Aujourd’hui, comme on dit, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Ça fait un moment que je le sentais venir mais j’ai fait comme si de rien n’était. Les cours assez intenses, les exams à préparer, les soirées que je passe à étudier ou à discuter avec Aria, les entraînements du général et plus récemment la compétition Pokeathlète qui ne s’est pas vraiment bien terminée ont eu raison de moi. J’ai fait ce qui devait forcement arriver : une chute de tension. J’ai hérité ce truc super pratique de ma maman qui avait une tension plus faible que la moyenne. Alors je suis fatiguée plus vite que les autres et si je force trop, je fais une chute. J’en ai déjà fait une l’an dernier avant que j’intègre l’académie alors que je tentais d’assister à tous les cours, d’aller chez l’herboriste le soir, de m’occuper de mes frères et sœurs et d’aller aux compétitions de tir à l’arc le week-end. J’ai finis par tomber dans les pommes chez l’herboriste. Elle a eu tellement peur qu’elle m’a tout de suite envoyée dans l’hôpital de Papa pour vérifier que je n’avais rien de grave. Heureusement non, on m’a juste dit que ma tension était tombée à un point critique et que mon corps avait lâché. J’ai dû attendre quelques jours qu’il reprenne des forces avant de repartir comme avant. Du coup J’ai dû faire un choix concernant mes occupations et j’ai choisis de sécher les cours pour passer plus de temps à faire ce que j’aimais dans la vie. Ce matin, après l’entrainement du général, j’ai tout de suite su que j’avais atteint la limite. Pourtant je refuse de l’admettre. Je ne veux pas céder face à si peu. C’est hors de question. Assise dos au mur, je sens que mes membres sont engourdis et mon front un peu chaud. Mais je n’avais pas envie de rester dans ma chambre à attendre. Aria est sorti avec ses pokemons, je suis donc seule dans la chambre. Alors je décide de sortir du dortoir des Pyrolis pour aller dehors. J’espère que ça va passer en marchant un peu à l’extérieur. Ruru et Yuko marchent à côté de mes pieds et Pop est sur mon épaule comme à son habitude. J’ai laissé mon œuf dans ma chambre, je n’avais pas le courage de le porter sur moi. Sauf que plus j’avançais, plus mes jambes devenaient instables. Je tanguais de plus en plus, ma vue se trouble. Cette fois j’ai perdu la bataille contre mon propre corps. Je voulais alors rentrer vers le dortoir mais déjà que mon sens de l’orientation est nulle quand je suis en pleine forme alors quand ma tension est aux alentours de 7-8 au lieu du 11-12 habituel et que la fièvre monte à chacun de mes pas je vous promets que trouver son chemin devient mission impossible. Alors je finis par rentrer dans le bâtiment des cours, un dimanche oui. Au moins je ne devrais pas croiser grand monde on ne me verra pas dans un état pareil. Etant on va dire médecin, je peux identifier mes symptômes assez rapidement. Ma tension a surement chuté de 4 points facilement et la fièvre doit être entre le 39 et 40. Rien de bon pour moi quoi. Le gros problème est surtout qu’avec une fièvre qui monte sans arrêt je sais ce qui va finir par se passer : je vais commencer à délirer et ne plus avoir conscience de rien. Il faut que j’arrive à rejoindre ma chambre au plus vite sinon je ne donne pas chère de moi. Imagine je dois finir chez l’infirmière l’horreur, jamais de la vie. Une fois dans le couloir principal, je réalise que les chances d’arriver à ma chambre sans aide extérieur sont vraiment faibles. Je ne vois quasiment plus rien, mes yeux sont tout embrumés. Je ne distingue que les formes, et encore. Je me tiens au mur car je n’arrive plus à avancer correctement. Ruru et Yuko mènent la marche mais ne connaissent pas l’établissement par cœur. Je sens bien qu’elles font leur maximum pour moi. Quant à Pop, il tapote ma joue doucement pour que je le regarde. Il veut se rassurer aussi d’une certaine façon. Je tourne ma tête vers lui et lui adresse un léger sourire. Je vais essayer d’y arriver Pop promis. Mon souffle se fait plus fort et des perles de sueurs ruissellent sur mon front. J’ai chaud et froid à la fois. Je ne me sens vraiment pas bien. Mes idées s’embrouillent, je suis en train de perdre le peu de lucidité qu’il me restait. Mes pas s’enchaînent tout doucement pour ne pas trébucher mais c’est de plus en plus dur. En face de moi au loin, je peine à distinguer un garçon assez grand. Un professeur peut être. J’essaie d’enchaîner mes pas plus vite pour ne pas me faire réprimander. Sauf que quand j’arrive à sa hauteur, je trébuche et me rattrape sur lui en tenant fermement son t-shirt. Le voilà immobile sous ma contrainte. Je reprends de façon bruyante mon souffle. J’ai l’impression d’avoir fait un marathon alors que je n’ai parcouru que quelques mètres. C’est tellement frustrant comme sensation. Toujours la tête baissée et les mains attachées à son haut, j’essaie de prononcer quelques mots. Excuse-moi de t’embêter… non plutôt excusez-moi de vous déranger je ne dois pas tutoyer les professeurs…je vais m’en aller pour ne pas vous déranger… Mon souffle est court, je dis n’importe quoi et par-dessus tout je n’arrive pas à me décrocher de lui, ou d’elle ? Si ça se trouve c’est une femme aux cheveux courts. Je ne vois plus rien, je délire complètent mais je n’arrive pas à me calmer. Je suis vraiment misérable ainsi. Je ne veux pas que ce qui est arrivé l’an prochain ne e reproduise. Je ne veux pas inquiéter ma famille, ils ont déjà assez de soucis comme ça Je ne dois pas…je ne dois pas les inquiéter…je ne dois pas… |
Je suis vraiment ridicule. Pourquoi je suis ressortie de ma chambre en plus ? C’était clairement débile puisque je savais que ça allait finir comme ça. Je voulais prouver que j’étais forte, que je pouvais lutter et que ce n’était mon corps qui allait m’arrêter. Pourtant c’est bien ce qui est en train d’arriver. Je ne tiens même plus debout et je suis pendue au t-shirt d’un professeur. Du grand n’importe quoi. Au moment où je voulais essayer de repartir, il pose sa main sur mon front et m’attrape les jambes pour me porter. Mais qu’est-ce que ? Je peux me débrouiller seule… Mensonge, il est impossible dans mon état actuel que j’arrive à ma chambre sans tomber dans les pommes. Heureusement que j’arrive encore à comprendre ce qu’il me dit à défaut de le voir correctement. Ce n’est pas un professeur mais cela reste toujours aussi honteux pour moi. Pourquoi ai-je sans cesse besoin des autres ? Normalement c’est moi qui fais tout pour aider les autres pas l’inverse. L’infirmerie ? Non s’il te plait pas l’infirmerie, pas l’infirmerie… Son regard était plongé dans le mien sauf que je n’arrivais pas bien à percevoir le sien. J’aimerais tellement pouvoir mais impossible. Je ne sens plus du tout mon corps, j’ai dû atteindre le point critique. C’est frustrant. Rageant. Je n’arrive plus à confronter son regard. J’enfouis alors mon visage au creux de son épaule. Je ne veux plus voir le visage de ce jeune homme, je ne peux plus. Me plonger dans l’obscurité me rappelle comment cela c’était passé la dernière fois que c’est arrivé. J’étais en train d’arroser une plante. J’avais la tête qui tournait de plus en plus, puis l’arrosoir m’a échappé des mains avant que finalement mes yeux se ferment doucement. Je ne sais pas ce qui s’est déroulé ensuite mais quand je me suis réveillée j’étais dans un lit d’hôpital, plus précisément celui de Papa que j’ai reconnu immédiatement. Venir le cherche au boulot le soir avait eu cet avantage. On m’a dit que j’avais dormi pendant presque 20 heures de suite, que j’avais fait une chute de tension. Bref que j’étais en hypotension pour citer le terme médical. Finalement peut être que me plonger dans le noir n’était pas une si mauvaise idée. Mes idées sonnent plus claires dans ma tête. Le garçon se remet à me parler. Ca sent les cours de secourisme vu la façon dont il le dit. Il ne semble pas très à l’aise et je comprends. Avoir une malade sur les bras alors qu’on n’est pas médecin ce n’est pas une situation facile à gérer. En tout cas il fait de son mieux et j’apprécie l’intention. Même si mes neurones semblent un peu mieux connectés que tout à l’heure il reste toujours un problème. J’ai une fièvre à en faire pâlir plus d’un et j’ai l’impression que mon corps est en morceau. Calme toi tout va bien, enfin pas trop cela dit mais bon on va dire que tout va bien. Je m’appelle Idalienor Edelwen, j’ai 16 ans, on est le samedi 17 avril, on est dans le couloir du bâtiment des cours et je suis une Pyroli Pokeathlète médecin grade 1 Ouah je viens de lui faire toute ma fiche d’identité mais on voit qu’il a écouté les trucs de premier secours et réagit en conséquence. Ca fait presque un peu robotique mais au point où j’en suis ce n’est pas le plus important. Toujours la tête dans son épaule, je commence mes explications de médecin. Je vais t’expliquer ce sera plus simple pour toi. Je suis en hypotension, autrement dit en chute de tension. Actuellement je ne sens plus du tout mon corps, j’ai une fièvre atroce mais ça tu as surement compris tout seul vu ton geste de tout à l’heure, et je ne vois rien. C’est pour ça que je ne te regarde pas. Mon regard vide doit être désagréable et en plus ça me permet de rester concentrée sur ce que je dis pour ne pas dire trop de bêtise. Maintenant s’il te plait je te demande une seule chose : ne m’emmène pas à l’infirmerie. Non seulement je ne cautionne pas ses méthodes mais en plus elle appellerait mon père et ma tante et je ne veux pas qu’il s’inquiète. Si tu me ramènes dans ma chambre je devrais m’en sortir toute seule. Encore un mensonge. Pour l’instant si j’arrive à rester calme c’est parce qu’il me tient dans ses bras et que je n’ai pas besoin d’utiliser mes yeux. Mais à l’instant où il me laissera dans ma chambre, ce sera la dégringolade. Enfin bon je ne peux pas lui demander de m’aider plus qu’il ne l’a déjà fait. Ruru colle les pieds du grand garçon, Pop est monté sur son épaule et Yuko suit le mouvement. Je compte sur vous si jamais je tombe dans les vapes. Empêchez le de m’emmener à l’infirmerie c’est tout ce que je vous demande. En tout cas je te remercie de m’aider, sans toi je serais probablement tombée dans les pommes avant la fin du couloir. Parle-moi de toi aussi. Qui es-tu ? J’espère qu’il va bien vouloir comme ça je pourrais me concentrer que sa voix pour ne pas m’endormir ou pire… |
Le garçon avance tranquillement à travers les couloirs avec moi dans ses bras. Je me sens brisée, comme un oiseau à qui on aurait coupé les ailes. Je ne peux plus rien faire pas moi-même. Je dépends entièrement de lui. Il refuse ma demande qui consistait à me ramener dans ma chambre. A la place il m’emmène dans sa costumerie. C’est mieux que l’infirmerie mais je ne suis pas vraiment satisfaite. On verra comment je me sens une fois là-bas. Peut-être que je réussirais à repartir seule. Honnêtement j’y crois moyen mais après tout pourquoi pas. Sur le chemin, il me parle de lui. Mais c’est Sirius ! Celui qui était dans le corps d’Orren, le préfet en chef. Avec mes yeux hors-service je ne l’avais pas reconnu. D’ailleurs lui non plus ne semble pas m’avoir reconnu. C’est assez logique puisqu’il n’a pas vu mon vrai corps. Je lui rappellerais bien cette histoire mais là je n’ai pas le courage. Comme il me l’avait dit il est coordinateur mode. C’est super comme parcours. Ça ne me correspondrait pas du tout mais je le vois très bien faire ça en fait. Et en spé secondaire il a pris scientifique. Choix qui correspond bien au personnage. Il vient d’Algatia. Evidemment que je connais. J’y suis allée une fois avec la classe en primaire avec Aria. C’était sympa mais y étant allée la journée, ça n’avait pas eu beaucoup d’intérêt. En tout cas il a l’air fan des étoiles. Oui je connais Algatia je viens de Hoenn aussi, de Vermilava je ne sais pas si tu connais. C’est un petit village donc c’est probable que tu n’en aies jamais entendu parler. Je trouve ça sympa de donner des noms d’étoiles à des pokemons, c’est une très bonne idée. T’inquiètes, parle-moi autant que tu veux ça me permet de ne pas m’endormir et puis j’aime bien en savoir plus sur les autres. Il est marrant ce garçon. Il semble extrêmement mal à l’aise par la situation alors il bafouille un peu, s’excuse souvent mais je trouve ça drôle. Je sens qu’on entre dans une autre pièce. Je ne sais pas pourquoi mais l’ambiance y est différente, plus chaleureuse que les couloirs du bâtiment. Il me dépose ensuite doucement sur un fauteuil, me ramenant un peu à la réalité. Malheureusement j’y vois toujours aussi mal, m’empêchant d’admirer la beauté du lieu. En fin c’est ce que je suppose. Il a l’air vraiment fière de cet endroit. Je vais essayer de garder les yeux ouverts pour l’instant c’est gentil. Il fit quelque manipulation que je ne pouvais voir avant de revenir vers moi. Il parlait, me demandait des informations sur ce que j’avais, s’il pouvait faire quelque chose pour moi. Mais ces propos s’embrouillaient. Il parle d’une certaine Etna, de chevaliers et de filles en détresse. J’ai du mal à tout suivre mais je vois l’idée générale. Ne t’en fais pas ça devrait aller, tu en as déjà fait beaucoup. Tu as l’air de bien t’entendre avec cette Etna. Je ne l’a connais pas mais je suis sûre qu’elle t’aime bien au fond. Il continue de parler. Je tends ma petite main à côté de la sienne afin de l’effleurer. Je te dis que tu ne me gênes pas à me raconter tes histoires. C’est moi qui devrais m’excuser de te déranger. Je suis désolée que tu sois tombé sur une empotée. Tu ne t’en souviens peut-être pas mais on s’était déjà vu à la St-Valentin. J’étais dans le corps d’une autre fille aux cheveux bleu avec une robe rouge. De toute façon je ne t’avais pas reconnu aussi donc ce n’est pas grave. Je me sentais toute mole, fatiguée, très fatiguée. Je voudrais dormir mais je m’en empêche. Je ne veux pas perdre conscience de moi dans cet état. Je dois rester éveillé jusqu’au bout. Yuko est en retrait, Ruru sur mes genoux et Pop toujours sur l’épaule du Noctali. J’entends la porte s’ouvrir légèrement et une fleur, enfin ce qui ressemble à une fleur, rentre dans la pièce. Elle s’approche du garçon et lâche un objet qu’il me tend directement. Ce n’est pas un objet mais de la nourriture, une barre chocolatée pour être précis. Merci beaucoup c’est gentil, je te revaudrais ça. Je saisis la barre au chocolat dans mes mains. Je commence à déchirer l’emballage dans je suis prise de nausée. Le gâteau tombe au sol et par reflexe je me penche en avant la main devant ma bouche. Quand ça ne veut pas ça ne veut pas comme on dit. Mais là j’ai fait fort. Sirius commence aussi à paniquer. Il faut que je parte d’ici sinon je vais le rendre fou. Ca va…pas de panique… Il faut que je trouve une solution pour partir d’ici. Je suis un poids pour lui, il va finir pas faire un arrêt cardiaque. Et puis j’ai besoin de mes médicaments. Je n’aime pas les prendre parce que ça m’assomme direct après. Mais là ça ne serait pas raisonnable. J’ai repéré la porte ainsi que la poignée. SI j’agis vite je peux sortir et me précipiter vers ma chambre sans qu’il ne puisse m’en empêcher. Ça sonne comme une mission impossible. Ruru entre temps est descendue de mes genoux et me fixe avec un air inquiet. Je sais que si je me lance hors de la salle, ils me suivront tous. Je peux le faire, je peux. Je suis désolée Sirius, je ne peux pas rester ici. Si tu ne veux pas m’emmener dans ma chambre j’irais toute seule. Je dois récupérer des médicaments là-bas que l’infirmière n’a pas. Et puis de toute façon je ne dois pas aller là-bas. Elle me droguerait avec ces médicaments et appellerait mon père. L’inquiéter serait inutile, il serait capable de penser que je vais mourir comme maman. Encore merci. Je viens de moi aussi raconter la moitié de ma vie mais pas le temps de penser à ce que j’ai dit. Ce qui est fait est fait. En un bond je me suis jetée sur la poignée avec de sortir de la pièce pour retrouver le couloir blanc. Mais j’avais zappé un détail. Je ne dois pas me lever brusquement sinon j’ai de forte chance de faire un malaise et de tomber dans les pommes. Plus c’est gros plus j’oublie je crois. En tournant vers la gauche pour tenter de sortir d’ici, je sens ma tête partir avant que mon corps ne s’écroule sur le sol. Je suis tombée dans les pommes. |
Cette fois j’ai perdu. Même avec toute la volonté du monde j’ai perdu. Je voulais m’enfuir. Je voulais qu’il arrête de me regarder avec toute cette inquiétude, cette … pitié ? Mais bon ma volonté n’a pas été forte sur ce coup là et j’ai perdu pieds. Mon corps a complètement lâché et mon esprit a suivi. Je ne sentais plus rien, j’étais plongée dans mon monde. Un monde entièrement noir où il ne restait que moi. Je ne sais plus quoi faire. Suis-je assez forte pour réussir cette expérience ? Peut-être pas puisque j’ai besoin du premier inconnu pour m’en sortir. Puis une main sort du noir, une jolie main gracieuse et féminine. Maman ? J’ouvre les yeux doucement en revenant à moi. Du peu que je distingue, nous avons changé de lieu. Je crois que c’est le dortoir. Et puis c’est encore Sirius qui me porte dans ses bras. Il est en train de négocier avec une Pyroli pour entrer dans le dortoir. Les garçons ne sont pas admis dans les dortoirs féminins et inversement évidemment. Je n’arrive pas à suivre tout ce qui se dit mais la fille se dégage de son chemin pour le laisser passer. Ne pensons même pas à ce qu’il se serait passé si la fille en question avait appelé le général. Le Noctali, remarquant que j’avais repris conscience, me parle et dit des choses tout à fait vraies. Il faut aussi que je le guide à ma chambre. Je suis désolée, c’était inconscient comme geste. Ma chambre est un peu plus loin dans le couloir, tu n’auras pas trop de mal à la voir, une amie de ma colocataire a fait un dessin sur la porte. Ah Audrey…Depuis qu’elle est revenue c’est beaucoup plus animé dans le dortoir. Et vu qu’elle sèche un entrainement sur deux, on se fait démolir par le général. Il faudrait lui dire un jour qu’elle arrête parce que les pompes supplémentaires c’est fatiguant à force. Après moi-même je ne la connais pas très bien c’est plus Aria qui a fait une mission avec elle. Une fois devant la fameuse porte, je lui tends la clé qui était dans la poche de mon gilet, puis il ouvre. Mes pokemons ouvrent la marche et montre mon lit à Sirius. Vous devez vous inquiéter, je suis désolée les amis. Le garçon me dépose sur mon lit en position assise. Je suis un peu dans la lune, assez logique en fait, mais j’ai du mal à réaliser ce qui se passe autour de moi. Pop file chercher dans mon tiroir mes médicaments et me les donne. J’ai montré à tous mes pokemons où ils étaient au cas où. J’ai bien fait. Je les prends donc mais à contre cœur. Je déteste ce médicament. Non pas qu’il est un mauvais goût mais il m’assomme presque immédiatement. Je l’avale et parle à Sirius avant que je ne m’écroule. Merci beaucoup je ne te remercierais jamais assez pour aujourd’hui. J’espère que la prochaine fois qu’on se verra je ne te causerais plus de soucis. A bientôt…. Encore plus rapidement que prévu, j’avais sombré dans les bras de Morphée. Je n’ai même pas eu le temps de mettre un pyjama. Tant pis. Toujours aussi blanche et fiévreuse, je sentais que je n’allais pas pouvoir me reposer dans les conditions que je souhaite. La fièvre fait toujours revenir de profonde angoisse que je connais trop bien. Je sais que mes pokemons sont là mais revoir à nouveau maman mourir ne m’enchante pas vraiment. Et puis il y a Aria aussi. Comment va-t-elle réagir en voyant son amie ainsi ? Toutes ces questions auxquelles je n’aurais pas les réponses. HRP : Conclu pour moi aussi ! C'était super merci o/ |
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