Le 19/02/15, vers 15 heures – Devant l'entrée principale du dortoir Phyllali
Voilà, c'était le grand jour. Je l'attendais depuis un bout de temps, je m'y étais préparé, j'y avais préparé mes compagnons, j'y avais préparé l'intéressé sans tout lui révéler en revanche, tâchant de garder la surprise jusqu'au dernier instant. Aujourd'hui sonnait l'heure des livraisons. J'avais sur ma liste trois clients à satisfaire : deux Phyllaliens et un Voltalien. Il était donc évidemment que je m'occupe d'abord du cas des verts. J'avais obtenu l'autorisation de remettre en main propre les colis que je devais apporter, alors j'étais souriant. Je voulais me permettre de ressentir le moment où je devrais remettre la pokéball ou l'œuf au client.
C'était une sensation que me rendait triste, mais que j'avais fini par apprécier avec le temps, et que je voulais absolument avoir lorsque je me devais d'envoyer certains de mes compagnons dans une autre équipe. En mon for intérieur, une sensation de chaleur se manifestait et changeait ma tristesse en joie. J'en devenais plus que souriant. Et aujourd'hui, j'allais pouvoir de nouveau ressentir cette sensation appréciable. M'y préparant psychologiquement, je pénétrais dans le dortoir des verts après autorisation complète de passage, et me dirigeait vers la chambre de mon premier client ou l'endroit il devait se trouver en tout cas, un certain Leonidas Blackhart, accompagné par un membre du dortoir afin d'éviter tout problème.
Le 19/02/15, vers 15 heures 5 – Avec Leonidas
Une fois amené auprès de lui, je m'étais présenté à lui comme étant le Noctalien qui avait un cadeau à lui donner. Après un instant d'hésitation, j'avais fini par retirer la pokéball de la ceinture avant de faire sortir expressément Voltali de la boule pour le présenter au blond. Le pokémon ne m'avait même pas laissé le temps de réagir qu'il avait sauté pour rejoindre le Phyllalien, des étoiles dans les yeux. Je n'avais pu m'empêcher de me gratter l'arrière du crâne de honte avant de reprendre l'air le plus neutre possible pour lui donner quelques informations.
« Désolé qu'elle soit venu aussi imprudemment vers toi. La vérité, c'est qu'elle adore les garçons blonds à cause de ses anciens maîtres. Je lui avais donner la photo où les trois frères se tenaient au côté du type électrique. Je me suis dit qu'il lui fallait un beau blond pour s'occuper d'elle, et tu m'as semblé être le meilleur candidat pour cela. Tu peux évidemment refuser mon offre, c'est à toi de voir. Je te laisse décider. Mais surtout, ne me remercie pas. Il était tout naturel pour moi de lui trouver un maître qui lui convienne vraiment. »
Après quelques secondes, ne faisant plus vraiment attention à la situation puisqu'elle appartenait maintenant au Phyllalien, je prenais congé de sa personne pour continuer mes livraisons. Je fus ainsi donc dirigé vers le second Phyllalien que je devais voir, et une personne que je connaissais déjà : Loki Asulf. L'ancien maître de Coda, le Griknot. J'avais appris récemment qu'il était en recherche d'un pokémon de type feu, et plus particulièrement d'un Poussifeu. Je me sentis chanceux d'apprendre cela, moi qui possédait un œuf de Poussifeu à qui je cherchais alors un futur dresseur. J'avais donc contacté Loki pour lui remettre le pokémon en sa possession afin d'en faire un homme heureux.
Le 19/02/15, vers 15 heures 15 – Avec Loki
La même scène s'était présenté à moi. Tout d'abord, une fois auprès de lui, je m'étais présenté comme étant le Noctalien venu répondre à sa demande, puis, j'avais fouillé dans mon sac pour en sortir le premier œuf, celui de Poussifeu, au chaud dans un cylindre où il se sentait comme si maman venait le couver. J'avais alors déposé le futur pokémon au plus près du Phyllalien avant de commencer à parler.
« Tu es libre de choisir de me rendre l'œuf ou bien de le garder. Mais sache que tu n'as pas à me remercier de quoique ce soit. De mon avis, c'est un acte naturel que j'accomplis, et qui ne devrait pas être autant félicité. De plus, cet acte m'aide autant que pour toi, puisque j'aurais un grand mal à m'occuper d'un pokémon que je possède déjà, encore de mon avis tout du moins. Mais c'est à toi de choisir ce que tu préfères, à toi de voir. »
Puis lorsque fut prise cette décision, je pris cette fois congé de Loki et fut redirigé vers la sortie du dortoir, mes livraisons là-bas étant achevés. Il ne me restait donc qu'à me rendre au dortoir Voltali, où m'attendait mon dernier client : Kaleb Blake. Encore une fois, après autorisation à passer l'entrée du dortoir, je fus escorté vers le garçon qui devait sans doute m'attendre.
Le 19/02/15, vers 15 heures 30 – Avec Kaleb
Je n'avais plus grand-chose à craindre. Je savais à quoi m'attendre. Il se passait évidemment la même chose qu'avec les deux livraisons précédentes. J'avais sorti le second œuf de mon sac pour le passer au Voltalien après m'être bien sûr présenté à lui même s'il me connaissait. Bien j'avais déballé mon petit discours comme je l'avais fait aux deux autres en m'adaptant au possible à la personne qu'il était.
« Je ne suis pas ici pour te remettre cet œuf, mais pour te proposer de t'en occuper, de l'intégrer à ton groupe et d'en faire un beau pokémon. Je n'ai pas vraiment eu l'occasion de te remercier pour notre combat de début d'année, et je tenais à me corriger. Tu es libre de refuser cette offre, mais ne me remercie pas. C'est tout naturel de ma part de te faire ce présent. »
Rajoutant un petit « au revoir » à mon discours, j'étais reparti aussi vite que j'étais arrivé, quittant le dortoir Voltali sans perdre une seconde. Puis j'étais revenu à mon dortoir pour aller m'allonger dans ma chambre.
Le 19/02/15, vers 15 heures 50 – Sur mon lit
Le bras gauche posé sur mon visage, le souffle silencieux et lent, je laissais vaguer mon esprit. J'évacuais calmement mes émotions, et réfléchissait tranquillement à ce que je pouvais faire ensuite. Ces trois échanges m'avaient certes donné un peu de joie, il restait qu'une part de tristesse était collé à moi. J'essayais de me contenir, de ne pas pleurer. Je résistais à la tristesse et essayait de l'oublier. Je tentais aussi de positiver à quelques moments en me disant que je ne pouvais qu'avoir fait le meilleur des choix pour eux. Et petit à petit, cette tristesse disparaissait. Et c'est après une bonne heure à me battre contre ce sentiment que j'enlevais mon bras de mon visage pour observer les alentours. Je n'avais pas fait attention à ce qui m'avait entouré durant toute cette heure. Et c'est surpris que j'aperçus sur ma table un colis.
D'abord hésitant, j'avais fini par m'en approcher pour attraper en premier lieu la carte qui était posé dessus. Il était signé par deux personnes que je connaissais bien : mes parents. Dans leur lettre, il me faisait part de leur inquiétude quant aux derniers événements dont on leur avait fait la nouvelle de l'île, et avait également appris que Damien s'était soudainement manifesté dans la région de Johto pour une raison mystérieuse et que cela les rendait nerveux. Ainsi, ils m'avaient fait parvenir ce petit présent dans l'espoir de m'apporter une aide autant dans ma progression personnelle que dans ma protection ainsi que celle du présent lui-même. Ce n'est qu'une fois le colis ouvert que je compris de quoi il en retournait : il s'agissait d'un œuf de pokémon, et plus précisément de Funécire. Après l'avoir contemplé pendant plusieurs minutes, j'avais levé la tête, et comprit alors ce que je devais faire maintenant. Et c'est ainsi que sonna le début de mon véritable combat.
« Merci. dis-je à l'intention de mes parents. »
HRP :
Acquisition de l'oeuf de Funécire
Perte des oeufs de Magby et de Poussifeu donné respectivement à Kaleb et à Loki (enfin s'ils en veulent vraiment '3')
Perte de Voltali remis à Leonidas
Pour les trois concernés : Vous postez un RP derrière celui-ci et vous faites ce que vous voulez. Je ne reposterais pas derrière. Dès que vous avez posté de votre côté, l'échange est valide (je pense) pour vous :3 Voili voilou, c'est tout mis à part que si vous trouvez qu'il y a des trucs pas logiques dans mon post ou qui vous dérange, prévenez-moi '3' (t'façon, vous l'auriez sûrement fait si besoin sans que j'ai à vous le dire mais … Voilà quoi !)