Environs de midi.
Vestiaires masculins de la PC.
Il était presque midi, soit l'heure de mon tant attendu rendez-vous avec un de mes plus récents collaborateurs. C'était l'heure où tous les Ginjis étaient de sortie, dévorant leurs bentos avec la force du désespoir enragé d'un Rexillius qui n'a pas vu de le viande rouge depuis des siècles ; avant de se jeter sur le repas des autres, parce qu'après tout il fallait bien nourrir ses trois estomacs se taillant la part du Némélios comme un Dodrio se dispute une baie. En bref, c'était l'heure du casse-croûte, et nous comptions bien -mon p'tit pote et moi- profiter du fait que les élèves soient occupés ailleurs pour faire nos petites mag... Affaires, nos affaires. En attendant que le concerné daigne bien montrer le bout de son nez de flemmard, je réfléchis en me tortillant savamment les moustaches, l'air docte. Ren Lowell, alias p'tit pote. Le dernier larbin engagé -plus de force que de gré- par nos muses Givralis, les maîtresses illuminati(plouf) qui avaient installé un règne de terreur journalistique à travers l’œil du zarbdomadaire.
De ce fait et parce que je ne tenais pas à être séquestré une nouvelle fois afin d'être forcé d'écrire un autre épisode de la PlayGee, et ce en dépit de mon manque de résistance à être commandé par deux beautés... j'avais accepté de rencontrer l'autre maillon récalcitrant de cette chaîne alimentaire menée par des prédatrices. Ren, pauvre wattouat égaré. Une brebis trop fainéante même pour profiter des faveurs insistantes de Lyphie, la belle Lyphie... Si jeune et pourtant si bien gardée par son salaud de frère qui refusait de partager. Oh, que je lui apprendrais bien la vie à ce Noctis... Si seulement je n'avais pas contracté une dette d'honneur en constatant -un peu tard- qu'il avait consolé ma dresseuse dans un moment de faiblesse. Oh rage, oh désespoir, que ne feras-tu pas faire à ce pauvre gourou que je suis ? Lissant un poil rebelle de ma moustache, je vis enfin la tignasse sombre et l'air désabusé de ce pauvre Ren, qui pour une raison qui m'échappait avait l'air encore plus mollasson que d'habitude. Je levai une cuillère en signe de paix, communiquant par le biais de l'esprit afin que nos manigances ne soient point dévoilées. Après tout on ne sait jamais... Les templiers puritains tel que ce Marc-Antoine du saint balai dans le * bip * n'étaient jamais bien loin.
#Ah te voilà. Tiens, il y a deux numéros exclusifs de PlayGee, une contre-argumentation contre l'ennemi pervers n°1, M-A... et un petit bonus pour toi... Des photos fort intéressantes de nos chères tortionnaires, surtout Lyphie parce que je sais que tu préfères les brunes... et puis parce qu'à force de lui baver dessus et de fuir ses questions incessantes, on sait tous comment ça va finir. 'Kininarim...' Bon d'accord je ne vais pas pousser le bouchon jusque là. Et alors, toi t'as pris la came, jeune geedawan ?#Je me plaquai contre les rangées de casiers, lévitant tranquillement au dessus du sol avec une petite boite dans les mains. J'avais bien entendu transporté tout ce qu'il fallait avec moi, mais un marché était un marché. Mes talents de gourou contre un nouveau punching-ball capable d'encaisser toutes mes attaques. Que voulez-vous, je ne voulais pas blesser mes coéquipiers, je ne tenais pas à me faire priver d'argenterie par le tyran adorable qui me servait de maîtresse...