Ton Pire Cauchemar
Nom. Hatoria
Prénom. Ashley
Âge. 15 ans
Région d'origine. Illumis
Ambitions futures. Top dresseuse spé type COMBAT !
Adios bitchachos !
Description
Ashley c’est le genre de fille que tu vois venir de loin. Déjà, rien qu’à ses cheveux : elle a toujours deux couettes avec le bout bleu d’un côté et le bout rose de l’autre. Puis sous son œil droit elle a un petit cœur. À ce qui paraît, elle s’est fait tatouer ça l’été de ses 14 ans, sur un coup de tête. Elle fait un peu peur, tu la vois rarement se trimballer sans sa batte de baseball. Pourtant, elle est pas moche du tout, elle a même un visage assez poupin, un petit nez retroussé et de grands yeux bleus. Mais faut pas les croiser ces yeux… T’as l’impression qu’ils ont déjà vu tout ce qu’il y avait de pourri dans ce monde. Ouais, c’est des yeux vachement froids, bruts mais intelligents aussi. Ashley c’est pas une fille bête.
On le dirait pas pourtant, quand tu la vois se ramener avec sa veste de sport, ses tshirts courts et ses shorts ou ses jeans troués. Une vraie rebelle. Et pourtant, elle a toujours été appliquée en classe, paraîtrait même qu’elle lirait des bouquins d’Histoire chez elle. Vraiment, cette fille c’est un paradoxe sur pattes. Elle est pas folle, ça non, mais il a dû se passer un truc dans sa vie pour qu’elle devienne violente comme ça… Même les caïds osent plus l’approcher !
En plus du baseball, je crois qu’elle fait du kendo depuis qu’elle a 7 ans… Elle doit en être au troisième dan.
Non, vraiment Ashley c’est pas quelqu’un que j’ai envie d’avoir pour ennemie. Mais j’crois pas qu’elle ait beaucoup d’amis non plus. En même temps j’connais pas beaucoup de filles d’Illumis qui voudraient traîner avec ce garçon manqué. Faut dire, elles sont tellement précieuses aussi… Pourtant j’pense pas qu’elle soit foncièrement de mauvaise compagnie. A ce qu’on m’a dit elle rigole beaucoup, elle écoute les soucis des uns et des autres, elle aime rendre service et elle vient toujours en aide au plus faibles.
Ouais… Si ça se trouve elle aime juste pas trop se confier aux autres ou peut-être qu’elle a peur de se faire des amis… J’en sais rien moi, je rapporte juste ce qu’on m’a dit.
Histoire
L’assistante sociale soupira en épluchant un dossier, rajustant sévèrement ses lunettes. En face d’elle, rencognée dans un siège, Ashley mâchonnait sa lèvre avec un air profondément ennuyé. Elle avait les vêtements déchirés et un énorme cocard à l’œil gauche.
Soudain, l’assistante reposa doucement le dossier et se racla la gorge, captant l’attention de l’adolescente.
- Je ne comprends pas. Ashley, qu’est-ce qui s’est passé ?
- Il l’avait cherché. En même temps, ce mec croyait que parce qu’il était baraqué il pouvait faire sa loi auprès des primaires, fallait bien quelqu’un pour lui remettre les idées en place.
- Je ne parlais pas de ça enfin !
Le ton de la jeune femme avait été très sec. L’adolescente fut assez surprise puisqu’elle quitta son expression morne et blasée pour un air presque choqué. De nouveau, l’assistante se racla la gorge puis elle repris avec un ton adouci.
- Le problème n’est pas tant que tu te sois battue avec lui… Mais le changement dans ton comportement. Au dernier conseil de classe, la plupart de tes professeurs ont souligné un acharnement dans le travail et des notes excellentes. Pourtant les surveillants ne cessent de rapporter tes écarts de conduite et ton attitude violente à l’égard des autres élèves depuis un peu plus de six mois.
Elle enleva ses lunettes pour se masser le visage alors qu’Ashley ne daignait même pas décroiser les bras.
- J’ai beau relire ton dossier scolaire, nulle part il n’a été fait mention d’une élève turbulente ou agressive. Il y a donc autre chose… Tu sais que je suis là pour écouter tes soucis si tu en as besoin.
A ce moment précis, la jeune fille ne put se retenir d’éclater de rire, faisant se rouvrir sa lèvre coupée. Elle leva enfin ses yeux bleus vers l’assistante sociale en la gratifiant d’un petit rictus.
- Non mais sérieux, comment vous espérez pouvoir régler mes soucis quand même ma famille n’y arrive pas ? C’est pas vos belles paroles ou votre philosophie de baba cool qui vont faire que tout va aller mieux dans ma vie !
Confuse, l’assistante regarda quelques papiers puis replaça ses lunettes sur son nez.
- Je lis ici que nous avons plusieurs fois tenté de convoquer tes parents… Mais ils n’ont jamais répondu à nos sollicitations.
- Ah mais faut pas vous étonner. Du temps ils en ont pas pour moi, pas plus qu’ils en avaient pour ma grande sœur.
A nouveau, l’interlocutrice d’Ashley tiqua. Encore le même refrain. Ajustement de lunettes, recherche de papiers, raclement de gorge. Est-ce que tous les intervenants en milieu scolaire étaient bourrés de tocs ?
- Il n’est nulle part fait mention d’une grande sœur. Sur tous tes papiers d’inscription, tu es inscrite comme « enfant unique. »
Comme si on l’avait touchée à son seul point faible, Ashley sembla soudain très abattue. Il semblait que les défenses de la jeune fille tombaient petit à petit. Son masque de petite teigneuse s’effritait imperceptiblement.
- Si, j’ai bien une sœur… Son prénom c’est Audrey. Elle a trois ans de plus que moi. Quand on était gamines, elle s’arrangeait toujours pour porter le chapeau de toutes mes bêtises… Même que quand les garçons venaient m’embêter au bac à sable, elle était toujours près de moi pour pouvoir les rosser.
Ashley regarda le sol alors que ses poings se serraient à tel point qu’on pouvait voir blanchir ses phalanges.
- Elle avait un cœur gros comme le monde mais elle était spéciale. Elle aimait beaucoup les armes, j’la voyais souvent jouer avec alors qu’à moi, mes vieux payaient des leçons de kendo et des cours particuliers pour bien réussir à l’école. J’crois qu’ils ont jamais fait l’effort de la comprendre ou même de la soigner quand elle allait encore bien. Et forcément, un jour elle a dû péter un câble ou faire un truc qu’est vraiment pas passé. J’étais trop p’tite, j’me rappelle pas bien.
Un long silence s’installa dans la pièce. L’assistante sociale ne pipa pas un mot jusqu’à-ce qu’Ashley reprenne son discours.
- Un jour jsuis rentrée et elle était plus là. Pendant longtemps j’ai cru qu’elle m’avait abandonnée. Mes parents parlaient plus d’elle. J’avais 7 ans.
Un peu confuse, l’assistante fouilla à nouveau dans ses papiers et se pencha sur le récapitulatif des rapports d’incidents de l’adolescente.
- Je ne vois rien sur ton comportement jusqu’à tes 13 ans… As-tu eu de ses nouvelles à ce moment là ?
Le visage d’Ashley la fit trembler. Comment un être si jeune pouvait cacher autant de colère ? Ses yeux n’étaient déjà plus ceux d’une enfant, malgré son visage candide.
- Yep. C’était vers Noël, j’cherchais mes cadeaux alors que mes vieux étaient au boulot. Évidemment, j’ai rien trouvé, jsuis sûre qu’ils avaient même zappé que c’était les fêtes. Mais j’ai trouvé une boîte et à l’intérieur, j’ai trouvé des lettres d’Audrey, par dizaines. J’les ai lues, une par une. Elle m’avait écrit tous les mois de tous les ans en espérant que je lui réponde. Elle m’avait pas oubliée mais elle a dû croire que j’l’avais abandonnée.
L’assistante sociale hocha doucement de la tête en lâchant un petit « je comprends… » . Ce à quoi Ashley se releva comme une furie, plaquant ses mains violemment sur la table.
- NON VOUS NE COMPRENEZ PAS ! On m’a arrachée ma sœur et j’étais pas là pour elle ! Mes parents se sont jamais occupés de moi alors que je m’arrachais pour ressembler à la petite fille modèle qu’ils voulaient que je sois ! Je voulais les rendre fiers mais ils s’en foutaient que j’existe ou pas ! Alors ce jour là j’ai appris… J’ai appris que si même mes propres parents pouvaient me mentir, j’pouvais pas faire confiance aux adultes. J’ai appris que le monde est injuste et que personne se lève contre ça. Vous pouvez pas savoir à quel point ça m’fout la gerbe…
L’assistante ne dit rien. Elle déglutit en hochant la tête, c’était à partir de ces événements que les crises de violence d’Ashley avaient commencé. Celle-ci continuait de vider son sac.
- Je pouvais plus canaliser ma violence seulement avec le kendo. Alors j’ai aussi commencé le baseball. Mais ça me suffisait pas, j’en avais jamais assez. Pour me calmer, fallait que je rosse tous ces couillons, tous ces gros lards qui m’avaient dédaignée quand j’étais petite, tous ces abrutis qui se croient tout permis dans la cour parce qu’ils sont plus grands et plus forts que les autres. Et ça m’a fait du bien. Est-ce que je regrette mes bleus, mes sutures, mes séances à l’infirmerie ? Pas du tout.
Ashley se rencogna à nouveau dans son fauteuil avec un petit air belliqueux et satisfait. L’assistante replaça une énième fois ses lunettes en soupirant. La journée allait être longue…
- Je vois sur tes vœux d’orientation que tu souhaites intégrer l’académie de l’île Lansat. Pourquoi un endroit aussi loin de chez toi… ? Il y a des écoles tout aussi réputées sur le continent.
L’adolescente se pencha en avant, un rictus sur ses lèvres fendues par sa dernière bagarre.
- Vous croyez quand même pas que ces dernières années j’aurais perdu mon temps, les bras croisés, sans chercher où était Audrey ? Je l’ai retrouvée. Elle est à Lansat alors je veux aller là bas. Mes vieux, j’m’en fout, ils peuvent bien crever. Toute façon dès que j’pourrais je demanderai l’émancipation. Et s’ils refusent de m’envoyer là bas, je me gênerait pas pour raconter à tout le monde ce qu’ils ont fait à ma sœur. Dites moi, qui voudra encore envoyer ses enfants dans un parc de jeux géré par un couple qui ne sait pas prendre soin des siens ? Hein ?
La jeune femme hocha la tête en rassemblant son dossier et tapotant les feuilles sur la table pour les remettre droites et alignées.
- Bien, je crois que nous en avons terminé. Je parlerai de tout ça au conseil de classe… Si t’envoyer sur Lansat est le seul moyen pour que tu ne te mettes plus en danger, tout le monde acceptera.
En essuyant sa lèvre saignante du revers de manche, Ashley se releva et attrapa son sac à dos qu’elle jeta négligemment sur une épaule. Sans rien dire elle s’avança vers la sortie du bureau mais au dernier moment, elle se retourna.
- Jsais pas si vous pouvez encore faire grand chose pour moi m’dame. Le combat ça fait partie de moi maintenant. J’sais pas si quoi que ce soit pourra encore m’arrêter.
Surnom. Cena
Espece. Brutalibré
Nature. Rigide
Description. Ce pokémon là, quand il s’y met, c’est une vraie teigne. Pourtant, on dirait pas ! Il reste toujours calme et stoïque, comme un samouraï qui attend les ordres de son daimyo. Bien élevé en plus, jamais il engagera le combat, à moins que sa maîtresse ne le lui ordonne. Ce pokémon a vraiment de l'honneur. Pourtant, quand on le voit à côté d'elle, on pourrait presque penser qu’ils s’aiment pas. Jamais un câlin ou un mot doux. En fait, j’crois qu’ils sont juste pas démonstratifs. Une fois je les ai vus dans une mauvaise passe et j’ai été vraiment surpris de les voir se battre avec autant de rage. J’plains la personne qui va s’aventurer à faire du mal à l’un des deux, c’est pire que l’enfer ce qui l’attendra. Non, vraiment, ces deux là sont faits pour s’entendre, pas de doute là dessus.
Pseudo ou prénom. Emi
âge. 19 ans
Comment avez vous connu le forum ? Muahahahahaha <3
Quelque chose à ajouter ? Ça va chier des marmottes.