On me réveille à une heure où le ciel est encore sombre, j'ai à peine dormi, on doit désormais travailler la nuit dans cette Académie. Je m'accroche à mes draps, ne pouvant pas quitter le monde de Morphée, on m’agrippe pour me sortir de mon monde. Je me suis inscris à la seconde sortie capture, je ne pensais pas qu'on allait me lever en pleine nuit. Après quelques tirages de jambes et de draps, je comprend qu'il est sept heure du matin et que le temps n'est pas merveilleux. La pluie est à venir, on ne sait pas si on va se prendre une douche lorsqu'on va capturer notre pokémon. Les yeux à peine ouvert, assis au bord du lit, j'enfile lentement mes habits tout en observant l'envie de mes compagnons de dortoir. Ces binoclards, boutonneux qui s'empressaient de préparer à merveille leur équipement. Une nouvelle expèrience pour certains, d'autres connaissent ce sentiment de découverte, si savoureux pour un scientifique, lors de la capture du premier pokémon. Je n'ai pas eu besoin de passer à la boutique pour acheter des Pokéball, j'ai des pokémons tellement puissant qu'une de ces boules rouges suffit pour capturer mon futur partenaire. De plus, on va découvrir la nouvelle génération de Kalos, des pokémons encore inconnu au yeux de beaucoup de personne. Un nouveau type a fait son apparition, les Féé, d’après quelques recherches, leurs attaques sont super efficace sur ces majestueux dragons. Faucon et Betty à mes côtés pour se battre contre les pokémons de Kalos, malgré cette fatigue omniprésente, j'ai une certaine envie de découvrir cette nouvelle génération.
Sac en main, les yeux à peine ouvert, je marche dans cette énorme foule, des bouchons dans les couloirs. On y ressent de l'empressement, c'est sûr, il n'y avait pas eu autant de monde à la première sortie. On va devoir encore prendre le ferry mais aujourd'hui c'est différent, après le ferry, on prend l'avion. Encore plus de ce liquide visqueux inondant le sol, ces visages blanchâtre, ça me rappelle une odeur désagréable. Ils appartiennent souvent aux dortoirs Phyllali, leur estomac est plus fragile que le notre, ils ne sont pas habitué à l'air libre. Le sale temps, ce vent glaçant mes joues, j'ai bien fait de prendre mon énorme kaouet jaune. J'ai peut-être l'air d'un pêcheur mais je serais au moins couvert lors de la pluie et ça ne tarde pas à venir. Pas assez dangereuse pour prendre la mer, toujours les mêmes mal de mer, je me pose au bord du ferry observant les horizons. L'île de l’Académie aussi petit que mon doigt, on a déjà fait du chemin, le trajet va durer à peine vingt minute, vu la vitesse du bateau et la proximité de l'île Framby. L'avion nous attend pour pouvoir rejoindre notre destination, L'île Résin sur Mer. On accoste donc, accompagné de Riven Rivardi, on monte rapidement dans l'avion. Installé confortablement dans mon siège, je n'attend même qu'on décolle pour m'effondrer dans mon sommeil. J'ai du temps devant moi, autant me reposer et arriver en forme pour capturer un pokémon provenant de Kalos. Au creux des mains de Morphée, la bouche entre-ouverte, un filet de bave pendouillant, je suis secoué par l’atterrissage de l'avion, je me réveille en sursaut, frottant les coins de ma bouche avec mon bras. Je fais mon déguelasse comme d'habitude, je laisse les plus pressés se bousculé dans les couloirs de l'avion. Sortant en dernier de l'appareil volant, je suis enfin sur terre, ça fait du bien à part cette pluie de merde. Capuché, je rejoins la classe pour les directives de Riven. Préparer les nouveaux à cette belle expérience, mon regard balaye l'environnement. Une forêt nous entourant, des montages se situant au centre de l'île, peut-être quelques grottes vu que la montage est trop ardu pour l'escalader. Directives enfin fini, la folie est lâché, ils courent dans tout les sens. Mains dans les poches, nonchalant en direction du nord, j'ai bien envie de voir cette montage de plus prêt.
Skelenox relâché pour prendre l'air, mon Hippopotas n'a pas la même chance que Faucon, l'eau lui est efficace face à son type sol. M'enfonçant dans cette énorme forêt, je m'approche de la montagne, il y a surement des grottes à explorer et des pokémons à rencontrer. Je profite de cette sortie capture pour me balader, observer ces oiseaux rouges volant dans le ciel, ces pupilles brillantes dans ces buissons mobiles. Mains dans les poches, le temps toujours autant pluvieux, je m'arrête subitement, une brèche rocheuse plutôt se trouve devant moi. « Me fait pas de coup tordu, je te connais par coeur ! » Skelenox me regardant de son seul œil et on s'avance pour explorer cette grotte.