La quête de la brosse à cheveux rose à pailette feat.Sirius L'herbe caressait sa plante plantaire dénudée alors qu'elle avançait sans vraiment en profiter. Des buissons sauvages, des arbres et des lianes pendantes commençaient à ponctuer son chemin -signe qu'elle n'était plus loin- Bellamy se demandait encore et encore comment elle avait pu se retrouver dans cette histoire... Quand elle avait reçu cette étrange lettre manuscrite aux courbes élégantes et au parfum fleuri, elle s'était d'abord sentie flattée que ses talents d'archéologue soient enfin reconnus, puis elle avait lu. Andreas Heartnett et ses espoirs s'étaient écroulés. Le référent des voltalis n'était pas connus pour encourager les scientifiques à partir en expédition et la petite rose avait une étrange appréhension : celle que c'était son tour. Son tour de passer sous les mains de l'extravagant professeur... Et si beaucoup de mentalies auraient fait des pieds et des mains manucurées pour être les victimes d'un de ces redoutées rellookings, elle n'avait aucune envie que l'homme l'invite à enlever son confortable saroual multicolore ou son kimono coloré aux motifs héliatroncs, elle n'avait aucune envie qu'il lui force à couvrir ses pieds avec... Bellamy déglutit. Des talons hauts ou autres outils de tortures banalisés. Et alors que Bellamy pénétrait dans la Jungle Sombrefeuille laissant un damier de lumière parcourir son petit corps puis l'obscurité l'avalait. L'appréhension grandissait, prenant son coeur en otage. Finalement, au bout de quelques-minutes : elle écarta un buisson touffu, puis tomba nez à nez avec un autre élève qu'elle ne reconnut pas de suite ; ce qui ne fut pas le cas de Lolita : Le tapir semblait devenir écrapince alors, qu'il agrippait la frêle jambe de Bellamy tentant vainement d'y cacher son petit corps boudiné. Bellamy regarda quelques-instants sa tapir, semblant ne pas comprendre. Elle réajusta son regard sur le garçon et le reconnut finalement : elle ne le connaissait pas vraiment, juste de réputation, mais elle avait fait appel à ses services pour l'anniversaire de Lolita et le cadeau du costume de magical drowzee. Et la rose déglutit de plus belle... Un coordinateur mode... Voilà tous les éléments en place pour son relooking. Oh... Cela allait faire tellement plaisir aux autres mentalies.... Et alors que Lolita jouait les jeunes innocentes troublées par un désir qu'elles ne sauraient contrôler, la rose prit son courage à deux mains, déglutit et s'approcha du noctali. Elle le salua à la manière Alolienne et s'appuya sur un arbre. Un silence de plomb s'installa ce qui ne fit que serrer l'estomac de l'archéologue en herbe, Sirius ne savait pas non plus ce qu'Andres leur réservait et vu sa réserve et son manque de verve sans doute était-il aussi effrayé qu'elle. Sans doute. Soudain et comme une de ces fée de contes qu'elle lisait enfant : Andréas apparut de nulle part dans un nuage de paillettes et leur confia une quête épique ! Et Bellamy ne put s'empêcher de retenir un gloussement, les joues rougissantes elle tenta de faire bonne figure jusqu'à ce que Andréas disparaissent comme il était venu, puis elle ouvra les vannes : et éclata de rire. Une brosse à cheveux ? Tellement superficiel. Tellement mentali. Et la kalosienne se demanda un instant si Andreas et Melty ne feraient pas mieux d'échanger leurs dortoirs. Ce n'était pas le cas et elle n'allait pas s'en plaindre. Comment se plaindre de bouffe ? Son fou rire éteint, elle se tourna ensuite vers son partenaire de galère et... Elle fit plutôt bien accueillie. - Je suppose qu’on a pas le choix. J’espère que tu seras assez compétente pour ne pas m’handicaper dans la recherche. J’en doute, mais sait-on jamais, les pokemons légendaires d’Alola pourrait avoir pitié de toi. assena t'il sèchement. La petite rose en resta bouche bée. C'était méchant et hautain et glaçant. Finalement peut-être que malgré sa réputation Sirius était bel et bien un de ses immondes noctalis que tout le monde haïssait. Lolita aussi tomba du haut monde, elle ne put détacher son regard de son idole avant de le détourner. Déception. Fidèle à sa dresseuse : elle enroula sa trompe autour du poignet de cette dernière et le duo resta immobile face aux paroles de l'autre. Ils étaient coincés ensembles, la moindre des choses c'était de faire des efforts pour ne pas être un petit con prétentieux. Non ? Mais déjà Sirius s'était avancé dans la foret, sortant deux pokémons que Bellamy ne prit pas la peine de détailler. Ses mots étaient bien trops coupants pour que Bellamy ne prenne le temps de s'attarder sur lui et tout ce qui le concernait, elle préférait se concentrer sur ce que la vie avait de meilleur à offrir... Pas le caractère de Sirius, donc.. Puis le noctali lança une autre pique, qu'il croyait surement intelligente. La rose s'avança d'un pas et se plaça devant Lolita, comme si elle tentait de faire barrage entre les fantasmes de son tapir et la réalité. Elle se remit une mèche en place -fiére- et mordit les mollets de Sirius comme il avait commencé. Qui s'y frotte si pique : "Bien... Je ne sais pas ce que vous apprends dans les cours de survie en foret chez les coordinateurs modes. Ou même dans les simples cours de logique d'ailleurs. Mais je ne suis pas certaine qu'avancer au hasard pour se perdre à coup sur soit une bonne idée..." Sur ces mots Bellamy s'accroupit et ouvra son sac à dos : elle en sortit son ipok et profita du fait qu'elle ait encore un peu de réseau pour télécharger un semblant de plan de la Jungle sombrefeuille : mal cartographiée, maugréa elle. Elle attacha ensuite sa lampe torche LUMIMAX et son cherch'objet à sa ceinture avant d'enfin sortir un gros paquet de paillettes - des recharges pour son bazooka. Rapidement elle ouvrit le paquet en deux et l'étala au sol, sifflant ensuite sa starter qui s'approcha et plongea sa trompe sur le sol maintenant pailleté. Bellamy se releva, s'épousseta et regarda quelques-instants son tapir dont la trompe faisait maintenant des allers retours entre elle et Sirius. Damn it, il fallait qu'ils soient tous les deux les étudiants les plus pailletés de l'académie. - Laque ordonna t'elle au noctali en tendant le bras. Sans grande surprise, le noctali en avait. Fut t'il soudain pris pas une poussée de bon sens ? Ou captivé par son génie ? Bellamy n'en savait rien et elle s'en fichait. Elle attrapa la laque et la vida entièrement sur le sol pailleté, laissant soin à Lolita de renifler une autre fois. Sans une once de délicatesse, elle envoya la laque à son camarade en déclarant "vide" sur un ton sec. Mais voilà Lolita qui partait, trompe au sol dans la -quelle ne fut pas la satisfaction de Bellamy- direction opposée qu'avait pris Sirius. Elle ne cacha pas son sourire ironique, ni sa fierté quand elle lui emboita le pas et déclara - un peu au hasard (mais ça, Sirius n'en savait rien) : -Est. C'est toujours l'Est. Bellamy : 1. Sirius : 0. Pensa t'elle en allumant sa lampe Lumimax et en commençant à éclairer les silhouettes effrayantes des arbres. Que cette jungle était sombre ! S'en était presque effrayant. Voilà toute la troupe qui suivait l'odorat de Lolita et semblait t'il que personne ne remarquait les petites spores lumineux qui les suivait à la trace.... |
La quête de la brosse à cheveux rose à pailette feat.Sirius Le petit groupe était à peine reparti que voilà déjà Sirius qui se remettait à mordre les mollets de la rose comme le misérable petit Malosse hargneux qui était. Cette fois ci, il n'attaquait ni les ses compétences, ni sa patience mais bel et bien Lolita. Et son mollet se mit à saigner. De quel droit cet abruti se permettait t'il de mettre en doute la connexion qu'elle avait avec sa starter ? Oh si ça ne tenait qu'a elle... Cela feraient longtemps qu'elle lui aurait assenait un violent coup de poing, l'abandonnant -nez bien saignant- au milieu de la jungle. Malheureusement pour elle -et heureusement pour le visage si soigné de son camarade- ils avaient une mission en commun. Aussi se contenta t'elle de dédain, en arborant un air pincé. Mais il suffisait de jeter un coup d'oeil à ses joues carmins ou à ses poings blanchis pour comprendre quel sentiment le brun lui procurait réellement. Elle n'était pourtant pas du genre à hair quelqu'un, mais quand elle avait ses raisons... Respirant un grand coup, la rose se calma en commençant à faire un de ses chignons tortueux et labirhyntiques dont elle avait le secret, il voulait jouer... Et bien que le jeu commence. La rose, bien décidé à répondre à toutes les piques du brun par de violents coups de battes de baseball, reprit : -Tu es un bien piètre dresseur pour ne pas comprendre le lien qui m'unit à mon pokémon. Et un bien piètre coordinateur mode pour penser que Lolita n'est qu'un simple Soporifik... Bellamy acheva son chignon sur ses mots avec un petit sourire satisfait sur le visage. Bellamy: 2. Sirius: 0 et sur son propre terrain s'il-vous-plait ! Elle jeta aussi un oeil à sa starter la trompe fixée sur le sol et remarqua que ses hanches s'étaient mises à se déhancher de plus en plus, elle savait que ses quelques-mots avaient fait plaisir plus que de raison à sa diva. La rose entreapercut un rayon lumineux derrière elle. Sirius venait de faire sortir un autre pokémon, par curiosité Bellamy se retourna et frissonna quand elle aperçut un Funécire se poser sur l'épaule de brun. Il avait fait exprés, ce n'est pas possible... Non, il ne pouvait en aucun cas connaitre sa quasi phobie pour les funécires, mélancolux et lugulabres. Néanmoins que le coordinateur possède une de ses... horreurs. N'aiderait encore moins la rose à l'apprécier. Elle espérait juste que la sueur qui perlait sur sa nuque passeraient comme une réaction du à l'humidité de la jungle.... O que sa mission prenne fin. La rose s'éloigna de quelques-pas du brun. Hors de question qu'il ne s'aperçoivent qu'elle avait peur de son ridicule petit pokémon. Hors de question qu'il ne s'en serve contre elle. Aussi, elle se faisait un plaisir de profiter des différents racines et grands feuilles tropicales pour s'éloigner encore du coordinateur. Il y a quelques-minutes encore, avant que l'horrible petite bougie maléfique pointe le bout de sa mèche, Sirius qui trébuchait, ça l'aurait fait ricaner. Petits ricanements tout ce qu'il a de plus méchant. Mais maintenant, elle n'avait aucune envie de rire et faisait tout pour ne pas croiser le regard du brun, pour camoufler, cette peur qui la prenait aux tripes, au visage et qui envahissait petit à petit, insidieusement, tout son corps. Un cri soudain, lui permit de souffler un peu, alors que toute la jungle semblait secoué par cet appel de détresse. Bellamy profita de Sirius qui se tournait pour lâcher un soupir et laisser ses membres trembler quelques-minutes, son regard bleuté croisa les yeux bovins de Lolita qui fronça les sourcils. Pourquoi sa dresseuse semblait si male à l'aise ? Mais le tapir n'eut le temps de se poser plus longtemps la question que voilà déjà Sirius qui partait en courant vers l'origine du bruit. Quelle bonne idée courir vers la source de danger, Lolita se facepalma : ses humains et leur héroisme. Sans attendre, elle se saisit de la main de sa dresseuse et la traina de force à la suite du brun. Le pokémon psy ne savait pas ce qui agitait ainsi sa dresseuse, mais si elle se sentait en danger autant resté groupé, aussi désagréable que le groupe était. Trés vite le duo rejoignit Sirius déjà agenouillé face à sa capumain, le coordinateur leur lança deux foulards et argua que c'était probablement une attaque qui avait endormi son pokémon. Bravo Sherlock pensa Lolita en nouant le foulard autour de son cou et en admirant la couleur (elle ne risquait pas de s'endormir vu sa capacité spéciale, mais devait avouer que même en période de crise Sirius avait choisi une couleur qui sied à son pelage) -Ces lumières là, c’est des Mucioles non ? Ça a des attaques pour endormir ? demanda le coordinateur à sa dresseuse. Curieux le tapir tourna le regard vers la rose, mais aucune réponse ne vient. Bellamy semblait ailleurs, tétanisée, le regard fixé sur l'épaule de Sirius. Inquiète, Lolita enroula sa trompe autour du poignet de l'étudiante et la serra de toutes ses forces. De son coté, l'apprentie archéologue se faisait violence pour réagir mais toute son attention était fixée sur la petite bougie qui trônait fièrement sur l'épaule de Sirius. Elle haïssait cette petite bougie de tout son être. Une drôle de nausée parcourut son corps en même temps que ses pires souvenirs. Au début, elle avait était amusée par l'arrivée impromptue de ses pokémons dans le couloirs de l'hôpital. Leurs flammes l'avait fait rire, elle, délicate et fragile petite fille. Puis elle avait grandi, appris et compris. Elle avait compris que ces... monstruosités ne venaient que lorsqu'un de ses amis mourraient. Elle avait compris qu'ils enfermaient leurs âmes dans leurs flammes, les privant de tout repos éternel. L'hôpital avait un temps envahi et chaque nuit, elle entendait leur cri lugubre volaient les âmes des autres patients. Elle détestait ces pokémons. Plus que tout au monde. Et aujourd'hui, elle déstestait Sirius de lui imposer cela sans le savoir. Pourtant elle n'avait qu'a s'en aller, le laissant seuls avec ses pokémons endormis pourrir dans un coin de la jungle, perdu à tout jamais. Sans doute cette monstruosité dévorerait son âme. Bien fait. Mais même faire demi-tour et partir elle n'y arrivait pas. La rose ne s'était imaginé qu'on pouvait se haïr pour sa propre bonté. Car plus que la peur, c'est bien cette bonté qui la bloquait. Hors de question d'être comme eux. Aussi lorsque Lolita lui serra le poignet, et que Sirius lui posa une question. Elle répondit, ça lui brula les lèvres mais elle répondit : -Non. F'in je connais pas les attaques de Mucioles mais il n'y en pas içi. Ca doit être des lampignons. Elle jeta un coup d'oeil discret et rageur au funécire, avant de déglutir et de réciter : -Endémiques d'Alola. Attire ses proies grâce à des lumières, les endort puis... Elle hésita une seconde, son regard se promena des spores lumineux à celle apportée par la flamme du pokémon de Sirius. Aspire leur énergie vitale... Bellamy sentit ses genoux trembler légèrement. Elle savait depuis longtemps que les pokémons n'étaient pas tous gentils et mignons. Même l'espèce de Lolita avait une mauvaise -et infondée- réputation. Mais le dire à haute voix, dans ses circonstances... - ... Est sensible au poison. Lolita ? Le tapir comprit et hocha la tête. Il tendit sa trompe et laissa en sortir un nuage de fumée violette qui recouvrit tous les spores lumineux, voilà qui devraient ralentir ces satanés champignons. Le tapir jeta ensuite un regard à sa dresseuse, un air satisfait sur le visage, cette dernière promenait son regard de Sirius -en prenant bien soin d'éviter son épaule- vers lui, un message équivoque gravé dans les yeux : il fallait y aller, maintenant. |