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Yuki Yutaka
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Taille de l'équipe : 11
Région d'origine : Kalos
Âge : 16
Niveau : 39
Jetons : 1400
Points d'Expériences : 925
11
Kalos
16
39
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pokemon
11
Kalos
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Yuki Yutaka
est un Topdresseur Spé. Type
with Allen Wills  



« Aucun obstacle n'est insurmontable
si tant est que nous ayons de véritables amis.  »

Samedi 20 décembre 2014,
Fin de matinée
A proximité des chalets.



Super! Me revoilà de retour ! Voilà ce qu'aurait pu dire le moi d'autre fois. Voilà ce qu'il aurait même carrément pu dire. Mais ce Yuki était bel et bien loin, enterré quelque part, entravé et tenu captif par de sinistres ténèbres qui le privaient de quelques moyens que soit de pouvoir agir. Accompagné de ma fidèle Chimpenfeu,   ainsi que de ma précieuse petite Tarsal, toutes deux shiney, c'était en loque que j'avais posé le pied sur l'île Pumkin sur laquelle on m'avait redirigé, apprenant qu'elle serait mon lieu de vie pour les vacances de fin d'année.  Dès mon arrivée, on m'avait expliqué le déroulement des choses et indiqué le chemin à suivre.  C'était donc en fantôme que j'arpentais le chemin qui devait me mener  vers ma nouvelle demeure temporaire, chargé de quelques sacs.

C'était donc par une belle journée d'hiver, dans un paysage couvert d'un magnifique manteau de neige pure que je renouais avec le monde extérieur, avec Pokemon Community. Cette pensée me rendit encore plus morose. Ici, j'avais eu des rêves, m'étais battu en leur sens, m'étais fait des amis, à présent, je ne croyais plus en mes rêves, ou du moins en ma capacité à les réaliser, ayant même perdu jusqu'à l'envie, au courage de les réaliser. Quant à mes amis... J'étais convaincu de les avoir perdu à jamais et je ne pouvais pas m'en plaindre. J'avais disparu du jour au lendemain, sans rien dire. Ce point n'était pas de mon fait, mais celui de ma mère et de ses idées exubérantes qui avait soudain ressenti l'envie de venir me "kidnapper" en pleine nuit dans ma chambre d'internat, ainsi que Shin pour partir en "voyage familial top secret" comme elle le disait si fièrement, si niaise, de manière tellement enjouée... Des larmes me roulèrent le long de mes joues, mais je les séchais instantanément. Ces petites manies qu'elle avait et qui m'exaspéraient tant par le passé, à présent, je souhaitais en être la perpétuelle victime, même ne fut-ce qu'une seule fois. Que ne donnerais-je pas pour voir le visage de ma mère s'animer de nouveau et y entrevoir ses émotions. Mes poings se resserrèrent sur les anses de mes bagages.   Wolfy, mon colocataire, Noctis le scientifique imprévisible que je respectais et avec lequel j'avais partagé un moment des plus funs, mais également une conversation que je gardais ancrée en moi, Al, mon ami d'enfance, Allen mon meilleur ami que je considérais comme mon rival, mon point de mire, ma cible à atteindre, l'homme à battre, à surpasser, mais surtout Chiho, mon binôme, le premier, seul et unique amour de cette courte vie qu'était la mienne.  Je mordis nerveusement ma lèvre inférieure tant et si  fort qu'elle se mit à saigner, mais j'en avais cure. En fait, je ne m'en étais même pas rendu compte.

Toutes mes aventures dans cette académie me revenaient en mémoire. Leurs visages, leurs émotions, leurs gestes, leurs sourires, leurs parfums, leurs actions, leurs habitudes, tout, je revoyais et revivais tout. Tout me revenait comme une épave referait surface, tirée des abysses, après des siècles d'apnée sous-marine. J'avais l'impression que tout ceci venait d'une autre époque, d'une autre vie. Je me sentais terriblement coupable de n'avoir contacté personne, même si mon téléphone était resté dans ma chambre d'internat. J'avais leurs numéros, j'aurais pu les appeler, mais j'avais mal, j'avais honte, je souffrais et je m'étais laissé allé à un repli hermétique sur moi-même, tel un Crustabri. J'avais même été jusqu'à demandé à Mémé Yutaka de bloquer toute information à notre sujet, à mon sujet. Parfois j'avais voulu répondre à leurs appels lorsque Mémé leur parlait, mais que leur aurais-je dis ? Ils avaient tous les droits de m'en vouloir, de me détester. Après tout, j'avais agi avec facilité, en lâche. De rage, plus envers ma propre bêtise que quoi que ce soit d'autre,  j'avais décoché un magnifique coup de tête dans un objet plutôt solide et de la neige tomba soudainement sur le sol derrière moi.

Revenant à la réalité, je constatais que je venais de frapper dans une porte et en y regardant de plus près, j'étais arrivé à destination. Mon cœur se mit à battre à tout rompre et mon sang ne fit qu'un tour. Crise d'angoisse. J'étais au milieu du domaine résidentiel dans lequel se trouvaient nombre d'élèves et certainement ceux auxquels je venais de penser. Chiho... Allen... Je me mis à trembler. Et si je les croisais, et s'ils me voyaient là tout de suite ? Que devais-je faire ? Que devais-je dire ? Comment devais-je réagir  ? Tant de questions et aucune réponse... Je n'étais nullement préparé à cette éventualité.  Je voulu me réfugier à l'intérieur de la bâtisse, mais ma main se figea sur la poignée.  On m'avait dit que je partagerai ce chalet avec d'autres et cela, je ne le percutais que maintenant. Et s'ils étaient dedans ?  Je n'eus toute fois pas le temps de tergiverser. La porte du chalet voisin s'ouvrit  en un long et sinistre grincement et dans un sursaut, sans réfléchir, j'avais ouvert la porte, m'était engouffré dans l'embrasure de celle-ci, avait tiré mes deux Pokémon après avoir jeté mes sacs et avait refermé la porte avant de m'y adosser le cœur tambourinant nerveusement. Quelques secondes plus tard, après avoir constaté avec soulagement que la demeure était vide, même si visiblement habitée, je m'étais risqué à la fenêtre la plus proche pour y risquer un oeil. Ce que j'y vis me glaça le sang. Allen, Allen WILLS, MON HENTALLEN ! Pétrifié comme un enfant devant un monstre, je m'étais recroquevillé sous la fenêtre, espérant qu'il ne m'ait pas vu. Pourtant, j'étais sûr de l'inverse. Son regard si particulier s'était fixé sur cette porte devant laquelle je me tenais quelques instants auparavant, puis s'était centré sur cette fenêtre en même temps que je disparaissais. Avait-il eu le temps de se rendre compte que c'était moi ? J'aurais voulu croire qu'il n'y avait rien qui puisse me trahir, mais Hikari, une Chimpenfeu shiney noire et ma longue chevelure brune à en faire pâlir certaines femmes... S'il n'avait vu ne serait-ce que l'une ou l'autre... C'en était fini de moi.

Après une dizaine de minutes qui m'avaient parues une éternité, je m'étais risqué à jeter un bref coup d'œil à travers la fenêtre.  Comme personne n'était venu frapper à la porte et qu'il n'était plus à la porte de son chalet, je m'étais dit que je m'étais inquiété pour rien même si j'étais désormais nerveux à l'idée de savoir que nous étions quasi voisins. Nos portes se faisaient quasiment face. Poussant un petit soupir de soulagement pour ce sursis temporaire, je m'étais redressé pour prendre possession de mes quartiers et m'y installer. Ce qui fut plutôt rapidement fait. Après quoi, j'avais longuement admiré le plafond, en proie à de profonds troubles.

Il devait être aux environs de 14h lorsque je m'étais décidé à extirper la larve que j'étais, du lit sur lequel elle était étendue.  Me faisant violence, je me dis que je me devais  de sortir un peu pour prendre l'air. De plus j'étouffais réellement en ce lieu et la nature elle seule pouvait me rendre cette sensation de liberté dont j'avais besoin. Sortant de cet espace confiné, j'eus rapidement la joie de pouvoir prendre une bouffée d'air frais, un air purement hivernal. Même s'il me rappelait des souvenirs enneigés de ma vie à Kalos, cette fois, je ne fus pas débordé par mes sentiments. Je les confrontais, mais pendant combien de temps durerait ce soubresaut ? La réponse fut prompte : 30 secondes, trente courtes secondes. Des pas dans la neige, des pas qui partaient  de la porte du chalet de Wills, en direction de l'endroit par lequel j'étais arrivé quelques heures auparavant. Convaincu qu'il s'agissait de Hentallen, couard, je décidais de partir en sens opposé. Arrivée en bordure de ce qui me semblait être un bois, après m'être assuré à maintes reprises que personne ne m'avait vu ou suivi, je décidais de m'y engouffrer.

" Saaaal"

Une voix douce et mélodieuse. C'était celle de ma Tarsal dont le visage tombait devant le mien, perché sur ma tête. Ses yeux aux prunelles singulièrement dépareillées : la gauche dorée, et la droite émeraude. Ses yeux m'attendrirent, me firent fondre. Il n'y avait pas de mal à comprendre pourquoi Chiisai et elles étaient les mascottes de la troupe.

" Tu veux te dégourdir un peu les jambes toi aussi ma jolie petite Kawaii ? "

" Sal ! "

Je l'avais alors prise dans mes bras, câlinée un peu puis posée au sol. C'était la première fois qu'elle pouvait  ainsi batifoler dans la neige. J'avais alors saisi mon nouveau téléphone pour immortaliser cet instant en vidéo. Lorsque cette dernière s'était étalée de tout son long dans la poudreuse, j'avais rangé mon outil, pour me rendre à ses côtés. Là, à croupi, je l'avais redressée en rigolant avec elle, bientôt joints par Hikari qui tira sur ma manche.

" Chimpen... feu... "

Alors que je levais la tête, mon regard se posa sur une silhouette bien connue. Elle avait quelque peu changé, mais je la reconnaissais parfaitement. Ces yeux... Je devins aussi livide qu'un être vivant ne puisse l'être. Si j'avais pu disparaître, c'eût été chose faite à la seconde, mais il n'en était rien. J'étais simplement là, statufié.

" ... "

Aucun mot ne sortit. Foutu coup du sort, hurlais-je intérieurement, en tout et pour tout.






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Allen Wills
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Taille de l'équipe : 18
Région d'origine : Sinnoh
Âge : 17 ans
Niveau : 38
Jetons : 565
Points d'Expériences : 1186
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Sinnoh
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est un Topdresseur Spé. Type


Cette journée était plutôt froide.

Rien qu'en regardant par delà la fenêtre, je me disais que je ferais mieux de rester bien au chaud près de la cheminée du chalet. Cependant, je ne pouvais pas me le permettre. C'était aujourd'hui que j'avais prévu de voir Estelle, je ne pouvais pas me permettre de reporter ou d'annuler ce rendez-vous pour de la pure flemme. Enfin, il me fallait m'armer de détermination mais surtout de motivation. Assis sur mon lit, je fus rejoint par ma fidèle partenaire, Henné, qui s'amusait à se rouler dans les draps. Haha, cela faisait quelques temps qu'elle n'était plus un bébé Pokémon, mais elle agissait encore telle. Je l'avais sans doute trop chouchouté durant tout ce temps, elle devait apprendre à grandir. Mais pas tout de suite. Pour le moment, alors qu'elle était cachée sous ma couverture, je la secouais de mes deux mains pour lui faire peur. Succès. Le Pokémon de type Normal sortit brusquement de sous les draps, les oreilles levées, s'attendant à une alerte quelconque. Pour m'excuser, je la pris dans mes bras, la caressant doucement dans le sens du poil, elle adorait ça. Bref, j'étais loin de partir.

Pourtant, alors que les coups de onze heures sonnaient, la pensée d'Estelle qui me grondait parce que j'étais en retard me venait à l'esprit. Je ne pouvais pas me permettre de laisser une chose pareille se produire, alors, dans la précipitation, j'enfilais mon manteau à fourrure, une écharpe, et j'étais parti, suivi de près par mon Evoli. En sortant du chalet, les oreilles de Henné se levèrent pour regarder dans la direction du chalet voisin, ce qui attira également mon attention. Quoi ? Il y avait quelque chose là-bas ? Je scrutais un bon moment en direction de la porte, puis de la fenêtre, mais rien n'avait bougé.



➖"Ne t'en fais pas va, ce doit être un Laporeille sauvage, ou alors un méchant Rexilius qui va venir te manger RAAAAAH !!"



Les mains en position de griffes, les dents sortis, je poussais des cris en direction de mon Evoli qui se mit à fuir en direction du village. Je la poursuivais ainsi avant de l'attraper dans mes bras, car pour elle se déplacer dans cette neige était une tâche bien compliquée. Avec tout ça, je me pressais de me diriger vers mon point de rendez-vous, un bon déjeuner m'attendait.

Quelques heures plus tard, je revenais en direction du chalet, un grand sourire sur mes lèvres. Je ne pouvais pas le nier, j'aimais Estelle, j'aimais passer du temps avec elle, même si au final je ne le montrais pas vraiment. Quand est-ce que j'étais devenu si secret envers moi-même ? Je ne le savais plus. Quoi qu'il en soit, perdu dans mes pensées, j'avançais vers ma porte avant de me dire que je devrais sans doute explorer les alentours du chalet. Quitte à être sorti, autant l'être jusqu'au bout. Je portais toujours Henné dans mes bras, elle ne s'en plaignait pas le moins du monde. Les bois montagneux placés derrière les chalets étaient plutôt denses, malgré l'absence de feuilles sur les branches des arbres. Je laissais donc mon Evoli au sol, afin qu'elle se dégourdisse les jambes, tout en observant calmement cette nature silencieuse mais bien présente.

Au bout de cette excursion, je commençais à faire demi-tour vers le chalet, jusqu'à ce que je vois des silhouettes un peu plus loin. Je me demandais bien si je connaissais ces personnes, mais un détail particulier me fit m'arrêter. Il y avait un Pokémon aux côtés de la silhouette humaine, et ce Pokémon, c'était un Chimpenfeu. Mais ce n'était pas tout ! Ce Chimpenfeu était d'un noir assez inhabituel, mais pas inconnu de mon esprit. Les yeux grands ouverts, je venais de tilter sur l'aspect de la situation.



➖"... Yu... ki ?"



Il s'était retourné, plus de doutes possibles. Avant même que mon cerveau ne puisse commencer à réfléchir, mes jambes se mirent à courir d'elles-mêmes vers lui. Comme pétrifié, il n'avait pas bougé de sa position, ce qui me rendit la tâche facile. D'un bond, je lui sautais dessus, le couchant dans la neige, mes mains attrapant son col. Je n'arrivais pas à croire qu'après tout ce temps, c'était ICI que j'allais revoir celui que je cherchais depuis bien des mois.



➖"YUKI ! Que fais-tu ici ?! Où étais-tu passé ?! Je t'ai cherché partout !! Pourquoi tu as disparu comme ça ?!!"



J'avais encore bien des questions à lui poser, mais je voulais quand même lui laisser la chance de répondre à mon enchainement précédent. C'était juste pas croyable !




"J'ai conquéris." - Noctis Flavelle 2015



meilleur topdresseur
le plus ambitieux
véritable pur noctali
le plus beau gosse
jamais avec audrey
Yuki Yutaka
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-Histoire d'un retour-  





" Maji ka yo ? " (C'est sérieux ?)

Tels furent mes premiers mots alors que mes yeux se posaient sur cette silhouette tellement familière. Allen Wills ! L'un des êtres que j'avais le plus envie de revoir, mais également l'un de ceux que je redoutais le plus de revoir. Paradoxal je vous l'accorde mais pas totalement en tenant compte de tout ce que je vous ai déjà dit. Après tout, ce n'était pas comme si je me sentais vraiment pleinement en possession de mes moyens ni même si je pouvais dire que j'étais vraiment préparé psychologiquement  et mentalement à lui faire face. C'était beaucoup trop tôt, vraiment beaucoup trop tôt ! Avant hier encore, j'étais en train de broyer du noir dans le domaine familial près de Céladopole, hier aussi, mais sur invitation d'Oba-chan et de mon père, Adriane était passée pour me convaincre de revenir ici pour poursuivre mes rêves et aujourd'hui, aujourd'hui, j'avais pris l'avion et autres transports pour me retrouver ici même et là... Là ! Je me retrouvais face à ce type, ce Tengu, le noctali que je respectais le plus, mon Hentallen. De toutes les personnes possibles et imaginables présentent ici, parmi tous les élèves présents, il fallait que mon premier contact soit lui ! Le hasard faisait drôlement bien les choses, à moins qu'une mystérieuse force n'ait une dent contre moi et se complaise à me tourmenter encore et encore avec un sadisme non dissimulé.

Le Jeune homme s'était rué sur moi, aussi vite qu'il l'avait pu avec toute cette épaisse couche de neige. La scène me semblait tellement lente que j'aurais sans nul doute pu prendre mes jambes à mon cou, l'esquiver ou toute autre option envisageable, mais je n'en fis rien du tout. Je n'en avais pas la force. Pour être totalement franc avec vous, c'était plutôt cette foutue lâcheté, celle-là même qui m'avait contraint à mettre le plus de distance entre eux moi durant toute cette période, qui me tenait fixement campé à cet endroit. Dans le fond, je me disais que c'était peut être préférable que cela se passe ainsi. Comme on disait, ce qui était fait n'était plus à faire donc je n'avais qu'à serrer les dents et les fesses et attendre tout bonnement que l'assaut prenne fin.  Nulle autre alternative que celle-ci. Le reste était bien trop chiant et aléatoire pour s'y risquer. En toute finalité de la chose, l'aryen m'avait bondi dessus, me projetant au sol, mes épaules plaquées contre l'épais manteau blanc. A aucun moment de la scène, je n'avais fermé les yeux, regardant le tout sans ciller, pareil à un condamné à mort regardant la Mort elle-même droit dans les yeux avant de se faire faucher.

*Ainsi ai-je donc encore un semblant de dignité ? Quel fier Yutaka suis-je...* ironisais-je intérieurement.

Ses mains s'étaient saisies de mon col, mes épaules quittaient le sol et je me laissais faire sans broncher. Son regard s'était plongé dans le mien, les hostilités étaient lancées.

"YUKI ! Que fais-tu ici ?! Où étais-tu passé ?! Je t'ai cherché partout !! Pourquoi tu as disparu comme ça ?!!"

" Maji de ?  Mendokusai neeeee !" (Sans blague ? C'est fâcheeeuux ! )

A des années lumières de ce Yuki qu'il avait pu apprendre à connaitre, cette énergumène à la chaleur, à l'energie et la force de vie bien plus ardente que toutes les attaques combinées de tous les pokemon de type feu de ce monde, le Yuki qu'il avait en face de lui était plus proche de celui du début de semestre passé, celui que j'étais avant de les rencontrer, Chiho et lui. Pour le coups, il était chose aisée de saisir toute la dimension de mon prénom Yuki : Neige. Froid et distant, mon impassibilité était aussi mordante que la morsure glaciale du plus froid des blizzards. Nulle émotion ne transparaissait sur mon visage, rien ne filtrait de mon âme au travers de mon regard dont les ambres habituellement ardentes semblaient présentement cryogénisées. Lorsque je lui avais parlé, dans ma langue maternelle comme on le dit si bien, mon ton avait été morne, éteint, emprunt d'une once d'ironie non dissimulée mais sans aucune méchanceté. Mes mots avaient été comme soufflés, murmurés, laissant clairement transparaître que mon cœur s'était fermé. Oui, je l'avais gelée, cette flamme éternelle qui brûlait en mon sein. En guise de ponctuation à mon élocution, je l'avais un instant fixé dans les yeux.
°Soupire°

Ce son si distinctif avait été violemment exagéré afin d'être sûr qu'il en saisisse tout le sens. Je savais qu'il en était capable, je n'avais aucun doute qu'il comprendrait le tout. Je m'emmurais, préférant me barricader que de me battre. Dans mon esprit, il m'était plus facile de faire en sorte qu'il me déteste plutôt que de le confronter et me confondre en excuses. Je n'avais clairement pas envie de relaté ces événements dont j'avais été à la fois témoin et victime. Je n'y étais pas préparé, je n'en avais tout bonnement pas ni le courage, ni la force. Les plaies étaient bien encore trop douloureuses, profondes et à vif. Mes prunelles s'étaient détachées des siennes pour simplement se ficher dans la neige, quelque part sur  ma droite, tandis que ma tête les avait accompagnés dans un mouvement de chute latérale plutôt brusque mais parfaitement contrôlé et réalisé. Ses mots, ils m'avaient touchés, j'en avais compris le sens profond caché et tous sens sentiments m'avaient atteints en plein cœur, pourtant, je ne pouvais me résoudre à lui répondre; C'était impossible, je n'y arrivais pas. De toute manière, mon système d'auto-défense venait de prendre le pas, je n'avais pas le code de désactivation.

Dans mon champ de vision, je vis que mon Hikari nous observait avec anxiété, ne sachant pas trop comment réagir. Elle saisissait parfaitement l'ampleur de la situation. Ce n'était pas la plus intelligente qu'il soit, mais nous étions liés par un lien mystérieusement unique et nos âmes semblaient se mélanger, s'entremêler tant et si bien que nous nous comprenions sans même avoir besoin de parler ni même de nous voir directement. En chaque circonstance, nous savions ce que ferait, penserait ou dirait l'autre. Immobile, alternant d'Allen à moi, seuls ses iris azurées se promenaient. Elle voulait me secouer, m'aider, tout autant qu'elle voulait aider Allen en lui expliquant tout. D'un autre côté, elle ne savait pas si ce qui se passait était mauvais ou pas et si elle devait intervenir ou non. Nous frapper, nous parler, attendre et observer, ne rien faire ? Tout semblait bien trop cornélien pour elle. J'en eus un peu mal au cœur.
De son côté, Kawaii, pour une raison que j'ignorais encore, s'était mise à saigner du nez en scrutant Allen et moi à tour de rôle.  

" TAR... Saaaaaaaal"

Elle venait de tomber dans les vapes, à quelques centimètre de moi, de nous. Avec le temps, j'avais fini par réaliser que c'était à ce moment précis que son amour du Yaoï avait vu le jour et si elle saignait si abandament, c'était parce que la scène était trop parfaite pour toute amoureuse du genre. Si en tant normal j'aurais eu le rôle du seme et lui du uke, il en était tout autre. Uke Seme Yuki était en position de faiblesse devant la fougue et l'énergie soudaine du Seme Uke Allen. Lui sur moi, moi sous lui, couché sur la neige, voilà qui était un tableau yaoi qui avait de quoi alimenter bon nombre de fantasmes lubriques déviants, n'est ce pas ? Mais nous nous égarons du sujet. Sur le coup, j'avais cru qu'elle avait flashé sur le noctali. Il était le jour, j'étais la nuit, l'ombre et la lumière, nous étions tous deux les faces opposées d'une pièce. Si je n'avais pas été dans cette situation, j'aurais sûrement éclaté de rire, la tirant de son absence pour ensuite la taquiner et chambrer Hentallen, mais le coeur n'y était pas. Aussi impassible et froid qu'un mur de glace, je restais immobile, silencieux.

* Hai hai, hontou ni medukuse na ! * (Ouais ouais,  vraiment trop chiant... )





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