-Atkinson rentre !

J’ouvre la porte du bureau de la directrice et me plante devant son bureau baissant légèrement la tête. Elle m’avait convoqué une fois de plus.

-Apparemment, tu commences à te tenir à carreau. C’est bien. Tu dois continuer. Je ne t’ai pas convoqué pour parler de ça mais tu es sans ignorer qu’une sortie capture à lieu prochainement ?

-Oui madame la directrice.

-Et tu sais aussi que tu n’as pas le droit d’y aller. Mais au vu de ton bon comportement je veux bien te laisser y aller… Mais, tu devras porter ce bracelet sur toi. Il indiquera ta position en temps réel aux deux enseignants en charge sur cette sortie. Un Pokémon t’accompagnera sur place avec une GoPro pour te filmer.  Le film sera retransmis en direct et servira aussi de support d’étude si besoin est. Si pour une raison quelconque tu venais à te montrer violent avec quoique ce soit, tu te ferais rapatrier immédiatement sur l’école pour faire ton circuit de départ définitif. Je suis claire ?

-Oui madame la directrice.

-Avant que tu ne partes, continue comme ça c’est bien mais tu restes sous surveillance de tout le personnel. Tu auras aussi ton starter avec toi mais uniquement pour la journée à la fin tu nous le rendras d’accord ? Considère ça comme une évaluation sur ta capacité à gérer un Pokémon.

-Oui madame la directrice. Merci.

-Tu peux y aller.

Je sors avec un grand sourire aux lèvres je vais enfin le revoir…

***Quelques jours plus tard***

Le collectionneur était venu me donner en personne la ball de Terry que je m’empresse d’ouvrir. Le flash lumineux fit apparaître mon meilleur ami. Il avait l’air assez fatigué et semblait avoir pris du ventre. Et pas qu’un peu, comme s’il avait cessé de faire une activité régulière. Il avait perdu en éclat et en me voyant les yeux larmoyants, il commença à s’approcher de moi avant de sauter me griffer au visage et tomber lourdement sur mon pied. Je le regarde, incompréhensible, il venait de m’attaquer de plein grès ? En même temps je l’avais abandonné et frappé. Mais il a toujours été là pour moi alors que moi… Je suis vraiment le pire.

-Terry je suis désolé. Je… J’étais plus trop moi-même ces derniers temps alors excuse-moi…

Pour toute réponse il détourna la tête et se dirigea vers l’avion de transport.

-Il sait déjà tout je lui ai tout expliqué. Il sait qu’il reviendra avec son dresseur de substitut ce soir. Alors profite-en pour essayer de réparer ce que tu as cassé.

Je voulais me réveiller de ce cauchemar mais non c’est bien la vérité, je suis devenu assez détestable pour que mes propres Pokémons me tournent le dos. Il attend peut-être quelque chose de moi, je ne sais pas. Si seulement il pouvait parler.

J’avance vers l’appareil le cœur lourd avant de trébucher sur un monticule de terre et de me retrouver face à Terry qui m’envoie un coup de queue dans la tête. Il me déteste, j’en suis sûr. Il doit être plus heureux avec l’autre dresseur. J'espère qu'il ne va pas me faire ça pendant toute la SC sinon je suis dans de beaux draps.

Il y avait le ciel, la terre et enfin la mer. Mais cette dernière ne lui plaisait pas trop. Perdu dans un amas de caillou en bord de falaise elle n’aimait pas la mer. Elle lui avait pris toute sortes de choses. Son ancien habitat, ses amis, sa famille. Enfin pas toute. Son grand-père lui resta encore auprès d’elle l’élevant du mieux qu’il pouvait et la défendant. Mais un jour que ce dernier expira son dernier souffle elle se retrouva errante et seule. Elle s’était réfugiée dans sa tanière pendant six jours durant avant d’enfin sortir pour chasser et manger. Elle pointa le bout de son museau et s’en alla de par les plaines et les forêts.

C’est alors qu’elle le vit. Lui, le géant accompagné d’un Sabelette et d’un Baudrive. Mais pourquoi s’effondre-t-il en la voyant ? Pourquoi ces larmes ? Il y avait certainement quelque chose de bizarre chez lui mais curieusement elle était intriguée. Sans doute un de ses plus gros défauts. Elle voulait absolument tout savoir que ce soit du ragot à la culture général en passant par le dernier résultat de match de basket. Elle avait des connaissances déjà très importante de la flore locale mais les sentiments lui paraissaient étranger. Quand son Grand-père l’avait quitté elle n’avait pas pleuré non, elle avait juste passé six jours à creuser la tombe de son papi mais pas une larme sur son visage. Pour elle c’est la vie.

Cet humain, lui, connaissait des choses étrangères à la petite. Il avait des sentiments et surtout il savait les exprimer, enfin… là il y arrivait en tout cas. Alors par convention sociale non optionnel, elle trottina vers lui avant que le géant ne s’effondre. Une maladie ? Oui et ça s’appelle les remords, les regrets, le rejet, l’abandon. La tristesse en fait. Et puis c’est qui ce Phoën à qui il n’arrête pas de s’excuser entre deux sanglots ? La petite ne l’avait même pas attaqué que déjà il se mettait à pleurer. Sérieusement ?

Il y avait ce côté émotif qu’elle ne connaissait pas qu’il possédait. Il était en larme juste en la voyant alors qu’est-ce que ça donnera quand il fera face à des choses plus graves. A cette idée la petite souri et se laissa caresser par ce géant. Le Sabelette tourna la tête dédaigneusement et le Baudrive avec son bloc bizarre sur la tête regarda la scène qui se présentait à lui. Il y avait autre chose qui l’intriguait. Ces petites boules luisantes au soleil. Elle voulait les toucher pour voir la matière alors délicatement et approcha la patte de l’une d’entre elle.

Avant de vous dire ce qu’il advient de cette petite Héricendre revenons en arrière. Plus précisément au moment de mon saut de l’avion. C’était à mon tour de sauter mais je n’avais pas confiance en Baudrive caméraman -oui ce sera son surnom à cause de sa GoPro- je pensais sincèrement que ses deux ficelles qui lui servent de bras allait tout simplement lâcher sous mon poids. C’est que par rapport aux autre étudiant je suis un peu plus massique va-t-on dire. Alors deux pauvres ficelles pour que je survive. C’est hors de question. Un minimum de bon sens.

Terry, lui, ne se soucia même pas de moi préférant me désobéir et m’attaquer dés que j’avais le dos tourné. Je ne sais plus ce que je dois faire avec lui. Je me suis excusé et lui il me considérait comme son ennemi. C’est vrai que je l’ai frappé quand j’étais énervé contre Salomé, c’est vrai que je ne me suis pas trop soucié de lui lors de cette période mais je peux pas croire qu’il est tant changé en si peu de temps comme si c’était son nouveau dresseur qui l’avait rendu si peu amicale, si peu sensible.

Moi, je l’avais éduqué dans un souci d’être gentil avec autrui, de partager, de faire attention aux autres. Mais là il est clairement devenu mesquin, nombriliste et fainéant. Je serais en danger qu’il ne bougerait même pas une griffe pour moi. Je ne suis même pas sûr qu’il se souvienne des bons moments passés ensemble, de nos fous rires quand nous tombions dans la boue, de nos peines de n’avoir rien déterrés d’intéressant. Il avait changé.

Mais alors que je ne pensais plus au saut, une force invisible rose me poussa hors de l’appareil. Heureusement je parviens in extremis à attraper Terry pour que nous puissions sauter ensemble. Nous chutions inexorablement vers le sol nous laissant apercevoir la majesté du lieu et aussi le choc de l’atterrissage. Je m’écrasais au sol tandis que Terry atterrissait sur ma tête sans pression apparente. Le Baudrive caméraman lui continuait de nous filmer. Puis Terry s’en va en courant sans prévenir.

-Terry attend !

Je me relève rapidement et le suis comme lors de notre première rencontre à Touga. La course poursuite ne dura pas aussi longtemps et le voilà qu’il freine subitement alors que je le rattrapais progressivement. Ce que je vis me fit fondre en larme. C’était un Héricendre, il ressemblait à Phoën plus jeune sans la cicatrice. Alors quand il s’approcha de moi je commençai à m’excuser profondément.

-Phoën… Je… J’ai…

Les mots ne voulaient pas sortir et sur le coup je me suis dit que Phoën serait heureux avec Salomé alors que j’étais encore incapable de lui demander pardon. Je lui avais bien offert un cadeau pour noël mais en voyant cet Héricendre je me sentais tellement minable. Comme si tout ce que j’avais fait ne pouvait être pardonné. Alors je m’effondrai en larme. Et le petit Héricendre trottina vers moi pour voir si j’allais bien. J’avais blessé un de ses congénères gravement et lui se souciait de moi comme s’il me connaissait d’avant. Il s’approcha de moi et me regarda fixement. Je le pris subitement dans mes bras et pleura dessus. Mais le Héricendre ne semblait pas avoir peur. Il n’activa pas ses flammes pour me repousser. Il m’accepta en tant qu’humain. Alors voyant qu’il resta là je pris mon courage à deux mains et lui raconta toute l’Histoire depuis le début. Il ne devait pas tout comprendre certes mais ça me faisait du bien d’en parler. Et j’ai dû lui raconter ça pendant un bon quart d’heure sans le lâcher. Et lui m’écoutait attentivement, enfin j’en avais l’impression.

Et si… Si j’arrivais à entraîner un autre Héricendre est-ce que je parviendrais à me pardonner à moi-même ce que j’ai fait à Phoën ? Comme ça je pourrais lui demander pardon et peut-être qu’il acceptera, ou bien peut-être qu’il préférera rester auprès de Django et Salomé. Mais au moins j’aurais essayé.

-Dis-moi est-ce que tu veux venir avec moi ? Si tu acceptes, tu devras dire aurevoir à ta famille et tes amis. Tu risque de ne plus jamais les revoir. J’aimerais beaucoup t’avoir à mes côtés pour m’aider mais j’ai bien compris que les amis et la famille c’est important, alors je n’ai pas envie de t’arracher à eux comme ça tu comprends ?

Je lui tends une de mes PokéBall.

-Ceci est une PokéBall, ce sera ta chambre privée en quelque sorte. Tu pourras y dormir, te reposer mais il n’y a que toi qui y a accès. S’il te plaît dis oui.

Dis comme ça, ça à l’air d’être une demande égoïste de ma part mais j’en avais tellement besoin pour pouvoir avancer sur le plan personnel.

Il appuya sur le bouton avant de se faire aspirer par la ball. La boule rouge et blanche vibra dans ma main et le clic sonore m’indiqua que désormais il serait avec moi pour un bon moment. Mais déjà capturé le voilà qu’il sort en me regardant fixement. Moi j’étais à moitié en larme, à moitié heureux.

-Tu ne veux pas rentrer dedans ?

Mais à la place il s’avança vers Terry qui le menaça de ses griffes tranchantes.

-Terry calme-toi ! Je ne t’avais jamais vu si énervé, si c’est contre moi c’est moi que tu dois attaquer pas cet Héricendre d’accord ? Je sais que je t’ai fait du mal, à vous tous, mais crois moi bien que je ne recommencerais jamais. Vous m’avez terriblement manqué, j’ai passé les fêtes tout seul de mon côté, j’ai essayé de vous voir mais la direction me l’a interdit. Je les ai suppliés mais ils n’ont rien voulu entendre. J’ai juste croisé Phoën une fois mais il m’en voulait à mort. Je suis vraiment désolé…

J’étais totalement sincère et je baissais la tête devant lui trop honteux de le regarder en face. Il a subi ma folie envers Salomé mais moins que Phoën. Lui avait récupéré des coups de pied de ma part alors qu’il essayait de m’aider. Il préféra m’ignorer et me réclama à manger. Au moins ça ne change pas de d’habitude un vrai ventre sur patte. Je lui tends une pomme qu’il accepte avec dédain sans me regarder. L’ambiance n’était pas au beau fixe. Entre le Héricendre qui farfouille à droite à gauche et Terry qui se fout royalement de ma gueule sans oublier le Baudrive et sa GoPro c’était de loin ma pire sortie capture même si je n’en ai pas fait beaucoup.

De concert avec l’estomac du Héricendre, mon ventre crie famine. Il est vrai que je n’ai rien mangé depuis hier soir et que je commence à avoir un peu faim. Et un troisième estomac commence à gronder suivit de pleurs. Etonné et quelque peu surpris, je me retourne et observe un petit Nirondelle. Eux je les connais bien, ils pullulent dans ma région. En général les jeunes qui font leurs vies de Dresseur le capture en général dans les premiers. Ils défendent bec et ongle leurs territoires sauf quand ils sont affamés. Dans ce cas là ils se mettent à pleurer à chaude larmes. Le pauvre doit être affamé.

-Tu veux manger un truc avec nous ? Attends.

Je sors mon sandwich prévu pour l’occasion et une collation de goûter pour les Pokémons. Avec ça même Baudrive va pouvoir manger à sa faim. Le petit oiseau avance timidement avant de se ruer sur la nourriture pour Pokémon. Il plonge littéralement dedans et commence à manger ce qu’il à sous le bec. Baudrive, beaucoup plus soft, arrive et se nourrit uniquement de petite miette. Curieux. Nirondelle à tout avalé et en demande encore. Ils s’approchent de moi en picorant mes Pokéballs en croyant qu’il s’agit en fait de cerises.

Il commençait à picorer mes Pokéball sans vraiment s’apercevoir que ce n’était pas comestible. Pendant cinq longues minutes, je le regarde faire avant de me lever et de commencer à partir. Je devais commencer à me diriger vers le point de rendez-vous et si je n’étais pas à l’heure on risque de me passer un savon. De toute manière ils savent où je me trouve en temps réel non ? J’avais pensé à me débarrasser du bracelet quelque part puis repasser le prendre mais deux raisons m’ont poussé à le garder. La première c’est qu’il y a une sorte de capteur qui détecte mon pouls. Donc si je l’enlève il ne détecte rien et préviens les profs. L’autre facteur et lui plutôt visible, c’est la GoPro du Baudrive qui filme le moindre de mes faits et gestes. Donc je l’ai gardé en espérant secrètement l’enlever rapidement.

Mon pas était rapide et le seul facteur qui m’empêchait de marcher plus vite était deux Pokémons. Tout d’abord Terry qui s’était obstiné à me pourrir la vie, chose compréhensible, et qui en plus pestait contre l’autre Pokémon. L’autre Pokémon en question est bien évidemment Nirondelle -car sinon je ne peux pas le capturer s’il se barre- qui avait avalé toutes les provisions dans son petit corps. Si je pouvais parler leurs langues je pense qu’ils doivent s’insulter. Je sais que Terry est un affamé de base mais il n’avait jamais haussé la voix auparavant, à croire que son dresseur de substitue lui inculque des valeurs bien différentes des miennes. J’admets avoir fait l’imbécile et avoir quelque peu sombré dans la folie mais que Terry agisse de manière si égocentrique et méchante avec d’autre Pokémon montre que ce n’est pas uniquement de ma faute. Son dresseur doit être un de ces obstinés du combat qui ne pensent qu’à devenir plus puissant quelque en soit le prix. Ils m’horripilent vraiment. Il n’y a pas que le combat dans la vie. Ils en existent même qui vont jusqu’à affamer un Pokémon pour le forcer à devenir plus puissant. Et là c’est le drame. Le Nirondelle, à moitié rassasié, commence à répondre à Terry de manière violente. Il lui montre même ses fesses en rigolant.

Et là c’était la provocation de trop. Terry se roule en boule avant de foncer sur le pauvre Nirondelle. Même si c’est littéralement un pique-assiette il ne mérite pas tant de haine. Alors j’assiste impuissant à leur affrontement. Nirondelle se prend l’attaque de plein fouet et tombe par terre sur le coup.

-Terry ! Arrête !

Mais il n’en avait pas fini et le Nirondelle arriva malgré ses blessures à s’envoler pour lancer un assaut aérien avant que deux flashs rouges ne viennent interrompre le combat. J’’avais en même temps rappeler Terry et lancer une balle sur Nirondelle.

La Pokéball que j’avais lancé s’éternisa avant de s’arrêter pour de bon. Je la ramasse et l’ouvre de suite libérant ainsi le Nirondelle.

-Excuse mon ami il est un peu colérique en ce moment et il a de bonne raison. Je suis réellement désolé. Je peux pas t’accepter dans mon équipe vu que c’est un peu le bazar mais si tu le souhaites je peux te confier à une fille très gentille et qui adore les types vols. Elle est dans un endroit où il y a beaucoup de nourriture.

Le Nirondelle se pose sur mon épaule et se frotte contre mon cou. Il est très gentil, j’en suis sûr. Il ferait un cadeau génial pour Ana vu qu’elle adore les types vols. Et avec un peu de chance elle pourra me pardonner et on se remettra ensemble comme avant. Ce serait le top. Moi je ne l’ai jamis oublié et je ne compte pas l’oublier. Je ferais tout ce qui est en me pouvoir pour la revoir comme avant. Mais ce n’est pas moi qui décide.

-Comme tu voudras alors. Je te donnerais à Ana le jour de son anniversaire. Faudra que tu sois très gentil avec elle mais je pense que ça devrait bien se passer.

Je le rappel dans sa ball bien au chaud et commence à me diriger vers le point de rapatriement avec comme seul compagnon le Baudrive cameraman.

**

Le soir même j’étais de nouveau convoqué chez la directrice. Son regard froid ne me mettais pas en confiance, loin de là.

-J’ai déjà regardé les images du Baudrive.

Je ne disais rien attendant qu’elle finisse de parler.

-Tu as essayer de recoller les morceaux avec ton Pokémon, c’est bien. On dirait que tu as copris la gravité de tes actions envers tes Pokémons.

Un sourire commence à se dessiner sur mon visage.

-Mais, je ne peux pas t’en rendre la garde de suite. Tu as encore ton stage à faire non ?

-Oui Madame.

-Vu que tu t’en sors mieux et que j’imagine que la solitude doit te peser tu peux garder les Pokémons que tu as capturés mais Sabelette retourne avec son dresseur de substitut.

-Je voudrais qu’il en change. Pour son bien. Je veux bien qu’il est une dent contre moi mais ce n’est pas une raison pour attaquer des Pokémons plus faible. J’aimerais qu’il change de dresseur ou qu’il retourne auprès du collectionneur.

-Je ne pense pas que tu sois en mesure de décider quoique ce soit, mais ton avis est pris en compte. Et passe voir le collectionneur. Tu as le droit à un nouveau compagnon en raison de l’obtention de ton G2. Et dans les conditions où tu l’as eu ça te fera du bien je pense. Tu peux disposer.

-Bien Madame.

Je pose la ball de Terry sur la table et fais demi tour avant de franchir le seuil de la porte. Je n’étais plus si loin de pouvoir enfin les récupérer. Ils me manquent tous même ceux que je connais moins comme Nikola.

Allez direction la caverne du collectionneur...