Il pose ses mains sur ses hanches, un sourire malicieux au coin des lèvres. Sa petite équipe est presque au garde à vous devant lui. Quoi de plus normal alors que dans quelques heures, ils partent tous pour Alola, cet archipel idyllique. Sauf que gros problème vous dira Sirius, rien n’est prêt. Où tout du moins, tout est prêt, sur les to do list. Que voulez vous, s’embarquer dans un concours de coordination qui termine quelques heures avant le départ, ça vous surmène et vous finissez par vous retrouver totalement démuni. Du moins, si vous n’êtes pas Sirius Béta Powell.
Il tape dans ses mains. Il n’en faut pas moins pour que toute l’équipe se mette en marche. Et on fait les valises et on part à la costumerie chercher de quoi s’occuper … il y en a pour tout le monde ! Oui Monsieur ! Tout le monde a ses tâches à faire ! Alors si certains grognent un peu, Sirius les met rapidement au pas et c’est grâce à cette discipline de fer (tout à fait monsieur, ça n’a rien à voir avec le regard d’Adara derrière Sirius) que toute la petite troupe peut-être sur le pont du bateau et sans avoir rien oublié. Et dans les temps. Si c’est pas beau le progrès.
Toujours est-il que le voyage est semblable à mille autres. C’est long, c’est chiant et le seul intérêt c’est le buffet à l’intérieur, si il n’a pas déjà été dévalisé. Alors il attend et il dessine quelques idées de costumes. Cette fois-ci c’est inspiré d’Alola, la destination du jour. Ils vont sur l’île d’Akala, la plus grande, et de ce qu’il sait, il dormira chez un vieux monsieur dans une ville au nom imprononçable (Ohana) avec Lyra Scarlett et Elio Nagashi. Il les connaît tous les deux. L’une mieux que l’autre mais c’est pas ça qui va l’empêcher de passer des vacances de folies !! Il est chaud patate comme on dit.
Le débarquement du bateau et l’embarquement pour Ohana se passent impeccablement et le voilà dans le bus jusqu’à la petite ville pittoresque qui lui rappelle les décors des vieux westerns. Ça en fait de la poussière tout ça … Il espère que ça va salir sa sublime chemise alolien (il est dans le thème) verte avec des crabes rouges … Et puis il faut dire que c’est un peu la déception … Elle est où la mer et la plage de sable chaud ? L’eau turquoise ? Ses vacances idylliques semblent un petit peu se casser la gueule.
C’est donc mi-figue, mi-raisin qu’il arrive à destination et qu’il sort du bus pour retrouver son très cher papy. Il porte un grand panneau avec leurs trois noms écrits dessus, donc il peut pas vraiment se tromper. Après avoir récupéré ses valises, il s’avance donc vers le vieillard. Et pourtant, il a l’air en sacré bonne forme ce papy et il a une sacré poigne quand il tapote le dos de Sirius pour lui souhaiter la bienvenue après le geste si typique des habitants d’Alola.
Sirius prend alors le temps de l’observer alors qu’il se présente. Plus petit que lui (ça c’est facile) il doit faire dans les un mètre soixante cinq. Ses cheveux poivre et sel sont recouvert par un chapeau de cowboy et pour tout dire, toute sa tenue laisse entendre que c’est un véritable cowboy. La chemise, le pantalon avec les chaps qui remontent jusqu’aux cuisses, le petit veston … c’est vraiment rigolo. Le papy a une super grosse banane et ça, ça réchauffe le petit cœur de Sirius qui se dit que finalement, la plage, il ira en bus. La voix du papy est grave et chaude, elle déraille un peu, témoignage de son age quand il se présente. « Salut gamin, je suis Amos Jones. C’est chez moi que tu vivras cet été, j’espère qu’on va bien s’entendre ! » Avec autant d’enthousiasme, Sirius lui répond en se présentant, ajoutant qu’il est enchanté de faire sa connaissance. Le papy poursuit ensuite. « On attend tes colocataires et on file. J’habite un peu à l’extérieur de la ville, je suis éleveur de Bourinos et agriculteur, donc tu comprends je peux pas être en centre ville. Et je vois peu de monde, c’est pour ça que je vous prend sous mon aile cet été. Ça donnera peut-être des idées à ma famille aha ! En tout cas, j’espère que ça vous dérange pas, on aura une bonne ballade de 20 minutes à dos de mes Bourinos pour arriver au ranch. » Et là c’est fini. Sirius a adopté le papy. Adorable comme il se préoccupe de leur confort alors qu’il ne les connaît même pas ! Il sourit grandement et répond que il n’y aura aucun soucis. Et les deux hommes commencent à discuter en attendant les deux autres colocataires.