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Salomé Cobal
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https://pokemoncommunity.forumactif.org/t6472-salome-cobal-givrali
Icon : [Hard] Oiseaux mécaniques Z411
Taille de l'équipe : 8
Région d'origine : Johto
Âge : 17 ans
Niveau : 61
Jetons : 27268
Points d'Expériences : 2058
[Hard] Oiseaux mécaniques Z411
8
Johto
17 ans
61
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2058
pokemon
[Hard] Oiseaux mécaniques Z411
8
Johto
17 ans
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Salomé Cobal
est un Pokeathlète Médecin
Il n'y eut qu'un soupir pour balayer le silence. Bref et résonnant par delà l'atelier de la rousse attablée face à sa préparation du soir. Les décorations d'Halloween s'étaient invitées jusque dans son antre, furtives et délicates mais néanmoins présentes avec cette immense citrouille vidée en laquelle une bougie était emprisonnée et quelques chauves-souris s'emmêlaient au plafond, s'enlaçant grâce à leurs fils qui attisaient la curiosité d'Algernon.
Mais il n'y aurait pas d'Halloween pour elle ce soir.
Les Médecins n'avaient pas de repos, Halloween n'était qu'un jour comme un autre à ses yeux. De toute façon, elle avait passé l'âge de toquer aux portes pour réclamer friandises sous un costume quelconque. Et pourtant, elle n'avait pu s'empêcher de s'habiller pour l'occasion ; oreilles et pattes de chat qui l'encombraient plus qu'autre chose, et un fin grelot qui s'agitait sous chacun de ses pas, faisant tourner le cou au Picassaut qui piaffait à chacun des tintements.

La concoction se préparait doucement et avec elle la perspective de découvrir de nouvelles vertus à travers les fameuses plantes médicinales de Carole. Cette dernière avait eu la bonté de lui offrir quelques précieux échantillon, en lui faisant promettre de ne surtout pas en inhaler les vapeurs ou la fumée, pour éviter à la demoiselle de revivre un cauchemar éveillé comme lors de son alternance.
De toute façon, elle ne fumait pas et Django avait interdiction d'enflammer la moindre plante, pour son plus grand dam, lui qui brûlait d'envie d'asseoir à nouveau son autorité sur l'ancienne Germignon désormais Macronium.
Il n'y avait pas de Chayana à l'horizon justement, sortie qu'elle était pour récupérer des échantillons supplémentaires oubliés dans la chambre de la gitane.
Juste Algernon et Salomé.
Comme il y a un peu plus d'un an, avant que Miss Acacia ne se mêle à leur duo.
La rousse s'assit sur la table, le regard confronté à la citrouille défigurée par la lumière. Mais il n'y avait plus de Miss Acacia désormais.
Et c'était presque tant mieux.

Quelques gouttes extirpèrent Salomé de ses pensées ; l'eau du robinet se déversait peu à peu le long de l'évier. La demoiselle s'extirpa de son perchoir, souhaitant faire taire la tête avant de se rendre compte qu'elle était déjà serrée à son paroxysme. La perspective de voir son atelier se transformer en piscine ne l'enchantait guère en cette période d'automne alors elle maugréa, balayant la pièce de long en large avant de finalement découvrir une mallette abandonnée, contenant sûrement le nécessaire pour régler cette fuite futile. Elle l'attrapa et l'ouvrit, laissant sa main se perdre sur son contenu pour que ses doigts reposent sur une clef à mollette. Clef qui prenait de plus en plus de hauteur, prenant son envol pour découvrir un Picassaut de métal, l'observant de son regard vide.
La bête était aussi fascinante qu’inquiétante. Décrivant de larges arcs de cercles tout autour de la Médecin pour finalement se rapprocher doucement d'Algernon à son tour intrigué par celui qu'il prenait pour l'un des siens.

— T'approche pas trop, c'est sûrement le travail d'un Mécano... Mais vaut mieux pas y toucher.

Cela ne suffit pas à décourager le starter toujours plus intéressé par l'animal. Et comme si cela ne suffisait pas, une nuée entière de Pokemon Vol s'élevait hors de la mallette.
Le Picassaut d'abord. Un Piclairon ensuite. Un Bazoucan enfin.
Il y avait le premier avec ses ailes en clefs à mollettes qui sifflaient l'air de son seul battement d'acier, ses écrous en guise d'yeux et une longue vis en guise de bec miniature. Un mètre rigide jaillit de ce dernier, langue déformée raccourcie et maladroite qui n'en était pas moins dérangeante.
Le second, dont les scies pour ailes coupaient l'espace d'un seul mouvement de sa part et une paire de ciseaux usée pour bec ainsi que des tenailles à la place des pattes, n'avait plus rien à voir avec un Piclairon.
Et le dernier qui agitait un marteau pourfendeur, broyant et fracassant ce qui tombait sous son bec artificiel, ses pattes pareilles à des pinces coupantes s'agitant dans tous les sens pour finalement planer à l'aide d'un plumage de mille cutters. La lueur de la bougie se reflétait sur chacune de ses lames, promesse de souffrance en devenir. Ombre de Bazoucan ou monstre né de l'Homme, Salomé n'arrivait pas à se décider.
Des écrous vides épiaient tour à tour la gitane et son starter, seuls êtres de chair de la pièce. Et êtres fragiles.

— Ça commence à faire beaucoup de type Vol là... Un passionné des Pokemon de ton espèce peut-être, Algernon ?

Le Picassaut s'approcha un peu plus de son double de métal, lui tournoyant autour tandis que les écrous de l'hybride s'articulaient tels des engrenages, ne perdant pas une miette de ce nouveau spectateur. Puis il prit son envol, ailes en avant, clefs à mollette lancées contre le dos du petit oiseau qui ne put que gémir face à ce coup non prémédité.
Gémissement aussitôt accueilli par un couinement de Salomé immobile face à ce spectacle qui dépassait l'entendement. Il ne lui en fallut pas plus pour s'élancer et attraper son starter, mettant le plus de distance entre elle et le Picassaut métallique.
Elle et le trio infernal.

— Je t'avais dit de te méfier...

La rousse se contenta d'observer rapidement la plaie qui allait prochainement se transformer en bosse dans les heures à venir. L'emplumé avait de la chance dans son malheur ; c'était le Picassaut qui l'avait attaqué et non pas un de ces mastodontes d'acier et d'outils qui débordaient de force.

Salomé se retourna, fusillant du regard les triplets mécaniques qui voletaient davantage, décrivant de plus larges arcs de cercles autour du duo, tels des vautours affamés prêts à en découdre avec leurs proies.
Mais la gitane n'avait pas l'intention de servir de gibier aujourd'hui.
Ni Algernon.

— Vous ! Touchez encore à une plume d'Algernon et je vous jure que même la déchetterie sera préférable comparé à ce que je vous réserve !

C'était bien beau de gueuler mais plus encore d'agir.
Sans Pokemon hormis son starter, sans arme à sa disposition, sans rien si ce n'est ses quelques mots pour épée et son courage pour armure, la rousse n'irait pas bien loin. Et elle le sentait. Ses entrailles le lui hurlaient et instinctivement elle passa ses doigts entre le plumage noir et blanc d'Algernon, frôlant tour à tour le clair et l'obscur comme deux plumes jumelles à jamais liées.
Elle se rappelait le pendentif en guise de souvenir d'Algernon de son aînée cet été.
Elle porta la paume à son cou, comme pour s'assurer que rien n'avait changé, sentant le petit corps tremblant du type Vol entre son autre main.

— Ne bouge pas.

Sa voix s'était faîte sèche et autoritaire. Pourtant, elle sentait toujours Algernon tressaillir sous sa paume, battant des ailes tant bien que mal malgré sa bosse naissante. Certes, c'était lui le Pokemon des deux, c'était lui le seul apte à les protéger un tant soit peu. Mais Salomé refusait de prendre le moindre risque, préférant agir en solitaire.

L'instant d'après, Algernon s'était envolé.
Le fracas de deux Ailes d'acier résonna dans l'atelier minuscule, théâtre d'une scène surréaliste. Aile pour uppercut, le type Vol luttait avec toute l'énergie du désespoir contre son alter ego. Lui était plus rapide que ces immondices de métaux et de cuivre, voletant parmi les installations de la Médecin tout en servant d'appât.
Et la porte vers la liberté était dégagée.
La rousse s'élança, décidée à l'ouvrir pour leur permettre de fuir le plus vite possible aussi loin que ses jambes la porteraient, prête à s'égosiller sur le chemin dans l'espoir fou de trouver une aide à proximité.
Sa main contre le bois de la porte.
Et une nuée de lames pour accueillir chacun de ses doigts.
Myriade de rouge mélangé à la pâleur de sa peau, les cutters s'alignaient telle une étoile mortelle, clouant la demoiselle sur place et lui arrachant un cri de souffrance mêlé à de la terreur. De sa main libre, la Médecin arracha les couteaux, serrant les dents face à la douleur qui la secouait dans chacune de ses phalanges.
Elle poussa la porte et se retourna pour chercher du regard Algernon, droit vers le plafond.
Mais pas d'Algernon.
Pas d'Algernon.
Autour d'elle, la frénésie mécanique continuait.
Et à ses pieds, une boule de plumes.

— A... Algernon...

Elle ne quittait pas des yeux le corps de l'oiseau.
Immobile.
Le cliquetis de métal continuait.
Et une flaque de sang s'étendait peu à peu sous le plumage noir et blanc.

— Algernon... Relève-toi. S'il te plaît.

Elle fit un premier pas ; la scie de l'un se mit à vrombir.
Encore un ; les pinces de l'autre claquaient.
La voilà à portée de l'oiseau ; les écrous tournaient pour mieux l'épier.

— Tu peux pas rester là, réussit-elle à articuler, et puis je t'ai fait une promesse il y a plus d'un an, tu te souviens ? Et je l'ai refaite cet été. J'ai promis...

Elle se pencha, mains en avant prêtes à recueillir le corps du petit. Le sang de sa main droite se mélangeait à celui de l'oiseau, inondant ses plumes de neiges et paraissant foncer davantage encore celles de jais.

— Qu'il ne t'arriverait rien.

Ailes étendues, yeux mi-clos, le rouge continuait de noyer tour à tour Algernon puis Salomé. Sale jusqu'au bout des plumes, sale jusqu'au bout des ongles. Ses doigts tâtent le corps comme à l'aveugle, une pluie rouge s'égrène entre ses paumes en coupole, et un torrent manque de noyer les prunelles de rubis de Salomé. Le souffle lui manque, s'enfuit, pour finalement la secouer telle une tempête de sanglots.
Sa vue se brouille et les perles finissent par ruisseler le long de ses joues opalines.
Le métal continue sa cohue.
La mécanique s'installe et l'encercle.
Mais son regard se noie dans le souvenir d'Algernon. Ses doigts se perdent et se retrouvent collés à deux misérables plumes.
L'une blanche.
L'autre noire.
Et la voix de son aînée paraît résonner dans son crâne et rire de ses éclats si singuliers et si sinistres qui l'auraient transie en un autre instant.
Mais pas aujourd'hui.

— Pas comme ça... Pas maintenant !


Il ne pouvait pas.
Il n'en avait pas le droit.
C'était Algernon qui s'en allait. Et elle qui restait. Elle renifla bruyamment, ne pouvant toujours pas accepter ce qui se tramait devant elle, caressant encore le plumage désormais collant et poisseux du Picassaut, ne pouvant se défaire de ces maudites plumes qui lui collaient aux doigts, comme une énième preuve de son échec.

— Regarde... La porte est ouverte.

Comme si cela allait changer grand chose maintenant.
La rousse leva les yeux un instant. Suffisamment pour se rendre compte que le trio l'encerclait désormais. Le Piclairon se rapprochait dangereusement, laissant son bec de ciseaux se perdre dans sa chevelure rousse. Et la frôler plus d'une fois le long du cou et de la nuque, narguant ses oreilles. Pour se rapprocher encore. Et encore. Le sang ruisselait entre les cris de la rousse qui ne lâchait pas le corps du défunt. Et sa peau renouait contact avec le plumage de cutters, son dos peu à peu pris pour cible de ces flèches mortelles. Une à une, elles s'enfonçaient dans sa chair. Une à une, elles contribuaient à la rendre difforme et à ouvrir une multitude de blessures qui n'en finissaient pas de cracher la vie.
Il y avait le rouge de sa chevelure.
Et le rouge qui suintait.
Puis celui de la crête d'Algernon.
Du rouge partout, du rouge tout le temps.

— Je pars avec toi... Ou pas du tout.

La douleur la lançait de toutes parts, elle n'était que gerbes de chairs et flot rouge incessant. Face à elle, le Picassaut de métal paraissait se tordre de rire en agitant sa langue enrubannée. La rousse soutint son regard éteint d'acier pendant que ses compères œuvraient à l'aide de leurs ailes, de leurs becs ou de leurs pattes pour la réduire un peu plus au silence malgré ses cris incessants. Et ses mots qui n'en finissaient pas de s'enfuir.
Des paroles pour Algernon encore.
Paroles interrompues par une légère odeur d'épice qui fit relever la tête à Salomé. Cela faisait suffisamment longtemps que la rousse était en sa présence pour qu'elle soit capable de la reconnaître, même diffuse dans l'air, même mélangée à celle métallique du sang qui imbibait chacun de ses vêtements et l'air ambiant.
Elle tourna la tête, apercevant une ombre, cou élancé et bourgeons prêts à éclore. La  chromatique s'élança droit sur la pièce, prête à accueillir sa dresseuse sur son dos. Prête à recommencer encore une fois à la sauver comme pendant l'été. Mais sa course effrénée s'interrompit brutalement, tête contre table, la Macronium avait heurté cette dernière, et avec elle la mallette qui s'écroula au sol, se refermant d'un bruit sec avec son élan.
Et emportant avec elle le trio métallique.
Ainsi que la mort d'Algernon qui refluait pour tressaillir à nouveau sous les doigts de sa dresseuse.
Les larmes noyaient toujours les iris de Salomé mais la douleur, elle, avait disparu. Ses mains étaient intactes, tout comme son dos désormais vide de cutters. Et ses cheveux ne se perdaient plus au sol mais bien ébouriffés sur son crâne, comme souvent.

Elle aurait pu remercier Chayana de son intervention divine.
Mais son regard restait rivé sur Algernon et ses sanglots de vie.
Algernon et son piaillement.
Algernon et son éternel tour autour de Salomé.
Algernon et ses plumes noires et blanches.
Salomé reporta un regard sur sa main ; les jumelles de neige et de suie avaient à leur tour disparu.
Comme toute trace de cauchemar dans cette pièce.
Elle rattrapa l'oiseau, se consolant un peu plus auprès de lui. Avait-il seulement conscience de ce qui venait d'arriver ? S'en rappelait-il ? Salomé, elle, s'en souvenait plus que bien. Même si sa peau ne portait aucune trace de cicatrices, la pièce entière paraissait avoir été nettoyée après le carnage qui s'était déroulé.
Mais elle s'en rappelait.
Elle le savait ; elle avait échoué.
Une fois de plus.


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Merci Ida, Max & Mika pour les Moodboards ! :
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