Que dire sur nos premières années ? Déclic vivait avec ses parents dans une petite maison à l'écart du village sur l'île de Poni dans la région d'Alola. La maison était petite mais le terrain immense ! Déclic et moi passions nos journées à jouer dans la nature que ce soit la prairie, la forêt ou le canyon, pour la plus grande fureur inquiète de ses parents qui nous avait interdit de quitter la propriété. Nous avions beaucoup de copains au village. J'avais mon petit panier au coin du feu, mon ballon dans le jardin, des tas de ratata à chasser, ma gamelle tous les jours, des câlins... Nous étions heureux !
La mère de Déclic, Hannah, est la cuisinière de l'école de l'île de Poni. Passionnée de cuisine, elle passe ses journées à concocter de bons petits plats. Pour un gourmand comme moi vivre chez elle signifie le paradis ! J'étais, et suis toujours, un fidèle spectateur du four et mes aboiements retentissent dans toute la maison lorsque le « A table ! » béni retenti. Le père de mon Déclic s'appelle Albert et travail dans la marine marchande, il s'absente souvent pour de longues périodes. Lorsqu'il est avec nous il nous emmène sur son bateau visiter les autres îles. Il ne se passe pas deux jours sans qu'il nous emmène quelque part ! Au début ce fut difficile pour moi de prendre le bateau mais aujourd'hui je n'ai plus peur de l'eau ! Bon okay c'est pas vrai, Déclic et moi ne savons pas nager... Ironique pour un enfant des îles hein ?
Lorsque Déclic atteint l'âge du collège, notre quotidien changea : il fallait désormais prendre le bateau tous les matins et tous les soirs pour ce rendre sur l'île de Mele-mele au collège d'Ekaeka. Au collège plus question d'aller voir Hannah à la récréation, plus question pour moi d'aller flâner dans les couloirs durant les cours. Les premiers jours, le personnel enseignant fit preuve d'autorité en essayant de me forcer à m'enfermer dans ma pokéball durant les cours mais ma rebellions fut si violente que je fut renvoyé du collège. Mais c'est sans compter sur le caractère de mon meilleur ami qui refusa tout simplement de se rendre au collège sans moi. Les disputes avec ses parents furent violentes. Il fallu une longue négociation pour trouver une solution : je devais m'engager à me coucher sagement aux pieds de mon dresseur et à me tenir sage dans les couloirs. Comme ce fut difficile pour un vagabond comme moi ! Mon Déclic aussi avait bien du mal à se tenir face au fonctionnement plus strict du collège. Heureusement pour nous c'est au milieu de nos années collèges que nous avons fait la connaissance du maître.