Niki a vraiment la chance d’avoir un oncle aussi gentil. En réservant ses vacances il a inclus une journée d’expédition et chasse Pokémon. La seule fois où elle a pu le faire ça lui avait coûté les yeux de la t’été. Elle est donc très contente que ce soit son oncle qui a payé celle-ci.

Les sorties captures c’est pas vraiment la tasse de thé des Pokémons de Niki car ça ressemble tout ce qu’ils détestent le plus, c’est à dire la marche et des combats, surtout quand ceux-ci sont en vacances. Avec Grande-Sœur, la mécanicienne décide de former deux groupes. Un ira à la mer pendant que l’autre accompagnera Niki dans sa chasse aux Pokémons. Autant vous dire qu’il n’y a pas foule suivre la mécano. C’est Pandamours qui dans un élan de pitié décide de suivre sa dresseuse. En passant il tire Patate par la main en lui disant que c’est bon pour son entrainement.

Les voici en direction de l’agence du centre-ville depuis laquelle un bus va les amener à la destination de chasse. Dans le car il fait chaud, c’est des sièges en cuir, pas de climatiseur et ça pue la transpiration. Autant le dire Niki et ses deux Pokémons n’ont pas apprécier ce trajet du tout, de plus il a duré deux heures et demi. L’angoisse. Miass au final l’important c’est qu’il arrive à destination et quel endroit. Touga étant une zone très désertique on peut espérer ne rien voir du tout mais c’est pas sans compter l’agence Touriste qui se la joue tout risque pour l’occasion. En effet dans le deal que l’oncle a conclu, une jeep et son conducteur y est compris.

Niki abasourdi, vérifie sur le papillon et se rend compte qu’effectivement la voiture fait partie de l’offre. L’idée est que celle-ci roule d’oasis en oasis afin de permettre de capturer des Pokémons rares avant de rentrer au camp de base pour prendre le bus de l’horreur et retourner en ville.

Niki sort de l’autocar pour se présenter vers le chauffeur du 4x4. Il est basané et aborde un grand sourire sur son visage. Au-delà de la convention qui veut que le vendeur aborde toujours un sourire on peut s’apercevoir que cet aime ce qu’il fait. Niki rassuré, monte à l’avant de la jeep verte alors que ses deux Pokémons s’attachent à l’arrière. Le véhicule sort tout droit du cliché des films militaire américain. Verte, sans toit et pare buffle. Tout pour plaire.

Le petit groupe pars à vive allure dans les steppes désertique de Désert Délassant, Route 4 et Château Enfoui. Un nuage de poussière se lève derrière le véhicule qui continue sa route. Après le trajet en bus, cette jeep est l’équivalent du Paradis. Air frais, cheveux au vent, tout y est, une sensation de liberté emplis le cœur de la mécanicienne.

Après une quinzaine de minute de trajet paradisiaque le gang arrive enfin à l’oasis. Jusqu’à la, il n’y avait rien, du sable, du sable et encore du sable. Changement de décors, oasis luxuriant, eau claire, palmier et Pokémons.

Devant eux quelque chose commence à remuer dans un buisson.

Tout le monde est descendu de la jeep, même le conducteur, qui profite pour sortir un appareil photo pour capturer et immortaliser ce moment. On ne sait jamais peut-être que c’est un Pokémon rare qui va sortir des buissons.

Pandamour pousse Patate devant et lui explique que c’est le moment de mettre en pratique tout ce qu’il lui a enseigné depuis ses dernières semaines. Le Chacripan s’avance d’un pas sur et prend une posture défensive. On voit qu’il est à la fois sûr de lui mais quelque goutte de sueur sur son front trahi le fait qu’il stress un peu. C’est son baptême de feu.

Le buisson remue toujours quand tout un coup un Sabelette en sort. Visiblement il a l’air furieux. Les cernes sous ses yeux font croire que le groupe d’aventurier a dû le réveiller durant sa sieste. Le chauffeur a juste le temps de prendre une photo du Pokémon sauvage avant que celui.ci ne créer une tornade de sable. Tout le monde se protège les yeux avec leur bras.

Patate a les yeux mi-clos et essai d’apercevoir son ennemi mais rien n’y fait, il est devenu invisible aux yeux de tous. Jusqu’au moment où le Pokémon de Niki se prend une claque derrière la tête et se plante museau premier dans le sable. Ce Sabelette est fourbe.

Ils allaient devoir combattre un ennemi à peine perceptible dans un élément qui est clairement à son avantage. Niki a à peine le temps de penser à ça que Patate se prendre une deuxième baffe et remange le sol.

Patate se relève tant de bien que de mal et saute sur le côté. Il vient d’éviter une nouvelle baffe. Tout le monde est surpris sauf le Pandéspiègle qui frotte sa main sous son menton.

« D’où il l’évite ? On ne le voyait même pas !
-Despiègle (mon élève apprend vite et applique les heures d’entrainement que je lui ai prodiguer).
-C…comment ça ?
-Panpan. (Tous les jours je prépare des pièges et des guets apens. Il a pris l’habitude de combattre un ennemi qui ne voit pas et puis je suis un expert, pas comme cet amateur). »

La poussière de sable empêche toujours les spectateurs de voir le Sabelette. Ils voient juste la silhouette du Chacripan qui se déplace.

Patate a sortis les griffes, c’est fini de rigoler. Effectivement c’est un amateur comparer aux techniques de Pandamour. Lui utilise des mini-bombes au moins. Il retient sa respiration, ferme les yeux et se concentre. Il s’agit de sentir où est son ennemi, de rentrer dans son esprit, de comprendre comment il pense et… plus rien.

« Chacri ?! (Il est où ?! Il a disparu d’un coup ?!)
-C’est à c…cause de m…moi. C’est Pandi q…qui m’a aidé. J…je savais ou il s…se trouve et d…donc j’ai tenté
-Cha ! (il était même pas blesser)
-Je sais… »

La Pokéball roule au sol vers le Chacripan alors que le tempête se calme.



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