Les jours se faisaient plus cours, lentement la nuit tombait dès 16h30 et l'ambiance changeait, devenant des plus étranges. Il faisait encore nuit lorsqu'il partait en cours le matin et il faisait généralement déjà nuit lorsqu'il rentrait enfin dans sa chambre et dans de tel condition, sortir pour se balader était devenu hors de question. Pour occuper la pauvre créature qui lui servait de partenaire il avait prit l'habitude de laisser la porte de sa chambre entre-ouverte et lui avait confié un petit papier où était indiqué son nom, celui de son dresseur ainsi que son dortoir et c'est ainsi que le petit pokemon s'amusait parfois à sortir de la chambre, serrant le petit papier entre ses main, allant voir ce qu'un tel ou un tel faisait. C'était sans doute à cause de cela qu'il avait fini par aller se coucher, la porte ouverte et son petit auto-radio relâchant doucement des notes de musique classique.

Le classique avait toujours été une musique naturelle pour lui dont il n'avait jamais eu l'idée d'enfermer dans ces histoires de musique de vieux, de riche. Certains morceaux étaient de véritable madeleine de Proust, de ces longs moment à écouter sa mère jouer et ces moment où il avait lui-même appris et au final, avait put reproduire ce qu'il entendait enfant. Si a l'origine il n'avait mis dans ses valises que le strict minimum en terme de vêtement, livre et outils de travail, sa mère ne l'avait pas entendu de cette oreille et à peine fut-elle au courant de son installation, qu'elle se mit à envoyer des colis. Des grands, des petits, qu'elle avait fait elle-même, qu'elle avait commandé sur internet, du vieux comme du neuf. La chambre du garçon commença ainsi à perdre en place mais gagner en humanité : des gants de box accroché au porte-manteau, un grand plaid multicolore sur son lit, une sorte de panier pour le petit pokemon qu'elle adorait, un piano électrique rangé sous le lit lorsqu'il ne s'en servait pas, etc... Au final sa chambre ressemblait bien plus à une chambre d'adolescent que celle qu'il occupait chez ses parents et cela lui faisait étrangement plaisir, la sensation étrange d'être parfaitement comme les autres.

Le brun dormait donc à présent profondément, lové sous plusieurs couvertures qu'il aimait cumuler, aucunement gêné par sa musique. Naturellement il ne s'attendait pas à ce que ces petits détails de sa vie puisse une nuit le conduire à un réveil aussi brutal. Sa porte s'écarta doucement sur le passage d'un petit pokemon inconnu dont il semblait partager les gouts, à le voir prendre tant de plaisir à écouter de la musique. Ce fut Aroha qu'il réveilla malgré tout et le spectre ouvrit grand ses yeux vers la source de ce bruit, si le petit pokemon était d'une douceur incroyable et n'avait rien d'un spectre hormis son physique - qui restait encore adorable. Dans le noir il en était tout autre : d'immenses yeux vert, fluorescent et vide, flottant dans les airs en laissant apparaître par reflet sa grande tête blanchâtre et le reste de son corps fantomatique, il n'en fallait pas beaucoup plus pour effrayer des cœurs sensible.

Ce fut exactement ce qui se passa quand le petit pokemon feu aperçu celui qui voletait en face de lui, poussant un hurlement en laissant sortir ses flammes ce qui fit, à son tour, hurler le pauvre pokemon plante, agressé au milieu de la nuit par une de ces créatures de satan. Le brun poussa un bruit surprit en se redressant d'un coup et en regardant son pokemon aurifié qui pointa le dessous du lit, son dresseur descendit et se pencha alors vers la source lumineuse et écarquilla les yeux en voyant du feu chatouiller le bois de son lit. Soan s'allongea alors, attrapa la petite créature fermement par une patte et le tira d'un coup en arrière pour le déloger, le faisant hurler de plus belle. Le brun continuant de l'empêcher de se cacher sous n'importe quel meuble, tous en bois.

Dernière édition par Soan Hastings le Jeu 19 Jan - 18:32, édité 1 fois

La lune. C'est joli la lune. C'est reposant de la regarder, de la contempler. Qui plus est avec ses pokémons. C'est pour ça que j'adore la fin d'année les nuits sont plus longues donc on voit mieux la lune et les étoiles. La neige joue aussi un rôle essentiel quant à ma préférence pour cette saison ainsi que l’embrasement des feuilles à l'automne. Cela fait déjà presque deux heures que je contemple le ciel. Mes pokémons n'ont pas réussi à tenir et se sont tous endormi dans mon lit. Sauf Speedy qui elle préfère dormir sur le toit mais ça c'est une autre histoire que je raconterais plus tard.

D'ailleurs un soir, alors qu'on se balader en ville un monsieur que je ne connaissais pas nous à percuter et puis m'a donné un oeuf sans que je sache pourquoi et puis il s'est tiré comme un voleur. Depuis je le garde sur mon bureau et Terry le surveille avec Speedy pendan que je m'occupe de mon Héricendre. 

La nuit suis son cours inlassablement on peut même parfois avoir la chance de voir une ou deux étoile filantes fendre l'encre de la nuit. J'en ai vu une tout au long de ma soirée, une seule et unique étoile filante. Le sommeil me gagne petit à petit avant de m'assoupir sur le rebord de la fenêtre. Mes paupières sont lourdes très lourdes et....


-RIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!

Je me réveille en sursaut et regarde autour de moi, Terry est là et commence lui aussi à se réveiller. Je cherche Phoën du regard. Il est introuvable. Sous mes couettes ? Toujours pas là. Sous le lit ? Pareil pas de Phoën. Un grand stress m'envahi. Et si il était tombé par la fenêtre ? Et si il s'était fait kidnapper ? Et si un pokémon plus gros l'aurai mangé? Et...

-RIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!

Ce cri m'est très familier et pour cause c'est celui que pousse Phoën quand il est apeuré. Je me précipite de ma chambre en pyjama. C'est à dire en caleçon t en maillot de corps. Je commence à courir dans les couloirs à la recherche de l'origine du cri. Ce cri m’amène devant une chambre dont la porte est entrouverte. Je ne toque pas et rentre comme une furie pour retrouver Phoën. La scène présente devant moi va sans aucun doute rester dan ma mémoire. Une espèce de fantôme en panique et un brun courir après une boule de feu. Ma boule de feu. Mon petit Phoën. Je me saisis de mon ipok et de mes écouteurs qui était calé entre moi et mon caleçon avant de lancer une musique. Une berceuse pour enfant. Phoën veut fuir par la porte mais je l’intercepte et lui vis les écouteurs sur ces petites oreilles.

L'effet est immédiat ses grandes flammes dorsales perdent en intensité avant de disparaître totalement. Je fais signe à l'autre brun de faire silence le temps qu'il se calme. Je commence à le bercer tendrement. Ses flammes sont assez petite. J'essuie ses larmes et il vient se poser dans mon maillot de corps le dos face à l'inconnu et ce fantôme. Je dis à Phoën d'une voix douce:

-Tout est fini c'est bon calme toi...

Bien qu'encore tout tremblant ses flammes deviennes inexistante. Il commence à me regarder avec ses yeux encore embués avant de se lover contre ma poitrine. Je lui retire les écouteurs et range l'ipok là où je l'ai récupéré. Je m'approche rapidement de l'autre avant de m'incliner légèrement.

-Excuse le de t'avoir réveillé il à échapper à ma surveillance et ce n'est encore qu'un bébé. Mais je pourrais savoir ce qu'il l'a rendu dans cet état ? Il n'arrête pas de trembler comme une feuille.

Je le regarde fixement en caressant la tête de Phoën. Après avoir écouté ses explications je commence à me présenter.


-Ah ok c'est pour ça alors. C'est vrai que c'est un grand timide et très peureux donc je suis encore désolé. Sinon je me présente Logan Atkinson un nouveau et le petit dans mon haut c'est Phoën mon Héricendre. J'en ai encore deux mais là ils dorment encore je pense.

Vu sa chambre ce garçon doit être quelqu'un d'assez dynamique et qui aime beaucoup de chose. Des gants de box, un piano etc... Même chez moi j'ai pas autant de chose. J'ai mes bouquins, ma musique et mon terrain de jeu c'est tout. Ah oui j'oubliais mes jeux vidéos aussi.


-Hé tu trouve pas que ça sent le cramé un peu ?

Sur le moment le garçon pensait bien plus à ses possessions matérielles qu'à sa propre sécurité. Son petit pokemon plante, pouvant voler, ne lui semblait pas courir le moindre danger et il l'imaginait sans mal s'échapper par la porte en cas de problème, son piano étant dans une position bien moins confortable. Hors la petite créature infernale ne cessait de hurler et de courir malgré toutes ses tentatives et quand enfin la chose eu l'idée de s'enfuir par la porte, un type débarqua en trombe pour lui en boucher le passage. Celui-ci attrapa le pokemon habilement avant de sortir son I-pok, un casque et de réussir à enfin calmer la créature de feu.

L'histoire aurait put se finir ainsi dans des excuses, un salut polit et tout le monde serrait retourné à ses occupations, laissant le brun vérifier l'étendue des dégâts et cajoler son propre pokemon qui s'était lové contre lui. Si visiblement ce n'était pas la politesse qui étouffait le dresseur du pokemon feu, qui, sans une once de gêne retourna à l'intérieur de la chambre avec entre les mains la créature qui avait failli l'embraser, Soan ne releva pas et fit lentement non de la tête, répondant simplement que ce genre de chose pouvait arriver et qu'il n'y avait pas mort d'homme. Il repris ensuite d'expliquer qu'il n'en savait en réalité rien si ce n'était qu'il s'était mit à hurler en voyant son pauvre pokemon qui avait eu bien aussi peur en voyant une telle torcher courir partout. Le brun tendis alors sa main vers l'autre garçon pour la lui serrer.

- Hastings Soan, je suis assez nouveau aussi, pour l'instant je n'ai que mon brocélôme, Aroha

Le concerné sortit la tête de derrière son dresseur pour doucement incliner la tête, visiblement peu enclin à sortir de son dos et à s'approcher. Il eut malgré tout bien l'obligation de le faire quand à une nouvelle réflexion, son bouclier s'agenouilla au sol pour regarder sous le lit et l'état de celui-ci avant de se redresser sur ses genoux.

- forcément le bois et le feu ne font pas bon ménage mais ça a juste l'air d'avoir roussit

Tirant sur le piano pour le sortir et en vérifier l'état, le garçon grimaça malgré tout en constatant le plastique légèrement fondu et les blanches qui avaient pris une teinte brune presque noir par endroit. Le branchant à une prise électrique il pianota doucement dessus pour en vérifier l'état et quand il s'approcha de l'endroit roussit, il y eu une grande gerbe d'électricité, le faisant sursauter et grimacer. Alors que lui était tout à sa concentration sur l'instrument, le petit pokemon plante leva un regard des plus sévère vers le coupable et son dresseur.

Le dénommé Soan commence à regarder les dégâts engendrés par Phoën, laissant son petit Pokémon sans protection contre l'envahisseur que je suis, enfin que Phoën est vu que c'est lui le plus dangereux. Après sa fouille pour le moins rapide, en même temps fouiller sous un lit ne prend pas 30 ans, il en ressort un piano électrique partiellement endommagé par les réflexes de survie de Phoën. En voyant ces dégâts je ne parviens pas à retenir un petit sursaut et un frisson me parcours. Son état ne me plaît pas, avec un peu de chance peut-être que Jirachi sera de mon côté et m'épargnera de la responsabilité de la sonorité, que j'espère encore potable. Soan le branche et commence à pianoter dessus jusqu'à parvenir à la zone critique et là... comment dire Jirachi s'est tiré en rigolant à gorge déployée me laissant seul sans miracle avec un piano HS pour un bon moment. Le fantôme me regarde des plus sévèrement, Phoën a l'air aussi d'être visé se mettant de plus belle à trembler. Le frisson qui me parcourais il y a peu se transforme peu à peu en véritable stress. Phoën commence à s'éclairer de sa lumière chaude, pas bon ça pas du tout bon même. Je l’attrape dans mes bras et commence à le caresser et pour la première fois depuis qu'il à eu la peur de sa vie il me rend un vrai sourire qui vient du cœur.

Le vrai problème persiste... Le piano. Etant donné que je suis responsable de mon Pokémon je dois réparer mes erreurs.

-Heu.... Si tu veux je peux te donner l'argent nécessaire pour heu t'en racheter un même si ça ne réparera pas les nombreux souvenirs que tu as dû avoir avec ce piano. Je suis vraiment désolé que mon Pokémon l'est détérioré.

En disant ces mots je m'incline devant Soan en faisant baisser la tête de Phoën. Je me relèves après 30 petites secondes et une idée me vient à l'esprit pour reculer la sentence du pianiste.

-Si tu veux on en reparlera demain vu qu'il est tard même Tetarte...

Comme pour me dire de me taire Terry entre dans la chambre de Soan en se frottant les yeux et agrippe la jambe avant de se rendormir aussitôt accroché à ma jambe. l est sérieux là je vais passer pour quoi moi après ? Mais sa présence peut être ma solution pour aller me coucher me reposer avant de perdre connaissance quand mon argent sera ponctionner.

-Mes Pokémons sont un peu crevé  je pense que je vais y aller. Je t'inviterais à boire un café si tu veux.

Je commence à me retirer avec dans mes bras deux gamins qui me servent de Pokémon avant de fermer la porte sans vraiment écouter ses remarques.


La nuit avance doucement et la lune cède doucement sa place  à l'astre solaire. Alors que Terry vient de se réveiller et vient me lécher la figure pour que je me réveille. J'entrouvre mes paupières et regarde mon réveil. 5h45 du matin. Je regarde Terry dans les yeux et regarde mes messages sur mon ipok. Je tâtonne à sa recherche à moitié dans le flou mais ne le trouve pas dans mes poches. Rien dans mon lit non plus. D'un coup je stresse et me relève m'assurant qu'il soit par terre. Toujours rien... Mais... Mais c'est pas vrai je l'ai pas perdu quand même ?? Peut-être qu'il est dans la chambre de l'autre Volta. Go..To..So..No..Soan. Oui bon j'ai pas une grosse mémoire des noms, e,core mois le matin très tôt. Ne voyant pas dans la nuit, je ramasse Phoën qui dort encore et le cale directement contre ma poitrine. Mon t-shirt de nuit étant devenu sale quand les quelques bout de plastique fondus sot venus consteller ce dernier je l'ai mis au sale.

Je sors de ma chambre laissant dormir mes co-Voltas. Le couloir est silencieux et seul une bonne raison me pousserais à m'y aventurer. Surtout si ma collection secrète de mon ipok peut-être vu par n'importe qui vu que j'ai oublié de mettre un code de déverrouillage dessus. Je m'avance dans le couloir tiré par Terry et arrive devant la chambre de Soan. Je commence doucement à réveiller Phoën pour qu'il puisse m'éclairer. Son réveil est plutôt long mais il commence à générer de petite flammes comme une bougie pour éclairer la pièce en minimisant les risques de réveiller Soan.

J'ouvre la porte dans un petit grincement et pénétré dans la taverne de l'activité divers et varié en éclairant mes zones de recherches. Je ne le trouve toujours pas et c'est le seul endroit où je n'ai pas cherché. Soudain j'entends du bruit derrière moi. Je sursaute et me retourne pour voir l'origine du bruit.

Le regard planté sur l'instrument, il n'écoutait plus vraiment ce que l'adolescent en face de lui pouvait bien être en train de raconter. Si depuis le temps qu'il était à l'école il s'était rendu compte que les voltalis étaient bruyant et énergique, souvent trop et les quelques histoires sur ce qu'avait fait des membres du dortoir n'étaient généralement pas glorieuse, il ne s'était jamais attendu à se retrouver dans une telle situation. Qu'allait-il faire pour s'entrainer, avec les cours il n'aurait sans doute pas le temps d'aller acheter un instrument avant un moment et au final, il n'avait aucune idée si il pourrait trouver son bonheur sur cette île. Rien que d'imaginer annoncer à sa mère l'état de l'objet et sa réaction en voyant une photo, il s'attendait à la voir arriver comme une furie et molester ce garçon et son pokemon.

Un petite soupire s'échappa de ses lèvres et son petit starter s'agita d'autant plus violemment, ses yeux s'illuminant d'un éclat vert et froid. Dire que cette petite créature était un être doux et facile à vivre était souvent un euphémisme mais malgré les problèmes qu'ils avaient rencontré, une chose pouvait le mettre hors de lui. Allez savoir comment il percevait le caractère étrange et changeant de son dresseur mais il s'y était habitué et à présent où celui-ci se refusait à réagir, le pokemon plante le fit à sa place.

A peine avait-il prononcé le mot "café" que la petite chose s'anima, commençant à pousser des bruits interminable et vibrant de colère tendis qu'il voletait devant eux, haussant le ton dès que le petit de feu se faisait entendre. Quelque chose d'égoïste l'avait également animé, ce plaisir fou d'écouter son dresseur ou de juste pourvoir être lové contre lui alors qu'il jouait et à présent, il s'en voyait privé. Alors que cette créature ose encore plus venir pleurer d'avoir peur, cela le mettait hors de lui et bébé ou pas, il ne semblait aucunement s'en soucier et quand enfin, ils partirent, il continua contre la porte. Il fallut bien les mains et les bras de son dresseur qui l'attirèrent contre son torse et un interminable câlin pour enfin lui permettre de se calmer et reprendre son sang froid. Le reste de la soirée fut pour eux de discuter un moment sur ce qui était permis ou non de faire et s'en prendre à un bébé, coupable ou non n'en faisait pas vraiment parti. Jamais il n'avait eu jusque là à réellement le reprendre sur son comportement et maintenant que c'était le cas, rien ne lui avait semblé meilleur que simplement lui expliquer le problème et laisser couler.

Pourtant, au milieu de ce qui était au final encore la nuit, un bruit éveilla le petit plante et en ouvrant ses grands yeux lumineux, il fixa avec horreur le dresseur qui s'était infiltré dans leur chambre et fouillait ici et là sans se soucier de rien. Bondissant sur eux, il poussa un bruit furieux en lançant une attaque étonnement sur le petit pokemon feu, réveillant au passage son dresseur qui, bien trop endormi, semblait avoir perdu tout son sang froid habituel. Se tournant d'un mouvement pour ouvrir son regard vert il se redressa juste un peu pour hurler.

- CA VA DENTRER CHEZ LES GENS, TU VEUX QUE JE TAIDE ? DEGAGE

Il n'avait aucune envie de savoir ce qu'il venait faire là et encore moins celle de le laisser fouiller sa chambre sans rien dire et si celui en face de lui avait tenté de répondre quoi que ce soit, sans doute aurait-il hurlé un "je m'en fou" rageur et aurait continué de brailler qu'il dégage jusqu'à ce qu'il agisse effectivement. Le brocélôme, toujours dans les airs, vibrait furieusement et à voir les mouvements de ses feuilles ou de ses petits bras, était prêt à lancer une nouvelle attaque.

A peine me je me retourne qu'un fantôme volant sauvage s'en prend à mon bébé. Son premier coup depuis sa naissance et en plus il à l'air de bien le supporter malgré son vol contre le mur. Il est tétanisé et se retourne en tremblotant. Pour la première fois je l'ai vu avec des eux mélangeant larmes et colère. Pas beau à voir. Il ouvre la bouche pour attaquer le fantôme vert quand je m'interpose devant lui. Je l’attrape et il me mord les doigts. Il lui en veut c'est certain. Je me retourne vers le petit volant qui est apparemment fâché et lui jette un regard noir. Comme pour me dire d'arrêter son dresseur se réveille et me gueule dessus.

-Alors oui je suis rentré sans ta permission, oui je recherche mon ipok dans a chambre mais...

Il me coupe dans ma phrase en faisant retentir mes tympans. Je commence aussi à hausser le ton.

-TU PEUX PAS TENIR TON POKEMON EN PLACE CRÉTIN ? IL T'A RIEN FAIT ET TON POKEMON L'AGRESSE.

Je commence à m'énerver, non mais sérieux qui attaque les bébés juste parce qu’ils sont rentrés chez eux ? Je tente de calmer Phoën en le caressant.

-Chuuuut là tout doux ce boulet ne sait pas ce qu'il fait.

Son Pokemon volant commencer à m’agacer, à vraiment m’agacer si bien que je lui envoi une baffe qui traverse son petit corps. Je ne m'en apperçois pas et continuer à essayer de le toucher en vain. Phoën m'aide et essaye lui aussi de le taper mais ses petites pattes.

-Excuse toi au moins auprès de Phoën il à rien fait lui.

Mais non Môssieur continue de brailler. Sérieux il sait pas se la fermer des fois. Pire qu'une alarme incendie. Mais non je ne partirais pas d'ici sans mon ipok. Même si je dois me battre. Moi en tant qu'humain pas en tant que dresseur. Mes muscles commencent à se tendre et je sens mon sang-froid qui part en courant loin très loin de cette pièce. Si il e comprend pas les mots on va y aller à la manière forte. D'habitude je déteste me battre, mais là ce type qui est obtus à un point qu'il ne veut même pas s'excuser pour avoir blesser un bébé.

Je vais le démolir.

Je dépose Phoën sur le sol en lui demandant de se mettre à l'abri mais il reste la à essayer de taper le petit type spectre. Je me retourne vers l'autre demeuré et me précipite sur lui en essayant de lui asséner deux trois coup de poings dans la tête histoire de bien l'amocher. Mon but est clair lui faire regretter d'avoir blesser Phoën.