"Mon premier jour de boulot !"
Oui, j'allais faire un petit job d'été, c'est qu'avec toutes mes dépense pour visiter les lieux touristiques d'Alola, mon porte-monnaie commençait à souffrir, même l'argent de poche que me donnait maman ne suffisait plus en comptant mes pokémon, puis moi. J'avais donc postulé pour un petit job dans le restaurant de Barbara qui se situait a Akala pour la semaine, apparemment il avait besoin d'effectif, son restaurant se trouvait à KoniKoni, heureusement je n'avais pas à me déplacer sur une autre île pour le coup ! Travailler dans un restaurant ça ne devait pas être compliqué, travailler a la plonge, faire le service... Pourquoi ça se passerais mal après tout ? J'avais toujours l'impression que c'était a ces moments où j'essayais de me rassurer que quelque chose allait me tomber dessus. Enfin, pas le temps de rester là sur mon lit a rêvassé, un peu plus et je vais être en retard !
Après m'être préparé, je pars en direction de KoniKoni, au côté de Tsuki et Watson, pour éviter la casse. Watson m'observait toujours de son regard terrifiant, déjà que Pénélope ne voulait pas rentrer dans sa pokéball la nuit, maintenant Watson, qui s'amusait a m'observait durant mon sommeil... J'imagine qu'avec le temps ça lui passera.
Je pris le bus en direction de KoniKoni, accoudé a la vitre, je me questionne sur mon job d'été, Barbara ce n'était pas n'importe qui non plus, c'était une capitaine d'épreuve. Est-ce qu'elle était quelqu'un de sévère quand, il s'agissait de la cuisine ? J'espère ne rien faire casser là-bas... Et si je fais trop de boulettes, ils vont me virer ? Ce serait horrible ! Je me retrouverais a la porte et... Ah on est arriver ! Je descends du bus, et me retrouve dans la fameuse ville Johtoiste, j'avais déjà eu l'occasion de la visiter, lors de mon exploration des Ruines de l'Éveil donc elle ne m'étais pas totalement inconnu, il suffisait juste que je retrouve mon chemin dans la ville. Plus facile à dire qu'à faire avec mon sens de l'orientation...
Après une quinzaine de minutes à trouver le restaurant, j'arrive enfin devant le bâtiment. J'entrais dans le restaurant familial, il était bondé, des clients qui attendaient leur commande et qui s'impatienter, d'autre qui dégustait le célèbre Barbaragoût. Le restaurant avait beaucoup succès, pas étonnant avec le nombre de touristes ! Barbara arriva devant moi avec un bloc note a la main, elle avait l'air de ne plus savoir ou se donner la tête avec toutes ses commandes.
"Bienvenue au restaurant Barbarégale ! Vous venez commander ? À moins que tu soit un des élèves de la Pokémon Community qui viens travailler ici ?"
"Euh.. Bonjours, oui, je viens pour le travail !"
"Parfait ! Les autres ne devraient pas tarder à arriver alors. On se met au boulot tout de suite ! Tu vas faire le service pour les deux premiers jours ! Pas de temps à perdre, il y a des clients qui s'impatiente, c'est une jungle ici ! Alors tâche d'être a la hauteur et pas le temps de rêvasser Dodoala ! Des questions ?"
"Bah...je..."
"PARFAIT ! Tiens ton tablier, aller !"
Elle me pousse en direction des cabines pour me changer, bon tout va bien se passer hein..? J'avais qu'a bien mémoriser les commandes, et ne rien faire tomber... Tsuki me tapota l'épaule pour me dire que tout allait bien se passer, et qu'il serait là en cas de pépin. J'espère bien... Je me vêtis du tablier noir et blanc, puis me met directement au boulot. Je file en cuisine, la bonne odeur des plats me met en alerte. Ah, ça donnait vraiment envie ! Il était vraiment équipé question matérielle de cuisine, on avait affaire à une cuisine dernier cri ! Elle semblait mêler cuisine traditionnelle et moderne a la fois ! C'était donc à ça que ressemblait la cuisine d'un restaurant ? Un homme assez baraqué au fourneau me regarda du coin de l'œil, il s'arrêta net dans ce qu'il faisait et s'approcha vers moi.
"GARDE A VOUS !"
Par réflexe, ou par peur, sûrement les deux, je me mis au garde-à-vous, c'était qui lui ? Un cousin du Général Jackie..? Il n'avait pas l'air commode...
"JE SUIS LE CUISINIER EN SECOND DE BARBARA, SERGENT BORIS ! ET JE VAIS TE DRESSER BONHOMME ! AVEC MOI PAS DE RÉPIT ! LA CUISINE, C'EST COMME À L'ARMÉE ! PAS DE MAUVIETTE ICI !"
Tsuki sentait ses oreilles qui bourdonné, lui qui se trouvait sur mon épaule, il a dû le sentir passer... Il était obligé de crier aussi fort...? Le sergent Boris avait un accent assez prononcé. J'avais l'impression d'avoir affaire a un Brouhabam en colère, ce boulot n'allait pas être facile, mais alors pas du tout. Il me tendit un calepin, de quoi écrire, et me voilà partis sur le champ de bataille, par ou étais-je censé commencer...? Je vois une cible deux tables à gauche, une famille qui doit attendre qu'on prenne leur commande ! Je devais faire bonne impression, si je ne voulais pas finir en corvée d'épluchure de patate, enfin, ce serais assez normal vu qu'on se retrouve dans un restaurant... Je me dirige vers la famille.
"B-bonjour, bienvenue.. au restaurant Barbarégale ! Vous avez choisi ?"
La mère des trois enfants se mit à émuler une liste de plats diverse, mais j'étais censé écrire tout ça ?! Je commence à écrire comme un forcené sur mon calepin, je crois avoir tout noté... Je me dirige vers les cuisines pour donner ça en cuisine quand quelqu'un entre dans le restaurant. Par réflexe, je me dirige vers la personne sans faire attention sur qui j'étais tombé...
"Bonjour... Bienvenue au restaurant Barbarégale ! Voici une table a... Logan ?! Tu viens manger ici ?"
Le voltali me regardait, lui aussi avait l'air d'être surpris de me voir ici. Je n'ai pas le temps de lui demander ce qui s'était passé après notre incident sur l'île Noadkoko que le colonel Boris me crie dessus. Aie, pour une première impression, ça commence bien..
"HOP HOP, SOLDAT PAS LE TEMPS DE PARLER AU CLIENT ! REPLIS À LA BASE !"
"OUI SERGENT BORIS EXCUSEZ MOI !"
Voilà, maintenant que je commence à crier comme un sourd moi aussi, je laisse Logan en plant, malheureusement, je n'avais pas le choix, on m'attendait à la base, enfin en cuisine...
Je viens de trouver un petit travail à KoniKoni non pas pour me faire de l'argent mais pour dormir ailleurs que chez Tim et Ana. Chez Tim Toméo ne m'inspire pas confiance et franchement je suis pas super à l'aise avec lui même si des fois il peut être cool , je ne veux pas aller chez Ana à Poni avec ce que je lui ai fait et ce qui s'est passé avec Lucile au volcan j'ai pas trop envie de la revoir tout de suite même si évidement on a des choses à se dire. Ce boulot va me changer les idées. Et une fois n'est pas coutume mon moyen de transport c'est... Willy mon nouveau compagnon. Sa taille l'empêche de rentrer dans la piscine de Tim alors je le laisse se prélasser dans la mer sur laquelle j'ai vu toute la journée. Faut dire qu'il s'est bien intégrer. Mais il est un peu... simple. Quand il s'échoue sur une plage, au lieu de se battre pour retourner à l'eau, le mien lui sort sur le sable chaud. Mais c'est un vrai navire à lui seul.
C'est pour ça qu'aujourd'hui je l'utilise comme navire pour aller rejoindre KoniKoni et le restaurant où j'allais travailler. Je ne sais pas encore en quoi consiste mon travail mais j'imagine que ce ne doit pas être compliqué de servir des commandes.
Nous arrivons au nord de la ville, vu que c'est le chemin le plus direct, et je laisse Willy faire trempette et me suivre tant qu'il le peut. A vrai dire et ville est calme, elle à l'air de sortir du temps. J'ai l'impression de retourner à une lointaine époque juste en regardant la ville. Ses toitures chevauchantes styles asiatiques donne un charme fou à cet ville. Je suis sûr qu'ils doivent organiser de nombreux événements comme des soirées feu d'artifice où les gens viennent en yukata multicolore. Si seulement j'aurai pu en assister à au moins une en charmante compagnie. Je soupire. Ce ne sera pas pour tout de suite.
Quelques Pokémons sont avec moi. Il y a Phoën, Terry, Elsa, Ban, Speedy et Vhiri mais bon lui et les émotions ça fait mille. Je ne sais même pas si il s'entend bien avec le Météno d'Ana. On verra plus tard. Le restaurant est devant moi. Le Barbarégale hein ?? A première vu il ne paye pas de mine comme ça mais je ne sais quel est cet odeur appétissante et alléchante que je sens. Je rentre par curiosité et tombe nez à nez sur Haru. Depuis mon expédition de l'île Noadkoko je lui est juste envoyé un vague message pour dire « je suis en vie ». Je suis un peu sur le cul je m'attendais à voir une serveuse mignonne mais non je tombe sur Haru. C'est pas plus mal hein... Mais je n'ai pas le temps de parler qu'un cuistot demande un repli à la base. Ok, ce n'est pas bizarre pas du tout.
Une jeune fille vient vers moi.
-Toi aussi tu viens pour travailler. Tu vas la bas avec Gary. Tu seras à la plonge quelques temps et n'en profite pas pour te rincer l’œil hein.
C'est quoi ce sous-entendu enfin bref passons. Je vais vers le lieu indiquer avant de me retrouver avec des gants, éponges et bassines sans que je comprenne quoi faire.
-Allez du nerf le bleu on à pas le temps de plaisanter pas vrais les filles ?!
Les... filles ??? Je me retourne pour voir une vision d’horreur. Ce qu'il appelle les filles sont en vérité deux blondes et une rousse. Je reformule, deux Lipoutou et une Octillery Et franchement Lipoutou je peux plus la saquer tant elle m'a humiliée par le passé. Que dois-je choisir ? Toméo ou Lipoutou ? Le choix est vite fait je commence à faire demi-tour avant qu'une tentacule ne m'attrape le bras et me force à travailler entre les deux Lipoutou. Je prends nerveusement l'éponge et commence à frotter alors que les deux blondes se collent à moi.
Pourquoi je passe pas des vacances normales pour une fois. Je hais ma vie. Pourquoi Arceus ?? Pourquoi tant de haine ? J'espère juste qu'Haru est dans une meilleur ambiance pour travailler.
On avait besoin de moi en cuisine apparemment, enfin, c'est ce que j'avais compris des cris incessant du sergent Boris. Il y avait une fille aux cheveux blonds à mes côtés, elle ne m'était pas totalement inconnue. Il me semble l'avoir déjà aperçu à l'académie. Elle aussi venait travailler ici ? Pas le temps pour faire connaissance qu'on nous jette des tomates et des courgettes a la tronche, je rattrape in extremis, les légumes. La jeune blonde avait l'air d'être plus réactif que moi au rattrapage de légume que moi. Je me demande ou est passé Logan, lui aussi était venu travailler ici, je l'ai aperçu un moment avec Barbara, il doit s'occuper du service sûrement...
Je n'avais pas trop de mal pour ce qui était de la cuisine, je cuisiner à mes heures perdues. J'étais plus dans la pâtisserie, que les bon petit plat, mais ça ne devait pas trop poser de problème. On nous demande que des choses simples, je me demande comment se débrouille la jeune fille avec moi, nous n'avons pas le temps de croiser le moindre le regard vers l'autre avec la pression constante du sergent Boris. Je n'étais pas venu ici pour croiser une deuxième Jackie moi... J'ai l'impression qu'il nous observe avec sa grosse barbe brune, et son regard de furie.
"ALLER SOLDATS, DEUX PATATES EN RONDELLES !"
On nous jette les deux patates de je ne sais ou, je m'en prends une en pleine tête, c'est que ça fait mal ce truc ! Je manque de perdre l'équilibre et tombé par terre, j'avais dû rentrer Tsuki et Watson dans leur pokéballs pour la cuisine, il n'y avait plus personne qui surveiller mes arrières. Je ne devais compter que sur moi-même..
"EH PAS DE TIRE AU FLANC"
Je remets immédiatement au travail, la fatigue et le stress commence a monter en moi, ce travail n'était pas de tout repos, malheureusement, je n'avais pas le choix si je voulais gagner un peu d'argent, c'était tout ce qui me restait comme job. Après une trentaine de tomates et courgettes en dés, de pomme de terre en rondelles et diverse légumes en tout genre. On nous accorde enfin une pause, j'avais l'impression d'avoir passé ma journée dans cet enfer... Le service de midi était fini visiblement. Je souffle de joie, on allait enfin pouvoir se reposer !
"SOLDAT LA BATAILLE, N'EST PAS, FINIT. IL RESTE LE SERVICE DU SOIR ! JE VEUX VOUS VOIR ICI A 18H PILE ET PAS DE RETARDATAIRE !"
Quoi..?! Je pousse un léger soupir au fond de moi, et nous n'étions que le premier jour de travail ?! Cette semaine risquait d'être très longue. Je sors des cuisines pour aller me reposer sur la terrasse. Il n'y avait pas un Chaglam dans le restaurant, il restait encore quelques tables qui n'avait pas été débarrasse. La terrasse avait été complétement vidée de la foule de touristes qui attendait impatiemment leur repas. Je m'asseyais sur une des tables pour mangeait mon casse-croûte. On avait une vue sur la mer d'ici, c'était vraiment très jolie. Il y avait même un Wailord qui barbotait dans l'eau ! C'était impressionnant d'en voir un ici ! Je fis sortir Tsuki et Watson de leur pokéball. Je me met a réfléchir sur Logan, et ses problèmes avec Ana. Je m'étais promis de lui demander après notre voyage sur l'île Noadkoko. J'espère que tout va bien... Je commence à me poser des questions, devrais-je choisir un moment entre Ana et Logan s'ils se séparent ? Je ne sais pas, et je préfère ne pas y penser... La jeune blonde qui était en cuisine avec moi, entre dans la terrasse. Elle s'assoit deux tables plus loin, je n'ai pas vraiment envie de la déranger, même si j'étais curieux de savoir qui était ma camarade de cuisine... Je la regarde un moment, puis me décider à venir sur sa table.
"Salut ! On n'a pas eu le temps de se présenter en cuisine... Je m'appelle Haru et toi ?"
Notre discussion fut interrompue par l'arrivée du sergent Boris, il portait toujours son tablier. À côté de lui, se tenaient un Mackogneur robuste ainsi qu'un Judokrak, plus baraqué que ça, on ne pouvait pas faire mieux.
"AHAH LES JEUNES ! VOUS AVEZ TROUVER MA PLANQUE !3
Il avait l'air plus amical qu'en cuisine en tout cas, sans gêne, il se posa sur une chaise, posant un énorme panier sur la table.
"Il faut vous soutenir maintenant ! Vous êtes camarade ! Hein les blondinet et la blondinette ? AHAH, je vais vous appeler comme ça maintenant !"
Oui, il était plus amical qu'en cuisine, et un peu plus calme... ? Il faisait moins peur qu'il en avait l'air avec son accent prononcé, sortit de je ne sais quelle contrée. Il sortit de son panier une bouteille d'alcool bien froide.
"Vous avez de la chance les jeunes... De mon temps, c'était la vie dure ! Je m'en souviens de mon entraînement militaire sur le mont Hokulani, et à l'époque, il n'y avait pas d'ascenseur pour gravir la montagne. Il fallait l'escalader, pas un travail de tapette !"
Il prit quelques gorgées, puis continua son histoire, je l'écoutais sans broncher.
"Ah ! Mes camarades et moi avons gravi cette montagne, avec le froid, la neige, la tempête ! Quand il y avait quelqu'un derrière, on l'abandonnait pas ! Car on n'abandonne jamais un camarade ! Et c'est pareil pour la cuisine ! Vous m'entendez les jeunes AHAH !"
S'ensuivit une histoire dans un entraînement dans la montagne avec des Machoc, et camarade par ci, camarade par la, enfin j'avais du mal a tout comprendre. Je ne sais pas si c'était l'alcool qui agissait sur lui, ou tout simplement qu'il était taré de base... Il s'endormit sur la table, la bouteille a la main, puis il commença a ronfler comme un ronflex, ces deux autres pokémon firent de même. Je fis signe à la jeune fille de ne pas le réveiller, il fallait mieux, peut-être qu'il est grincheux au réveil... Je commence à me questionner, ou pouvais bien se trouver le Voltali quand je le vois arriver visiblement très épuisé, avec des marques de rouge a lèvres sur le visage. Que faisait-il pendant tout ce temps-là ? Et d'ou lui venait toutes ces marques sur le visage ?
La plonge en vrai c'est pas si facile. Surtout ici. Surtout avec deux blondes qui te serres jusqu'à t'étouffer et une rousse qui à constamment une main sur ta taille pour... Je sais pas pour faire quoi d'ailleurs mais franchement je suis pas à l'aise. C'est comme si vous pressiez une baie Sitrus et que la baie Sitrus fait tout pour éviter d'être pressée. Et en plus la charge de travail ne désemplit pas. Voilà comment ça se passe. Déjà la salle de plonge est tout en long si bien que les aller-venu de n'importe quel laveur / laveuse racle les arrières de tout le monde encore plus quand c'est un Octillery et un Lipoutou qui se barre mais bon ça j'y viendrai plus tard.
On fait du travail à la chaîne. Le premier lave, le deuxième lave, et le troisième sèche. Jusque là rien de bien méchant mais on est que cinq et n'importe quel patate verrai le problème. Il nous manque un laveur ou un essuyeur. Dans le cas qui nous intéresse il manque un essuyeur. Donc l'Octillery se charge d'assurer le rôle de laveur, rinceur, essuyeur avec ses tentacules. Moi je suis un rinceur et son rôle est assez simple. Il a une bassine d'eau clair devant lui, il trempe les couverts préalablement lavés par le laveur avant de les sortir, les égouttés rapidement et les donner à l'essuyeur et dès que son eau commence à mousser il doit changer l'eau. Si Octillery fait tout tout seul, vu que c'est juste un génie de la plonge, moi je suis obligé de bazardé mon eau savonneuse dans la sortie d'eau, ou plus communément appelé bouche d’égout, située dans le micro passage entre les deux groupes, éclaboussant ainsi mes chaussures blanches, avant de remplir sa bassine au point d'eau le plus proche c'est-à-dire chez le laveur. Sauf que mon laveur à moi c'est une Lipoutou qui me mouille de la tête au pied au fur et à mesure que je change mon eau. Génial je suis trempé et collé par des Pokémon Glace.
Tout ce joyeux cirque est cadencé par le rythme des pages du journal de notre cher Gary qui nous surveille d'un œil distrait en faisant attention de garder une certaine distance affectif entre les membres du personnel. Sa phrase fétiche du jour c'est : « Arrête de mater et bosse ». Et cette phrase m'est bien entendu adressée. Sérieusement, il veut que je mate quoi ? La chevelure blonde, les gargantuesques lèvres, la robe rouge. Encore tu m'aurait dit des filles de mon âge en maillot de bain, là pourquoi pas et encore ça dépend lesquelles. Si on prend Erika par exemple, au hasard, elle a juste un visage mignon mais c'est tout. Pas de forme, rien. Je lui est fait la remarque à Gary mais pour toute réponse j'ai eu droit à un impact dans la tête. Son journal fait mal et il le lance super fort. Pourtant de prime abord il paraît être un grand-père tout chétif et tout petit mais faut pas le déranger quand il lit son journal croyez moi.
Puis, alors que je rinçais ma 285ème fourchette, l'Octillery et la Lipoutou de gauche s'en vont apparemment appelé au service. Ce qui me laisse seul avec la Lipoutou laveuse et le papi Gary. Du coup changement de plan je devient rinceur ET essuyeur. Bon c'est pas bien plus compliqué mais ma partenaire commence à me caresser les mains à chaque fois qu'elle me passe de la vaisselle et ça fait froid dans le dos. Vous avez déjà vu l'exorciste ? La même tête mais en blonde. Voilà vous sentez maintenant ce que je ressens. Et puis avec les gants en latex, oui c'est du latex et pas du caoutchouc, ça fait vraiment malsain. Et puis son regard aussi... Brrrr... rien que le fait d'en parler ça me rend nerveux.
Après quelques centaines de rinçage, essuyage, le service de midi est enfin terminé. Et moi je suis trempé de la tête au pied. Si bien que je décide dans ce qui me semble être un débarras ou une salle obscure ou un ventilateur souffle en permanence un air chaud et sec parfait pour me changer. Il y a même un étendoir, sans doute pour les nappes, mais aujourd'hui ça sera pour mes habits. Nha. Je retire mon T-shirt et mon pantalong, je suis pas trop fan des shorts, avant de les suspendre sur le fil. Plus qu'a attendre que ce soit un minimum sec. Je me retrouve donc en caleçon bordeaux en train de jouer à mon Ipok en attendant que mes affaires sèchent. Scénario tout à fait banal quand on sait où j'étudie. Alors que j'étais en train de réaliser ma plus bel performance au Tetris de mon Ipok, un blonde fait son entrer dans ma salle, fermer la porte et donner un tour de verrou avant de se jeter sur moi m'embrassant de partout. Je me débat comme un beau diable contre cette folle à lier. J'ai jamais vu une hystérique pareille. Et puis elle pèse son poids. Je la repousse avec mes pieds avant d'arracher mes affaires du fil et de déverrouiller la porte avant de sortir précipitamment. Gary lève la tête de son journal avant de replonger la tête dedans et de lâcher un petit :
-Aaaaah, les jeunes de nos jours.
Je me rhabille en quatrième vitesse décidant d'aller me sécher dehors. Et puis je pourrais parler à Haru. Je vais dans la salle principal avant de trouver Haru sur la terrasse accompagné par une blonde et un gros tas et deux Pokémons combat affalés sur leur table en train de dormir. Je m'approche d'eux et chuchote.
-Salut, ça vous dit pas qu'on aille faire un tour vers la mer, j'ai envie de m'éloigner un peu d'ici. Toi aussi si tu veux tu peux venir.
Je commence à partir vers la mer qui n'est pas franchement loin puisque je vois Willy barboter et tirer des jets d'eau sur sa tête.
-Alors Haru depuis l'accident il s'est passé quoi ? T'as pas eu trop peur sans moi ? Moi, je suis tombé dans la mer et j'ai récupéré un nouveau partenaire. Tu devrais le voir d'ici c'est le Wailord là-bas. Puis Phoën à évolué en Feurisson. Et... faudrait que je te parle... en privé après.
Une fois sur place je vais voir Haru et l'entraîne un peu à l'écart.
-Voilà, entre Ana et moi ça va pas fort fort et j'ai voulu qu'on fasse un break mais je crois que j'ai déconné. J'ai fait du bouche à bouche à Lucile pour la réanimer et une Givrali à tout filmer et je me la suis mit à dos parce que je l'ai baffé vu qu'elle à plaisantée avec une vie, et tu sais que je déteste ça, et que par inadvertance je lui ai touché les fesses alors qu'on à tenté de fuir des Pokémons sauvage. Et je voulais savoir si t'avais pas une idée pour me sortir de cette merde. T'es mon meilleur ami et je me disais que tu pourrais peut-être me conseiller un truc. N'importe quoi.
Willy s'approche de nous mais benêt comme il est tout ce qui l'intéresse c'est de manger, nager, dormir. Rien de bien passionnant mais il est super gentil et tente de faire copain copain avec la blonde de la terrasse.
Le Voltali n'avait pas l'air d'humeur a discuter du comment du pourquoi, la présence de ces traces de rouge a lèvres sur tout le visage. J'ai préféré ne pas lui demander, après tout, il faisait ce qu'il voulait, j'imagine... Logan nous propose d'aller faire un tour vers la mer, visiblement le jeune homme avait besoin de prendre l'air, loin de ce restaurant. Je ne dis pas non, et puis c'est l'occasion d'apercevoir de plus près le Wailord ! Nous partîmes tous les trois en direction de la mer, laissant le sergent Boris affalé sur la table, au moins on sera loin de ces ronflements... Je n'avais même pas eu le temps d'en apprendre un peu plus sur la Pyroli, elle s'appelait Hope, c'est tout ce que je savais. Remarque elle ne savais rien non plus de moi.
Sur le chemin, Logan me parler de ce qui lui été arriver après notre escapade sur l'île Noadkoko, il avait atterri in-extremis sur un Wairlord, qu'il a par la suite capturé, son Phoën avait évoluer en Feurisson, il ne s'était pas ennuyé pendant que je paniqué à le retrouver sur l'île. M'enfin moi aussi, j'ai pu attraper un nouveau pokémon. C'était l'occasion de parler avec lui sur sa relation avec Ana, par chance je n'avais même pas eu besoin de lui demander, le Voltali me confia qu'il avait besoin de parler en "privé" avec moi. J'imagine que ça devait s'agir de quelque chose d'important vu la tête qu'il faisait. Je ne sais pas si c'était vraiment le moment pour parler de chose qui ne concernait que lui, mine de rien, nous n'étions pas seuls, Hope n'était pas loin et pouvais très bien nous espionner, enfin, j'imagine que ça devrait aller.
Une fois arrivé sur la plage, j'en profitais pour observer la mer à l'horizon, on pouvait apercevoir Ho'ohale au loin, les plages d'Alola étaient vraiment magnifiques ! Logan me prit à l'écart, la Pyroli en profita pour commencer à faire sortir ses pokémon, moi aussi je devrais en profiter a l'occasion pour faire sortir Karis et Pénélope, elle qui adore barbotait dans l'eau. Je fis signe à Tsuki sur mon épaule d'aller s'amuser avec les autres pokémon, mais le pokémon de type psy ne fit rien. Une fois, à l'écart, le Voltali s'arrêta pour se confier devant moi. Et la trop d'information m'arrive en même temps, je n'arrive pas a tout bien saisir, il n'est plus avec Ana ? Du bouche à bouche avec Lucile ? Lucile était sur Alola ? Et puis cette histoire avec la Givrali, c'était vraiment le bordel. Je ne savais pas dans quel pétrin, il s'était flanqué, mais la, je ne voyais pas comment il allait s'en sortir, il me demanda conseil, en tant que meilleur ami, je ne savais pas qu'il me considérait comme tel, un meilleur ami, c'était plus fort que ça, je trouve... Enfin c'est comme ça que je le voyais, pour moi c'était un très bonne ami, comme Ana. Je commençais à réfléchir à une solution, quand Hope surgit de derrière, visiblement elle avait entendu la conversation. Si cette histoire fusait dans tout l'académie, cela risquait de finir très mal pour le Voltali. Je ne veux même pas imaginer ce que la Directrice Snow allait en penser... Surtout qu'une Givrali, si les rumeurs disant qu'elles diffuser des informations dans toute l'académie étaient bien fondées, je ne donnais pas cher du Voltali. Une fois Hope partit en direction de ses pokémon, je donnai une tape à l'épaule du Voltali pour le réconforté, bon c'était un peu compliqué avec ma taille, mais avec la pointe des pieds ça passait.
"Écoute Logan... La seule solution que je vois, c'est d'aller t'excuser auprès d'elle. Si tu ne l'as pas fait exprès ça ne devrait pas poser problème... Cette givrali dont tu m'as parlé ne doit pas être quelqu'un d'horrible non plus, peut-être que si tu t'excuses, elle ne voudra peut-être pas le répéter. Et puis... tu devrais peut-être laisser tomber Lucile, si elle ne comprend pas que tu aimes Ana, alors elle n'est pas une véritable amie. Tu as essayé de reparler à Ana ? Je crois que vous vous êtes fait beaucoup de mal à tous les deux... Mais vous vous aimez non ?"
Je ne sais pas si tout ce que j'avais dit avait vraiment du sens, mais je pense que c'était le seul conseil que je pouvais lui donner à présent, libre a lui de l'écouter ou non, je me fais du soucis pour Ana. J'espère qu'elle arrive à s'en remettre, peut-être que je devrais la voir à l'occasion.
"J'espère avoir pu t'aider a trouvé une solution... N'hésite pas si tu as besoin d'aide ! Je ne pourrais pas faire de miracle non plus... Mais je t'aiderais du mieux que je peux !"
Hope avait déserte la plage, peut être était-elle retournée au restaurant ? La plage se sera pour une autre fois, Logan et moi retournions au restaurant, Hope était devant nous, le sergent Boris, il avait l'air de gueuler à nouveau sur quelqu'un. Une jeune femme qui le suppliait à genoux en pleurs...
"Silvouplaaaaait Sergent ne me renvoyez pas !!! Silvouplaiiiiit, j'ai besoin de ce travail bouhouhou !"
"EH, COMMENT TU EXPLIQUES CES SACS DE FARINES TROUÉS ?! C'ÉTAIT TOI LA DERNIÈRE À ÊTRE ENTRER DANS LA CASERNE ! TU ES DONC LA SEULE COUPABLE !"
"Je vous le jure sergent ! Sur Arceus lui-même, ce n'est pas moi ! Pitié ne me renvoyer pas !"
"Grblm... SI TU NE TROUVES PAS LE RESPONSABLE AVANT LE SERVICE DE CE SOIR, TU SERAS RENVOYER !"
"Quoi ?! Mais il reste... 2H ?!
"SILENCE ALLER AU TROU ! JE SUIS D'HUMEUR GÉNÉREUSE AUJOURD'HUI !"
Sur ces doux mots, le sergent s'en alla toujours aussi furieux, laissant la pauvre femme aux cheveux bruns sur le sol avec ses larmes qui dégoulinait sur le sol.
"Euh... ça va ? Vous allez bien madame ?"
"Je t'interdis de m'appeler madame, je ne suis pas vieille non plus ! Et non, je ne vais pas bien.. je... bouhouhou !"
Elle se remit à pleurer, je regardais Hope, et Logan, comme si je m'apprêtais a leur demander leur aide, en leur faisant les yeux ronds. L'air de dire "On ne peut pas la laisser comme ça !"
"On peut, peut être... vous aidez ?"
"C'EST VRAI VOUS FERIEZ CA POUR MOI ?"
"Euh.... oui."
"Merci, merci, merci, merci !"
Elle n'arrêtait pas de me serrer dans ses bras, les yeux en pleurs, sans parler de sa morve, bref, je m'écartais un peu d'elle puis m'essuya des larmes qui avait coulé sur mes vêtements. Elle n'arrêtait pas de me serrer dans ses bras, les yeux en pleurs, sans parler de sa morve, bref, je m'écartais un peu d'elle puis m'essuya des larmes qui avait coulé sur mes vêtements.
"Alors.. vous avez des informations au sujet de ses sacs de farine"
"Oui ! La dernière fois que j'y suis allé, j'avais entendu des bruits provenir des provision, je ne sais pas si ce sont des pokémon, mais si c'est le cas, on court à une catastrophe ! Ils ont sûrement crée une planque pas loin de l'endroit ou ont stock les sacs de farine... Suivez-moi !"
C'était une nouvelle enquête pour l'équipe d'investigation ! Un trafic de sac de farine entre pokémon ? Qui est le patron de cette affaire ? Pour qui travaille-t-il ? Rendez-vous au au prochain épisode de "enquête à Barbarégale !" *tousse*, oui, j'étais un peu trop dans l'action...
La fille qui était avec nous vient s’immiscer dans la discussion personnel que j'avais avec Haru pour proposer une idée totalement idiote et infaisable et puis... En quoi ça peut l'intéresser mes problèmes ? C'est une Givra c'est ça ? Ou la fille d'une journaliste ? Mais tout ce que je sais c'est que ça ne la regarde pas. J'écoute ensuite Haru me proposer des solutions que j'écoute avec attention. Quoi ??? Allez m'excuser auprès de cette …. Non, impossible. Et abandonner Lucile ??? Mais c'est ma seule amie à Autéquia faudrait juste que je m'explique avec elle je pense c'est tout. Si j'ai reparlé à Ana ?? Heu c'est compliqué maintenant. Mais je ne lui dit rien enfin pas encore je ne veux pas plus l'impliquer que ça. Mais, alors que je pensais à mes problèmes, de l'agitation se déroule au bord de l'eau.L'eau est subitement monté pour avaler la moitié de la plage. Voyant qu'aucun Pokémon n'était blessés et que tout le monde à réussi à s'en sortir, je préfère ne rien dire pour l'instant. Je devrais vraiment faire quelque chose pour Willy, ses éternuements sous-marins commencent à bien faire. Mais l'heure de retourner au resto semblait avoir sonné,bien que l’après-midi.
Alors que nous revenions de notre petite balade avec je-sais-toujours-pas-qui et Haru, un effroyable hurlement m’abasourdit les oreilles. Apparemment le pochtron qui sert de chef de service aux cuistot et sur pied pour gueuler face à des trous dans des sacs de farine ainsi que face à une bonne femme qu'il incendie comme pas possible. La pauvre femme pleurait toute les larmes de son corps avant de recevoir un ultimatum de la part de son chef. Régler l'affaire avant le service du soir. Après avoir séché ses larmes sur Haru – décidément celui-là alors – il se proposa tel un grand chevalier afin de trouver la source du malheur qui frappait cette jeune et frêle paysanne.
Non. Il était pas du genre à faire style moyenâgeux mais plus inspecteur Derick avec une bonne soixantaine de moins. Mais nous voilà au cœur du problème. Nous descendons dans la salle dans laquelle ils stockent la farine. Une pièce noir n'offrant aucune lumière naturelle à cet endroit enclavé sous le restaurant. Les trois plafonniers branlant et rouillés menacent de s'effondrer à tout moment. Le sol est recouvert d'un tapis blanchâtre d'une sorte de poussière. En allumant les luminaires, les murs fendus et autre surprise , des sacs de farines totalement éventrés par ce qui semble être l’œuvre d'un vandale, se dévoilent au grand jour ainsi qu'un sol rempli de farine.
-Au fait désolé pour tes Pokémons sur la plage, je crois que mon Wailord à dû éternuer. Sinon moi c'est Logan Atkinson de PC. Si tu pouvais oublier tout ce que t'as entendu sur la plage ça serait cool j'ai pas trop envie que ça se sache que j'ai des problèmes avec ma copine.
Puis une partie de la farine se met à se mouvoir bougeant la farine similaire à du sable des dunes du désert. Et c'est toute le sol qui se met à bouger de manière sinueuse. C'est étrange. Par précaution je remonte dans la salle de plonge avant de redescendre gant en main.
-Je vais mettre la main dedans et si jamais je cri c'est que y a un souci. Terry et Phoën vous restez en retrait, ça à pas l'air d'être bien gros mais il est peut être toxique.
J'avais un peu peur moi, mettre sa main dans une espèce de sable mouvant comestible c'est un peu flippant. Mais vu dans la merde que je suis c'est pas l'empoisonnement qui me poserait problème. Je plonge ma main vers l'inconnu et trifouille un peu le sable... la farine pardon avant de trouver un truc mouvant. Je retire ma main avant de regarder ma prise. C'est quoi ce truc. Il a pas l'air amical en plus. On m'en à déjà parlé, Ana je crois, mais j'ai oublié. Je sors avec mon autre main mon Ipok avant de chercher d'une main voir ce que c'est. Ah voilà Larvibulle. Je range mon Ipok avant que le Larvibulle ne me morde la bras. Par réflexe je le lâche et pousse un petit cri de douleur. Je me retourne vers les deux autres avec une petite entaille sur le bras, avant que plusieurs Larvibulle ne me montent dessus me recouvrant ainsi une grande partie du corps. Je regarde la blonde et Haru avant de me faire électrocuter par ces larves et de m'écrouler au sol, paralysé.
Des Larvibules... Ces pokémon larves, avec leurs pattes qui grouillait de partout, des pokemon insectes... Il était des dizaines, non des centaines ! Mais pire que tous, c'était des pokémon insectes ! Mon sang ne fit qu'un retour a la vue de tout ces pokémon qui recouvré entièrement le corps du Voltali. Je me retenai de ne pas tomber dans les pommes, a la vue de tout ces pokémon. Oui, j'ai peur des pokémon insectes, non, j'en étais même phobique, rien que de les voir, je sentais des frissons me parcourir sur tout le corps, je pourrais me barrer en courant laissant les autres a leur triste sort, mais j'étais complétement paralysé. Logan avait été paralysé par ces monstruosités de la nature, heureusement Hope demanda à son espèce de pokémon assez terrifiant de le ramener en haut, j'assisté impuissant à la scène, ne sachant pas quoi faire. Mes jambes trembler, non tout mon corps frissonnai, je n'arrivais pas à garder mon calme. La Pyroli me demandait s'il fallait qu'on se débarrasse de ces bêtes, je suis tellement effrayé que je ne lui réponds pas, je me contente d'un hochement de la tête. La Pyroli fait appel a un pokémon que je connaissais que très peu, mais je suis trop occupé à essayer de me calmer pour me demander de quel pokémon il pouvait bien s'agir, Tsuki et la jeune femme me regarde inquiet.
"Eh bien alors tu es tout pâle, tu es malade ?
Je ne lui réponds pas, je me contente juste de trembler devant elle. Du calme, ce n'était que de simple Larvibule, oui de simple Larvibule... Pas la peine de s'inquiéter... Et la, le drame, non, la catastrophe, l'apocalypse. Les Larvibule tombent du ciel, sortent de la terre, des sacs de farines. Ils sortent de partout ! Je me contente juste d'un cri pour exprimer ma peur devant tout le monde, ces choses se rapprochent vers nous... Je retire ce que j'ai dit, on n'était plus proche d'un film d'horreur, la terreur des Larvibule, que d'une enquête policière... Ce n'était plus une mafia qu'on avait trouvé, mais bien un peuple tout entier prêt a raser KoniKoni tout entier. Je ne réfléchis pas une seconde de plus, et fait tout ce qui est en mon pouvoir que ces choses ne m'approche pas ! Si elle me touche, je crois que je ne m'en remettrais jamais. Je dis bien jamais.
"TSUKI FAIT QUELQUE CHOSE, JE VEUX PAS QUE CES TRUCS ME TOUCHENT !"
Tsuki, calme dans n'importe qu'elle situation, l'apocalypse arriverait qu'il resterait toujours de marbre, et aujourd'hui l'apocalypse était arrivé. Il utilisa une attaque protection pour nous protéger des Larvibules qui tombaient littéralement du plafond, c'était donc a ça que ressemblait la fin du monde ? Je ne savais pas qu'Arceus mit en garde les hommes d'une pluie de Larvibule qui allait s'abattre sur la planète entière. Je lance une de mes pokéball sans faire attention de qui il pouvait bien s'agir, du moment que le pokémon nous débarasse de ces erreurs de la nature. Otarlette en sortit, surprise de la situation. Karis en me voyant affolé, compris qu'il était temps pour elle de passer a l'action, a l'aide du pokémon d'Hope qui avait changé de forme entre temps, elle utilisa une attaque Hydrocanon pour mettre a fin à ce cataclysme. Quelque temps après la bataille, il ne restait plus que l'Otarlette et le pokémon de la Pyroli debout face aux dizaines de cadavres de Larvibule qui jonchaient le sol. Les autres s'étaient sûrement barrés... Je suis recouvert de farine, et je ne suis pas le seul qui est dans le même cas. La jeune femme, et Hope sont aussi recouvertes de poudre blanche.
"C-C'est finit...?"
Un dernier Larvibule tombe à coter de moi à ce moment précis, sûrement un rescapé de la bataille... MEURS SALE BÊTE !
"AAAH TSUKI UTILISE PSYKO, KARIS POUVOIR LUNAIRE !"
L'attaque combinée vint à bout de la pauvre bête qui ne demandait qu'un simple câlin, ce n'était plus une bataille, mais un véritable génocide qui avait été orchestré dans les sous-sols du restaurant. Le Sergent Boris arrive, je pense qu'après ça, on est prêt à se faire renvoyer... Je ne pouvais même pas décrire l'état du sous-sol en ce moment. C'était un champ de bataille. À la grande surprise de tout le monde, le sergent arriva en applaudissant.
"BRAVO SOLDAT ! VOUS VOUS ÊTES BATTU POUR SAUVER CE RESTAURANT !"
Il arriva vers nous, pour nous serrer tous les trois dans les bras. C'est moi ou il pleurait ?
"JE SUIS TELLEMENT FIER DE VOUS ! VOUS ETES DEVENUE DE VERITABLE SOLDAT AHAHAH"
J'avais du mal a tout saisir, on n'est pas renvoyé pour avoir presque littéralement détruit les sous-sols...? La jeune femme avec nous, avait l'air très heureuse de la situation, finalement, elle n'allait pas se faire renvoyer. C'était l'essentiel, j'imagine, mes jambes tremblent encore, il va me falloir un bon moment pour me remettre de cet incident. La jeune femme en profita pour demander une pause avant même de reprendre du service.
"Ça veut dire qu'on a le droit à une pause sergent Boris ?"
"HORS DE QUESTION ! VOUS ALLEZ PASSER LA SOIRÉE À NETTOYER CET ENDROIT !"
Génial. Il nous tendit des serpillière, des seau d'eau, bref tout les instruments du parfait nettoyeur de service, et c'était partit pour une soirée d'ambiance a astiquer le sol, et passer la serpillière. J'en profite pour m'excuser devant les deux filles de mon comportement de tout à l'heure.
"Excusez-moi pour tout à l'heure, c'est que... je ne supporte pas les pokémon insectes."
"T'inquiètes, je crois qu'on avait compris, avec tes cris."
Je pousse un léger rire mi étouffé, d'ailleurs, on devrait peut-être se changer avant de nettoyer, c'est qu'avec toute la farine sur moi, je pense qu'il serait préférable de prendre autre chose que la tenue de travail... J'y pense, mais ou est passé le Voltali ? Je demande au sergent Boris qui vient nous ramener deux énormes seaux remplie d'eau.
"Sergent Boris, vous savez ou est passé Logan...?"
"Oh le petit brun là ? Les Lippoutou ont insisté pour s'occuper de lui. Il s'est battu comme un vrai soldat ! AHAHAH"
Oh, je crois savoir d'ou lui vient toutes ces marques de tout à l'heure maintenant.
Les petits Larvibulles sont très dangereux en fait. Je m'attendais pas à ça. Vraiment. J'ai l'air con maintenant et ça fait un mal de Ponchien en plus leurs attaques combinées je me suis pris du combien ? 1000V ? 2000V ? J'en sais rien mais j'ai finit paralysé, ils devraient faire gaffe les deux autres. Le Téraclope de Hope me transporte jusqu'à l'étage supérieur où le sergent Boris fulminait contre le manque de farine.
-Ils veulent nous avoir par le manque de ressource ?!! Ils ne nous aurons jamais !! Et toi soldat, que fais tu ici ?
Je le regarde sans parler, vu que je ne peux pas encore, avant que dans une once d'intelligence il semble comprendre mon état. Faut dire que mes cheveux ont pris un peu cher et qu'ils partent dans tout les sens en plus une partie de mon corps à grillé et sens le Grikui brûlé.
-Je vois. Je vais m'occuper de toi soldat. On abandonne pas ses compagnons d'arme.
Il m'attrape d'une main avant de me soulever comme si j'étais un vulgaire sac de farine, sans Larvibulle à l'intérieur, avant de me mettre sur le plan de travail de la cuisine et de sortir un couteau de cuisine bien aiguisé, trop aiguisé à mon goût. Il s'amuse à le lancer en l'air au dessus de moi comme si je n'étais pas la avant de récupéré des ingrédients dans le placard avant d'abattre son couteau sur les baie Ceriz à côté de moi. Piouf. J'ai cru un moment qu'il voulait me cuisiner et que c'était un cannibale. Je deviens peut-être trop parano qui sait ?
Le chef cuistot vient de terminer sa préparation avant qu'un énorme tremblement de terre se fait ressentir. Le sergent Borris sourit.
-Ils ont sortit l’artillerie lourde en dessous on dirait ! Je devrais y aller mais je ne peux pas te laisser là dans ton état.
-Poou ?
-Ah parfait ! Vous deux vous vous occupez de lui jusqu'à ce que l'on revienne ! J'y vais !
Les deux Lipoutous sont face à moi. L'une monte sur le plan de travail et pose ma tête sur sa robe et l'autre prends la mixture avant de me la faire avaler. Je pensais pas qu'elles pouvaient se montrer utiles à ce point. Mais à peine je pense ça que celle qui avait ma tête sur sa robe commence à enlever mon haut.
-Hé !!! Qu'est-ce que tu fais ?!! Remets ça de suite !!!
Tiens j'ai retrouvé l'usage de ma parole mais ce n'est pas ça qui l'arrête non. Elle prend une bassine d'eau et une éponge avant de commencer à me frotter du côté vert là ou j'avais le poil roussi.
-AIIIIE MAIS CA VA PAS ?!!!!
Cette blonde me fait atrocement mal. Mais l'autre monte sur moi avant de commencer à m'enlever mon pantalon. La blonde derrière enlève l'éponge avant de recommencer à frotter avec ses mains et je trouve ça très agréable. Celle de devant à réussi à m'enlever mon bas avec mes chaussures et commence à me masser les pieds.
-Oh oui continuez c'est agréable. Vous avez de l'expérience, vous le faîtes comme des déesses.
Je me tourne pour chercher Terry du regard mais je ne croise que le regard de Hope et de Haru. Je commence à virer au rouge et en plus je suis en caleçon mais qu'est-ce qu'ils vont penser de moi maintenant ?? J'espère juste qu'ils ne m'ont pas entendu. En plus j'ai pas totalement récupéré de ma paralysie alors je peux pas me rhabiller en vitesse pour faire comme si il ne s'est rien passé.
Une douche n'aurait pas été de refus, avec toutes cette farine, on se contenta cependant d'un petit rinçage à l'eau, c'est qu'avec tout ce remue-ménage, on n'avait pas trop le choix... J'imagine qu'il allait falloir attendre pour se sécher. C'est que trempé comme je suis, je ne voulais pas attraper froid. Les sous-sols étaient très humides après notre passage, on pouvait sentir un léger courant d'air frisquet dans la pièce humide. Après avoir combattu avec acharnement ces petits monstres, je préférais monter en haut, pour déjà me sécher un minimum avant de reprendre du service. Hope semblait du même avis, une fois en haut, on retrouve le Voltali qui semblait... Apprécier sa situation. Je bugue un petit moment en le voyant dans sa tenue actuelle, il y avait avec lui deux Lippoutou, sûrement ceux dont parlais le sergent. Je ne sais pas si a ce moment, je devais me sentir gêner, ou juste désespérer de la situation. Pendant qu'on essayer de sauver le restaurant, non la ville entière d'une armée de Larvibule. Lui se faisait masser les pieds, presque nu avec des Lippoutou. J'imagine que parce que c'était des pokémon, c'était normal pour lui...? Et Ana, non pour lui c'était normal d'agir de cette façon. C'était désespérant, oui, c'était bien le mot qui le correspondait. Logan se retourne alors vers nous, gêner dans la situation délicate où il se trouvait. La Pyroli se contenta d'un haussement d'épaule, pour ma part, je lâche un léger soupir.
"Bon... On va te laisser faire tes petites affaires entre elles hein ?"
Je me retourne pour ne pas assister plus longtemps à la scène, le laissant faire mumuse avec les Lippoutou, après tout, il avait l'air de bien s'amuser, j'imagine. J'avais besoin de me changer les esprits, après avoir fini le nettoyage des sous-sols, je décidai de me promener dans KoniKoni sans but précis. Il me restait encore un peu de temps avant le service du soir. Je ne savais plus trop quoi penser de l'histoire que m'avait racontée Logan sur la givrali. Il n'allait quand même pas dire que ces Lippoutou étaient arrivé accidentellement non plus ? Je ne sais pas si c'était les vacances d'été, qui le faisait réagir comme ça, mais j'espérais que sa relation avec Ana s'améliore à la rentrer... Je me sentais triste pour eux, après tout, ils étaient pour moi de très bon amis.
L'heure du service du soir allait commencer, j'enfilai à nouveau mon tablier, et pris mon calepin pour me remettre de nouveau à faire le service. Les commandes s'enchaînaient sans trop de mal, on pouvait toujours entendre le sergent Boris criait dans les cuisines. Je commençais a prendre un peu plus mes aises pour prendre les commandes. Par chance, j'avais réussi à ne rien faire casser ! Je faisais le service avec la jeune femme qui avait faillit se faire renvoyer.
"Au fait, je n'ai pas eu le temps de vous remercier, toi et tes deux amis. Encore merci ! Si vous n'aviez pas été la, je serais sûrement a la porte, a l'heure qui l'est !"
"Oh.. Franchement, c'était rien hein !"
"EH OH PAS LE TEMPS POUR DISCUTER LA BAS ! IL Y A DES CLIENTS QUI ATTENDENT LEURS COMMANDES !"
"Oui Sergent !"
"Oui Sergent !"
Le service du soir se termina sans trop de problèmes, le sergent appela tout le monde en cuisine pour nous féliciter de notre travail d'aujourd'hui. Je pensais qu'on allait plutôt se faire engueuler pour tout le bordel qu'on avait provoqué... Mais il faut croire que non, il avait l'air d'être très satisfait de notre travail, j'imagine que c'était une bonne chose.
"BIEN SOLDAT REPOS ! JE VEUX VOUS VOIR DEMAIN MATIN A 10H PILE, ET PAS DE RETARDATAIRE"
Le sergent s'en alla, fier de son discours, Barbara arriva alors pour à son tour nous féliciter.
"Bon, c'était du bon boulot ! Malgré quelques problèmes... Mais c'était votre premier jour ! Ne faite pas trop attention a ce que dit le sergent. Il a toujours eu le sang chaud, reposez vous bien pour demain !"
C'est sûr qu'a coté du sergent, la capitaine semblait être quelqu'un de très calme, et doux. Logan, Hope et moi sortîmes du restaurant, prêt a rentrer chez nous, cette journée avait été riche en expérience et découverte... Je me demande ce que nous réserve les autres jours dans ce restaurant.
"Bon, je vais vous laisser ! On se dit a demain, j'imagine, a plus !"
Trois jours se sont passés depuis, le travail au restaurant devenait une routine, on passait pour aider en cuisine, a la plonge puis au service sans problème. Aujourd'hui, j'étais en corvée d'épluchage de patate, vous vous demandez sûrement pourquoi ? Eh bien, ce qui devait arriver, arriva. J'avais fait tomber trois assiettes dans la journée, le sergent me mit alors en corvée, pour le reste de la journée, je ne sais pas comment les autres s'en sortent en ce moment. Mais j'imagine qu'il fallait bien que ça arrive un moment ou un autre. J'avais fait un sans-faute jusqu'à aujourd'hui.
"EH MIEUX ÉPLUCHER QUE CA CES PATATES SOLDATS !"
"OUI SERGENT !"
Après une trentaine de patates épluchés, voilà qu'Hope suivit de Logan sont aussi de corvée d'épluchure, qu'avait-il bien pu faire pour en arriver a la eux aussi ? Bon, je n'allais pas me plaindre d'avoir de l'aide, mais il n'avait pas l'air d'humeur à s'entendre ces deux-là. Je préfère ne pas leur demander, et me contente de leur donner un panier de patate a éplucher. Décidément, cette journée commençait bien.
Je voudrais le faire exprès je n'y arriverais pas. J'ai tellement pas de bol. Et puis la remarque d'Hope me dérange un peu même énormément, pour pas dire que ça me fait exploser de rage.
-Non mais y a aucune chance que ça me plaise. Laissez moi m'expliquer au moins...
Les deux viennent de s'en aller sans avoir le temps de ma laisser parler. Mais qu'est-ce que j'ai fais pour mériter ça ? J'ai toujours été un petit-ami fidèle et dévoué et je me suis rendu compte que je l'étouffais un peu trop, c'est normal que je me remette en question. Elle, elle a fait des efforts quand Colombe est venu m'aider pour Speedy alors que moi aucun. Tout ça parce que ces deux Lipoutoux arrête pas de ma coller. Je commence à en avoir marre mais je ne peux rien faire tant que je suis pas
pleinement guéri de cet paralysie et les Lipoutoux en profitent bien.
Pendant une heure entière elles n'ont pas arrêter d'être coller à moi alors que le sergent Boris commençait à se préparer juste à côté. Enfin je suis libre, libre de mes mouvements. Je saute hors du poste de travail et fonce chercher la balle de Phoën accroché à mon pantalon avant de la lancer vers les deux blondes.
-Phoën si elle s'approche de moi tu les crames d'accord ? Et vous vous voyez pas que je veux pas ?! Vous êtes des folles ! J'ai une copine ok ?! Alors maintenant vous arrêtez de me faire chier où il vous crame !
A mes mots Phoën sort ses flammes frontales et dorsales pour faire peur aux Lipoutoux et c'est une grande réussite. Les voilà apeurées derrière le mur qui nous sépare de la salle de plonge. Je me rhabille et c'est l'heure du service du soir. Bon, comme les premiers clients viennent de s'installer j'ai encore du temps pour le service du soir et franchement j'ai pas envie de le faire je devrais peut-être demander à changer de service après ce soir.
Après mainte demande auprès du patron et grâce à un malheureux accident, rien de grave juste une chute de vélo, j'ai réussi à changer de service et je passe à la commande. Ça c'est un rôle plus pour moi. J'ai appris à servir des rafraîchissement de la haute chez Lucile et même à m'occuper de tenir le vestiaire. Comment dire que ce n'est pas chose aisé. Les clients ronchons, qui te prenne pour un Ponchien, les gentils, ceux qui ne supportent pas que tu les regardes. C'est tout ce genre de clients que nous avons en ce sixième service, donc troisième du soir. Les commandes allait bon train et je circulait comme un poisson dans l'eau.
-Un Doduo farci pour la 7 et un Remoraid grillé pour la 2 !! Y a aussi la 3 qui réclame plus de vin !!
Je dois avouer que je n'avais jamais touché aux plats que je prenais en commande. Mais leurs fumets m'ouvrait l’appétit. Puis Haru se fit punir pour avoir cassés trois assiettes et se rendit en prison... épluchure de patate avec le chef. Oui, oui le sergent Boris en personne. Puis j'attends mon Doduo farci tranquillement en regardant Terry jouer dans la cour arrière. Le patron à été formelle. Pas de Pokémon non habilité dans le resto pendant les heures de services.
-Le Doduo farci pour la 7 !!
Et ben c'est pas trop tôt ça doit bien faire 40 minutes que je glande dehors sans me faire chopper. Je rentre à l'intérieur avant de récupérer ma commande et m'apprête à la servir avant que la porte battante ne s'ouvre et me fasse basculer en arrière plongeant ainsi le Doduo farci vers la poêle du Rémoraid. Je lève la tête et voit Hope revenir avec son carnet de commandes. Elle à ouverte la mauvaise porte. Trop c'est trop.
-Tu peux pas faire gaffe ?!! C'est la porte droite que tu dois prendre la porte de droite pas celle de gauche !!! Ton cerveau te permets de comprendre ça où on doit peindre les portes pour ta gueule ?!!
Ça fait trois jours que je la supporte son air sarcastique m'irrite et j'en peux plus d'elle alors quand on nous punit en service patate j'ai une boule de nerf qui commence à naître dans mon cou. Mais avec Boris je préfère fermer ma gueule et travailler.
-Sergent on à plus d'huile pour faire revenir les oignons et on à besoin de vous pour cuisiner un Limonde.
-DES QUE JE REVIENS JE NE VEUX PLUS VOIR UNE PATATE COMPRIS ?!
Et le voilà partit, je savais même pas que c'était comestible le Limonde. Ça doit être dégueulasse à souhait. Nous voilà tout les trois à éplucher comme des couillons ces pomme de terre.
-Haru, je préfère que t'oublies ce que t'as vu le premier jour avec les Lipoutoux quand j'étais paralysé elles ont profité de moi. Mais tu sais que je suis dingue d'Ana donc bon. Et toi Hope je sais qu'on est pas trop potes mais j'aimerais aussi que tu gardes ça pour toi j'ai assez de problèmes en ce moment alors j'ai pas trop besoin de ça en plus. Et je suis... désolé pour tout à l'heure. C'est juste que tout ça me stresse beaucoup et franchement j'ai envie de me barrer d'ici mais bon. Ça m'excuse pas entièrement. En fait je crois que c'est parce que Ana me manque et que j'ai besoin d'elle. Je pourrais pas m'en remettre si je la perdais. Je sais pas si vous connaissez ça mais sans elle j'ai l'impression de ne jamais avancer, de ne jamais vivre et...
-ON SE TAIT ET ON TRAVAIL ICI !!! C'EST QUOI ENCORE TOUTE SES PATATES ?!!
Tiens il à finit de cuisiner son Limonde lui ??
Le sergent était d'une colère à faire pâlir même les Léviator du coin, qu'avait-il bien pu se passer pour qu'il rentre dans une rage pareille ? Le sergent Boris était appelé en cuisine, Logan en profita pour s'excusais de la dernière fois, sûrement qu'il voulait parler de la dernière fois avec les Lippoutou ? Il était sincère dans ce qu'il disait, de toute façon, pour moi s'était déjà oublié, je n'étais pas le genre de personne qui s'énerver contre les autres, j'étais peut-être un peu trop naïf, je crois ? Nous n'avons pas le temps de lui répondre que le sergent reviens a la charger. Je me contente juste de hausser les épaules, pas le choix, il nous était interdit de discuter. Le sergent était vraiment au taquet. Les moments de pause, le sergent était vraiment quelqu'un de très sympathique, voir même collant, mais quand il s'agissait du boulot, c'était une autre personne, toujours a crier dans tous les sens, j'imagine que c'était à cause de son service militaire ou je ne sais quoi dont il nous avait évoqués le premier jour...
On commençait à être englouti par le nombre d'épluchures qui débordait du panier utilisé a l'occasion, personne n'avait l'envie d'aller les jeter, sûrement pas moi. Aller à la poubelle pour me faire attaquer par des Chenipan, non merci. J'avais déjà combattu une armée de pokémon insecte le premier jour, très peu pour moi, rien que d'en parler, j'en frissonnai déjà... Mais il allait bien falloir que quelqu'un se porte volontaire pour aller jeter tout ces déchets. Une âme charitable ? Non ? Personne ? On avait qu'a jouer ça a la courte paille au moins se serait régler. Le sergent rapplique de nouveau fixant l'amas d'épluchures qui se tenait devant lui.
"TOI VAS RAMENER CES ORDURES À LA POUBELLE !"
Pourquoi il faut que ça tombe sur moi ?! Le sergent me donne un sac-poubelle pour jeter les épluchures. Bon, je suppose que je n'ai pas le choix, je me lève de ma chaise péniblement, je préférais largement éplucher des patates toute la journée que d'aller signer mon arrêt de mort en allant dans le compost... Je sortis des cuisines, sac poubelle a la main, prêt a affronter le pire dehors, le froid, la terreur.... Non, j'en faisais peut-être un peu trop, j'espère que les Chenipan n'étaient pas voraces au point d'aller venir me bouffer en entier. Mes jambes tremblent, non je n'étais pas prêt à revoir des pokémon insectes encore une fois dans la semaine, une fois était suffisant, courage, je n'avais pas le choix si je voulais garder ce travail. Je sors Tsuki au cas où, on sait jamais peut être que j'allais devoir me protéger des Chenipan. Sans plus attendre, je lui demande d'utiliser son attaque protection, de quoi nous protéger le temps d'aller jeter les ordures, ouais peut être que j'étais légèrement parano.
Arrivé devant les ordures, je ne vois aucun Chenipan. Tant mieux j'imagine, mais par Arceus, c'était quoi cette odeur ? Je veux bien dire que des poubelles ça sent pas non plus la rose, mais a ce point-là... La poubelle n'a pas été vidée depuis un siècle ? Je pose le sac d'épluchure sur le tas d'ordures qui débordait déjà, de toute façon ce n'était pas mon problème. Je commence à faire demi-tour quand un bruit provenant du compost se fit entendre. J'avais entendu dire qu'un Miasmax y logeait, mais je ne le pensais pas aussi gros ! Il devait loger dans ce compost depuis bien longtemps déjà. Le Miasmax s'était empiffré d'ordure jusqu'à aujourd'hui, pratique près d'un restaurant, il ne devait pas manquer de nourriture. J'allais lui servir de quatre heures, je crois...
"AAAAAAAAAH!"
Le Miasmax commençait a se lever tel un titan prêt a raser à tout un village entier, je n'étais qu'une pauvre proie pour lui. Il n'y a pas d'inspection du sanitaire ou quoi ?! Sans réfléchir je cours vers le restaurant, le Miasmax n'était pas prêt de laisser sa proie s'échapper... Autant le déstabiliser pour nous laisser le temps de fuir...
"Tsuki utilise Psyko !"
Ça devrait le calmer pendant un moment, je cours sans me retourner en direction d'une sortie puis tombe nez a nez sur Logan et Hope, sûrement qu'il avait fini d'éplucher toutes les patates avec le temps que je mettais pour déposer un simple sac d'épluchures. A moins qu'ils avaient entendu mon cri de détresse jusque dans les cuisines ? J'espère qu'ils ne pensaient pas que je me tournais les pouces ici...
"Il y a... un géant Miasmax !"
Ils avaient l'air très surpris de me voir ici, peut être un peu trop, c'était louche, tiens encore cette odeur... Je sens une haleine putride me glacer le cou derrière moi... Oh, il est derrière moi, c'est ça ?
Haru est partit depuis beaucoup de temps si bien que le sergent est parti à sa recherche. Il ne faut pas non plus 10 minutes pour aller au compost et à la poubelle. Il à du se passer un truc. Il s'est peut être blesser qui sait. Le cri que j'entends me fait penser qu'il s'est blesser et je me lève en forçant Hope à venir avec moi.
-Viens, ce sera toujours mieux que d'éplucher ces patates et puis j'aurais... besoin... sûrement... peut-être... d'aide si y a un souci. En plus y a pas le sergent.
Mes mots ont eu du mal à sortir car j'ai vraiment pas envie de lui demander de l'aide, c'est aussi un peu ma fierté qui joue mais y a pas que ça. Je sais pas mais genre au feelling je la sens pas. Je l'ai jamais vu tiré un sourire à moi ou Haru ou même un sourire tout court. Elle à pas de cœur cette fille ou quoi, c'est comme si sa vie l'emmerdait à un haut point. En insistant un peu, je parviens à la faire bouger. Nous nous dirigeons vers l'extérieur avant de voir Haru courir vers nous le teint blafarde.
-Hé ben Haru t'as vu des Chenipans ?
Je vois une espèce de montagne sortir de derrière lui, de la bave sortait de sa bouche, son souffle abject venait emplir nos narines d'une odeur absolument immonde. Je lève la tête pour mieux le voir mais le soleil me fait un contre-jour si bien que je n'arrive pas à le voir correctement. Je suis obligé de plisser les yeux alors que Haru est aussi immobile qu'un squelette de film d’horreur. Soudain Terry lance son Météore sur ce qui est l'ennemi frôlant de peu Haru. Le gros monstre recul et je parviens à le voir. Ce corps rempli de déchet, ces deux bras hideux, cette tête sans cou c'est sans contexte un Miasmax. Je déteste ces Pokémons. Ce sont de vrai décharge ambulante ils ne sont pas utile à la population.
-Terry, envoie ton Tourbi-Sable sur lui pour le piéger.
Il ne doit pas s'approcher de nous et surtout du restaurant, il va le détruire et Tourbi-Sable et là juste pour le maintenir sur place.
-Speedy et Ban en avant !
Leurs types sera un avantage pour l'affronter.
-Speedy tu t'occuperas de prendre les jets de poisons que tu ne craint pas et Ban tu le bombarde d'attaque Psy.
-(Muy buen Maestro, espero que Monseñor Haru pueda pedirle a mi homólogo bípedo que me ayude en mi tarea. )
Je le regarde en lui faisant les gros yeux.
-Depuis quand tu parles espagnol toi ? Et non dis rien et occupe toi en.
-(Ja.)
-Haru et Hope venez m'aider je pense pas pouvoir le gérer seule et si le resto est détruit un on à plus de boulot et le sergent va nous tomber dessus ! Ressaisissez-vous !
Notre but va être de le neutraliser avant qu'il ne le fasse ou qu'il touche le resto. C'est bizarre n'empêche que le sergent Borris n'arrive pas plus rapidement en temps normal il aurait déjà été là à nous donner des ordres serait-ce un test ou alors … ?
Réussi ! Gain Tu gagnes un Croc Rasoir ou une Griffe rasoir ou une Peau Métal ! |
Me retrouver contre une armée de Larvibule check, combattre un Miasmax check, c'est fou ce qu'on pouvait rencontrer dans ce restaurant... Mais que faisait l'inspection dans ce genre de situation ? C'est quand même incroyable que le restaurant était aussi populaire ! Sûrement, que la cuisine de Barbara était réputée dans tout Alola, peut être qu'on aura l'occasion de goûter son fameux barbaragout... Enfin, actuellement, j'avais d'autre priorité en tête, comme me débarasser d'un Miasmax furieux de s'être fait réveillé de sa sieste dans le composte n'est-ce pas ?
Terry, le Sabelette de Logan utilisa une attaque météore pour faire reculer la bête qui se trouvait derrière moi, j'esquivai de justesse son coup, son Airmure, et son Balbuto prirent la relève, bloquant le Miasmax. Logan avait l'air d'avoir la situation bien en main. J'étais un peu surpris de la réponse de Ban, il parlais dans un langage qui m'étais complètement inconnu, j'avais pour habitude d'entendre Ban dire des anneries en tout genre, mais il avait depasser mes esperances ! Bon, on n'allait pas laisser Logan se débrouillait tout seul ! Après tout, moi aussi, j'avais l'avantage avec mon Mistigrix ! Ensemble, ils ne feront qu'une bouchée de ce glouton de Miasmax ! On aura une promotion pour notre courage légendaire, puis plus tard, ils nous éliront salarié du mois dans le restaurant, et on restera des légendes pour le restaurant de Barbara ! Ou on allait finir tout simplement engloutis comme de vulgaire déchet par cette chose. Charmant, n'est ce pas ?
"T'inquiètes, ensemble, on devrait pouvoir le faire ! Tsuki utilise pysko !"
Le Mistigrix accompagna le Balbuto dans ses attaques psychiques, le Miasmax semblait être en position de faiblesse ! Ahah ! Tu ne peux échapper à ton destin Miasmax ! Une odeur nauséabonde se propageait autour du Miasmax, ça en devenait insupportable, Hope n'étais pas prête a affronter ce genre de chose, la Pyroli préférait rester en arrière, a l'abri des odeurs pestilentielle de la chose dégoulinante. Puis sans prévenir, elle demanda à Logan d'immobiliser la chose, elle avait l'air paniqué, mais pourquoi ? On ne pouvait pas laisser cette chose faire un pas de plus, sinon elle allait détruire le restaurant ! Et nous avec ! Elle se réfugia à l'intérieur du restaurant, apparemment pressé, qu'était-elle bien partis faire ? Je n'ai point le temps d'y réfléchir que le Sergent Boris arrive et saute sur le Miasmax façon Hariyama, quoi ? J'arrive plus du tout à suivre ce qui se passe, tout nos pokémon s'arrête dans leur attaque groupée. Le Miasmax avait l'air heureux de retrouver, le sergent. Ils avaient l'air de nouer une certaine complicité ensemble. Il se retourne vers nous, je m'attendais au pire...
"... HAHAHA, les jeunes ! Ce Miasmax est un ami de longue date ! Il a toujours cohabité avec nous dans le restaurant ! J'ai oublié que c’était leur du goûter de Doudou ! J’aurais dû vous prévenir. Il adore les biscuits au Sitrus."
Miasmax... Enfin Doudou de son petit nom adorable, étais juste partis quémander des baies au sergent, il m'avait peut-être pris pour une baie avec ma petite tête blonde... N'empêche que je ne pouvais pas m'approcher de cette chose, elle était trop... répugnante. Le sergent nous raconta alors sa rencontre avec Doudou, une histoire de Rocabot en furie contre un pauvre miasmasme enfin bref, le pauvre Miasmax... Doudou venait de loin.
"Bon, MAINTENANT AU BOULOT SOLDATS !"
"OUI SERGENT !"
Aah, je détestais quand il nous faisait des frayeurs pareilles... Je devais passer pour idiot a crier "oui sergent" a chaque fois, c'était devenu un réflexe maintenant. Notre trio finissait la journée avec les épluchures de patates, mes mains étaient toutes fripées ! Cette journée aura été riche en patate, on en avait bouffé aujourd'hui, je veux dire éplucher... La dernière patate épluchée, on avait enfin fini notre corvée, la journée était terminé. On pouvait repartir l'esprit tranquille, sans penser "patate" matin, midi et soir. J'espérais ne plus faire tomber aucune assiette, les derniers jours, si c'était pour finir encore en corvée d'épluchure de patate, je crois que je vais faire une overdose ! Je saluai Hope et Logan avant de rentrer a Ohana, c'était devenu une routine ! Épuisé, je tombe dans mon lit, cette nuit, j'allais rêver de patate !
Les journées s'étaient déroulées sans accroc depuis l'accident avec Doudou, nous étions arrivés à notre dernier jour de travail ! Hourra ! J'avais réussi à survivre jusqu'ici, essayons de terminer cette dernière journée avec une bonne impression ! Barbara réunit tout le monde en cuisine, elle avait quelque chose d'important à nous dire.
"Bien ! Si je vous ai réunis ici, c'était avant tout pour vous féliciter de votre travail durant toute la semaine ! Mais aussi, pour vous parler de quelque chose de très important ! Aujourd'hui, nous accueillons, un critique gastronomique réputé dans tout Alola dans notre restaurant ! Il faut absolument, je dis bien absolument que vous fassiez bonne impression ! La réputation du restaurant est en jeu aujourd'hui ! Alors au boulot ! Il faut que tout soit parfait avant son arrivée !"
"VOUS AVEZ ENTENDU LA GÉNÉRAL EN CHEF ? AU BOULOT SOLDATS !"
Ça y est, le stress montait en moi, j'ai peur de tout faire foiré, que je fasse tomber une assiette, ou renverse un truc.... J'ai peur de tout ! Nous sommes chargé avec Logan, Hope et la jeune femme qu'on avait aidée l'autre jour lors de l'invasion de Larvibule, de nettoyer la salle principale. Ça ne devrait pas être compliqué hein ?
"Aller, ensemble, on devrait pouvoir le faire !"
Elle avait l'air de se porter beaucoup mieux, depuis qu'elle avait failli perdre son travail, mais elle n'avait pas tort, si on s'y mettait tous, on devrait réussir à nettoyer la salle en un rien de temps ! Aller au travail !
-Comment ça l'immobiliser ? T'es malade il va... Hé ! Hope tu m'écoutes ?
Mais la voilà déjà partie à l'intérieur. L'immobiliser sans le toucher ? C'est juste impossible. Mais ce que je peux faire c'est soufflé le gaz nauséabond de ce tas de déchets. Au moment où je commence à ordonner à Speedy d'attaquer le sergent Borris arrive et copine avec ce truc. Sauf que ce truc est vraiment son pote ? Je ne sais pas qui je dois plaindre. Le sergent de supporter l'odeur de ce Pokémon où le Miasmax de supporter les sautes d'humeur du sergent.
Enfin tout est bien qui finit bien car il se mit à nous raconter une histoire de jeunesse mais j'en ai vraiment rien à faire donc je vais pas vous dire ce qu'il nous à dit car ce n'est ni intéressant, ni constructif, ni amusant, ni déprimant comme la majorité des histoires que je peux vous compter. Mais je vous en prépare d'autres les enfants. Alors faut remercier Tonton Logan d'accord. Je m'égare. Non ce qui est tout aussi inintéressant c'est comment cette journée finit, dans les patates et les patates. J'en ai tellement épluché que j'ai faillit tomber dans les pommes. Ras la courge moi des patates ! Vives les tubercules... Zut. C'est aussi des patates. Si le sergent ne m'avait pas donner un pain (gentil hein) dans ma poire, je me serais occupé de mes fraises et serait retourné en salle. Mais au final la nuit arriva. Comme beaucoup d'autre avant ce jour...Le dernier jour.
Ce jour, un critique devait venir manger ici et, comme à son habitude, le gentil sergent Borris nous beugle dessus pour nous dire de travailler. Ouais, comme d'habitude les chefs parlent et les bleus travaillent. Non mais je te jure. En plus on doit nettoyer la salle avec la femme des sous-sols. Yes, on va balayer c'est génial. D'autant que les tables nous gênent ici et là et qu'en plus il...
-Lippou ?
-Va bosser au lieu de me regarder t'es glauque. En plus tu m'interromps dans ma réflexion.
Interrompu dans une narration aussi, mais quel toupet. On a jamais vu une Lipouttou aussi mal élevée. Bref, il n'y a pas de balais et pas de pelle. Enfin au premier coup d’œil.
-Dîtes Madame, où sont les balais ???
-Hé bien ça fait une semaine que tu es là et tu ne sais toujours pas ? Ils sont en bas là où il y a la farine. Dans un placard fermé en bois. Mais on va bouger les tables avant sinon on ne pourra pas balayer efficacement.
-Oui vous n'avez pas tort.
Bien sûr qu'elle n'avait pas tort, si toutes ces tables sont rangées il sera plus simple et rapide pour passer le balai. La femme nous apprend donc rapidement à ranger les tables efficacement sans trop se fatiguer en les retournant l'une sur l'autre pour que la surface libre soit optimiser. Nous ne sommes que quatre paires de bras pour une bonne cinquantaine de grande table massive et quelques tables de terrasses plus légères. Je détache deux de mes balls avant de les lancer.
-Ban, Vhiri, sortez. Vous allez nous aider. Ban tu tee comportes comme si tu étais un serveur dans un café aujourd'hui d'accord ? Tu ne vas pas voir les clientes pour leur parler de moi c'est clair ?
-(Je n'ai point fait ça, je ne fais que subvenir au mieux à un besoin que l'une des parties de votre corps ré...)
-ON VA SOUlever des tables pour les empiler l'une contre l'autre.
Je ne vais pas calculer ce qu'à dit Ban, il veut vraiment me servir toute sa vie d'entremetteur ou de mac. Parce que oui, son but, si certains lecteurs ne le savent pas, est de me faire obtenir une descendance alors que j'ai que 16 ans. C'est pas un âge pour être père je suis désolé. Alors si en plus j'ai les cours derrière et que Ana l'apprend ça va juste pas être possible.
Les tables s'empilent à un rythme rapide rendant la salle plus accessible au balais. La femme nous apporte les balais avant de nous montrer comment nous servir d'un balais. Même si je ne fais pas le ménage souvent quand j'étais encore à Autéquia je sais quand même passer un balais. Et vingt minutes plus tard la salle était propre, les tables et les chaises remises à leurs places. Puis je commence à sortir les poubelles en évitant soigneusement de déranger Doudou.
D'après les rumeurs, ce critique à réussi à lui seul à faire couler quatre restaurants étoilé en moins de six mois. Les survivants parlent de démon, de géant, certains disent même que c'est un ogre. Je vous avouerais que je trouve qu'ils exagèrent un peu, mais même le sergent Borris tremble à l'évocation de son nom, le terrible Santo Vego.
Midi, toujours pas de Vego, la plupart des membres d'équipage sont sur le qui-vive. Midi dix, les commandes des clients s'enchaînent et Vego répond absent. Midi vingt, ça y est, les plus fragiles d'entre nous commence à s'écrouler sous la pression. Midi quarante, Vego n'est toujours pas là et je commence à douter qu'il vienne aujourd'hui. Midi cinquante, une éclipse apparaît, un homme de plus de deux mètres musclé comme un body-builder portant une veste sombre et un pantalon noir avec des mocassins s'accordant avec le reste. Il est chauve et ses petites lunettes dénote sur son corps imposant. Il ouvre la porte d'une main accompagné de deux petits bonshommes, par rapport à lui, qui vérifient les alentours. Il s'annonce et par un pur réflexe je me retourne avant de rigoler. Pourquoi sa voix est si gamine ? A l'entendre on dirait une jeune fille de 15 ans s'en est ridicule. Tout ce que je sais c'est que Vego viens d'arriver et que le restaurant va vivre la GRANDE tempête.
Le nettoyage de la salle principale se fait rapidement, aidé des pokémon de Logan, on arrive à finir en moins de vingt-minute, c'est un nouveau record ! *tousse* Enfin, reprenons notre sérieux, le critique allait bientôt arriver, une atmosphère pesante se faisait sentir dans tout le restaurant, certaines personnes ont déjà craqué, moi, j'essaye de compter le nombre de fissures sur le plafond, pour penser a autre chose. Tout à coup, un homme grand, plus grand que Logan, costume trois pièces tout de noir, avec des lunettes qui masquait son regard, qui sans doute pourrait faire pâlir n'importe qui ici, ouvra la porte d'une main. Suivis de deux autres hommes, qui... sécurisait le périmètre, j'imagine ? Ce Santo Vego, était si célèbre que ça ? Je sens mes jambes trembler, du calme... ne pas tout faire foirer, ne pas tout faire foirer... Je respire, inspire, l'homme que tout le monde attendait, était un homme baraqué. Ce monsieur Vego, inspirait le respect... Il était plus grand que Logan ! Il portait un costume noir, accompagné d'une rose, et le plus impressionnant était sa longue moustache qui lui arriver presque jusqu'à l'extrémité de son visage ! Logan ne pu s'empêcher de rire a la voix de Vego. Je donnai à un coup de coude au Voltali pour lui dire d'arrêter, c'était la réputation du restaurant qui était en jeu... Nous sommes tous en rang, Monsieur Vego, et ses gardes rapprochés avance vers la table, accompagné du sergent Boris, c'est la première fois que je voyais le sergent dans cet état. Le grand homme s'assoit, prend le menu, en remuant sa longue moustache, il ne laissa passait aucune émotion, derrière ses lunettes noires. Il ne lui faut à peine que quelques minutes pour trouver son désir dans la carte.
"QU'ON ME SERVE UNE SOUPE À LA TOMATE !"
Le sergent Boris nous regarda d'un regard noir, il ne nous fallut pas une seconde pour comprendre ses intentions, il fallait servir une soupe à la tomate au bonhomme, sinon, c'était nous qui allions servir d'ingrédients, tout le monde se remua en cuisine pour préparer la soupe de tomate de monsieur, Barbara se mit au travail, sa poche d'ingrédient en main, pour préparer un océan de saveur, feu allumé, elle était prête a cuisiner le chef d'œuvre d'une vie entière !
"Toi ! la bas ! J'ai besoin de ton aide pour remuer la soupe a la tomate !"
Fit-elle en désignant Logan du doigt, d'ailleurs ou était passé Hope ? Je ne l'avais pas vu de la matinée, enfin ce n'était pas le moment d'y penser ! Le sergent Boris me fit signe, il voulait me voir personnellement ? Je cours vers lui, pour m'arrêter net devant lui, au garde a vous.
"OUI SERGENT VOUS-"
"Chuuuuut, Soldat ! Je vous ai choisis pour apporter la commande de Monsieur Santo Vego, tachez d'être à la hauteur..."
"Oui sergent ! " Disais-je en chuchotant
Je me préparais psychologiquement, pendant que Logan était en cuisine pour préparer la fameuse soupe au côté de Barbara, qui ravivera les papilles de ce monsieur, j'ai le trac, si je faisais tomber la soupe tout était fichu, j'allais finir a la porte, et je ne pourrais pas avoir mon salaire pour partir visiter d'autres endroits d'Alola... Tout le monde comptait sur moi ! Aller Haru, tu peux le faire ! On m'appelle, c'est à mon tour de jouer, je prends le plateau. Je pouvais sentir l'odeur de la soupe me chatouiller les narines, elle avait l'air délicieuse, je m'avance jusqu'à la table de Monsieur Vego.
"L-la soupe à la tomate d-de monsieur est servis."
"Merci, jeune homme."
J'allais m'apprêter à partir, mais les gestes de Boris au loin, me signifiaient que je devais rester ici, pas le choix, j'allais devoir jouer le parfait serveur encore pour un moment. J'essaye de ne pas croiser le regard des gardes du corps qui faisait plus d'un mètre que moi, eux aussi leur présence a mes côtés me perturbait... On entendait que les bruits de Monsieur Vego, dégustant sa soupe, il ne disait pas un mot. Enfin, il se mit à parler, sa voix ne collait pas du tout a son corps imposant...
"Hmm, elle est à quoi cette soupe a la tomate ?"
"E-Euh... à la tomate monsieur."
"Mais encore ?"
"A l-la tomate."
"Avez-vous molesté cette soupe à la tomate ?"
"E-euh, je n'arrive pas bien à comprendre, ou vous voulez en v-venir monsieur.."
"L'AVEZ-VOUS TOUCHÉ ? AGRESSÉ ?"
"N-N-Non ! "
"Bien, j'en ai assez vu pour aujourd'hui. On s'en va, mes compliments au chef. La cuisine est toujours aussi exquise !"
"A-aurevoir monsieur "
Quel drôle de monsieur, pour un critique qui se veut être redoutable, comme quoi, l'habit ne fait pas le moine ! Tout s'était passé si vite, Monsieur Vego était arrivé comme une tempête, puis le calme était enfin revenu dans le restaurant, le sergent Boris me félicita, puis le reste de la journée se passa normalement, a la fin de la soirée, il était temps pour nous de rendre nos tabliers, notre semaine ici était terminé, le sergent nous adressa quelques remerciements, il avait les larmes aux yeux. Vient ensuite Barbara qui nous avait apporté son fameux barbaragout en guise de remerciement et bien sûr notre salaire. (Vous croyez vraiment qu'on peut me payer en nourriture, moi ? )
C'était l'heure des aux revoirs, nous voilà partis du restaurant, Logan et moi avions fait un bout de chemin ensemble, nous n'étions plus que tout les deux a présent, dommage qu'Hope était partis plus tôt que prévue. Le Voltali n'avait pas l'air d'être si heureux a l'idée de rentrer chez lui, c'est vrai qu'en ce moment avec Ana, je lui adressai alors un dernier conseil, je ne sais pas si ça lui sera d'une grande utilité, mais c'était a ça que servait les amis non ?
"Écoute Logan, je sais qu'en ce moment, ça ne va pas super bien avec Ana, mais tu l'aimes et ça crève aux yeux. Ana aussi t'aime, je n'oublierais jamais comment, vous vous êtes regardé la fois, où on est sortis à l'aquarium, j'avais l'impression que vous ne faisiez qu'un... E-Enfin, c'est difficile à expliquer ! Mais je suis sûr, que tout rentrera dans l'ordre, laisse lui juste un peu de temps ! A-après, je n'y connais rien en r-romance, ce n'est que mon avis ! Je suis sûr qu'au fond, Ana pense aussi beaucoup a toi ! Bon, aller je vais devoir rentrer, profite bien du reste des vacances, a plus ! "
Et c'était sur ces mots que nous nous étions quitté, ça m'a fait plaisir de le revoir, même si j'étais loin de me douter que la prochaine fois que je le verrais, sera sur une tout nouvelle forme...
Une semaine plus tard...
Je prenais mon petit-dejeuner aux côtés de mes colocataires quand Madame Étoile avait l'air surpris d'une nouvelle qui passait dans le journal, apparemment un certain restaurant a KoniKoni s'était effondré à cause de l'eau qui s'était engouffré dans les fondations du bâtiment. D'après un témoignage d'un fonctionnaire du restaurant, la cause de l'eau était humaine, et non-naturel, heureusement aucune victime a déplorer juste de gros dégâts majeur, par chance un certain Monsieur Vego a décider d'aider dans la reconstruction d'un restaurant tout neuf. À l'annonce de cette nouvelle, j'ai failli m'étouffer entre deux cuillères de céréales. J'imagine que c'était un mal pour un bien après tout *tousse*
Youpi, je suis la joie. Devoir couper des tomates cœur de bœuf.
-Tu sais quoi on va la faire nous même la soupe d'accord ?
Barbara me souriait. Elle ne devait pas être plus vieille que moi mais déjà elle avait un truc de plus. Peut-être cet approche de la cuisine que je n'ai pas.
-On ramasse ceux qui se sont évanoui et on continue de travailler. Viens avec moi toi.
Elle m'attrape par la main et m'entraîne devant un plan de travail.
-Tu vas faire ce que je dis. Déjà épluche la tomate devant toi.
J'essaie de l'éplucher sans trop enlever la chair. Alors elle me regarde dépitée.
-Mais non fais comme ça plutôt. Regarde ! Oh et puis va chauffer l'eau pour la cuisson.
-Je le met à combien ?
-Feu vif 30 puis feu doux 60 ok ?
-Hein ?! Ça veut dire quoi ?
J'étais perdu alors je pars vers les plaques chauffantes. Sans pour autant comprendre. Alors déjà avant de commencer toute cuisson on va mettre de l'eau. J'ouvre le robinet et verse l'eau dans la casserole. Je la pose sur le feu et attend le retour du jet d'ail... de la tomate qui ne tarde pas trop. Hop, une tomate deux tomate trois tomates. Elle en a fait combien ? Toute les tomates chauffent alors qu'un moteur de tronçonneuse démarre à côté de mes oreilles. Ah non c'est juste le robot mixeur. Putain, elle m'a fait peur. Divers ingrédients sont versés dans le dos des cuistots par Barbara avant d'être servi au mastodonte. Maintenant ce n'est plus de mon ressort. C'est au tour de Haru de briller.
Le pauvre n'empêche, il a pas l'air bien, j'ai l'impression qu'il va tomber dans les pommes. Amusant. Je me retourne et mets mes deux mains devant ma bouche avant d'exploser de rire. Comment fait Haru pour supporter ça. C'est impossible. Bon, le temps que ma crise de rire se termine la montagne est partit avec ses deux gardes du corps. Enfin à ce stade je me demande qui est le garde du corps de qui.
Et voilà une journée tempétueuse qui touche à sa fin. Ce critique n'avait prit qu'une entrée avant de filer. Ça sentait mauvais même s'il disait que c'était toujours aussi bon. Parfois, je me demande ce qui peut traverser le cerveaux des gens. Paniquer pour une pauvre soupe de tomate. Je ne comprendrais jamais la cuisine.
Enfin, la liberté nous appelle. Je vais retourner à mon quotidien chiant et monotone. Avec l'autre débile. En plus y a plus Ana. Je vais me faire chier. Je voulais faire tellement de chose avec elle. Faire de la plongée, assister à spectacles aquatiques, aller à la plage. Mais les circonstances on fait que je devrais reporter tout ça à un autre moment. Même si Haru me dit de ne pas m'en faire, je me dis que j'ai peut-être agis comme un imbécile. Agir avant de réfléchir. Un jour ça me coûtera cher. J'espère sincèrement que Haru à raison. Sinon... Pensons à autre chose. Qu'est ce que je vais faire de cet argent maintenant ?