NOM. Ravel
PRÉNOM. Callahan
ÂGE. 19 ans
RÉGION D'ORIGINE. Rhodes
AMBITIONS FUTURES. C'est dans l'espoir de développer son seul talent, afin d'être un jour portraitiste professionnel pour les Pokémon Stars du monde entier que Cal a jugé bon de débarquer à Lansat.
ÉVOLUTION ENVISAGÉE
GRADE 0. Dessinateur de rue
C'est dans les rues, auprès des passants qui veulent bien lui accorder quelques minutes que Cal fera ses premières armes. À l'aide d'un simple crayon et d'un bloc à dessin, il réalisera pour quelques sous le portrait des Pokémon de ses clients.
GRADE 1. Dessinateur d'études
Des Pokémon de compagnie, Cal étendra ses modèles aux créatures sauvages, et affinera ses œuvres d'une dimension scientifiques. Peut-être pourra-t-il vendre ses dessins à quelques articles de journaux populaires.
GRADE 2. Peintre novice
L'intervention d'un mentor qui décidera de le prendre sous son aile permettra à Cal de travailler en atelier, auprès d'un professionnel qu'il pourra observer.
GRADE 3. Peintre expérimenté
À force de produire tous les jours, sans relâche, Cal atteindra un niveau tel que son mentor lui laissera maintenant réaliser certaines commandes, l'autorisant parfois même à se rendre seul sur le terrain.
GRADE 4. Portraitiste freelance
Viendra enfin la tâche de s’épanouir en dehors du cadre de l'atelier. Cal travaillera pour différents journaux et magasines afin d'effectuer des dessins et peintures de commandes.
GRADE 5 & 6. Portraitiste professionnel
Et voici finalement la consécration ! Cal aura atteint la reconnaissance du public et de ses pairs. Ses œuvres pourront être exposées et il recevra des commandes régulières de particuliers.
Description
Drôle de morceau ce garçon, qui déambule ainsi dans les rues, un bloc de dessin à la main et le regard perdu d'un somnambule en plein jour. Ses cheveux sont d'un noir corbeau, mi-longs et bien entretenus, mais ses vêtements dépenaillés parfois trop grands pour lui soulignent un manque sincère de goût, ou le train de vie d'un crève-la-faim. Explication plausible si l'on en juge par son teint pâle et son allure, si ce n'est maladive, au moins un brin délicate. Ses gestes et ses manières sont courtois pourtant, mais peut-être ces attitudes élégantes dénotent plutôt d'une lenteur aérienne répondant à son regard vague. En effet, ces jolis yeux gris sombres en amandes semblent ouverts sur un autre monde. Façon polie d'exprimer la tendance du garçon à paraître quasi-éternellement dans la lune.
Callahan n'est pas loin de ce que sa silhouette naturelle laisse supposer, un garçon rêveur, tête-en-l'air, mais passionné. Souvent dans son monde, il n'est pas toujours simple d'échanger avec lui lors d'une première rencontre. Mais quand le lien est tissé, Cal redescend sur terre et devient un jeune homme calme et attentif. Sympathique même, dirait-on, du moment que l'on ne pose pas le pied dans les territoires qui lui font horreur. Car Cal est parfois bien ignare en terme de sociabilité, et son mépris ou ses colères grandiloquentes sont toujours accompagnés d'une rancune tenace.
Maladroit et malchanceux, sa volonté se heurte souvent aux aléas de la vie, qu'il prend en général avec une grande philosophie. Ce n'est pas sa résolution qui faillit à tenter d'être un maximum économe, mais dès que le garçon parvient à mettre quelques sous de côté, on peut être sûr qu'un incident coûteux ne tardera pas à survenir. C'est pourquoi, malgré une ligne de conduite relativement droite, il n'est pas rare de le voir user de différents subterfuges pour se dégoter de quoi manger, à lui et à ses petites protégées. Du larcin au chaste jeu de séduction, tout est bon du moment que quelque chose termine dans l'assiette. Il n'est par ailleurs pas difficile de constater après quelques échanges avec lui que la nourriture est l'une des choses qui occupent sans arrêt ses pensées.
Callahan n'a pas que des bons côtés, certes. Il n'est pas rare pour son entourage de grimacer face à son sens de l'humour maladroit et même souvent malaisant, reflet d'une incapacité à assimiler aujourd'hui encore certaines normes sociales. Mais il est aussi un garçon attentionné, loyal et toujours présent si on lui en fait la demande. Sa fascination pour les Pokémon, particulièrement les créatures magnifiées par le combat ou la coordination n'a d'égal que sa passion pour le dessin et la peinture. Ce n'est pas un garçon timide, mais malgré ses ambitions il possède l'humilité nécessaire à ne jamais rechercher à être au centre de l'attention. Ce qui ne l'empêche pas d'être heureux lorsqu'il s'y retrouve par un concours de circonstances, mais Cal a pour préférence de mettre en avant ses modèles, et particulièrement les monstres simiesques pour lesquels il a une très nette préférence : ni totalement humaines, ni vraiment différentes de sa propre espèce.
Enfin, il est à noter l'amour profond que le jeune homme voue à sa famille, nullement entaché par cette puissante volonté de s'émanciper qui le pousse vers l'avant. Certes, les siens lui manquent souvent, mais leur mode de vie ne lui convient pas, tout simplement, et il a rejeté en outre cette propension à être trop couvé lorsqu'il se trouve parmi ses sœurs adorées. Il garde secrètement le désir de pouvoir leur offrir un jour un plus grand confort de vie, en gagnant suffisamment pour partager avec eux des richesses gagnées à la sueur de son front. Mais sa priorité pour l'instant, c'est d'offrir ce confort à Shub, Niida et Sodge, ses trois chères créatures qui partagent sa vie depuis ses dix ans. Jamais on ne le verra sans la compagnie de ces trois petits singes toujours perchés sur ses vêtements et qui semblent connaître leur maître comme s'il était né parmi eux. L'on pourrait se surprendre à les qualifier sans mal de famille tant leurs liens sont étroits. Et si l'on aperçoit l'un d'entre eux, c'est que les autres ne sont pas loin.
Histoire
Les rires gras et le vrombissement des moteurs, le bitume brûlant, les odeurs de kérosène et de plaques de métal chauffées par le soleil sous les taules ondulées des grands garages, la terre rouge retournée par les deux-roues rugissantes, tout cela résumait assez bien les souvenirs d'enfance d'un jeune natif de Pyrite.
Pyrite, au plus fort de l'été. De là naissait sa mémoire, dans les rues fatiguées de ce vieux quartier mal-famé. De l'extérieur, cette capital du crime se donnait des allures de pauvreté et de berceau de la violence. L'étranger n'y mettait les pieds sans se sentir menacé, oppressé par la familiarité des gros-bras qui peuplaient les rues. Le commissariat avait la sale réputation d'intervenir toujours trop tard, et les flics grisonnants palpant l'oseille de la mafia s'affichaient au bar aux côtés des dealers et des loubards. Le Pyrite Grand Hôtel, éternel lieu d'entente de la Pègre, ne désemplissait jamais de ces types en costume noir, perclus de gardes du corps, dont les classieux atours et le charisme naturel détonnaient sur le parpaing poussiéreux de la ville.
C'est pourtant ce tout, ce mélange facétieux de richesses et de générations qui donnait à Pyrite son charme insolent. Pour les gosses de la ville, aucune menace n'émanait de ses rues, seulement une sensation de liberté et un amour profond pour cet immense terrain de jeu que leur offrait la cité.
C'est là que Callahan grandit, au milieu de ces gamins courant pieds nus sur les plaques brûlantes de la chaussée. Fils de garagiste, comme la plupart de ses camarades, la profession de sa mère se pâmait d'une petite originalité qui offrit au garçon des connaissances inhabituellement poussées sur ce qu'on appelait parmi les gosses "les bêtes à pognon". Infirmière Pokémon clandestine, madame Ravel faisait à longueur de jours le tour des abris de combats illégaux en fumant ses éternelles Torkoal's. Bourrue mais chaleureuse, une femme adorée de ses patients et de leurs maîtres qui trouvaient chez elle un service peu onéreux.
Le couple Ravel avait donné naissance à de jolies triplées, trois fillettes robustes qui s'étaient rapidement mêlées aux jeux des garçons et qui donnaient du poing avec autant de facilité qu'elles avaient appris à changer les pneus d'une Cadillac volée. "T'iras jamais loin si t'es incapable de démonter et remonter le moteur d'une Harley en moins de trente minutes" répétait philosophiquement le père en mordillant une barre de céréales de ses dents blanches et droites. Et puis, était arrivé un autre enfant, mâle cette fois-ci, mais que l'importante présence de ses aînées dédouanait de tout devoir envers la famille. Nul besoin de reprendre le garage familial, Cait et Nora en faisaient leur affaire. Quant au circuit de soins clandestin de la mère, Maeghan avait déjà les deux pieds dedans.
Que restait-il alors au petit dernier, se demandait Cal, allongé dans la poussière, dessinant d'un bâton sur la terre meuble les contours d'espèces de Pokémon inconnues qu'il voyait passer aux côtés de voyageurs lors des rassemblements de dresseurs de tous horizons.
À Pyrite, les dates de tournoi c'était tout un événement. Des tas d'étrangers dans les rues, dresseurs et parieurs, toute une faune délicieusement exotique dans les bourses desquelles se faisait l'argent de poche des gamins natifs. Habitués dès leur plus jeune âge à agir en bandes, les gosses suivaient la tutelle du plus âgé, celui qui ne tarderait pas à être embauché dans quelque clan mais qui, pour l'heure, s'occupait d'organiser les petites équipes aux mains baladeuses.
Cal n'avait pas traîné longtemps avec ces brigands juvéniles. Malgré une allure un peu fragile, le garçon était pourvu d'un tempérament colérique et indiscipliné qui ne collait pas avec l'étroite organisation de ces petites bandes. Sans doute en aurait-il bavé sans la surveillance et l'intervention constante de ses sœurs aînées qui renvoyaient sans mal au clapier tous ceux qui faisaient même semblant de molester leur petit frère adoré. Car l'enfant avait beau ne pas être apprécié par les gamins de son âge, au sein du cadre familial il jouissait d'un amour inconditionnel. Malgré les faibles revenus des Ravel, les triplées se débrouillaient toujours pour lui dénicher toutes sortes de cadeaux tout en le couvrant de gestes d'affection. Même sa mère, à l'allure si impressionnante, le gratifiait d'une tendresse que le garçon lui rendait bien, supportant cette désagréable odeur de tabac froid chaque fois qu'elle l'enlaçait. Plus soucieux que les femmes de la maisonnée, son père tentait parfois de le pousser, d'éveiller en lui l'instinct ambitieux et combatif du reste de la famille. Mais rien n'y faisait. Cal avait beau adorer les siens, il avait l'impression d'étouffer, que toutes les places étaient comblées, et qu'il ne lui restait rien à accomplir. Voilà pourquoi, de ses cinq ans jusqu'à l'adolescence, Callahan prit la figure d'un enfant indécis, parfois morose et solitaire, qui préférait dessiner sur toutes les surfaces qu'il croisait et avec tout ce qui lui tombait sous la main au lieu de s'encanailler comme tous les garçons du coin.
Quand vinrent ses dix ans, madame Ravel et ses filles avaient développé une inquiétude constante pour le petit dernier. Rien ne semblait l'intéresser à part ses dessins, et ses seuls élans de curiosité étaient destinés aux créatures qui accompagnaient les voyageurs lors des tournois. Si bien qu'un jour, Cait, Nora et Maeghan vinrent trouver le garçon au plus fort d'un hiver sec, dans la pénombre de leur taudis surplombant le garage du père. Cal, comme à son habitude, gribouillait sur un carnet que ses parents lui avaient offert, quand ses sœurs dévoilèrent leur tout dernier cadeau. Trois œufs dont l'enfant ne sut jamais la provenance, accompagnés d'une décision nouvelle qui devait faire basculer son avenir. "Tu iras étudier à Phénacit" lui annonça la mère le soir-même. Le Centre de Formation Pokémon de cette ville était réputé dans la région, et l'on avait économisé pendant deux longues années pour y envoyer Callahan. À la rentrée suivante, le garçon quitta donc le toit familial pour se rendre au cœur de la ville aux milles fontaines.
Appréhension, dépaysement, et un train de vie difficile, surtout, attendait l'enfant dans ce nouvel environnement. Gamin effacé mais passionné, il comprit rapidement qu'il n'avait d'autre choix que de se donner à fond dans les études s'il ne voulait pas être laissé à la traîne. Son éducation pêchait loin derrière celle de ses camarades, et il était évident qu'il lui manquait des notions dont il ne percevait pourtant pas l'utilité, et une fois encore Cal dut subir le décalage qu'il y avait entre lui et les autres élèves venus de différentes régions.
Le cadeau de ses sœurs, ces trois œufs qui avaient donné naissance à celles qui deviendraient bien vite ses compagnes inséparables, furent dans un premier temps un frein à son bien-être. Car le niveau de vie à Phénacit était cher. Plus cher que les Ravel ne l'avaient imaginé. Mais sachant les sacrifices que les siens avaient pu faire pour l'envoyer ici, le garçon n'était pas prêt à renoncer. L'ironie fut qu'il découvrit à cette époque à quel point le vol auquel il ne s'était jamais adonné, moins par conviction que par ennui, était en tout autre endroit que Pyrite un grave délit qui lui coûterait, s'il en était l'auteur, sa place au sein du CFP. Mais c'était pourtant bien à présent qu'il avait besoin de développer ses compétences en larcin, et après avoir décidé de ne dérober que ce qui lui était réellement nécessaire, à savoir la nourriture, Cal et ses simiesques amies devinrent peu à peu spécialistes en la matière. Échoppes, marchés, ou même buffets un peu mondains dans lesquels il s'agissait de se faire discret, la morale n'avait plus court lorsqu'il s'agissait de se rassasier. C'est ainsi que Callahan termina ses études, loin derrière les meilleurs, certes, mais avec une ténacité nouvelle que ses professeurs n'hésitèrent pas à féliciter. Enfin l'ambition dans son esprit était né, et avec elle les prémices de ce qu'il espérait devenir.
"Je ne me ferai pas un nom dans cette ville, père !" clama Callahan à l'aube de ses dix-huit ans, soutenu à grands cris par son trio simiesque.
Huit années d'études l'avaient rendu plus féroce, mais aussi plus conscient de l'univers qui l'entourait. Et sa récente tendance à user de l'étiquette dans son maintien et dans ses paroles avait tendance à fatiguer son pauvre géniteur qui massait à chacune de leurs conversations son crâne douloureux orné d'épis blonds devenus épars. Le plus jeune des Ravel était bien décidé à s'ouvrir une voie prestigieuse dans le monde de l'Art, et rien ni personne à présent ne pouvait s'opposer à ses certitudes.
"Tu seras le meilleur, Cal ! Il a raison, papa, ne le laisse pas pourrir dans ce trou à Rattata !" encouragèrent ses sœurs.
Et les enfants avaient bien raison après tout : Rhodes n'était pas l'endroit idéal pour permettre à Cal de s'épanouir. Depuis son retour parmi les siens, sa mère et ses sœurs s'étaient remises à le chouchouter, et l'encourageaient dans la moindre de ses décisions. Le père Ravel n'avait plus guère le choix, et il devait bien admettre à présent qu'il n'avait rien de plus à offrir à son fils si ce n'est de lui donner les moyens de quitter ces terres. C'est pourquoi l'homme consentit finalement en haussant les épaules.
"Bien mon garçon. Tu as une idée de la région dans laquelle tu voudrais aller, que je me fasse procurer des billets ?"
Callahan hésita, puis acquiesça. Il avait longuement réfléchi à cette question, et c'est en feuilletant un journal de Phénacit qu'il avait finalement trouvé l'endroit qui lui conviendrait. Un endroit ouvert à tous horizons, centre d'échanges culturels et ouvert à tous. Un endroit encore fertile en possibilités et qui était pourvu de surcroît d'un important musée. L'ïle de Lansat.
SURNOM. Shub
ESPECE. Flamajou ♀
NATURE. Bizarre
DESCRIPTION. Shub est particulièrement douée pour imiter les gestes de son maître. Son savoir-faire pour les massages est par ailleurs une vraie bénédiction pour ce dernier. Son sang chaud la rend parfois imprévisible et plutôt espiègle. C'est avec elle que Cal est le plus complice.
SURNOM. Niida
ESPECE. Flotajou ♀
NATURE. Relax
DESCRIPTION. Niida est toujours zen et aide les autres à se détendre. Quand on parvient à briser sa quiétude, elle peut entrer dans des colères froides aux conséquences bien senties. C'est avec elle que Cal se montre le plus respectueux, craignant ses accès de courroux comme ceux d'une figure maternelle.
SURNOM. Sodge
ESPECE. Feuillajou ♀
NATURE. Joviale
DESCRIPTION. Elle parait toujours de bonne humeur et sa joie est souvent communicative. Les gestes de violence ou d'injustice ont tendance à franchir sa barrière positive, et la font fondre en larmes. C'est avec elle que Cal se montre le plus protecteur, car il déteste par-dessus tout la voir pleurer.
PSEUDO OU PRÉNOM. Vous pouvez m'appeler Cal, ou comme bon vous semble !
ÂGE.. Méh...
COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? En fouinant sur un top-site à la recherche d'un forum Pokémon sympa.
QUELQUE CHOSE À AJOUTER ? Cela fait plus d'un mois, presque deux, que j'ai mis le nez sur votre forum, à vrai dire. J'ai tout de suite eu le coup de foudre, mais l'avatar que j'espérais étant pris, je me suis dis que j'allais prendre mon mal en patience et attendre votre prochain recensement. Mais voilà, avec votre magnifique V10 j'ai totalement craqué, et me voici ! ^v^