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Bellamy Wallace
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Région d'origine : Kalos.
Âge : 18 ans
Niveau : 41
Jetons : 324
Points d'Expériences : 1084
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Bellamy Wallace
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Couché sur le lit défait, fixant avec désarroi les fissures qui parcouraient le faux plafond, Ceibo ne peut s’empêcher de penser encore à cette quasi-année qui vient de se dérouler. Toutes ces aventures, toutes ces vies qui ont disparu dans l’essence du temps, seuls perdurent les quelques miettes qui composent sa mémoire ainsi que les traces de ses meilleurs moments calligraphiés dans son précieux carnet. Oui, son carnet, ultime confident du jeune héritier, le seul qui n’essayera jamais de le changer ni ne l'empêchera d'évoluer; le seul aussi qui restera avec lui pour l'éternité, cet objet fou qui arrive à échapper à l'influence de ses parents.

C'est donc pour un soudain besoin d’écrire -une envie de jeter ses peines et ses déboires sur un carnet faute de larmes - que Ceibo se redresse et attrape sans respect son grand sac de randonnée : Première pochette, fermeture éclair cachée par un bout de skotch et puis le voilà ! Meilleur ami des poètes, des journalistes et des ados blasés mal dans leur peaux - Ultime recours des solitaires, dépressifs et suicidaires : L’écriture; Un art introspectif qui a pour seul but de s'évader et de dépenser toute cette charge émotionnelle qui nous oppresse de l'intérieur - Et Ceibo se dit que cela pouvait se rapprocher de la musique.

Ceibo ouvre son merveilleux ami de papier et lui plante sa plume de fer et d’encre dans le coeur, ses mouvements d'une douce rondeur assurée :

« 1 février 2015 - Hey carnet,
Je crois que j’ai besoin d’aide… Tu sais toi comment on fait pour ne pas sombrer ? Comment réussir à rester en surface quand tout ce qu’on veut nous est retiré ? Je regarde vers le ciel et tout ce que je vois c’est un stupide plafond blanc. Où sont passés les nuages, où donc sont passés ces stupides nuages qui sont sensés se murmuraient milles et uns stupides secrets ? Alors c’est ça ma vie, c’est lui que je suis maintenant… Un gamin pleurnicheur qui peste contre les promesses irréalistes d’un mendiant alcoolique en fixant un plafond à la peinture écaillée ? Cool - le tableau fait rêver…. 
»

Un cri rauque et mécanique sortit à nouveau des entrailles du bateau, Ceibo leva les yeux de son carnet, souffla. Puis reprit son activité, comme si de rien n’était, oubliant le son perturbateur...

« Je crois qu’il faut que j’y ailles… Tu sais sur cette ile, dans cette académie, qui pourrait m’affirmer que ce n’est pas une prison ? - un lieu où on va me formater, m’apprendre à devenir quelqu’un…Pff, quelle bonne blague ! Tu sais je ne veux pas faire mon jeune ado rebelle et anti-conformiste, non, non c’est pas moi ça…Moi, je demande rien à personne, je les laisse vivre comme ils l’entendent, tout ce que je veux c’est partir à la recherche de mon moi intérieur et je te parie qu’il est pas dans une salle de classe mais bel et bien au bout de mes voyages… Tu pourrais m’aider toi, petit objet de cuir et de papier ? Je crois pas non, t’es juste bon à immortaliser mes compo ! Abruti d’objet inanimé va ! »

Le jeune héritier déposa ensuite son ticket de bateau et la brochure de l'académie dans son carnet, le  ferma  puis le remit dans son sac. Il saisit ensuite toutes ses affaires répartis dans un gros sac de randonnée rouge er gris, une valise en cuir recouverte par un océan d’autocollants en tout genres et un petit sac en cuir marron à sangles. Il n’oublia pas de poser en équilibre précaire ses étuis de violon,  de clavier de piano ainsi que sa housse de guitare et la valise à roulettes dans laquelle reposait sa précieuse batterie démontée avec soin. Il jeta un rapide coup d’oeil au miroir et ne put s’empêcher d’afficher un léger sourire amusé face à l’homme valise qu’il était devenu, on voyait à peine son visage renfrogné, son t-shirt blanc et son son simple blue-jean sali par des traces d’herbe et de terres. Il fit rentrer rapidement ses pieds affublés de chaussettes troués dans une vielle paire de chaussures de marche. Avant de sortir de la cabine. Il n’y avait aucune comparaison possible ainsi affublé Ceibo se sentait beaucoup plus à l’aise que lorsqu’il était en costume et qu’un pauvre porteur était chargé de ses valises, son père lui avait au moins laissé le choix sur ce point là…

Sur le pont une vingtaine de jeunes dresseurs - pour la plupart plus jeune que Ceibo et cela se ressentait par leur tailles - couraient en tout sens tout excités à l’idée de ce nouveau départ ou bien de début de la vie étudiante et indépendante, les pauvres allaient vite déchanter… Ceibo souffla, puis fit quelque pas en se faufilant parmi la foule. Certains parents étaient venus jusqu’à l’ile et donnaient les dernières consignes à leur si précieuse progéniture. Ceibo remercia Arceus que ce ne soit pas son cas - enfin ce n’est pas comme si ses parents l’avaient laissé libre de ses mouvements pour autant - Non l’argent doit bien servir à quelque-chose, n'est-ce pas ? La famille Amar avait engagé au prés de la ville un bon petit chien-chien - une nounou en fait - pour s’assurer que le jeune héritier n’ait pas sauté du bateau pour s’enfuir à la nage… Ceibo fixa un instant l’horizon et les vagues qui disparaissaient là où le regard ne porte plus, quelques goelises semblaient jouer sur un banc de sable au loin. Il hésita, c’est vrai. Combien de temps lui aurait t’il fallu pour atteindre cet petit coin de terre au milieu du bleu infini du royaume de kyogre ? Mais il se résigna, si il se faisait prendre qui sait ce que ses parenst lui feront subir cette fois-ci. Ses envies de fuites s’étaient bel et bien calmées, oh ça oui.. D’un geste habile de tête, il fit glisser ses lunettes de soleil de son crâne jusqu’à son nez. Puis descendit du bateau et chercha parmi la foule la personne qu’il devait - comme cela avait était établi - l’attendre avec une petite pancarte avec son nom et son prénom écrit en lettres d’or. Des lettres d’or, oui c’est au moins ce qu’il fallait pour égaler le prestige de sa famille. A cette pensée le jeune héritier ne put s’empêcher de grogner :

« -Pathétique.»

HRP :


Dernière édition par Ceibo d'Amar le Mar 23 Fév - 21:26, édité 1 fois
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Rencontre portuaire : L'ado, la flic et l'océan      




Lystra avec Ceibo


« - Vous vous foutez de moi ?! C'est pas du boulot ça, c'est simplement lécher les bottes bien lustrées de ces sales bourges !

- Je ne me répéterais pas deux fois Lystra. Tu fais ce boulot ou tu es virée gronda l'officier bedonné Pablo.

- Putain c'est ridicule ! »

Sur ces mots, elle sortit du bureau de son pseudo supérieur en claquant la porte. Tous des connards. Comment pouvait-on accepter de s'occuper d'un gosse de riche sous prétexte que ses parents nous versaient une belle somme d'argent ? C'était insensé ! A la base, la police s'occupe d'affaire plus importantes. Son rôle est de protéger la population. Là, elle ne faisait que se plier à des sacs de jetons. Dégueulasse. Hors d'elle, Lystra se trouva la machine à café comme cible qu'elle inonda sous ses coups de pied rageur. Elle bossait pour des crétins, c'était clair et net à présent. Mais si elle refusait, elle pouvait dire adieu à son boulot, elle le savait. De l’injustice au sein même de la police, bah bravo.

« - C'est bon, j'vais le faire marmonna-t-elle après s'être un peu calmée. »

Elle observa Affie à côté d'elle, qui tentait de la calmer avec un regard plein de douceur. On aurait dit une maman qui essayait de raisonner un enfant turbulent. Lâchant un long soupir, Lystra secoua la tête. Tant pis, elle allait effectué ce genre de travail ingrat. Tout ce qu'elle espérait c'était qu'un jour, ce soit elle qui se retrouve dans ce bureau et qui ait le pouvoir de refuser une tâche pareille. Pfff, les riches étaient vraiment de belles ordures, toujours à faire des caprices, imaginant que leur argent pouvaient tout leur offrir. A vomir.

Résignée, la jeune policière attrapa son sac qui était posé sur son bureau sous les regards inquiets ou réprobateurs de ses collègues et quitta le commissariat. Bon, elle devait se rendre sur le port afin de choper le gamin et l'emmener à l'académie. Putain, elle allait devoir jouer la nourrisse pour les beaux yeux d'une famille plein aux as, si c'était pas pitoyable. Franchement, si elle ne tenait pas à son boulot elle serait rentrée immédiatement chez elle et aurait vite fait d'oublier cette histoire.

Elle se faufila parmi la foule présente dans le centre ville, poussant sans ménagement les personnes qui ne prenaient pas la peine de s'écarter en la voyant. Pourtant elle portait son uniforme, dans ces cas les gens faisaient rapidement des pas sur le côté afin de ne pas être contaminés en la frôlant. Le soleil trônait fièrement dans le ciel bleu, absent de tout nuage, et il tapait assez fort. Lystra commençait déjà à sentir son visage qui chauffait sous cette chaleur. Néanmoins, elle avait l'habitude : à Pacifiville, elle avait connu des chaleurs plus grosses que celle-ci.

Après quelques minutes de marche, elle arriva finalement au port où devait accoster une horde de nouveaux étudiants pour la Pokémon Community. Bon, restait plus qu'à trouver où était le gamin. Fouillant dans sa mémoire, elle tenta de se rappeler son nom qu'avait mentionné le gros Pablo. Ciboulot ?  Cabillot ? Amarre ? Ah ! Ceibo d'Amar, voilà. Ouais m'enfin, ça ne l'avançait pas à grand chose, à moins que le môme tienne une pancarte avec son nom écrit dessus. Retirant son sac de son dos, elle fouilla dans ce dernier afin de voir si elle n'avait pas une feuille qui traînait par là. Une chance pour elle, elle avait justement du papier blanc et quelques stylos, au milieu d'une lampe torche, de paquets de biscuit, de pokéballs, d'une carte de la ville et des meilleures. S’accroupissant, elle posa la feuille au sol et commença à gribouiller le nom dessus. Avec sa merveilleuse écriture aux courbes souples et artistiques, même elle n'arrivait pas à se relire. Tant pis, elle n'était pas là pour un atelier de calligraphie. Un sourire idiot sur le visage, elle montra son chef d’œuvre à Affie qui tira une grimace. Elle avait même osé tenter de la dessiner en bas de la feuille, si c'était pas ridicule...

La brunette se redressa et scruta les personnes qui descendaient du bateau imposant mais en plus très bon état et elle brandit sa feuille au-dessus de sa tête. Certains regards se tournèrent vers elle et quelques rires se firent entendre face au ridicule de son écriture. Bêtement, la jeune fille pouffa. Il fallait mieux en rire qu'en pleurer ! Elle remarqua finalement une touffe châtaigne qui s'approchait d'elle, accompagnée de lunettes de soleil, de vêtements sales et d'une grosse valise. Un gamin qui semblait porter un intérêt certain à ce qu'elle tenait entre les mains. Haussant les sourcils, la jeune femme se demanda si c'était lui, le gosse de riche. Elle s'attendait plus à voir un môme arriver en costard cravate avec des dents en or plutôt qu'un adolescent miteux.

« - Hey, c'est toi Saibo ? demanda-t-elle en écorchant son prénom, ne sachant pas vraiment comment il se prononçait. »
Bellamy Wallace
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Ceibo venait de lettre à pied à terre et il se sentait déjà pris comme dans un énorme piège à loup. Il souffla... Encore.. Puis se faufila dans la foule - décidément, tant de gens qui se réunissait au même endroit, il semblerait que ce ne soit pas une bonne idée. Le jeune héritier promena un peu son regard et aperçut soudain un petit bout de papier gribouillé. Intrigué et par instinct, il se rapprocha et plissa les yeux afin de mieux le déchiffrer : déjà, bonne nouvelle, aucune lettre d'or et ce n'est pas notre héros qui allait s'en plaindre ; Une écriture pressée aux lettres hachées, il ne sut pas vraiment si c'était bel et bien son nom qui était écrit ; Puis un.. Euh.. Un bonhomme, peut-etre ? Ceibo ne put s'empêcher de sourire bêtement devant ce gribouillage qui ressemblait bien plus à un lipoutou qu'à un bonhomme.

Il allait demander à la fille qui tenait la feuille quand cette dernière prit la parole sans plus d'introduction que ça... Argh, elle avait écorché son nom. Ce n'est pas que c'était vraiment gênant, ni même vexant mais un tel manque de professionnalisme... Le jeune héritier ne répondit pas de suite, il détailla d'abord la fille avec curiosité et dédain. Il l'analysa quelques secondes se permettant de la faire patienter un peu plus  : peau mate, yeux bleus à la fois pétillants et métalliques, jolis cheveux mais dont tout le potentiel était brimé par une queue de cheval. Le jeune héritier ne sut déterminer si c'était une femme qui essayait de se durcir pour affronter un milieu principalement masculin ou juste une fille rude et sans aucune classe.. Mais il ne se ferma pas à d'autres possibilités, on ne savait  jamais sur qui on tombait non ? Sans plus de réflection, il posa avec soulagement ses bagages sur le sol. Puis dit avec un ton assez agressif et qui se voulait sans ménagement :

"-On dit CEIbo."

Puis il fait mine de promener son regard de haut en bas et leva son sourcil droit avec dédain, comme comme savent le faire si  particulièrement chaque membre de la prestigieuse famille Amar. Il n'avait -après tout- aucune raison de la considérer comme autre chose qu'un larbin à la botte de son père, comme un outil ayant pour seul objectif d'acquérir un peu d'huile anti rouille -argent- en échange de la réparation d'un outil défectueux - lui même.

"-Ils auraient pu m'envoyer autre chose qu'une gamine tout juste sortie de l'école en guise de chien de garde."

Sans même écouter la réponse de son interlocutrice, il releva ses lunettes de soleil sur son front et se replaça nonchalamment une mèche de cheveux qui commençait à lui tomber face aux yeux. Ceibo se gratta le lobe d'oreille puis reprit en fixant le galegon :

"-Je peux poser mes affaires sur ce truc là ? Et pitié faites vites, qu'on soit tous les deux débarrassés de cette corvée.."

L'héritier plongea son regard marron-vert dans le bleu métallique de la policière, puis il souffla de nouveau. Décidément, il y avait bien trop de soupirs dans cette journée...

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Lystra avec Ceibo


L'adolescent porta un regard dédaigneux sur la policière qui ne plu pas du tout à cette dernière. Croisant les bras en fronçant les sourcils, elle écouta le jeune homme avant de se rendre compte qu'elle aurait mieux fait de lui arracher la langue. Bon, c'était bien le genre de gosse qu'elle ne pouvait ABSOLUMENT PAS blairer. Le petit con qui prend tout le monde pour des larbins et pour de la merde. Le petit con qui mérite tout simplement des claques. Là, en cet instant, elle se foutait bien que ce gamin représentait son seul lien avec son potentiel renvoie. La remarque sur Affie fut celle de trop.

Sans aucun ménagement, Lystra attrapa Ceibo par le col et le souleva de quelques centimètres, grâce à sa force qui la caractérisait tant. Il s'imaginait quoi cet enfoiré ? Qu'elle allait le laisser la prendre pour une idiote ? Ou tout simplement qu'elle ignorerait son comportement insupportable ? Hors de question. Totalement énervée à présent, la jeune femme pouvait sentir son sang battre dans ses tempes. Elle n'avait qu'une seule envie : fracasser la tête de ce môme contre le bitume.

« - Écoute moi bien petit con débuta-t-elle, ça ne m'amuse pas de devoir jouer la nounou avec toi. J'suis pas un des larbins de tes parents qui veut que monsieur ait tout ce qu'il veut ou j'sais pas quoi. Si tu veux que tout se passe bien entre nous, montre-moi un peu de respect et je ferais pareil. Autrement attends-toi à passer un très mauvais moment en ma compagnie. Visiblement ça ne fait plaisir à aucun de nous deux d'être là alors autant faire en sorte que ça se passe dans de bonnes conditions. Alors fais pas le con ou je t'explose. »

Putain, elle qui était de bonne humeur malgré les circonstances il y a quelques minutes, voilà qu'elle avait des envies de meurtre. Pourquoi ce crétin de Pablo l'avait désigné pour cette tâche ? Ce n'était évidemment pas elle qui allait faire de la diplomatie avec un gosse de riche pour éviter les bains de sang, bien au contraire.

Soufflant comme un bœuf pour tenter de se calmer, elle posa le gamin au sol avant de passer sa main sur son visage. Affie frottait gentiment sa tête contre sa hanche afin d'essayer de calmer son amie. C'était bien la seule à être lucide. Conciliante, conciliante, montre-toi conciliante.

« - Bon, on reste cool et tout va bien se passer. Désolée de... de m'emporter. Si tu veux j'peux te faire visiter un peu le centre ville, c'est pas très loin et ensuite je t'emmène à l'académie. »

Ce n'était pas à elle de s'excuser mais plutôt à ce petit con. Si monsieur était un vrai rebelle, tout ça allait mal finir. Est-ce qu'elle réussirait à prendre sur soi et ignorer le comportement ignoble de l'adolescent ? C'était très peu probable. Pourtant, son boulot était en jeu. Elle n'avait vraiment pas envie de le perdre, bien qu'on l'affublait d'une tâche pareille, montrant parfaitement que le milieu des flics n'était pas ce que l'on pensait.

« - Tu veux que j'prenne ta valise ? »

Oui, elle essayait d'être gentille, en dépit de son irrésistible envie de lui mettre son poing dans la figure. De son côté, Affie observait la scène avec concentration, prête à intervenir si cela tournait mal. Tout comme son amie, le comportement de Ceibo lui tapait sur les nerfs mais elle savait se retenir. Un porte bagage... Et puis quoi encore ?
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Ceibo fut pris de surprise. La fille l’avait saisit par le col et le soulevait maintenant laissant l’héritier se débattre quelques centimètres au dessus de sol. D’abord, il se tut et fixa, étonné, le visage de la jeune agent : la colère déformait ses traits et peu de personne n’aurait pas déglutit. Ce fut pourtant le cas de Ceibo, il était certes assez impressionné par la soudaine passion de sa nouvelle rencontre mais il décida de ne rien en montrer - après tout il avait déjà était confronté à beaucoup plus de violence que ça… Le jeune héritier ne laissa donc rien paraitre, se contentant de fixer la fille matte avec un regard qui semblait dire « Vas-y frappes moi ! On verra ce qu’en dira ta hiérarchie ! ». Peu de temps passa avant que la fille ne prenne la parole, elle n’était pas du genre à cultiver ses moments de tension mais plutôt là les fracasser avec un marteau piqueur. 

« - Écoute moi bien petit con , ça ne m'amuse pas de devoir jouer la nounou avec toi. J'suis pas un des larbins de tes parents qui veut que monsieur ait tout ce qu'il veut ou j'sais pas quoi. Si tu veux que tout se passe bien entre nous, montre-moi un peu de respect et je ferais pareil. Autrement attends-toi à passer un très mauvais moment en ma compagnie. Visiblement ça ne fait plaisir à aucun de nous deux d'être là alors autant faire en sorte que ça se passe dans de bonnes conditions. Alors fais pas le con ou je t'explose. »

Etonné par une telle verve Ceibo leva un sourcil, il n’y avait plus aucun dédain dans son regard mais plutôt de la surprise et une certaine toute nouvelle fragilité. Cette fille avait bien choisi ses mots, ils touchaient le plus profond de son être, tout ce qui le composait vibra quelques secondes. « Avoir tout ce qu’il veut » et « plaisir d’être là» : Des choses dont personne ne s’étaient préoccupés jusque là, contrairement à ce que croyait l’agent, la fortune de son père préoccupait plus Ceibo que cela ne l’arrangeait… Mais plus que cela, c’était surtout la franchise de la fille et toutes les valeurs qui emplissait chacun de ses mots que Ceibo retint. Il crut qu’un de ses plus profonds fantasmes prenait vie juste devant ses yeux, il crut même naïvement que la fille avait pioché dans son inconscient tout ce qu’il rêvait de balancer à son père et au reste de sa famille sans en avoir le courage et qu’elle lui montrait qu’il était possible de le faire, qu’il fallait juste serrer les dents et parler avec la même hargne qu’il tentait de les fuir. Mais une chose bien pire frappa l’esprit de Ceibo : si cette fille avait besoin de faire tout ce speach, c’était pour les mêmes raisons que lui rêvaient de la faire à ses parents. Et si au final, malgré ses tentatives de fuites,  le sang des Amar avait contaminé son âme et si il n’était qu’un gosse capricieux pourri gaté qui tentait de se donner un peu de consistance d’esprit ?  « Stop. Ceibo arrête de sur-interpréter », mais on dit après tout qu’aucune rencontre n’est due au hasard, si  cette jeune agent avait été mise sur son chemin pour lui ouvrir les yeux sur quelques-chose. « Non, je suis légitime. Mes envies sont légitimes.». Fin de débat pour le jeune Ceibo, il n’était certainement pas comme son père.

L’héritier était tant plongé dans son introspection pleine de remise en question qu’il n’avait même pas remarqué que l’agent l’avait reposé sur le sol, avait repris ses esprits et s’adressait à lui d’une toute autre manière. Quand Ceibo revint au monde réel, elle avait déjà commencé une nouvelle tirade :

«  (…) Désolée de... de m'emporter. Si tu veux j'peux te faire visiter un peu le centre ville, c'est pas très loin et ensuite je t'emmène à l'académie. Tu veux que j'prenne ta valise ? »

Ceibo laissa un petit temps de pause comme il savait si bien le faire - oui le silence signifiait tant de choses même lors de rapports sociaux : présentement cela voulait surtout dire «  Un changement si brusque en si peu de temps, tu serais pas un peu bipolaire toi par hasard ? », il lui permettait aussi de juger quel comportement adopter après cette remontée de bretelles. La fille lui avait certes bien signifié qu’elle n’était pas super consentante à ce que ses parents payent la police ainsi, elle avait peut-être réussi à le toucher profondément mais elle restait un pion de ce terrible échiquier qui jouait contre son envie d’être lui, son job c’était de le mener jusqu’à cette terrible académie - même si elle ne le savait pas et ne le voudrait probablement pas : elle restait son ennemie.

Et Ceibo ne voulait vraiment pas laisser ses ennemis gagner et surtout leur laisser la possibilité de le changer. Il acceptait d’être le bon toutou de sa famille pour quelque-temps à condition de garder en lui l’essence de ce qu’il était et - il en était persuadé - cette académiie n’avait qu’un seul but : bruler cette essence.

« -J’espère bien que vous allez prendre mes valises, oui. Ce serait la moindre des choses. »

Il avait repris ce ton dédaigneux hérité des Amar et semblait déterminé à ne pas ménager la jeune agent aux yeux bleus, tant pis si elle finissait pas le frapper - il savait encaisser.
Ceibo lui tendit sa valise de voyage et celle qui contenait sa précieuse batterie ainsi que son étui à violon, gardant son sac à dos de randonnée, son étui à guitare dans la main gauche et l’étui qui contenait son clavier dans la main droite. Il laissa son sac en cuir marron à sangles posé en équilibre sur son sac de radonnée.

« -Si on pouvait directement allez à l’académie, ça nous évitera de devoir devenir amis… Et pusi vous risquez encore de péter un cable, au prix où mes parents vous payent tout de même… »

Ceibo souffla et sans demander son reste devança l’agent et partit dans une direction au hasard. Il fit quelques pas avant de se retourner et de demander avec un léger sourire et  avec un ton qui se voulait à la fois moqueur et hautain :

« Combien en fait ? Quel prix pour être la priorité des forces de l’ordre devant tout ce qui est sensé être leur devoir ? 1000 ? 5000 ? A moins que ls flics soyent encore  plus corrompu qu’on ne le pense… Peut-être qu’une petite centaine suffit ? »

A vrai dire… Ceibo s’en fichait pas mal, ii pensait que peut-être que s’attaquer aux valeurs des forces de l’ordre allaient mettre dans tous ses états la fille. Jusqu’à où pouvait t’elle encore se contrôler ?
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Lystra avec Ceibo


Face à la réponse de l'adolescent, Lystra souffla bruyamment. Mais il pouvait pas se la fermer celui-là ?! Quel petit merdeux insupportable. A croire qu'il se fichait bien de ce qu'elle lui avait dit. Prenant sur elle autant qu'elle le pouvait, elle serra la mâchoire en récupérant les affaires du petit prince qui mériterait de finir dix pieds sous terre. Putain il avait emmené toute sa chambre ou quoi ?! Il ne pouvait certainement pas se passer de ses produits de beauté, pauvre fillette. Fillette toujours aussi invivable. Elle ne faisait pas assez peur pour qu'il n'ait pas décidé de se calmer ou quoi ? A moins qu'il avait très envie de se faire frapper. Après tout, c'était tout à fait possible, les gens avaient de drôles envie parfois. C'était comme ceux que l'on mettait au tapis chaque fois mais qui revenaient toujours à la charge afin de prendre leur revanche. La jeune policière en avait rencontrer des comme ça. Des genres de caïds qui s'imaginaient être les plus forts. Évidemment, la jeune femme leur a rabattu le clapet mais ils s'entêtaient toujours à revenir vers elle pour tenter de la faire tomber. Peine perdue.

Marmonnant des jurons dans sa barbe inexistante, essayant de résister à l'envie de lui refaire le portrait, elle voulut se mettre en route pour l'académie mais ce Ceibo avait décidé d'ouvrir la marche en partant dans une direction totalement au hasard. Levant les yeux au ciel, elle allait lui tirer le bras mais Affie s'en chargera en attirant l'attention du garçon pour lui faire comprendre que ce n'était pas le bon chemin. Quel crétin.

Il continua son blabla, pinaillant comme une vraie fille. Il ne lui manquait plus que des petites couettes et c'était parfait. Bon, elle abusait peut-être un peu... Oh non, il le méritait ! Ce qu'il ignorait avec ses remarques était que la jeune femme n'avait aucune idée du montant pour lequel ce crétin de Pablo avait accepté cette tâche. De toute façon elle s'en fichait, elle ne voulait pas être rémunérée pour ça. A ses yeux, c'était de l'argent sale. De toute façon, elle n'avait jamais accordé beaucoup d'importance à l'argent. Ce n'était pas une matérialiste, loin de là.

« - J'en ai aucune idée et je m'en fous grommela-t-elle. Venant de cet enfoirée de Pablo ça m'étonnerais pas qu'il ait tout fait pour faire monter le prix. D't'façon c'est lui qui touchera le fric, moi j'en ai rien à foutre. Un flic digne de ce nom n'accepterait pas. »

Il n'accepterait pas non plus de faire ce boulot. Peut-être que c'était ce que Lystra devait faire. Pourquoi se plier aux exigences de ces imbéciles après tout ? Était-ce réellement un motif de renvoie ? Tenter le diable ou non, telle était la question.

Elle se fraya un chemin parmi la foule présente au port, utilisant les valises comme une sorte de bouclier afin d'écarter quiconque sur son passage. Il y avait des gamins qui chialaient, réclamant leurs parents, d'autres qui se retrouvaient étouffés dans les bras d'un père et d'un mère un peu trop aimants. Lystra avait l'impression d'assister à la rentrer des classes de maternelle, c'était affligeant. Au bout de quelques minutes elle finit par sortir de cette situation bien trop étouffante à son goût et décida de prendre des petites ruelles calmes et où peu de personnes passaient. Jetant un rapide coup d’œil au gamin, elle vérifia si ce dernier avait réussit à suivre. Elle avait prié Arceus pour que ce dernier se fasse avaler par la masse de gens.

« - Ça t'amuse de connaître le montant de la somme que tes parents jettent par la fenêtre ? lâcha-t-elle peu amène. Tout ça pour que monsieur ne se casse pas un orteil. C'est tout de même ridicule, tu peux te débrouiller tout seul et en plus t'es d'une compagnie exécrable, pourquoi faire tout ça au final ? Sûrement un comportement illogique des riches que le petit peuple ne peut pas comprendre. »

La brune ne comprenait pas vraiment pourquoi elle lui posait ces questions. D'un côté, elle s'en fichait, c'était sa vie, pas la sienne. Mais d'un autre, c'était un univers et des comportements totalement inconnus, pour elle c'était insensé de faire ça. Alors sa curiosité la poussait à questionner. Elle ne devait pas s'attendre non plus à tirer grand chose de ce gringalet. Con comme il était, il allait sûrement lui rire au nez et lui dire de retourner dans son bidon ville.

Soupirant face à cette situation qui lui plaisait de moins en moins, son attention fut attirée par un petit commerçant à quelques pas d'eux qui semblait cuisiner des choses absolument délicieuse. Humant l'air, Lystra ne put s'empêcher un petit sourire appréciateur. Bordel elle avait faim et cette odeur lui donnait l'eau à la bouche.

C'est donc sans même attendre la réponse du garçon qu'elle se dirigea vers l'homme, qui l'accueillit avec un grand sourire. De près, Lystra pouvait à présent voir qu'il faisait griller de belle brochette de légumes et de viande. Il n'était pas encore midi mais qu'importe, elle pouvait manger à n'importe quelle heure de la journée.

« - Putain ça a l'air super bon, j'vais vous en prendre deux s’enthousiasma-t-elle  avant de se retourner vers Ceibo. Et toi t'en veux ? C'est peut-être pas assez raffiné pour le palais en or de monseigneur ajouta-t-elle avec un sourire moqueur. »

Elle n'avait jamais eu l'occasion de se moquer ouvertement d'un riche et elle devait avouer que c'était jouissif. Après tout, elle pouvait bien se moquer pour rendre le moment plus amusant, autrement ils pouvaient tous les deux s’entre-tuer dés à présent. Au moins, avec ces brochettes, elle avait quelque chose à lui planter dans le cœur si le besoin se faisait ressentir. Oh oui, elle savait qu'à ce train là, même sa bonne humeur ne pourrait pas l'empêcher d'étrangler cet adolescent de l'Enfer.
Bellamy Wallace
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Bellamy Wallace
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Ah raté ! La remarque de Ceibo ne sembla pas faire réagir l’agent à la peau matte… Peut-être que son sang était quelques degrés moins chaud  que ce que son récent comportement pouvait laisser entendre ou peut-être qu’elle n’éprouvait pas tant d’affection que ça pour la droiture d’esprit des policiers - qui sait, probablement qu’elle était elle-même une ripoux ?

Ceibo souffla - encore. Après tout qu’est-ce que ça lui apporterait de savoir ce qui faisait l’essence de cette fille ou ce qui la motivait d’ailleurs ? Elle était son ennemie, point barre. Putain.. Quelle mauvaise journée.. Il y a quelques-mois le jeune héritier se serait surement tranché les veines si il avait su qu’il se retrouverait à traverser une foule de gamins prépubéres inintéressants et de parents miévreux guidés par un pokémon qu’il ne connaissait même pas. Mais entre temps, il s’était passé beaucoup de choses… En pensant à ceci Ceibo toucha une cicatrice qu’il avait sur l’auriculaire de la main droite - vestige d’une de ses premières tentatives lors de cet horrible mois.

Ceibo secoua la tête, comme pour rendre moins net ce souvenir bien trop vif. Puis il chercha du regard la bipolaire, elle semblait avançait sans faire attention à lui - était-ce vraiment le cas ? Peut-être qu’elle faisait juste semblant ? L’héritier sourit en pensant à la potentielle réaction de ses parents, cette fille aurait passé un sale quart d’heure… Avait elle seulement mise au courant de ce qu’il clochait chez lui ? De toutes ses tentatives de fugues ou la chose lui avait elle présenté comme un service spécial auquel les plus riches avait accès ? Tu te pose trop de question, abruti.. Encore une fois le brun secoua la tête comme pour se recentrer sur l’important.

Il aurait été tellement facile de s’enfuir… Le plus gros obstacle serait peut-être ce pokémon mais Ceibo avait assez confiance en lui pour penser pouvoir le semer. Mais fuir était toujours aussi dangereux.. Oui mais c’était maintenant ou jamais.. Aura t’il une autre si bonne occasion une fois inscrit pour de bon à l’académie ? Tu peux le faire mais est-ce que tu en a le courage ? Fuir.. Un acte qui demande bien plus de courage que ce que l’on ne pense.. C’est en fait assez loin d’une altitude de lâche, non un lâche accepte, il fait des compromis.. Fuir, si tentant, si facile mais si incertain.. Quelles en seront les conséquences cette fois ci ?  

Recentre toi Ceibo. Oui, il devait se concentrer et ne surtout pas faire d’entorse au plan : Accepter sa condition mais se battre pour rester celui qui est. C’était le plan.. C’était le.. Compromis… Putain, T’es devenu un lâche.. Fier de toi ?

« Ça t'amuse de connaître le montant de la somme que tes parents jettent par la fenêtre ? Tout ça pour que monsieur ne se casse pas un orteil. C'est tout de même ridicule, tu peux te débrouiller tout seul et en plus t'es d'une compagnie exécrable, pourquoi faire tout ça au final ? Sûrement un comportement illogique des riches que le petit peuple ne peut pas comprendre. »

Encore une fois l’introspection de Ceibo venait d’être balayé par l’impulsivité de la flic. Elle n’avait donc aucun respect pour les silences ? N’avait donc t’elle aucune pensée, aucun monde intérieur… Foutu humanité, sens humain ou bienséance -appelez ça comme vous voulez- qui forcez Ceibo à répondre :

« Vous devez être habituée, non  ? A ne pas comprendre… Vous êtes bien comme eux.. Les idées faites de pleins d’opinions publiques un poils réac et une touffe capitaliste. Séparez les comportements en fonction des classes sociales, ça doit être plus facile à saisir, on se sent plus légitime, c’est ça ? »

De quoi t’es en train de parler, mec… Capitalisme, réactionnaires, classes sociales… On dirait ton père quand il regarde le journal télé. Tu saisis pas la moitié des sens de ces mots, tu fais juste semblant comme tout le monde. Il n’y rien que tu ne trouve plus inutile que tout ça, apprendre à faire du feu avec des pierres ça c’est utile dans la vie !

« On est au moins d’accord sur l’absurdité de la situation… »

Mais la fille matte n’a probablement rien entendu de la réplique de Ceibo, là voilà qui hume l’air ambiant et qui semble être possédé par l’odeur de nourriture qui émane d’un petit food truck saisonnier qui semblait régaler les touristes. La voir ainsi fit sourire le jeune héritier, son apparent enthousiasme pour la nourriture lui rappelait celui de son ursaring avant que ce dernier n’évolue sans doute avait t’il besoin de nutriments pour grandir si vite en si peu de temps mais la différence s’arrêtait là : Pongo, l’ursaring était d’une nature calme et sereine et appréciait particulièrement la douceur des câlins - ce qui n’était sans doute pas le cas de la bipolaire.

«  Putain ça a l'air super bon, j'vais vous en prendre deux  Et toi t'en veux ? C'est peut-être pas assez raffiné pour le palais en or de monseigneur »

Pas assez… Raffiné ? Tiens, oui c’est vrai ça. Ceibo ne s’était jamais interrogé sur ses gouts gustatifs, il avait grandi en mangeant les plats des plus grands chefs et semblait appréciait tous les aliments qui les composaient mais durant la quasi-année de joie il  s’était contenté du minimum, de tout ce qu’il trouvait - mais outre le fait qu’il avait découvert le magnifique gout du miel et des sucreries artificielles, il n’avait pas eu d’expériences gustatives…

« Non, merci je n’ai pas faim.. »

Mais le ventre de Ceibo choisit ce moment pour grogner d’impatience. L’héritier se toucha le bidon surpris, il pouvait résister à la faim bien plus longtemps que ça normalement, il avait même entrainé son corps pour tenir dix jours sans manger..

« C’est bizarre.. J’ai pourtant mangé hier matin.. »

Le brun se gratta la tête d’un air gêné, il sourit mi amusé-mi honteux puis avoua :

« Bon, il semble que mon ventre en réclame. Juste une pour moi s’il-vous-plait.. »

L’homme acquiesça et déposa les trois brochettes sur une plaque chauffante. Ceibo en profita pour rappeler à l’orde sa jeune nounou :

« Dis.. Euh.. Machine.. La prochaine fois que tu traverse une foule évite de te servir de mes affaires pour te protéger… »

Au diable le vouvoiement.

Puis il désigna les sacs qu’il avait confiés à la flic un à un :

« Là, c’est ma batterie et là, c’est mon violon.. C’est presque les seuls objets auxquels je tienne.  Alors pour une fois dans ta vie tu évites de te conduire comme une brute épaisse, et tu respecte un peu le stuff des autres… Ok, miss Machoc ? »

Non, mais sans rire… Ses instruments de musique, quoi ! Et pourquoi pas son journal pendant qu’elle y était ?
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Lystra avec Ceibo


La contradiction entre le gamin et son estomac la fit sourire. Comme quoi, rien ne pouvait résister à un estomac vide, pas même un esprit têtu. D'ailleurs, l'entendre dire qu'il avait mangé seulement hier matin faillit lui faire décrocher la mâchoire. Comment pouvait-il tenir encore debout alors que cela fait plus ou moins vingt-quatre heure qu'il n'a pas avalé quelque chose ? A sa place, Lystra serait déjà en train de ramper au sol en demandant de l'aide au ciel, imaginant qu'un poulet rôti se dépose juste devant ses yeux au milieu d'une lueur divine. Avec ça, elle devait bien avouer qu'elle regardait trop d'animés.

Reprenant un peu de contenance, elle reporta son attention sur le petit marchand qui déposa les brochettes afin de les faire cuir. Voir la viande griller petit à petit lui mettait l'eau à la bouche. A côté d'elle, Affie s'était approchée également et semblait saliver tout autant qu'elle. Elle était plus fière que son amie mais comme elle, elle ne pouvait pas résister à une bonne odeur. Et c'est là qu'elle entendit le « Machine ». Putain de sale gosse, au lieu de l'appeler bidule ou elle ne savais quoi encore, il ne pouvait pas lui demander son prénom ? Ou dire « Madame l'agent ». Ça c'était la classe. Ça lui donnait un air mature, ce qui ne lui correspondait absolument pas, évidemment.

La brune se tourna vers elle, ennuyée par sa remarque, une mine boudeuse sur le visage. Il était encore plus chiant que les petits vieux qui se plaignaient tout le temps d'avoir mal au dos. N'empêche, le Miss Machoc elle aimait bien. Ça lui correspondait bien comme surnom.

« - T'as pas finis de râler ? répliqua-t-elle en soupirant. Sérieusement t'es chiant à faire des chichis pour rien. Ils ont rien tes précieux instruments, tu vois bien. Et puis, s'ils avaient une égratignure, ce n'est pas l'argent qui te manquerait pour en racheter. En plus c'est toi qui me parle de respect, quelle blague ajouta-t-elle en levant les yeux au ciel. »

Bon, en y réfléchissant, elle râlait autant que lui. Mais c'était parce qu'il était insupportable ! Comment ne pas montrer autant d’animosité à côté de tout ça ? C'était mieux que de lui foutre un pain dans la gueule non ? Si elle pouvait se contenir à l'aide de ses mots, elle était preneuse.

« - Puis m'appelle pas Machine tu veux ? Pour toi ce sera « Madame l'agent » lança-t-elle avec un sourire idiot. »

Plus ridicule qu'elle, ça n'existait pas, on pouvait le dire. Face à cette petite scène, le commerçant ne put s'empêcher de rire, amusé. Il fit une petite remarque avant de donner les brochettes enfin cuite à la policière. Cette dernière le remercia chaleureusement avant lui donner la somme suffisante pour payer. Elle tendit ensuite une brochette à l'adolescent.

« - Tiens, régale-toi et tais-toi. »

Elle donna la deuxième brochette à Affie qui n'en fit qu'une seule bouchée avant d'entamer la sienne , aux anges. Remarquant un banc à quelques mètres de là, elle alla s'y poser, observant le ciel bleu qui se dressait au dessus d'elle. Mélanger à l'odeur de la viande cuite et des légumes grillés, le sel de la mer lui chatouillait les narines, c'était plutôt agréable.

« - Tous les mômes que j'ai rencontré qui jouaient de la musique c'était pour tenter d'impressionner les filles remarqua-t-elle. C'était d'ailleurs assez ridicule : elles étaient toutes la en train de baver pendant qu'ils te jouaient des morceaux totalement immondes, sans aucun rythme et aucune histoire. Rassure-moi, c'est pas ton cas hein ? »

D'un coté, elle espérait que ce gosse ne soit pas totalement un cas désespéré. Déjà que se comporter comme le fils à papa capricieux c'était pas top mais si en plus il se la jouait comme tous ces mômes pré-pubères, c'était pas gagné pour son avenir.

« - D'ailleurs tu voudrais pas jouer un morceau de violon là ? Voir de quoi t'es capable. »

Aux premiers abords, on ne pouvait pas le deviner mais Lystra appréciait beaucoup la musique. Elle n'en jouait pas mais en écoutait beaucoup chez elle. Tous les styles de tous les horizons, du moment que ça lui faisait ressentir quelque chose, elle aimait. Cela dénotait un peu de son côté brutus.
Bellamy Wallace
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« T’as pas finis de râler ? Sérieusement t'es chiant à faire des chichis pour rien. Ils ont rien tes précieux instruments, tu vois bien. Et puis, s'ils avaient une égratignure, ce n'est pas l'argent qui te manquerait pour en racheter. En plus c'est toi qui me parle de respect, quelle blague »

Ceibo arqua un sourcil pour reprendre cette position de dédain qui seyait si bien à sa famille. Il recouvra aussi sa lèvre inférieure par la supérieure et contracta sa bouche en serrant les mâchoires : L’ensemble de son expression semblait dire « Tais toi et prouve le moi…» mais pouvait très bien être interprété par une irrépressible envie d’aller aux toilettes.

« Ce n’est pas une question d’argent… »

Cela confirmait l’impression que Ceibo avait eu sur cette jeune agent, elle ne semblait pas consciente des mondes intérieurs des autres. Détruire leur moments de réflexion c’est une chose, mais décrédibiliser ce qui était important pour eux s’en était une autre.. Ceibo ne supportait pas ce genre de personnes : des brutes qui ne jurent que par le travail sans se soucier de ce que peuvent ressentir les autres. La bipolaire était en fait bien plus proche de son père qu’il n’avaient pu l’imaginer… A là réflexion, Ceibo retrouvait l’image de son père dans toutes les choses qu’il trouvaient négatives - Peut-être un trop plein de subjectivité ? Et on en revenait à l’éternelle question : Mon envie de fuir est-elle légitime ou je suis juste un gosse pourri gâté ? Ceibo se maudit lui-meme de revenir sans cesse à la même idée, éternelle remise en question qui ne pouvait aboutir que sur un seul résultat : la faiblesse.

« - Puis m'appelle pas Machine tu veux ? Pour toi ce sera « Madame l'agent »  »

Une fois n’est pas coutume l’héritier remercia secrètement la fille de l’avoir à nouveau sorti de ses pensées. Si ça devenait une habitude certes un peu pénible, Ceibo devait bien avouer être bien content de pouvoir ne pas penser à son éventuelle non-légitimité et de pouvoir se consacrer pleinement à la défense de son soi intérieur. C’est quand même fou de sans cesse revenir à cette question ! Ne pouvons pas t’on simplement… L’esquiver ?

Tu penses trop. Agis.

« Dans tes rêves, avec un charisme d’insoulourdo comme tu as ? Tu mérite même pas « l’agent » »

Ceibo avait parlé sans réfléchir et de ce fait venait de se rendre compte qu’il allait probablement se faire frapper. Il ferma les yeux mais fut sauvé par une remarque stupide du commerçant, pris d’un certain rire :

« Ahahahaha ! Du machoc à l’insoulourdo, pas glorieux hein ? »

Le vieil homme retourna ensuite une dernière fois ses brochettes avant de les enrouler avec habilité dans une serviette. Il tendit le trésor gustatif à la fille à la peau matte qui s’empressa de le payer. Ceibo ne réagit pas, si elle croyait l’impressionner en payant le repas ou quoi que ce soit d’autre.. Ca n’avait pas marché. Elle tendit sa part à Ceibo en l’invitant à se taire et à manger. L’adolescent regarda avec méfiance la brochette, laissant le temps se suspendre un instant, avant de saisir l’objet convoité avec hâte. Il bougonna ce qui semblait être un merci et croqua à pleine dents dans la viande. Tout dans son altitude actuelle pouvait faire penser à un caninos sauvage, apeuré, méfiant mais affamé qu’un jeune dresseur tenterait d’apprivoiser.

Ceibo se replongea une nouvelle fois dans ses pensées tout en grignotant sa brochette comme un rattata aurait pu le faire. Il suivit la fille matte qu’il s’assit sur un banc. L’héritier voulut protester, lui dire qu’il ne comptait pas profiter du soleil avec elle et que de toute façon il ne lui ferai jamais assez confiance pour fermer les yeux et sentir la douce caresse d’helios sur son visage mais cette dernière sortit une réplique sur la musique et sur les rapports des jeunes avec elle. Elle parlait d’histoire et de rythme, le brun leva les yeux vers elle. Elle était assise sur le banc et humait l’air ambiant. Ceibo hésita un instant puis s’assit au sol face à elle, en tailleur.

« C’est plus une question d’émotion que d’histoire. Le rythme ce n’est que de la technique, une fois que tu connais quelque-trucs tu ne fais que répéter, il faut savoir écouter l’âme du musicien au delà de son rythme. Et quand aux filles.. »

Le brun se tut un instant. Il s’autorisait à parler musique avec la matte, pour une raison étrange il semblait que peut-être… Qu’au delà de son apparence de féronsinge, un coeur de Pijako battait et qu’elle pouvait comprendre l’héritier au moins sur ce point. Mais il ne sut pas quoi dire au sujet des filles, Ceibo n’avait jamais eu de réelle relation. Il se souvenait de la fille du jardinier qui l’observait pendant ses cours de tennis, il s’étaient embrassés sous le saule prés du lac. Puis au cours de cette quasi-année il avait rencontre quelqu’un dont il était peut-être tombé amoureux.. Mais c’était un garçon et Ceibo ne sut jamais vraiment la nature de ses sentiments. Il ne savait pas réellement s’il était déjà tombé amoureux ou si c’était juste une énième provocation à son père. Comment ressentir de l’amour quand on est un fugitif ? Etait-ce possible au moins ? Comment la bipolaire arrivait elle à le faire se questionner ainsi sur tout ? Etait-ce vraiment elle ou Ceibo arrivait il à une nouvelle étape de sa vie, le temps des questions ?

« J’men fiche. »

Il avait balancé cela comme ça. Comme tout adolescent préférant éviter le sujet aurait fait. Fugitif oui mais fugitif de 15 ans avec toute la pudeur que cela impliquait.

« D'ailleurs tu voudrais pas jouer un morceau de violon là ? Voir de quoi t'es capable. »

Que ? Quoi ? L’héritier regarda la flic avec méfiance - est-ce qu’elle lui proposait vraiment de jouer ? Devinait t’elle que c’était tout juste ce que Ceibo avait besoin aujourd’hui ? La musique… L’héritier se leva et saisit la pochette de son instrument. Un grand sourire se dessina sur son visage.

« OK. »

Il sortit son violon de sa sacoche, le posa sur son épaule et commença à faire vibrer les cordes. Il avait confiance en son instrument : il ferma les yeux et laissa ses mains machinalement effectuer des va et viens. Intérieurement, il voyait toutes ses questions qui s’évaporaient dans un nuage d’espoir mélancolique. Sa frustration, sa colère et sa peur prirent peu à peu la teinte de notes qui s’envolèrent de son âme à ses oreilles. La musique et carthatique et Ceibo se retrouva assis entre les jambes d’un mamochon prés d’un feu de camp en pleine montagne. Il neige. Et la neige devient tempête, puis le soleil. La fonte des glaces et le premier émoi du printemps un tout jeune bourgeon qui sort de terre et ouvre ses bras aux astres levants. Ceibo vole maintenant : ses mains sont faites de plumes et des altarias viennent lui caresser le visage. Au loin la montagne continue de fondre et devient un océan, les plumes deviennent des écailles et Ceibo plonge. Puis le réveil.

L’héritier ouvre les yeux et range son violon calmement. Quelques personnes avaient décidés de s’arrêter et d’écouter ce jeune prodige qui jouait dans la rue. Une dame semblait cherchait du regard un pot pour y déposer quelques pièces.

Le caninos apeuré se retourne vers la féroce machoc et demande avec une toute nouvelle sérénité :

« Alors ? »
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