Parfois, on a pas de chance. Ça arrive, un concours de circonstance, une erreur ou quelque chose à quoi on a pas pensé. Une erreur de parcours, un échec. C’est pas très grave, on peut facilement rebondir en général. Se reprendre.
Le soucis, c’est qu’Enzo il a pas exactement l’habitude.
Des échecs, j’entends.
Non, Enzo, de manière générale, c’est un type plutôt chanceux. Comment expliquer qu’il soit encore en vie si c’est pas le cas ?
Enfin, Enzo, normalement, quand il tente quelque chose, ça se passe plutôt bien pour lui. Que ce soit un boulot, chopper un appart ou bien avec les filles, en général, il est assuré que ça va bien se dérouler pour lui. Ou que tout du moins, l’échec ne sera pas trop cuisant. Il a pas le job mais un contact pour un autre job. Il a pas l’appart mais quelqu’un se propose de l’héberger. Il a pas la demoiselle mais la meilleure amie.
Bref, Enzo, dans la vie, il s’en sort pas trop mal.
Du moins, c’était vrai avant qu’il mette le pied sur Adala.
Ça a probablement rien à voir avec l’île en elle même ou ses habitants. C’est même juste un simple retour du sort. Un « on t’a laissé tranquille jusqu’à présent mais maintenant tu vas douiller ». Un truc du style et encore, Enzo n’est même pas sûr que ce soit juste. Il s’en sort bien depuis son arrivée sur l’île. Certes, aucun boulot vraiment fiable mais suffisamment de revenus pour s’assurer un petit studio confortable dans la résidence tendance de l’île. Le soucis, c’est plus du point de vue … émotionnel de la chose.
Soyons honnête, Enzo est pas exactement un gentlemen. Spécialiste des lapins et des rendez-vous manqués, il a probablement brisé un nombre de cœur beaucoup trop important pour qu’il essaie de le retenir et puis de tout manière, ça colle pas exactement à l’image du briseur de cœur que de compter le nombre de conquête. Tout ce qu’il sait c’est que … c’est … énorme.
Et peut-être que quelque part, bien camouflé derrière les couches de féminisme et de bienséance, Enzo est fier. Fier d’avoir réussit à charmer autant de demoiselles. C’est pas donné à tout le monde. D’autant plus que, hey, c’est pas des thons. C’est plutôt des poissons bien frais que le jeune homme charme.
Bref.
Tout ça pour dire que depuis qu’Enzo est sur Adala, sa vie émotionnelle et sentimentale a prit un tournant quelque peu … inattendu ? Le mot est probablement un peu faible. D’un point de vue extérieur, tout semble rouler. Enzo sort avec Caroline Labelvi, une nana au caractère fort, absolument superbe et qui fait vraisemblablement partie des femmes qu’Enzo n’oubliera jamais vraiment. (Parce qu’il ne se fait pas beaucoup d’illusions, il apprécie le temps qu’il passe avec elle mais, hey, s’engager pour la vie, c’est juste … pas possible.)
Alors d’un point de vue extérieur oui, la vie d’Enzo est plutôt folle. Follement géniale.
Ça l’est de suite un peu moins quand on réalise que la colocataire de sa copine actuelle est une ancienne ex d’Enzo qu’il a aimé comme il n’a jamais aimé personne mais qu’il a abandonné comme il n’a jamais abandonné personne. J’vous épargne les détails du pourquoi, vous avez qu’à lire les autres rps.
Bref. Forcément, c’est un tout petit peu bizarre maintenant.
Ilea et Enzo doivent discuter. Probablement. À un moment. Futur. Pas trop proche si possible.
Mais quelque part dans tout ce bordel, Enzo a bien un petit peu de chance. Parce que Caro l’a pas largué et qu’elle est appuyé contre lui en ce moment même sur le ferry qui les amènent sur une île random pour une sortie capture.
Drôle d’endroit pour un date mais hey, qui est Enzo pour juger ?
Enfin, c’est ce qu’il se dit jusqu’à se qu’il pose le pied au sol et que Caro le laisse là, tout seul, alors qu’elle part à l’aventure.
Très bien.