Aslam Denzel El-Ajit
"Pain is convenient"
| Nom : El-Ajit Prénom : Aslam Denzel Âge : 15 ans Région d'origine : Rhode Ambitions futures : Il ne sait pas vraiment. Des ambitions, il pourrait en avoir. Il voudrait devenir quelqu'un de bien. De respectable. Une personne comme une autre. Il voudrait sortir de la tourmente. Evoluer. Sortir de cette espèce de statu quo dans lequel il est bloqué. Et s'il le pouvait, il aimerait devenir écrivain. Accessoirement. |
"Le seigneur est mon berger, rien ne saurait me manquer. Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me guide près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, il me conduit sur les sentiers de la justice, en l’honneur de son nom. Même lorsque je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi. "
Un bien joli texte oui. Un texte empli d'espoir. Un texte créé pour les nécessiteux. Pour les brebis perdues. Un texte que j'aimerais pouvoir saisir. Que j'aimerais pouvoir comprendre. Mais à quoi bon. A quoi bon espérer. A quoi bon continuer. Je ne sais pas. Mais pourquoi rester et dépérir ? Là non plus, je n'ai guère de réponses. Alors quoi ? Avancer. Il faut avancer. Où, comment, pourquoi ? Aucune idée. Il faut juste avancer. Encore. Avancer sans s'arrêter. Avancer. |
DESCRIPTION
Basané, aux manières disparates et à la démarche féline, Aslam arbore fièrement ses origines. Non monsieur ne vient pas d'ici. Monsieur a grandi dans les contrées arides, sous un soleil de plomb. Monsieur a appris à supporter la chaleur, et ne saurait vivre sans. Alors Monsieur prend ses aises. Monsieur n'aime pas le climat d'ici, et passe son temps à déambuler dans de légers drapés. Il se fiche bien des regards interloqués, amusés ou choqués qu'il peut soulever. Tout comme il se fiche bien des murmures sur son passage. Des ragots, des on-dit. Car sa réputation a fait de lui un être tout sauf fréquentable. Gare à ceux qui ne se méfierait pas suffisamment de ses sourires ou de son regard aux éclats d’émeraude. Gare à ceux qui se laisseraient charmer, gare à ceux qui se laisseraient subjuguer. Car malgré son allure et son charisme, Monsieur n'est rien. Rien d'autre qu'une bête, un monstre au sourire doucereux.
La douceur de ses gestes et le velours de son timbre ne cachent que mieux ce qu'il renferme. Si sa voix est caressante, si ses gestes sont emplis de majesté et de grâce, ce n'est que pour mieux embrouiller ceux qui l'entourent. Pour mieux jouer son rôle. Pour mieux enfouir ce qu'il a caché. Il a beau se montrer sociable, il a beau sourire, il a beau prétendre aimer, il n'en est rien. Car derrière son beau masque ne se cachent que des idées noires. Des pensées macabres. Vous ne l'intéressez pas. Rien ne l'intéresse. Il n'est empli que d'orgueil et de vanité. Il ne s'accroche à rien. Il ne se débat pas. Il se laisse ballotter par les flots. Il se laisse entraîner vers le fond par les poids qu'il s'est lui même accroché aux jambes. Il voudrait régir. Il voudrait sortir la tête de l'eau. Reprendre sa respiration. Mais il n'a plus la volonté. Plus l'envie. Et il se laisse sombrer. Il se laisse engloutir. Submergé par son dégoût. Par sa tristesse. Par ses regrets. Ses remords. Il n'est plus rien qu'une coquille vide, qui attend son heure. Qui fait mine d'avancer, bloquée sur place. Il sourit, mais son sourire est froid. Il observe son entourage d'un œil bienveillant, mais au fond de sa pupille, l'étincelle s'est envolée, déjà étouffée par l'obscurité.
Mais au final, qu'est-il ? Lui même ne saurait le dire. Il agit avec douceur. Il reste généreux. Il voudrait ancrer son nom dans l'histoire. Mais il se refuse à laisser les autres garder le moindre souvenir de lui. Il voudrait marquer les esprits, puis effacer toute trace de son passage. Il voudrait sauver les autres de la souffrance. De la douleur. Il ne leur souhaite rien, sinon de ne pas endurer ce qui l'étouffe. Et pourtant. Générosité et gentillesse n'ont jamais été un seul et même concept. Il voudrait sauver ceux à qui il tient. Pour ensuite pouvoir partir. Disparaître. Car au fond, rien de tout ce qu'il peut accomplir n'a d'importance. Après tout, dans dix ans, cent ans, mille ans, qui se souviendra encore de lui. La réponse, il la connaît déjà. Alors non. Il n'est pas une bonne personne. Non, il n'est pas bon. Il n'est pas gentil. Il n'est qu'un monstre. Il souffre. Et pourtant, il s’accommode de la douleur. Il en vient presque à l'aimer. Car au final, il n'a que ça. Il s'y accroche comme le ferait un naufragé avec une planche de bois. Il se dit que c'est une preuve qu'il vit toujours. Que les choses s'arrangeront peut-être un jour. Mais au final non. Il essaie vainement de croire. De se convaincre. Mais non.
Il était autrefois humain. Autrefois attaché à sa propre vie. Et désormais juste un égoïste porté par un simulacre d'idéal. Un idiot déchiré par ses pensées. Il a abandonné l'espoir. Ou du moins, il l'a enfoui au plus profond de lui. Et il a beau essayer, il n'arrive plus à l'extraire de ce bourbier de douleur et de désespoir. Il n'y arrive pas seul. Et seul, il l'est. Il se refuse aux autres. Il refuse de s'exprimer. Il refuse la moindre parole à propos de sa personne. Et il se pavane. Il fait le beau. Il joue les seigneurs. Alors qu'il n'est qu'un gamin. Un gamin qui a grandi un peu trop vite. Qu'on a placé devant des dilemmes qu'il n'aurait pas du connaître si tôt. Un gamin perdu dans l'obscurité. Jeté dans l'arène bien trop tôt. Envoyé dans un combat où il n'avait aucune chance. Et qui se débat malgré tout pour survivre. Malgré qu'il ait développé une certaine attirance envers le danger. Le glauque. Le gore. Le trash. La douleur. A la limite du masochisme en réalité.
Alors oui. Oui, Aslam est déséquilibré. Aslam est perdu. Il souffre. Mais qui peut prétendre le savoir ? Qui peut l'aider ? Personne. Absolument personne. Pas même sa famille. Pas même ses "amis". Personne.
HISTOIRE
Une mère prostituée. Né dans les quartiers les plus insalubres de Pyrite, il a grandit dans une situation extrêmement précaire. D'une constitution assez faible à la naissance, sa mère pensait qu'il finirait par mourir. Mais qui était le père ? Comment une telle naissance avait-elle pu avoir lieu ? Personne ne le savait. Un homme d'affaire de passage était la réponse la plus probable. Mais au final, il n'avait jamais connu ni son père, ni sa mère, ayant été abandonné devant un orphelinat.
Il a grandi adopté par une famille de Pyrite. Pas par des gens qui souhaitaient un enfant. Par des gens qui avaient besoin d'un peu plus d'allocations familiales. Elevé comme tant d'autre au milieu d'une famille nombreuse. Il n'était pas comme eux. Il est né les yeux verts et la peau plus sombre que ses frères et sœurs. Il devint rapidement le vilain petit canard de la fratrie, trop souvent mis à l'écart. Il finit par accepter sa différence. Il était différent. On lui répétait suffisamment. Les pokémons ? Les jeux ? Il n'y prêtait aucune attention. Après tout, il était trop « différent ». Il n'était pas comme eux. Il ne l'a jamais été. Et il a grandi dans cette optique. Sans jeux. Sans rires. Sans amusement. Plongé dans le travail. Dans les livres. Et trop souvent dans des ouvrages trop avancés pour lui.
C'est ainsi qu'il forgea son caractère actuel, à force de lectures sombres, dépressives ou nihilistes. Il a finit par accepter le fait d'être rejeté, se disant que les autres n'avaient aucune importance. Que personne n'avait d'importance. Ou du moins le croyait-il. Jusqu'à recevoir une lettre. Une lettre pour le moins intrigante. Signée d'un homme qui prétendait avoir été un ami de son père. Un individu pour le moins bien informé. Et probablement en possession de nombreux moyens pour avoir été capable de le retrouver. Mais cela n'avait pas de réelle importance. De toutes façons, rien n'en avait plus pour Aslam.
C'était il y a quelques temps. Une petite année. Le temps avait filé depuis mais. La nouvelle le perturbait toujours autant. Savoir qu'il venait d'hériter d'argent de la part de son père ? Il s'en moquait bien. Mais savoir qu'il avait eu un père. Qu'il avait un demi-frère. Voilà qui était bien plus intéressant. Cela avait piqué sa curiosité. Et il s'était décidé à partir. A fuguer. Les groupes de petits malfrats n'étaient pas rare dans Pyrite. Se mêler à l'un d'eux ne fut pas difficile. Il les suivit quelques temps, se remplissant les poches petit à petit. Son objectif ? Une école. Une école lointaine. Dont il n'aurait probablement jamais appris l'existence en temps normal. Il avait là un simulacre d'espoir. Un semblant d'objectif. Un morceau de branche auquel se raccrocher pour ne pas sombrer.
Il fit beaucoup de zèle. Il trima une année, et finit par amasser assez d'argent pour récupérer un pokémon au marché noir. L'âge du client ? Les vendeurs s'en fichaient bien, tant qu'il y avait des gens pour acheter. C'est ainsi qu'il put embarquer sur un ferry en direction du port d'Unys, d'où il pourrait repartir en direction de cette fameuse école. Peut-être avait-il enfin un objectif. Peut-être y avait-il enfin une lueur au bout de son chemin. Peut-être. Il ne savait pas. Mais rien n'avait d'importance à ses yeux. Alors s'embarquer sur un bateau ? Partir quelque part à l'autre bout du monde à la poursuite d'une chimère ? Quelle importance. Il n'avait rien à perdre. Il n'avait jamais rien eu à perdre. Il avait juste cette étincelle qu'il nommait de façon hypocrite un « espoir ». Un espoir en lequel il n'était même pas sûr de croire. Une lumière probablement trop artificielle pour exister. Mais et s'il finissait par le trouver ? Et s'il finissait par retrouver ce demi-frère ?
Si tel était le cas, qu'adviendrait-il ? Il verrait bien. Peut-être serait une nouvelle déception. Ou peut-être finirait-il par trouver en ce frère un salut. Un objectif. Un sens à sa vie. Qui aurait pu le dire ? Qui pourrait le dire ? Personne. Alors il finit par franchir les grilles. Sans rien. Rien d'autre qu'un semblant de lueur nommée espoir. Sans rien d'autre en tête que l'idée qu'il n'avait vraiment plus rien à perdre.
STARTER
Surnom : Halef Espèce : Seviper Nature : Rigide Description : Halef, baptisé d'après le nom d'une des neuf lames du prophète Mahomet. Son nom signifie « la mortelle ». Un nom tout indiqué pour un serpent, selon Aslam. Halef ne comprend pas toujours les états d'âme de son dresseur. Et elle s'en inquiète bien trop souvent. Il s'en rend bien compte. Mais il voudrait qu'elle cesse. Ce qu'elle ne fera absolument pas. | HORS RPG
Pseudo/Prénom : Cliff' Age : Trop vieux. Comment avez-vous connu le forum ? On m'a. Dit de revenir. Quelque chose à ajouter ? Tartes aux myrtilles. (Ah. Et désolé d'avoir été un peu succin mais le projet serait un duo/lien avec un autre perso' déjà présent sur le forum, j'espère que mon petit débile ne vous posera pas trop de soucis à la validation.) |