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Caroline Labelvi
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Âge : 30 ans
Niveau : 16
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Caroline Labelvi
est un Adulte Espionne Infiltrée
CAROLINE LABELVI

rp solo
« La pire des collègues »

13 Janvier 2019.

« -Prénom, nom et filiale ? »

21h17.

« -Caroline Labelvi ♦ »

Adala.

« -Et je n’appartiens à aucune filiale, je suis à mon compte. »

Nuevo, Bâtiment des Arts.

« -Donnez moi votre profession alors, que je le note sur le registre. »

4ème Gala de charité d’Hypotransport.

Caroline retire ses lunettes de soleil, et fait un grand sourire au videur.

« -TopCoordinatrice ~ »

Il note l’information sur son registre, et lui rend son sourire.

« -Passez une excellente soirée.
-Merci bien ! »

Elle lui passe devant, et pénètre à l’intérieur du gala.

Après avoir rangé ses lunettes dans son minuscule sac à main, qui ne contient rien d’autre que ça, trois Pokéballs et son porte-monnaie, Caroline prend le temps de détailler les lieux. Elle est souvent passée devant cette immense structure, au cœur d’Adala, mais c’est bien la première fois qu’elle a l’occasion de rentrer dedans.

Enfin, pour être tout à fait honnête, les prétextes n’ont jamais manqué, mais aller voir une exposition random sur un peintre néo-déconstructeur chépakoi ne l’a jamais trop tenté de ouf. Alors que ce soir… Non seulement, il y a un buffet (et des petits fours <3), mais en plus de ça, elle est payée pour venir (et manger des petits fours <3).

Il en aura fallu du temps avant qu’elle soit recontactée pour ce genre de boulot. Il faut dire qu’après les événements de Lansat et son congé prolongé au lendemain du coma de son frère, ils ont dû penser qu’un petit moment de flottement ne lui ferait pas trop de mal. Et si ces vacances lui ont effectivement fait le plus grand bien, elle doit bien reconnaître que reprendre du service lui fait également très plaisir.

Surtout si c’est pour ce genre de mission.

Alors, qu’elle récapitule… Hypotransport, c’est l’entreprise à qui cet immense logo d’Hypotrempe appartient, et qui organise ce gala de charité à chaque début d’année depuis maintenant quatre ans. Le but est de réunir et convaincre différents investisseurs de se délester de quelques jetons pour une association d’aide aux enfants hospitalisés… Support moral des parents, accès à des Pokémon de soutien, voyages, ce genre de trucs. Une bien noble affaire… Dommage que Caroline soit obligée de fourrer son nez dedans.

En général, ce n’est pas très bon signe.

Fraude fiscale. Une sévère. En fait, des gens ont relevé une discordance cheloue dans la comptabilité de la boîte… Il y a eu une première enquête officielle, mais celle-ci a été vite balayée par un simple « erreur de calcul ».

Le truc, c’est qu’une fuite de jetons coïnciderait pas mal avec des soupçons déjà existants sur un trafic pas très jojo, et mené par une organisation jusqu’à présent anonyme.

Et le rôle de Caroline dans tout ça ? Faire la lumière sur l’affaire ?

Arceus, non. Caro a d’autres choses à foutre.

Comme manger ces petits fours, par exemple.

« -*nom* Hmm, exquis ♪ »

Ce n’est pas son élégante robe de soirée et son sublime vernis violacées qui vont lui faire craindre les miettes. De toute façon, Caroline s’est tellement torturée à perdre ses manies de paysanne gloutonne qu’elle sait parfaitement se délecter gracieusement, et sans en mettre partout… ‘Faudrait qu’elle file le conseil à son frangin, tiens.

« -Je suis en place. J’attends ton feu vert. »

D’un air distrait, la blonde lève son bras et jette un coup d’œil à sa montre.

« -Déjà 21h20 ? Ah, et dire que la soirée ne fait que commencer… »

Un soupir lui est transmis depuis son oreillette, dissimulée par ses cheveux.

« -Tu n’es pas là pour profiter de la fête. Essaye plutôt de trouver...
-Oh, bonsoir ! Excusez-moi, puis-je me joindre à vous ? »

Ignorant complètement le pirate informatique avec qui elle est censée collaborer ce soir, Caroline profite de l’arrivée d’une femme au buffet pour l’interpeller, et la rejoindre en quatrième vitesse. S’essuyant les doigts sur une serviette saisie à la volée, elle lui tend la main avec un grand sourire.

« -Caroline Labelvi, enchantée ! Je suis venue ici après avoir entendu parler de l’association, mais je dois bien avouer ne pas connaître grand monde... »

L’inconnue, une femme bien plus âgée qu’elle et avec de courts cheveux grisonnants, lui rend poliment son salut.

« -Amanda Smith, ravie d’être votre première interlocutrice. Il est rare de voir des gens non accompagnés, aussi jeunes de surcroît !
-Oh ! J’ai un compagnon, mais je crains qu’il ne soit pas trop à son aise dans ce genre de soirée. »

Elle se penche vers elle, et rajoute sur le ton de la confidence :

« -C’est un chômeur. »

Amanda émet un haussement de sourcil surpris, presque outré.

« -Tiens donc ! Et qu’a-t-il fait pour mériter votre attention ? »

Caroline abaisse une main, un sourire narquois aux lèvres.

« -Il coûte moins cher qu’un valet. »

Sa blague a le mérite de faire rire son interlocutrice, qui se tourne pour attraper un verre à vin, le donner à Caroline, puis en saisir deux autres.

« -Venez ! Je vais vous présenter à mon mari. Je suis certain qu’il a beaucoup à apprendre de vous... »

Elle accepte l’invitation d’un hochement de tête, sans se défaire de ce sourire qu’elle va de toute façon devoir arborer toute la soirée, et suit Madame Smith. Pendant ce temps, son oreillette s’invective.

« -Je peux savoir à quoi tu joues ? Tu penses vraiment que tu peux te permettre de...
-J’ai vraiment hâte de rencontrer l’organisateur de la soirée. » le coupe Caroline « Peut-être représenterait-il un meilleur parti que mon partenaire… »

Ces paroles, balancées à la volée pendant leur traversée du gala, ont le mérite de capter l’attention de sa nouvelle connaissance.

« -"Peut-être" ? M. Salomon est respecté et prisé dans tout l’archipel ! En quelques années seulement, son entreprise est passée en tête des services d’import-export…  »

La suivant tant bien que mal, Caro fait mine d’être étonnée.

« -Eh bien ! Comment trouve-t-il le temps d’organiser ce genre de gala ? Il doit être très occupé, non ?
-Oh, vous n’avez pas idée ! Rien que ce soir, sa présence se limitera à un discours et quelques poignées de main. Le pauvre a en ce moment même des tas de soucis à régler, et ne peut donc pas rester toute la soirée… Une histoire d’erreur de comptabilité, apparemment.  » Amanda se tourne vers Caro, et lui fait un clin d’œil complice « Ce qui se passe quand on veut déléguer. Ah la la, on offre du travail à des quémandeurs, et ils ne sont même pas capables de l’effectuer correctement...
-Mon compagnon aussi, aurait beaucoup à apprendre de vous. »

Nouveau rire de Madame Smith. La voila qui s’arrête devant un monsieur d’âge similaire, et occupé à discuter avec un tas d’autres gens, avant d’être interrompu par sa femme.

« - Chéri, voici ton verre. » elle s’écarte pour permettre à Caroline de s’avancer « Et voici Mademoiselle Labelvi, une charmante jeune fille en quête de compagnie. »

L’homme s’abaisse pour lui faire un baisemain.

« -André Smith. Enchanté, ma chère. »

Très vite, la discussion se transforme en banals échanges et mondanités en tout genre. Sans surprise, pas le genre de choses dont Caroline est fan – et pourtant, qu’est-ce qu’elle excelle en la matière ! Il faut bien reconnaître que passer son enfance à rêver du milieu, ça aide. Dommage hélas qu’il ne s’avère pas être au goût de la demoiselle… Tous ces sourires de circonstances, cette hypocrisie ambiante, et ses riches qui jettent leur argent par les fenêtres !… Bon, d’accord, peut-être que dépenser sa thune dans une association pour enfant malade ne correspond pas vraiiiiment à la définition de « jeter son argent par les fenêtres », mais… Mais voila, elle a le droit d’être jalouse non ?! Elle aussi veut être riche ! Et autrement qu’en profitant faussement de cette soirée !

Bon, et sinon, son collègue s’impatiente sévère.

« -Ok, je crois que je comprends ce qu’a voulu me dire l’agence par "bonne chance"… Écoute Caroline, j’ai besoin de beaucoup de temps pour accéder aux dossiers confidentiels de cette boîte, et tant que je n’ai pas la certitude que M. Salomon, le seul à avoir le mot de passe administrateur, soit hors de portée de tout système informatique, je ne peux absolument rien faire. Alors il faut vite que tu le trouves et que tu l’occupes le temps que je fasse ce qu’on nous demande. »

Caroline se fait violence pour ne pas gonfler les joues d’agacement, et répondre à ce type. D’habitude elle utilise des phrases détournées, mais là la conversation ne s’y prête absolument pas… Oh, elle n’a qu’à faire ça. Elle passe une main vers son oreille en faisant mine de replacer une mèche, et… Hop !

Oreillette éteinte.

Voilà, là elle peut profiter de la soirée. Son sourire se fait même un peu plus naturel maintenant qu’elle imagine son collègue s’énerver tout seul dans le vide en voyant qu’elle a coupé la communication.

Aaaaah, les joies du métier. Mine de rien, ça lui a plus manqué que ce qu’elle a bien voulu croire.

Ting ting ting. L’attention de toute la foule est soudainement captée par un mouvement près de la scène, à peine plus loin. Une femme vient remercier tout le monde pour être venu assister à ce gala, parle de l’association qu’ils représentent, et blablabla, blablabla. Du charabia inintéressant et désagréable aux oreilles de la blonde. Elle en est même à deux doigts de feindre l’endormissement, jusqu’à ce que, heureusement, l’annonceuse finisse par introduire leur bienfaiteur.

Nikolaï Salomon. Homme d’une quarantaine d’année, petit et rondouillard – et très loin d'avoir un corps de rêve. L’argent ne fait pas tout, visiblement ; pour autant, le monsieur n’a pas l’air désagréable. Souriant malgré des cernes clairement visibles sous ses yeux, et parlant avec un ton extrêmement détaché, il remercie à son tour ses convives de s’être présentés ici, et « espère de tout cœur le succès de cette levée de fond ».

Pendant le discours, Caroline ne peut s’empêcher de chuchoter à l’oreille d’Amanda.

« -Il n’est pas vilain, mais n’a pas l’air bien en forme non plus. »

A sa grande surprise, c’est André, son mari, qui répond.

« -Le départ de son ex femme, cumulé à ses soucis de gestion, ne l’ont pas beaucoup aidé. Je pense que cet homme a sérieusement besoin de prendre une pause et souffler, il n’est jamais bon de se surmener.
-Oh, je n’ai pas trop à m’en faire pour toi, alors ? »

La blonde rigole, et écoute le reste du discours d’une oreille inattentive. Quelques minutes et une série d’applaudissements plus tard, la présentation prend fin, et M. Salomon vient se mêler à la foule pour quelques poignées de main. Trépignante, Caroline prend sur elle pour ne pas se précipiter vers lui et jouer de ses charmes : elle doit faire les choses bien, et ne se donnerait aucune consistance en allant le voir d’emblée.

Heureusement, ses nouveaux amis sont là pour lui donner un peu de crédibilité. Lorsque sa cible finit par s’approcher, elle se fait immédiatement interpeller par Madame Smith, qui ne se gêne pas pour accaparer son attention.

« -Nikolaï ! Comment allez-vous ? »

Ballotté entre les salutations, il met quelques secondes à se tourner vers elle.

« -Oh ! Monsieur et madame Smith ! Ravi de vous voir présents une fois de plus. J’espère encore pouvoir vous compter parmi nos précieux donateurs... »

Il sert vivement la main de la femme, puis de l’homme.

« -Comme toujours, M. Salomon. »

Son regard se pose ensuite sur la blonde.

« -Et qui est cette charmante jeune femme ?
-Mademoiselle Labelvi ! C’est une grande artiste... »

Caroline ne peut s'empêcher de penser qu’Amanda s’avance beaucoup pour une personne connaissant tout juste son statut de Coordinatrice, mais doit bien se montrer reconnaissante pour son introduction. Saisissant la main tendue par l’homme, elle le salue avec un franc sourire.

« -Enchantée ! Une telle dévotion, cela force l’admiration.
-Il faut bien ça pour maintenir le cap… Merci pour votre présence, j’espère que vous serez sensible à notre cause. »

Il la lâche, et commence à se détourner pour partir saluer d’autres gens. Wow ! Déjà ? C’est qu’il ne perd pas de temps, le monsieur… Sentant sa cible s’échapper juste sous son nez, Caroline l’interpelle immédiatement.

« -A-attendez ! Le moment est peut-être mal choisi, mais... » elle farfouille brièvement dans son sac pour en sortir un petit carton rectangulaire  « Je suis au courant de la mauvaise passe que traverse actuellement votre entreprise. Si jamais vous avez besoin d’une égérie pour faire oublier tout ça au grand public…  »

Elle se penche un peu plus en avant pour lui murmurer à l’oreille.

« -Je suis tout à fait disposée à en parler, plus tard dans la soirée... En privé, évidemment. ~ »

Elle glisse sa carte de visite dans sa poche, et le libère enfin. En se retournant, Caroline croise le sourire malicieux d’Amanda, et lui fait donc un clin d’œil complice. Sa cible s’éloigne, et la blonde est maintenant un peu plus apte à profiter de la soirée...

***

A l’écart de la fête, Caroline renoue avec son collègue une fois son oreillette rallumée.

« -Tu as conscience qu’à cause du manque de communication de ta part, on a perdu des heures précieuses ? »

L’espionne abaisse une main nonchalante, qu’il ne peut pas voir, et observe la foule environnante.

« -Relax, Max. T’auras tout le temps de les pirater dans la nuit. »

Il soupire.

« -Si tu m'avais dit qu'il était sous ta surveillance, j'aurai déjà pu commencer. Et qu’est-ce qui te rend si sûre de toi ? Absolument rien ne garantit qu’il t’appellera.
-Il y a un traceur sur toutes les cartes que je donne. Il me suffira de passer un coup de fil à l’agence et... » au même moment, son Ipok se met à vibrer, affichant un numéro lui étant parfaitement inconnu « … Et peut-être qu’on n’aura même pas à se donner cette peine, en fait. »

De sa main de libre, elle coupe à nouveau son oreillette, et de l’autre, décroche.

« -Caroline Labelvi, je vous écoute. ♦ »

***

Elle pose un pied à terre, puis un second. Quittant son siège, elle laisse M. Salomon refermer la portière derrière elle, et observe plutôt l’établissement où son chauffeur vient de les déposer.

« -Vous dormez souvent à l’hôtel ?
-J’ai toujours trouvé ça moins… Indiscret.  »

La blonde sourit, et acquiesce. A sa suite, elle rentre à l’intérieur de l’immeuble, et reste parfaitement silencieuse durant tout le trajet menant à sa chambre. Cinq étoiles, la crème de la crème de l’hôtellerie Adaloise. Caroline n’aurait jamais les moyens de se payer ne serait-ce qu’une nuit ici, même avec un an de salaire. Dommage, l’endroit semble un tantinet plus confortable que sa piaule avec Ilea… Bien qu’elle n’ait pas non plus à se plaindre de leur appartement, ou même de sa colocataire.

Un tour de clé magnétique plus tard, et ils peuvent s’enfoncer à l’intérieur de la suite. Télévision, lit double, mini-bar, salle de bain, le tout avec des ornements plus chics que de raisons. Il suffirait de revendre l’un des tableaux qui servent à décorer pour considérablement contribuer à sa levée de fond, elle en est persuadée.

« -Donc, dîtes-moi…  » du coin de l’œil, elle observe M. Salomon verrouiller l’entrée « Que faîtes-vous exactement comme interventions ? Vous avez déjà représenté une marque, par le passé ? »

Sans la moindre gêne, Caroline prend place sur un tabouret du bar. Elle avise l’ordinateur portable, allumé et posé non loin. S’en débarrasser serait un bon moyen d’empêcher Nikolaï de contre-carrer le piratage prévu, mais elle se doute bien qu’il prendrait instantanément congé pour en trouver un autre.

« -J’ai seulement tourné dans quelques pubs, pas vraiment de quoi mériter le titre d’égérie. En temps normal, je suis TopCoordinatrice. »

Il acquiesce, la mine pensive, jette sa clé magnétique sur une table, et retire son énorme veste. Les jambes croisées, Caroline se contente de détailler la pièce de droite à gauche d’un œil curieux. Sa cible se dirige alors vers la salle de bain.

« -Vous permettez ?
-Faîtes comme chez vous. ~ »

Il y rentre, en laissant la porte entrouverte. Aussitôt, la blonde se lève, et d’un pas tranquille, le rejoint. Elle le trouve posté devant l’évier, les yeux baissés sur ses mains qu’il est en train de rincer. En l’entendant arriver, il prend la parole.

« -Vous savez, je n’ai pas l’habitude qu’on me fasse ce genre de… Propositions. »

Caroline sourit. De toute sa hauteur, elle se poste derrière lui, le surplombe, et glisse ses bras autour de son cou.

« -Oh, vous savez... »

SCHLAK.

« -… Il faut bien gagner sa vie. »

Un coup.

Net, et direct.

Dans la nuque.

Sa cible perd aussitôt connaissance. Caroline le maintient par les épaules, accompagnant sa chute, et le dépose tout doucement au sol. Une fois cela fait, et son pouls rapidement vérifié, elle se redresse, satisfaite.

« -Pfiouh. J’ai pas eu à aller bien loin, cette fois. »

Elle se détourne, et quitte la salle de bain, laissant un M. Salomon parfaitement inconscient derrière elle. Tout en rallumant son oreillette, elle se dirige vers le mini-bar, dans lequel elle se sert.

« -C’est bon. T’as le champ libre pour la soirée.
-... Comment tu as fait ?
-Je l’ai assommé. »

Un grand moment de silence passe avant que son collègue ne reprenne.

« -… Pardon ?
-J’ai son ordinateur à disposition, si jamais. Mais si tu pouvais laisser croire à un piratage externe, ça m’arrangerait.
-T-t’en fais pas, c’est bon pour moi. Mais toi, comment tu comptes… ?
-Je gère. »

Et une fois encore, elle raccroche. Elle avise une bouteille attrapée dans le frigidaire, et s’en sert un verre.

Une fois celui-ci entre ses doigts, elle reprend place sur son tabouret, et en boit une gorgée.

« -… Hmm. Pas mauvais. »

Elle le pose sur la table, et s’étire de tout son long.

« -Bon… Il va falloir sortir le grand jeu. »

Elle attrape le téléphone posé sur la table de nuit, et compose le numéro de l’accueil. Elle attend quelques secondes que quelqu’un daigne décrocher, et une fois cela fait…

« -… AH ! Vite ! Venez m’aider ! »

***
14 Janvier 2019.

Le menton posé sur ses mains, Caroline observe le monde extérieur avec un profond ennui.

Les rayons du soleil pointent déjà le bout de leur nez. Un coup d’œil sur l’horloge accrochée au mur lui permet de confirmer l’évidence : c’est le matin.

Elle baille à s’en décrocher la mâchoire. Assise dans cette chambre d’hôpital depuis plusieurs heures maintenant, elle n’a pas fermé les yeux de la nuit. Pourtant elle a reçu une confirmation de son homologue il y a un moment déjà, signalant que le piratage a été un succès… Mais si elle veut paraître crédible de bout en bout, elle n’a d’autres choix que d’attendre.

Attendre que M. Salomon émerge enfin.

Ce qu’il fait.

« -Que… Qu’est-ce que… ?  »

Elle écarquille les yeux d’un air faussement étonné. Alors que le PDG daigne enfin sortir de son inconscience, Caroline se tourne vers la porte de la pièce.

« -In… Infirmière ! Il revient à lui ! »

Lentement, l’homme se redresse. Complètement désorienté, il jette à la blonde un regard perdu, le tout en se massant la nuque. Quant à elle, elle se rapproche de son lit avec l’expression la plus inquiète qui soit.

« -J’ai eu si peur ! J’ai cru que vous ne vous réveillerez jamais…
-… Qu’est-ce qu’il se passe ?... »

Une médecin rentre au même moment dans la pièce et rejoint l’autre côté de la chambre en quelques pas.

« -Vous avez fait une mauvaise chute. Vous avez percuté le rebord d’un évier dans votre salle de bain.  »

L’infirmière commence à vérifier l’état de son cou.

« -Le choc a été… Violent. »

Elle coule un regard vers lui, puis Caroline, qui rougit, et recule d’un air embarrassé.

« -Vous… Vous méprenez. Il a juste… Glissé… Sur un peu d’eau… Vous savez ce que c’est ?... »

La femme acquiesce, complètement indifférente.

« -Oui, bien sûr.  » elle se redresse « En attendant, vous allez avoir besoin d’un peu de repos. Appelez au moindre soucis. »

Elle repart alors aussi vite qu’elle est venue. Dès qu’elle est sortie, Nikolaï paraît prendre conscience de quelque chose.

« -Mes… Mes affaires… Où sont-elles ?...
-Elles sont restées dans votre chambre ! J’ai juste récupéré votre téléphone portable, tenez… Il n’a pas arrêté de sonner durant la nuit. »

Caroline lui tend l’appareil, qu’il se hâte de consulter. Son incompréhension paraît croître toujours plus à mesure qu’il lit certains messages, et il finit par directement composer, puis appeler, un numéro, sous l’observation mutique de la blonde.

« -… Oui, allô ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ?!... O-où je suis n’a aucune importance ! Dîtes moi plutôt à quoi rime cette histoire ! Est-ce que cela vient de mon ordinateur ?… » du coin de l’œil, il toise brièvement Caroline, avant de s’en détourner « … Non ? Mais alors, qui ? »

Incertaine, l’aînée Labelvi se lève.

« -Il… Il y a un problème ? Je... Devrai vous laisser, peut-être ? »

Il agite une main en sa direction.

« -Oui, faîtes donc ça. »

C’est le pas lent qu’elle prend direction de la porte, presque hésitante. Une fois sur le palier, elle se retourne une dernière fois vers lui.

« -Vous… Vous me rappelez, hein ? Pour cette histoire d’égérie... »

Il ne lui répond pas, trop occupé à dialoguer au téléphone. Caroline soupire, et s’en va, purement et promptement.

Son expression affiche toute la déception d’une opportunité ratée.

Intérieurement, vous ne pouvez pas imaginer à quel point assommer du PDG la fait jubiler.

Mission succeed. ♦



« Ça te fait plaisir, d’exercer une pression phallocratique sur une fille frêle et innocente, hein ?! Connard ! »

Lexicaro :
Sir Trouille
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Sir Trouille
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Appréciation JTM CAROOOOOO !!!!! c'est dingue comme chaque rp de caroline me fait adorer ce personnage un peu plus. elle est drôle, elle est badass, elle est trop bien. et ce rp ne fait pas exception. l'histoire est implacablement menée, amusant, on rigole bien et caro fait le job. bref, je t'aime caro.
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