Ça faisait quatre jours que j'avais tabassé Salomé. Quatre jours que je me faisait surveiller étroitement par le personnel de l'école et quatre jours qui étaient longs. Je pensais que tous les élèves me regardaient d'un œil noir mais pas du tout. Comme si l'affaire avait était étouffée et que seuls les intéressés étaient au courant. C'est à dire moi, Salomé, celles qui m'ont pris en flagrant délit et la direction. Je sais que je vais me faire virer alors, j'ai essayé de me tenir à carreau pendant ces quatre jours en espérant éviter l'exclusion définitif. Cet après-midi, mon père et ma mère devaient venir pour un entretien avec la directrice. Ça sent très mauvais. Surtout que mes parents vont me défoncer à la maison. Ils m'ont enlevé Phoën pour mauvais traitement pour une durée inconnue. Le petit est partit avec le collectionneur et ne m'a même regardé en partant. Il est vrai que je l'ai fait souffrir.
Et vers 15h je les ai vus, mes parents. Apparemment énervés contre moi, ils entrèrent dans le bâtiment de la direction. Pas un bonjour, rien. Juste un regard de mon père l'aire de dire « ça va chauffer pour toi après ». Ils avancèrent sans se retourner vers le bureau de la directrice. Moi, je les suivaient de loin, je ne voulais pas ressentir leurs fureurs, du moins pas de suite. Il s'écoula peut de temps avant que ma mère ne toque à la porte de la directrice. La porte s'ouvrit et la directrice en personne les invita à rentrer dans la pièce. Puis elle me fixa et me fit signe d'entrer. En baissant la tête je rentre et regarde autour de moi. Un bureau en bois massif comportant une lampe de bureau, un fauteuil roulant et un ordinateur. Devant deux chaises, prises par mes parents à l'invitation de la directrice, et moi debout très mal à l'aise. Après de bref salutations la directrice commença les explications de leur venue.
-Je suppose que votre fils ne vous a pas dit pourquoi vous êtes ici. Alors venons en au fait. Votre fils, Logan, à insulté et manqué de respect à un membre du corps professoral. Il à également porté atteinte à l'intégrité d'une élève et ce à plusieurs reprises. Enfin, il à porté la main sur plusieurs de ses propres Pokémons ainsi que sur ceux d'une élève.
Ma mère se lève et me fout une baffe monumentale me faisant un peu saigner de la bouche.
-Fils ingrat ! Qu'est-ce qu'il t'a pris de faire ça hein ?! On te paye de bonnes études pour pas que tu finisses à la rue et c'est comme ça que tu nous remercie ? Tu vas voir toi !
Des larmes coulent le long de mon visage.
-Je suis désolé maman...
Elle s'assit de nouveau bouleversé par ce qu'elle vient d'apprendre. La directrice enchaîne aussitôt.
-Mais suite à de bons résultats, nous lui accordons une seconde chance.
L'espoir renaît en moi.
-De ce fait, l'ensemble du corps professoral et moi même avons proposez la sanction suivante.
.Exclusion de l'enceinte de l'établissement durant une période de deux semaines à compté de ce jour. Travaux d’intérêt généraux sous la surveillance du professeur Heartnett au retour de l'exclusion. Lettre d'excuse à l'élève concernée et à ses Pokémons. Lettre d'excuse au professeur concerné. Quinze heures de colle sous la surveillance d'un professeur après les cours et le week-end. Tu devras aussi allez voir le docteur Ghost régulièrement et faire un compte-rendu à ton professeur référent chaque jour. Et enfin, au vu de l'état de ton Feurisson, nous te retirons tout tes Pokémons temporairement pour les confier au collectionneur qui en prendra soin. Tu participeras à un stage obligatoire pour qu'on te rappelle les valeurs essentiels d'un dresseur.
J'ai pas compris, par tout mes Pokémons elle veut dire tous ? Genre tout mes amis ? Mais...
-Vous pouvez pas faire ça !
J'étais dépité mais la directrice tendait sa main pour que je lui remette moi-même mes Pokémons. Ma mère et mon père me regardèrent méchamment. Je veux pas... Je veux pas...... Je veux pas !
-Je peux pas faire ça !
-C'est pour leur sécurité, tu en a blessé un qui sait si tu ne vas pas recommencer. Dès que tu auras finis ton stage ceux qui voudront revenir à tes côtés te seront restitués.
J'étais angoissé, terrorisé, à deux doigt de m'écrouler en larme.
-... Et pour ceux qui ne veulent pas ?
-Ils seront confiés à des dresseurs de l'académie avec qui tes Pokémons ont envie de venir ou ils resteront auprès du collectionneur. Tu auras le droit de leur rendre visite sous la surveillance du dresseur avec. De plus l'infirmière Needle auscultera tes Pokémons chaque semaine pour s'assurer qu'il ne soit plus blessé.
J'essaie de chercher un argument mais tout ce que je trouve c'est....
-Il peut pas en gérer tant que ça le collectionneur ils vont être enfermés.
-C'est pourquoi des élèves pourront venir les emprunter au collectionneur pendant une petite période. Cela servira à tes Pokémons à décider avec qui ils voudront rester. Tout sera mis en œuvre pour que tes Pokémons soient heureux sois en certain. Fais le pour leurs bien.
Elle avait raison, ils doivent être malheureux avec moi. Mais j'ai pas envie de m'en séparer. C'est trop dur. Je tremble pendant de longues minutes avant de finalement décrocher ma ceinture comportant tout mes Pokémons. Même Terry est dedans, lui qui a horreur de ça.
-Je te remercie. Tu as fait le bon choix.
J'étais incapable d'arrêter mes larmes. Alors quand la directrice nous a raccompagnée à la porte je me suis adossé au mur et est pleuré jusqu'à ce que mon père m'attrape par le bras et me force à me lever. Il me traîne jusqu'à mon dortoir en s'orientant grâce aux indications d'autres élèves et arrive devant mon dortoir.
Il me lâche et s'assoit sur un banc en rouspétant contre moi. Il ne me reste plus qu'une chose à faire. Aller chercher ma valise avant de rentrer à Autéquia. En arrivant dans ma chambre je m’effondre sur mon lit et pleure de nouveau. Après cinq bonne minute en PLS j'attrape ma valise et sort de ma chambre pour un bout de temps. Mes parents m'attendent et ne prononce même pas un mot avant de se diriger vers la sortie de l'académie.
Nous franchissons le portails et je me retourne une dernière fois vers cette école. Que deux semaines. Je les revois tous dans deux semaines. Je vais tenir.