélierre dans mes bras avant de courir en criant un "Désolé Gaston mais j'ai quelque chose d'important à faire !". Oublions les gants, les toilettes, les serpillères et le Grotadmorv' de Janice Jauplin coincé dans les toilettes des filles, je devais retourner près d'Estelle. A toute allure, je fonçais droit vers le dortoir des Mentali, sans me soucier de qui que ce soit. Le Pokémon Plante se débattait, mais je faisais fît de ses actions. Une fois devant la chambre de sa dresseuse, j'ouvris la porte avec fracas, avant de la refermer, essoufflé. Je fixais la Mentali, qui était allongée sur son lit, mais je n'eus pas le temps de voir son visage que je me "jetais" sur elle, l'empêchant de partir - tout en laissant le Pokémon Plante à l'entrée.



➖"Je t'aime, Estelle. Je t'aime..."

➖"Molga ! ♥", dit-il, satisfait.

➖"Oui, je t'aime aussi Ancy, mais pas de la même façon, haha."



Fiou, j'étais soulagé. Je l'avais dit. Par pur sécurité, je ne croisais pas le regard de la fille aux cheveux roses, ayant peur de voir comment elle prenait la nouvelle - stupide moi-même, si elle est surprise à ce niveau-là, c'est que tu es merdique en baiser.




"J'ai conquéris." - Noctis Flavelle 2015



meilleur topdresseur
le plus ambitieux
véritable pur noctali
le plus beau gosse
jamais avec audrey
Anonymous
pokemon
Invité
est un Invité

Enfin! Le plébéien avait choisi d'abdiquer, se prosternant devant moi, posant modestement le front au sol tel le simple paysan qu'il était devant ma grande magnificence. Ah, me voilà fier de ma performance! Il n'osait même pas relever le défi! Voilà qui n'était pas digne d'un homme et donc encore moins de la part de l'un des prétendants de la princesse aux cheveux de sakura. Une telle perle méritait bien mieux que ce garçon sans honneur qui fléchissait l'échine devant moi! Ah, cette sublime sensation de satisfaction. J'en ricanais allègrement, mes somptueuses mains feuillues posées sur mes athlétiques hanches de rêve. J'allais tourner les talons en le graciant d'un dernier regard miséricordieux lorsque sonnèrent ces infâmes paroles contre les murs brillants des latrines. Je me retournai avec drame, le toisant d'un regard horrifié. Impudent! Il ne méritait rien de moins qu'un coup de fouet, pour lui rappeler sa juste place d'inconscient! Je m'apprêtais à tempêter, à abattre sur lui mon courroux sans merci, mais il fut plus rapide, contre toutes attentes. Le fourbe! Endormir ainsi ma vigilance pour ensuite profiter de l'occasion! Je gesticulai comme je le pu, implorant ma cour de voler à mon secours, oubliant momentanément que je m'étais déplacé seul. Diantre! Ce vil félon allait réussir à regagner le dortoir de ma toute précieuse et cela, en quelques enjambées à peine! Impressionnant, le blond, mais toujours pas suffisant! Malheur! Le voilà qui ouvre la porte de la chambre de mon étoile et qui... m'abandonne tel un vulgaire objet pour se précipiter auprès de mon trésor! Je tournai vers lui un regard furibond, me relevant, cherchant Sephiroth du regard. Viens à moi, fidèle serviteur! Nous devons l'empêcher de... Trop tard. Ces mots maintenant prononcés, j'avais perdu la guerre. Je n'étais plus le Prince de ma magnifique Étoile. J'avais failli à ma tâche et, maintenant, il était trop tard. Pire, j'avais précipité mon inéluctable chute. Blessé en mon orgueil, je me retirai, la tête basse et le coeur lourd. Un jour, Wills, j'aurai ma revanche. J'en fais le serment sur mon honneur.

***

J'avais fini par m'éveiller au bout de quelques minutes de sommeil. Combien de temps très exactement? Aucune idée, mais aucun cauchemar n'avait eu le temps d'étendre son emprise jusqu'à moi. Malgré cela, j'étais demeurée immobile, Ancy toujours confortablement installé contre moi, quelque part entre deux mèches de ma chevelure. Je n'avais pas osé le déranger, demeurant donc bien en place pendant que Sephiroth tournait paresseusement au dessus de nous, comme veillant sur notre repos de courte durée. J'esquissai un sourire en coin, touchée de cette attention de sa part. Remarque, je n'étais pas dupe et je savais bien de qui venait l'ordre. Ouji-sama, bien sûr. Il devait sans doute ruminer sa vengeance quelque part tiens, ce serait bien son genre. Je laissai mes paupières retomber, mes réflexions reprendre bon train.

Allen. Un sourire vint éclairer mon visage alors que je sentais mes joues rougir à cette seule évocation. Je n'en revenais toujours pas. Avais-je rêvé, au final? Impossible. Je le sentais, tout cela avait été tout ce qu'il y a de plus réel. Wow. Il fallait que je me prépare quelque chose à lui dire, lors de notre prochaine rencontre. J'allais lui dire la vérité, lui dire que, après tout ce temps, j'étais devenue amoureuse de lui. Car bon, je pouvais le lui dire maintenant, n'est-ce pas? Je sentis un pincement à mon coeur. Et s'il me disait que ce n'était qu'une erreur, qu'il regrettait son geste? Qui sait, peut-être s'était-il simplement laissé emporté par la situation et qu'après un peu de recul, peut-être y verrait-il une erreur? Pourtant, cette invitation pour l'île Cobaba, le bal passé ensemble, la soirée d'Halloween alors qu'il m'avait retrouvé dans toute cette foule. En me concentrant un peu, j'arrivais presque à sentir sa présence tout près de mon cou à nouveau, comme lors de ce soir là, lorsqu'il se prenait pour un élégant vampire. Toutes ces choses, ça ne pouvait pas être de vulgaires erreurs.

Une fois de plus, je vins effleurer mes lèvres du bout des doigts avant de rire légèrement. Je sais bien que je devais avoir l'air ridicule, comme ça sur mon petit nuage, mais je pense que j'en avais bien besoin. Et puis vaut mieux être trop heureuse que pas assez, non? J'allais refermer les yeux et tenter de me rendormir un peu lorsque des éclats de voix me parvinrent du couloir. Je me redressai, m'appuyant sur un coude avant de tendre l'oreille. Mais... ça se rapprochait?! Je tournai mes grands iris chocolat vers la porte alors qu'Ancy se redressa à son tour, l'air curieux de voir ce qui approchait. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque ma porte s'ouvrit en grand avant de se refermer presque instantanément. Et vu l'individu, il y avait intérêt à barricader le tout avant que les fangirls ne prennent d'assaut la chambre. Et puis... il était avec Ouji-sama?! Mais qu'est-ce--?!

Pas le temps de réagir ni même de me poser d'avantage de questions, il était là, sur moi, apportant avec lui une vague odeur de détergent. Les yeux agrandis, le coeur battant, les joues rosées, je n'osai rien dire, n'osai même pas bouger. J'imagine que j'aurais du m'y attendre, parce qu'en même temps il n'y avait pas dix mille possibilité là, mais je ne m'attendais pas à connaître la fin de cette phrase laissée en suspens si rapidement. Heureusement, d'ailleurs, qu'il le répéta une seconde fois, autrement je pense que je ne l'aurais pas cru la première. Ancy réagit plus rapidement que moi, l'air heureux face à cette déclaration. Le Noctali lui répondit d'ailleurs d'une façon des plus adorables, me poussant à esquisser un nouveau sourire. Son regard fuyait le mien, comme s'il avait peur de ce qu'il y verrait, comme s'il redoutait ma réaction.

- Allen... si tu savais à quel point... je...

À quel point j'ai attendu cet instant. À quel point j'ai eu peur que tu ne le dises jamais. À quel point, moi aussi, je t'aime. Si tu savais combien de fois j'ai rêvé de ce moment. Si tu savais toutes les choses que je voudrais te dire, là maintenant, si je n'étais pas aussi maladroite que ça pour te les partager. Tout cela, je ne connaissais qu'une bonne façon de le lui partager, sans même prononcer un mot. À mon tour, maintenant. Je me redressai jusqu'à lui en m'aidant de mon coude, posant l'autre main sur sa joue alors que je fis ce que je n'avais pas pu faire plus tôt à cause de Gaston, je lui rendis son baiser. Le coeur battant à tout rompre, une intense chaleur consumant mon abdomen de l'intérieur. Si, après cela, le message n'était pas clair, c'est qu'il ne le serait jamais. Au final, mes joues étaient, une fois de plus, d'une jolie teinte carmin. Je détournai par la suite le regard, manifestement gênée -on se demande pourquoi-, tentant de masquer ce grand sourire qui devait s'étendre d'une oreille à l'autre.

- En fait, moi aussi. Je t'aime.

Petit moment de silence gêné alors qu'un rire peut-être un peu nerveux m'échappa.

- Alors euhm... du coup... maintenant est-ce que...enfin je veux dire....Dis-moi que tu as compris ce que j'essaie de dire sinon je pense que je vais finir par fondre de gêne, haha!
Allen Wills
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t215-allen-wills-noctali
https://pokemoncommunity.forumactif.org/t220-allen-wills-noctali
Taille de l'équipe : 18
Région d'origine : Sinnoh
Âge : 17 ans
Niveau : 38
Jetons : 565
Points d'Expériences : 1186
18
Sinnoh
17 ans
38
565
1186
pokemon
18
Sinnoh
17 ans
38
565
1186
Allen Wills
est un Topdresseur Spé. Type

Si Arceus était apparu dans mes rêves pour me dire qu'un jour je me retrouverais dans cette situation, je ne l'aurais jamais cru.

Pour tout l'or du monde le destin ne m'aurait permis de fuir plus longtemps. Si mon regard de saphir fixait toutes les autres choses se trouvant dans cette chambre, cela ne pouvait pas durer plus longtemps. Mais ça, au grand dam du Topdresseur le plus connu de l'académie, ce n'était pas à moi de décider. Ici, il n'y avait pas de place pour de la stratégie, pas de place pour la réflexion, juste deux âmes qui se livraient à nue à leurs sentiments. Évidemment, quand je dis à nue, je parle spirituellement. Enfin, pas Estelle nue dans mon esprit, enfin, vous voyez ! ENFIN NON ! BREF !! Cette escapade mentale digne des articles du Zarbdomadaire prit fin lorsque la frêle main de ma dulcinée vint se loger contre ma joue. Plus le choix, il fallait que mon visage aussi rouge qu'un Darumacho fixe le sien. Mais toute cette gêne, toute cette frustration s'évaporait peu à peu quand je me perdis dans ses yeux. Je ne pouvais que commencer à fermer les miens, avec une seule et unique pensée. "Ah, je l'aime cette fille, pour de vrai, pour de bon." Je m'abandonnais ainsi dans cette chaleur, cette douceur, ce parfum, alors que ses lèvres vinrent croiser les miennes. Si seulement ce moment pouvait durer éternellement. Enfin, pas si éternellement quand même, ce serait dommage qu'elle meure d’asphyxie, ou moi aussi d'ailleurs ! Mais c'est justement parce que ces moments sont éphémères qu'ils sont exquis.

Si Arceus était apparu... Non, ça je l'avais déjà pensé. Je ne savais plus où j'avais la tête, c'était comme si une pluie d'Estelle avait envahi mon cerveau. Quelle est l'attaque la plus puissante d'un Cizayox ? Estelle Kiss. Le type ayant l'avantage sur le Type Acier ? Estelle. Que vais-je manger demain midi ? Es... Non, ça suffit. Lentement de retour à la réalité, si ce n'était pas pour la mine embarrassée de la Mentali, suivie de ses paroles, j'aurai recommencé à lui voler ses lèvres un bon nombre de fois. Peut-être était-ce dangereux, pour le coup, de se laisser ainsi gouverner par son cœur. De toute façon, si je poussais le bouchon trop loin, Ouji-sama n'hésiterait pas à me freiner par la force s'il le fallait. Pourtant, la question de la jeune fille me fit louper un battement de cœur. Pensais-je qu'elle essayait de dire ce que je pensais qu'elle pense ? Ou alors je me trompais sur ce qu'elle pensait ? Se pourrait-il qu'on pense tous les deux la même chose ? Tout ça devenait trop compliqué, il était totalement "obvious" qu'elle pensait à ce que je pensais !

En me redressant, réarrangeant mes cheveux vers l'arrière, je me grattais la tête en regardant la fenêtre.



➖"Hum... Je pense que... Oui... Enfin... Tu vois ce que je veux dire !"



C'était bien notre veine. Un couple qui n'arrivait pas à trouver ses mots, même pourles stalkers ces scènes pouvaient devenir rapidement rageantes. Vous imaginez ces films qui passent au Pokéwood ? Roméo et Joliflor ? Ou encore Le Lovdisc est dans le Pré ? Tous ces films à l'eau de Rosélia qui marquent avec un point exagéré les situations amoureuses qui tournent en rond ? Et bien, peut-être que tout ceci n'était pas totalement faux. Malgré tout, je pouvais me soulager que le plus important arrivait quand même à sortir de notre bouche, ce sentiment qui engloutit notre être tout entier. Mais assez de batifolages. Si je ne me lève pas dans les minutes qui suivent, je pourrais donner une mauvaise impression sur mes intentions à Estelle. Conscient de ma propre position, je finis par me lever, avant de chercher quelque chose à regarder. Malheureusement, la première chose que j'avais remarquée, c'était ma tenue de plombier temporaire. Il y avait plus glamour comme prince charmant. Une autre idée de film ? : La Belle et le Plombier ? Je ne pouvais définitivement pas rester comme ça, avec toute cette histoire de toilettes que j'avais nettoyées pendant les heures précédentes. Tu parles d'un tue-l'amour.



➖"Hum... Dis-moi... tu es libre ce soir ?... Je veux dire, pour un dîner ou quelque chose dans ce style..."



Je ne pouvais clairement pas laisser les choses telles qu'elles étaient. J'en avais même oublié la raison première qui m'avait conduit à la voir en début de journée. Oui, cette histoire de vols de Pokémon. Si seulement j'avais été là, elle n'aurait pas eu à souffrir pour tout ça. A part être là, il n'y avait rien que je puisse faire pour l'aider ? Rien à lui offrir ? Offrir ? Cadeau ?... Cadeau... CADEAU ! Avant même qu'elle ne me réponde, je claquais violemment ma main contre mon front. Il y avait quelque chose de TRÈS important que j'avais oublié. Je ne pouvais pas laisser ça passer. Il me restait encore une chance de pouvoir arranger ça, et tout cela dépendrait de sa réponse.


"J'ai conquéris." - Noctis Flavelle 2015



meilleur topdresseur
le plus ambitieux
véritable pur noctali
le plus beau gosse
jamais avec audrey
Anonymous
pokemon
Invité
est un Invité

J'avais finalement embrassé Allen. Mes lèvres avaient, cette fois, pris l'initiative d'aller rencontrer les siennes et il me l'avait rendu en baisers passionnés. Un contact à la fois doux, tendre et pourtant si brûlant. Dans l'instant, tous mes doutes s'évaporaient pour devenir certitudes en mon esprit devenu terriblement léger. Non, de façon plus réaliste, mon esprit lui-même s'était mis en berne. Je n'arrivais plus à réfléchir à rien d'autre sinon à sa présence, au-dessus de moi, et à ses lèvres qui enlaçaient les miennes. Si une image vaut mille mots, je me demande combien en valait un baiser comme celui-là. Envolée la gêne et l'hésitation du premier. Tout ce qui restait, pour le second, c'était soulagement, amour et, peut-être bien, une onctueuse touche de désir. Malgré tout, il fallu éventuellement y mettre un terme, redescendre sur Terre. J'en avais oublié l'odeur des produits ménagers et les rumeurs qui montaient de l'autre côté de la porte de ma chambre. Qu'elles parlent, ces mentaliennes. Qu'elles répandent la bonne nouvelle, que tout le monde sache qu'à partir de maintenant, Estelle Highwind et Allen Wills formaient un couple, un vrai. C'était la fin d'une époque et le début d'une autre, assurément. Enfin, n'est-ce pas?

- Alors euhm... du coup... maintenant est-ce que...enfin je veux dire....Dis-moi que tu as compris ce que j'essaie de dire sinon je pense que je vais finir par fondre de gêne, haha!

Il s'était alors redressé, ré-organisant son impeccable chevelure blonde, détournant le regard vers la fenêtre toujours condamnée. Enfin, il y avait fort à parier qu'il cherchait simplement à éviter mon pétillant regard chocolat, sans doute aussi intimidé que moi à la mention de la notion couple, la notion de l'engagement. Il balbutia néanmoins une réponse, à peu près aussi claire que ma question. Nous n'arrivions donc pas, ni l'un ni l'autre, à prononcer l'évidence à haute voix. J'en piquai même un fard, pour la peine, alors qu'un rire léger m'échappa du même coup. Il était si inédit de le voir chercher ses mots de la sortes. Comme quoi, derrière ses apparences de dresseur aussi froid et distant que l'acier, aussi assuré et aussi pompeux que n'importe quel champion, se cachait toujours un jeune homme doux, gentil et un peu maladroit peut-être. Cela faisait partie, comme tant d'autres choses, de ce qui m'avait conduit à tomber sous son charme.

Il se redressa finalement, ce qui me soulagea d'une certaine façon. Pas que sa proximité me gênait, enfin peut-être un peu oui, mais bon, vous avez compris! Un jeune homme qui surplombe une jeune femme, dans son lit, derrière une porte close, lorsque l'on vient à peine de s'embrasser pour la première fois, ça va bien pour un temps avant que ça ne devienne grande source de nervosité. Il semblerait donc que l'on y ai pensé en même temps et je me redressai également, faisant bien attention à ne pas me tirer les cheveux dans la manoeuvre. Ce n'est qu'à cet instant, lorsque je m'assis au bord du lit et que je me préparai à me relever, que je remarquai l'accoutrement du prince des Noctali. Ah ouais, pas étonnant l'odeur de détergent en fait. Je me gardai toutefois de faire un commentaire, il avait déjà l'air assez gêné comme ça et, de mon côté, je l'aimais trop de toute façon pour me formaliser des habits qu'il portait. Bien que bon, avouons le, ça ne devait pas faire partie du scénario de rêve de beaucoup de filles. Mon aimé semblait bien conscient de cela d'ailleurs, proposant rapidement une alternative, soit se retrouver un peu plus tard, pour un dîner ou un truc de ce style. J'allais lui répondre, mais je vis dans son regard animé qu'il était dans une profonde réflexion. Je me tu donc, le regardant cavaler dans ses pensées, essayant de suivre le fil en silencieuse spectatrice amusée. Était-il déjà en train de planifier mentalement la soirée? Homme d'action tel qu'il l'était, je n'en serais pas étonnée. D'autant plus qu'il semblait avoir une certaine tendance à faire les choses en grand ou, à tout le moins, avec classe et une bonne touche de sophistication. Nul doute que notre premier repas en amoureux allait être soigneusement organisé par monsieur.

Au final, la paume de sa main alla rencontrer son front en un glorieux facepalm qui résonna dans la chambre. J'en restai un instant hébétée, avant d'éclater d'un rire presque chantant, portant une main à mes côtes et essayant de cacher mon immense sourire du dos de l'autre. Les joues toujours un peu rosées, c'est avec embarras que je tentai de modérer mon hilarité, tournant finalement vers lui un regard chocolaté tendre et amusé à la fois.

- Désolé, je n'ai pas pu résister. Tu es tellement mignon quand tu réfléchis comme ça! Mais sinon, pour le dîner je--

Gggrrrrrhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh~


Oh? Je baissai le regard vers mon ventre, mes yeux s'agrandissant comme des pokéball et mon visage prenant un air déconfit. Réaction première, refermer mes bras et les serrer contre ce dit ventre qui avait décidé de se joindre à la conversation malgré moi et relever vers Allen un visage gêné, désolé, un peu paniqué et définitivement caricatural. Comme quoi mon cher et tendre venait d'être rapidement vengé de ma petite crise de rire par le karma. Dans tous les cas, mon visage fini par s'adoucir et je me détendis, retrouvant un sourire plus simple et modeste, mais pas moins rayonnant.

- Ce serait avec plaisir. Je ne sais même plus à quand remonte mon dernier vrai repas à dire vrai. Et puis... c'est toujours agréable de passer un moment avec toi.
pokemon
Contenu sponsorisé
est un
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Nos Partenaires
Nous rejoindre ?