▬ Hein … QUOI ?! t'écrias-tu.
La nouvelle venait d'arriver comme un cheveux sur la soupe. Aussi subitement qu'un Ginji attiré par des cookies. Paf, d'un seul coup ! Comme ça, sans prévenir. Il était logique d'afficher une certaine surprise à l'annonce de la chose. Comment ne pas réagir ? Y être indifférent ? Mais comment y être indifférent ? C'était tout bonnement impossible. Voilà pourquoi tu avais réagi ainsi. Et pourquoi tu étais resté silencieux pendant les quelques minutes qui suivirent. Toi, devenir ça … C'était quelque chose que tu n'avais jamais imaginé jusqu'alors … Nan mais franchement ! Comment t'imaginer ainsi ? Même toi tu en étais surpris ! Oh oui, que tu étais surpris … Mais cela ne t'empêchait de garder ton sérieux et d'y réfléchir sérieusement. Il y avait des enjeux à cela, pas mal même. Et pour certains, tu n'étais pas certain de pouvoir les combler. Mais d'un autre côté, tu savais que si tu le faisais, tu aurais à tes côtés des gens qui te soutiendraient et qui t'aideraient dans cette entreprise. Mais plus important, tu te sentais motivé pour le faire. Tu en avais l'envie. Au fond de toi, sans y penser, tu l'avais souhaité. Car tu savais ce que cela impliquait, et ce que cela te permettait. Et ce que tu recherchais le plus au monde. Car même si c'était pour les autres, il fallait encore que cela te plaise, que tu apprécies la chose, qu'au bout de quelques mois, tu ne finisses pas par t'en lasser. Et ce point rendait ta décision difficile, voir impossible. Les avantages et les inconvénients mêlés aux enjeux majeurs qui le constituait étaient équilibrés. Rien ne te faisait pencher la balance d'un côté ou de l'autre, ce qui était bien malheureux.
▬ Il faut que j'y réfléchisse un peu, puis-je sortir un moment ? demanda-tu.
L'on t'accorda cette faveur, et très vite, tu quittas les lieux pour partir en vadrouille. Il te fallait te vider l'esprit, faire la part des choses avec minutie, réussir à trouver un choix qui te convienne. Réfléchir, tout simplement. Et cela, tu ne t'en privais pas. Tu laissais jusqu'à ton esprit vaguer au silence des couloirs que tu traversais pendant que les divers informations qui passaient et repassaient dans ton cerveau se débattaient pour t'amener dans un sens ou dans l'autre. Accepter ou Refuser ? Voilà le débat qui avait amené une véritable guerre mentale avec toi-même. Les arguments étaient passés au crible fin, avec le plus de pertinence possible, et s'enchaînaient comme un véritable TGV. Mais plus tu réfléchissais, plus tu te rendais compte de la difficulté de la chose. Prendre une décision relevait presque réellement de l'impossible, du moins dans ton cas. Et tu en étais irrité intérieurement. Tu n'aimais pas être confronté à ce genre de dilemme. Cela te rappelait à quel point tu manquais de confiance en toi sur tes décisions, sur la direction à prendre pour ton avenir. Car oui, tu jouais là ton avenir. Si tu n'étais pas assez irrité par cette incapacité à se décider, comprendre ceci ne te rendait que plus irrité encore. Si cela continuait, tu risquais peut-être même d'exploser mentalement et de finir comme une loque humaine … Non, mieux valait ne pas penser à cela. Et heureusement, un choc plus ou moins brutal et très soudain te fit oublier cette idée et te ramena à tes esprits. Ton corps esquissa un mouvement de recul, mais tu pus réagir à temps pour déplacer ton pied gauche en arrière pour servir de suspension et rester debout. Mais si pour toi, cela était devenu facile à force de rencontrer des gens ainsi, la personne que tu avais bousculé n'était pas aussi habitué à ce genre de choses et se retrouva au sol, ses affaires avec. Mince, tu ne faisais vraiment pas attention à ce qui t'entourait décidément. Tout gêné que tu étais, tu tendis une main vers cet inconnu et reçut pour réponse une main à la sensation douce et chaude qui te fit quelque peu frissonner. Cela faisait pas mal de temps que tu n'avais pas agrippé de mains si frêles et petites. Ce frisson qui t'avait parcouru atteignit ton cerveau et manqua de te faire lâcher la demoiselle, mais tu maintins ta prise et put finalement la remettre sur pieds.
▬ Je je suis désolée ! Je regardais pas vraiment où j'allais, je... J'étais plongée dans mes pensées parce que je suis perdue et je.. Je suis désolée ! dit-elle, toute confuse.
▬ C'est moi qui m'excuses, je ne faisais vraiment pas attention … Nan vraiment ne t'excuses pas, c'est moi qui aurait dû te voir arriver ! répondis-tu dans l'instant pendant qu'elle époussetait sa tenue, peut-être aussi gêné qu'elle, sinon plus.
Profitant du silence qui s'installa ensuite, tu avisas la personne qui se trouvait être une demoiselle. C'était une évidence : elle était petite. Elle ne semblait même pas atteindre ton nez avec sa taille, ce qui était tout à faire normal dans le sens où tu étais très grand, et qu'elle se trouvait très certainement dans les normes des filles de son âge. Pas de quoi s'étonner donc. Là, maintenant, venait son visage. Lisse, dénué de traits qui pouvait la rendre physiquement mauvaise ou au caractère intempestif, elle était à tes yeux un modèle de gentillesse. Peut-être n'était-ce que ton expression, et qu'il en était tout autre. En tout cas, au premier regard, tu avais l'impression de faire ça à la personne la plus gentille que tu aies pu rencontrer jusqu'à présent. Gentille et apparemment timide, au vu de la gêne qu'elle avait à ton égard. Bon, tomber sur toi, il était normal après tout d'être gêné, surtout à cause de ta taille en fait, mais chez elle, cela semblait simplement dû à un aspect chez elle qui s'apparentait à de la timidité. Et ce qu'elle te demanda ensuite te prouvas que ce n'était pas ta taille qui la rendait ainsi.
▬ Euh.. tu... Tu pourrais m'aider à trouver mon dortoir ? Je suis dortoir Givrali et je viens d'arriver. Enfin si ça te déranges pas bien sûr ! demanda-t-elle.
▬ Oh, tu es nouvelle ? Heureux de t'accueillir à l'académie dans ce cas ! répondis-tu dans une sérénité porté à son paroxysme, ce qui était ironique bien évidemment ... Cela ne me dérange pas, bien au contraire ! Pour les nouveaux, je suis toujours disposé à accorder de mon temps ! ajoutas-tu avec tout de même un peu plus détendu tout de même.
Lui souriant, tu lui indiquas de passer devant et attendit qu'elle soit à ton niveau pour rester à son niveau et marcher avec elle. Vous vous trouviez visiblement près de la boutique de ???, le dortoir des Givralis ne devait donc pas se trouver très loin de là. Il y avait tout de même un passage par plusieurs endroits de l'académie que la demoiselle ne devait pas connaître, aussi t'employas-tu à les lui présenter rapidement en passant à côté. « Par ici, tu trouveras les salles de cours en tout genre, qu'il s'agisse de cours Topdresseur, Coordinateur, Botanique ou Histoire-Géographie. » dis-tu en passant aux environs de la zone où se trouvaient effectivement toutes les salles de cours. « Ici, tu trouveras la bibliothèque, qui contient sûrement assez de livres pour que tu puisses y trouver ton éventuel bonheur, et un peu plus loin l'infirmerie, ouvert toute la journée et même le soir en cas de quelconque problème. » présentas-tu en parvenant près des deux pièces. Tu émis cependant d'évoquer ses occupantes, préférant éviter à la demoiselle de prendre peur trop vite. « Et voilà le réfectoire ! » tu indiquas l'immense salle à côté de laquelle vous passâtes furtivement, voyant qu'elle était vide.
▬ Et voilà ton dortoir ! achevas-tu finalement en parvenant devant le dortoir de la demoiselle. Au fait, j'ai complètement oublié de me présenter. Je suis Lucas Emerillon, du dortoir des Noctali, situé presque de l'autre côté du campus. te présentas-tu.
Et lui souris encore, content d'avoir pu servir à quelqu'un aujourd'hui. Il y avait un petit problème … Tu avais complètement oublié ce qui t'avait amené à rencontrer la demoiselle … Que dirais-tu une fois revenu de ta petite promenade ? Pour le moment, tu ne t'en souciais gère, car tu l'avais oublié. Pour le moment, tout ce qui t'intéressait, c'était de savoir si elle allait te répondre. Allait-elle seulement répondre ...
Arrivant seulement à cet instant à ton niveau, elle s'arrêta pour respirer longuement, s'appuya sur la valise qu'elle transportait pour reprendre un rythme à peu près normal. C'était subtil, mais elle tremblait également au niveau des jambes. Que lui arrivait-il donc ? Merde, tu espérais que ce n'était pas trop grave quand même ! Tu avais été bête de ne pas avoir pris ton temps pour éviter à la demoiselle de se retrouver dans un tel état. Car il était évidemment que cela était dû à un manque de souffle, très probablement dû au fait qu'elle devait dû courir. Et qui dit courir voulait dire que tu avais été trop vite pour qu'elle te suive convenablement. Tout était de ta faute ! Purée, mais quel mauvais tu faisais quoi ! Première rencontre avec une nouvelle, tu la mets dans un tel état. Ah lala, mais quel imbécile tu faisais. A ce moment-là, il aurait été certain que ta réponse à l'administration serait un non catégorique. Si tu n'étais pas capable d'accueillir des nouveaux sans leur provoquer de problèmes, tu n'aurais jamais les capacités pour gérer tout un groupement d'élèves, aussi anciens et matures soient-ils. Argh, franchement, tu étais dépité de te savoir aussi peu intelligent. Te rattraper ? Il n'y avait pas moyen, tu sentais que tu ne ferais que t'enfoncer encore plus. Tu commenças à en angoisser. Ainsi, jamais tu ne parviendrais à rattraper cette erreur ? Rah, décidément, il y avait quelque chose qui n'allait pas chez toi ! Mais, heureusement, dans sa grande gentillesse, la demoiselle répondit d'abord à ta présentation.
▬ Moi, c'est Ève S... Ève Syriel. En.... enchantée de te … rencontrer. dit-elle entre plusieurs souffles. Ne t'en fais pas, je vais bien. J'ai juste une santé fragile et j'ai du mal à tenir même une marche rapide parfois. Mais ne t'en fais pas je bien hein ! Je euh … J'arrivais à te suivre hein ! tu ne pus réprimer un sourire devant le comportement qu'elle adoptait. Hmm, dis ça … Ça te dérangeais de me faire voir un peu plus l'école ? Je … Je veux pas te déranger hein, mais si tu veux bien, je vais voir où je peux mettre rapidement ma valise si tu es d'accord. Mais … ne … ne te sens pas obligé hein ! demanda-t-elle ensuite.
Tu lui offris un sourire amusé. Sa gêne ne pouvait t'empêcher de te faire rire. Non pas qu'elle était ridicule, après tout il était tout à fait normal d'être gêné, surtout dans un tel moment, mais tu ne saurais vraiment dire pourquoi, il y avait quelque chose dans sa gêne à elle qui te rendait subitement content, comme si cette simple sensation était pour toi le plus grand des bonheurs. Nul doute néanmoins qu'une fille comme elle, au caractère différent, t'aurait provoqué le même sentiment. Cela te faisait sourire, tout simplement. Mais très vite, tu te ravisas. Tu ne voulais gêner encore plus la demoiselle en riant tout seul devant elle en la laissant dans l'ignorance la plus totale. Tu raclas alors ta gorge, souffla un long coup, et sans demander son avis, tu chopas la valise de la demoiselle et l'installa sur tes larges épaules avant de faire un premier pas et tourna ensuite le visage vers elle.
▬ Viens, je vais te la faire déposer. lâchas-tu avant de te gratter l'arrière du cou avec ta main libre. Et puis il n'y a aucun problème à ce que je te fasses visiter un peu l'école, j'en suis même très heureux. C'est sympathique de voir des nouveaux voulant apprendre des choses, on a pas la chance d'en avoir toujours dans le coin. répondis-tu ensuite, un peu dépité, mais gardant néanmoins le sourire.
Dès le dernier mot prononcé, tu te mis en marche, prenant cette fois soin de rester au niveau de la demoiselle pour ne pas la faire courir. Tu ne te pardonnerais pas de la faire reprendre avec difficulté son souffle. Maintenant, d'ailleurs, tu savais. Elle était malade. Une santé fragile. Tu te sentais encore plus bête de l'avoir fait courir jusqu'à son dortoir. Mauvais que tu étais. Un jour tu paierais ton manque d'intelligence, c'était certain. En attendant, tu faisais en sorte de ne jamais reproduire un tel accident. Aussi, quand vous fûtes parvenus à l'entrée du dortoir, tu tombas miraculeusement sur le professeur référent, cette très chère Janice Jauplain, et vint instantanément à sa rencontre, à elle et à Princesse, sa Grotadmorv.
▬ Professeur Jauplain ? Serait-il possible d'aller la valise de mademoiselle dans sa chambre ? Nous ne faisons que passer. demandas-tu humblement.
▬ Une valise ? Tu dois être une nouvelle Givrali, alors ! dit-elle en premier lieu. Enchanté de te rencontrer, ma petite, je m'appelle Janice Jauplain, et ici, je suis ton professeur référent, et voici ma tendre et belle Princesse ! se présenta-elle à Ève en indiquant au passage le type poison juste à côté. Je suppose que vous faites visiter les lieux à ma nouvelle protégée, monsieur Emerillon, si vous souhaitez simplement déposer sa valise ? tu hochas la tête. Très bien. Allez-y, mais prenez le chemin le plus court, et allez-y seul, je ne veux pas que mes petites protégées croient des choses. Faites vite ! dit-elle finalement.
Tu manquas de rougir, mais te retint, et pénétra sous l'effet d'une marche saccadée et rapide à travers le dortoir. Mais maintenant que tu y pensais, tu ne savais pas dans quelle chambre elle se trouvait ! Pris d'angoisse, tu exécutas un demi-tour subite et prit le même chemin dans le sens inverse, enchaînant les « Pardon, excusez-moi ! » envers les demoiselles qui se trouvaient là. Une fois dehors, tu pris connaissance de la chambre d'Ève ; par quel moyen, tu n'y portas pas le moindre intérêt ; et pénétra de nouveau dans le dortoir, marchant aussi vite que possible pour perdre le moins de temps possible et pour causer le moins de désagrément possible. Une fois la valise déposé à destination, non sans devoir demander un peu gêné ton chemin à une Givrali qui passait par là, tu revins à l'entrée et indiqua que vous pouviez y aller. Saluant Jauplain restée aux côtés de la nouvelle, ayant peut-être parlé un peu avec elle, tu te mis en marche, gardant toujours ta vitesse calée sur celle de la demoiselle. Mais après quelques pas, tu te cabras et te tournas vers la demoiselle avec ce même grand sourire amical.
▬ Tu as une préférence de direction à prendre ? Sur la droite, on a un lac et un peu de forêt à visiter, à gauche des grottes et de la plage. Que préfères-tu ? demandas-tu.
Et tu attendis.
▬ Je veux bien aller vers le lac ! Hein Rytlock, t'en penses quoi ? répondit-elle.
Elle sembla se tourner vers son petit Hélionceau, qui acquiesça, non sans vraisemblablement afficher un air interrogateur, ne sachant très certainement pas de quoi parler la demoiselle. Il fut cependant très motivé pour y aller, vous passant devant en sautillant et en poussant de petits râles enjoués. Sa dresseuse lâcha un petit rire amusé, et tu ne pus pour te part pas t'empêcher de sourire en lui voyant ainsi si heureux, si content de découvrir quelque chose, du moins en donna-t-il l'impression. Le chemin n'était pas très long, mais il passait tout de même par une portion de la forêt environnante. La petite jungle et le bois du brume ne devait d'ailleurs pas se situer trop loin de votre trajet. Vous devriez pouvoir l'apercevoir sur votre chemin. Et cela se révéla vrai puisqu'en cinq minutes à pied seulement, des arbres immenses se dessinaient au travers la forêt, se démarquant du reste de le verdure par leur taille et le nombre presque colossal. Le chemin entre chaque n'était pas beaucoup moins car il était rempli de flore en tout genre, de buissons, de mousse … Une véritable jungle luxuriante. Il fallait avoir de quoi couper pour progresser convenablement dans ces lieux. C'était très étonnant d'ailleurs de voir que cela n'était possible que dans une partie précise de la forêt. Un plaisir pour les scientifiques qui pouvaient y trouver quantité de sujets à traiter pour peu qu'ils y trouvent un certain intérêt. Mais ce n'était pas là par là que vous deviez passer. La petite jungle se trouvait bien trop écarté de votre chemin pour être obligé de le traverser, ne serait-ce qu'un instant. En revanche, en ce qui concernait le bois des brumes …
▬ Dis tu fais quoi ici comme parcours ? Tu as des projets déjà pour après l'école ? Vu que t'as l'air de bien connaître l'académie, je suppose que tu es là depuis longtemps. demanda subitement Ève.
Tu fus soudain sorti de tes pensées. C'est vrai qu'elle était là. Tu l'avais presque oublié. Il fallait que tout ce décor si extraordinaire ne cessait de te happer l'esprit à chaque fois que tu te mettais à y penser en détail. C'est que tu les aimais beaucoup, ces paysages. Si beaus, si calme, si reposants, si agréables. Comment rester stoïque devant ces lieux naturels imprégné d'autant de vie, de sensations de bonheur. Ils constituaient presque des rêves éveillés. Des mondes magnifiques raccrochés de force au monde des Hommes ; des sortes d'univers opposé à celui-ci. Mais tu restais Homme, et d'autres t'entouraient dans cette vie qui t'avait été donné. Ève était l'un d'eux. Et répondre à ses interrogations était la tâche qui t'était désormais donné. Te remémorant rapidement les informations acquises, tu lui offris un grand sourire.
▬ Ici, je suis un TopDresseur, spécialisé dans les Pokémon feu, mais j'officie aussi en tant que scientifique dans le but de devenir Archéologue. Actuellement, je n'ai pas de véritable projet, si ce n'est devenir archéologue, mais j'ai encore pas mal de temps à passer ici avant d'avoir des idées arrêtés pour mon avenir. Mais cela viendra avec le temps, c'est certain. Pour te répondre, je suis là depuis plus de deux ans, j'appartiens à la première promotion de l'académie. Une sorte de pionner en quelque sorte ... répondis-tu avec toute la sympathie du monde.
Sans transition, tu continuas ta marche, et vous pûtes finalement arriver en bordure de la forêt des brumes. L'endroit était toujours aussi lugubre et silencieux que la première fois que tu l'avais exploré, lors du fameux test de courage de l'école. Personne n'avait jamais su si de véritables spectres s'y trouvaient, mais il était très probable voir certain que des Pokémon spectre y avaient fait leur vie. En tout cas, tout comme la petit jungle, c'était fort intéressant de voir que la météo pouvait, en de petites zones ciblés, appliquer des atmosphères complètement différents, comme ici où toute la forêt banale entourait les lieux entièrement brumeux du matin au soir, été comme hiver. Pour les météorologues, c'était une véritable mine d'or, et pour les curieux comme toi, c'était un décor magnifique à observer, si fascinant, si étrange et mystérieux. Cependant, il dégageait tout de même une sensation lugubre, qui pouvait en effrayer plus d'un, et cela ne manqua pas de faire effet à la Givrali qui t'accompagnait, celle-ci venant subitement se coller à toi, comme effrayé par la zone. Souriant, tu ébouriffas légèrement ses cheveux.
▬ Si tu veux, on peut en faire le tour sans la traverser et continuer notre chemin vers le lac, ou alors tenter de traverser. dis-tu dans un premier temps. Il paraît qu'il existerait une zone au centre même de ces bois qui serait dénué de toute brume et qui serait comparable à un paradis sur Terre. ajoutas-tu.
Tu lâchas un léger soupir et tourna la tête vers le bois avant d'apercevoir, au loin, qu'un regard rougeâtre vous fixait depuis un moment ...
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